Lors de la présentation des dossiersd’actualité, le Directeur Général de lasanté Lucien Abenhaim a fait le point surl’épidémie de SRAS en France et dans le monde.Il a rappelé que les mesures prises en France ont permis deprendre rapidement en charge les patients et d’empêchertoute transmission dans l’hexagone. Au 27 mai 2003, lasituation dans le monde fait état de 8 221 cas et 735décès. Alors que la Chine connaît son plusfaible taux de progression de l’épidémie, laRussie reconnaît le 28 mai son premier malade.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a levé, le23 mai, sa recommandation de report des voyages non-essentiels surHong-Kong et la province chinoise du Guangdong. Mais elle maintientses recommandations pour Pékin, le Shanxi, Tianjin, laMongolie Intérieure et Taipei. Torontoréapparaît dans la liste des zones touchéesmais pas dans celles des destinations à éviter.
Parallèlement, de nouvelles recherches permettentaujourd’hui d’émettre de nouvelleshypothèses sur l’origine del’épidémie. Des chercheurs del’université de Hong-Kong estiment que le virus du SRAS aété transmis à l’homme par la civette d’Asie.Proche du chat et de la martre, ce petit mammifère esttrès appréciée dans la cuisineméridionale chinoise. Mais la recherche d’anticorpseffectuée chez les négociants de ces animaux laissepenser que le coronavirus émanant de la civette n’estpas celui du SRAS. Des chercheurs anglo-saxons proposent mêmeune théorie alternative publiée dans une lettre auLancet : le virus pourrait venir de l’espace…
Enfin, des scientifiques chinois auraient mis au point un vaccinqu’ils espèrent tester prochainement chezl’animal.
Source : Direction Générale de lasanté, OMS, Lancet