Égérie de La Nouvelle vague et comédienne populaire, Bernadette Lafont s’est éteinte jeudi matin à l’âge de 74 ans au CHU de Nîmes. Ses fans pourront lui rendre un dernier hommage demain, lundi, à 11 heures au temple de Saint-André-de-Valborgne, dans le Gard.
C’est dans le village cévenol de Saint-André-de-Valborgne (Gard) où l’actrice avait sa maison de famille que les obsèques de Bernadette Lafont vont être organisées. À 11 heures, lundi, une cérémonie ouverte au public permettra aux habitants du village, et aux fans, de lui rendre un dernier hommage.
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Selon le maire, Régis Bourelly, l’inhumation se fera ensuite en présence des proches de Bernadette Lafont. L’actrice, marraine du festival Ciné-Cévennes de la commune, dont la 10e édition s’est tenue en avril dernier en sa présence, «était une amie» qu’il connaissait «depuis toujours». La comédienne avait été hospitalisée lundi au CHU de Nîmes, après un malaise. C’est dans cette même ville, qu’elle est née en 1938.
Au cours de sa carrière, elle a tourné dans plus de 120 films. Son dernier succès, c’est le film Paulette qui le lui a offert avec le rôle d’une retraitée qui se met à vendre du cannabis.
Depuis l’annonce de sa mort, jeudi matin, les hommages se sont multipliés. Nelly Kaplan, qui a révélé le talent de Bernadette Lafont dans La fiancée du pirate, se souvient, dans Le Figaro, d’une comédienne «charmante, vivace, et avec un si joli sourire». «Une énorme perte pour notre cinéma», ajoute Gilles Jacob, le président du Festival de Cannes. C’est toute la Nouvelle vague qui a dit adieu à son égérie.