Stress post-traumatique : la méditation pour réduire les symptômes

Des chercheurs américains viennent d’apporter la preuve que la méditation diminue les symptômes des troubles anxieux les plus sévères, et les supprime dans certains cas. Dès le premier mois,83,7 % des “méditants“ ont vu leur état se stabiliser, ont réduit ou encore arrêté leurs antidépresseurs.

Une étude américaine menée auprès de soldats américains revenus d'Irak a montré que la méditation avait permis de réduire les symptômes de stress post-traumatique et les doses d'antidépresseurs.

La méditation a fait ses preuves sur des vétérans du VietnamUne précédente étude datant de 1985 avait montré les bienfaits de la pratique de la méditation auprès des vétérans du Vietnam, qui avaient vu leurs symptômes d’

anxiété diminuer sans prendre de traitement médicamenteux.Cette nouvelle étude américaine, réalisée auprès de soldats de l’armée américaine impliqués depuis plusieurs années dans des conflits de guerre, confirme et soutient la piste sérieuse de la pratique de la

méditation comme traitements des états de

stress post-traumatiques (ESPT). Maux de tête,

problèmes de sommeil, de mémoire et troubles de l’humeur caractérisent le syndrome.Une étude menée auprès de 74 soldats revenus d’IrakLes chercheurs ont suivi 74 soldats engagés en Irak depuis plusieurs années, souffrant de stress post-traumatique. La moitié d’entre eux ont participé à ces protocoles de méditation dans la plus grande clinique spécialisée en la matière en Géorgie, tout en continuant à prendre leurs

psychotropes. Les autres ont gardé cette thérapie habituelle sans pratiquer la méditation.Plus de 8 soldats sur 10 “méditants“ ont vu leur état se stabiliserAu bout d’un mois, 83,7 % des “méditants“ ont vu leur état se stabiliser, ils ont réduit ou arrêté de prendre leurs

antidépresseurs. 10,9 % des participants ont augmenté leur dose de médicaments. Ils déclarent être moins irritables, dormir mieux et avoir de meilleures relations sociales.Parmi le groupe des non “méditant“, 59,4 % ont conservé un état stationnaire, réduit ou arrêté leur traitement et 40,5 % ont poursuivi la prise d’antidépresseurs. Au bout de 6 mois, le constat est sans appel : 20 % des soldats non méditant ont vu leurs symptômes s’accentuer, comparés à leurs collègues qui avaient suivi les séances.Les anxiolytiques sont efficaces que dans 30 % des casLes spécialistes ont recommandé aux malades de méditer deux fois par jour pendant 20 minutes. Selon le Dr Barnes, “la méditation amène les personnes à passer d’un état de réflexion accrue (souvenirs des dangers) à un état de calme intérieur qui diminue les hormones du stress, l’activation du système parasympathique responsable de l’élévation du rythme cardiaque et de la pression artérielle“.Une pratique sans effet secondaire à la différence des

anxiolytiques qui n’ont d’efficacité que dans 30 % des cas de SPT (stress post-traumatiques) et troubles anxieux d’après les chercheurs.La méditation permet de casser des réflexes qui nuisent à la vie socialeSelon les spécialistes, la méditation permet de casser le réflexe conditionné selon lequel “l’étranger“ représente un danger potentiel, automatisme qui a des conséquences dévastatrices sur la vie sociale. Elle doit, selon eux, devenir un traitement de premier ordre pour ces cas difficiles.AFP/RelaxnewsSource : Impact of Transcendental Meditation on Psychotropic Medication Use Among Active Duty Military Service Members With Anxiety and PTSD, A. Barnes and al, AMSUS, The Society of Federal Health Professionals (

abstract disponible en ligne).Click Here: cd universidad catolica

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