En seize ans de pouvoir, c’est son premier revers. Le parti islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan vient de perdre Ankara et très certainement Istanbul (Turquie), selon des résultats encore partiels. Le président, qui avait pesé de tout son poids dans cette campagne municipale, est contraint d’assumer ce camouflet électoral. “Dès demain matin, nous allons commencer à travailler pour identifier nos faiblesses et y remédier“, a-t-il lancé à la foule.Un président contestéCela fait vingt-cinq ans que le parti AKP règne en maître absolu sur ces deux villes. Recep Tayyip Erdogan a même été maire d’Istanbul, poumon économique de la Turquie. À Ankara, la capitale, l’opposition est nettement en tête. Le candidat Mansur Yavas a su attirer les voix de ceux qui subissent de plein fouet la récession et les prix qui grimpent. En pleine chute de la livre turque, le président Erdogan paie la crise économique et ses pleins pouvoirs. 125 000 fonctionnaires limogés, trois journaux et une chaîne de télévision fermés, cette purge a été sans précédent en Turquie. Le JT
-
JT de 20h du lundi 1 avril 2019 L’intégrale
Les autres sujets du JT
- 1
Maison de retraite : enquête sur la mort de cinq résidents
- 2
Maisons de retraite : la restauration en question
- 3
Prothèses dentaires : objectif reste à charge zéro
- 4
Santé : où en est-on du reste à charge zéro ?
- 5
Gaz : les consommateurs font jouer la concurrence
- 6
Impôt sur le revenu : la majorité veut réduire les deux premières tranches
- 7
Hypermarchés : la stratégie des “corners”, ces boutiques dans la boutique
- 8
Besançon : des violences policières ?
- 9
Sibeth Ndiaye : une fidèle en première ligne
- 10
Syrie : entre radicales et ultra-radicales, les femmes de combattants de l’EI se déchirent dans le camp de déplacés de Al-Hol
- 11
Témoignage : Evan, un jeune autiste qui prépare son avenir
- 12
Norvège : un restaurant sous la mer
Click Here: Rugby league Jerseys