Craignant de ne pas être tout à fait prêts pour la rentrée scolaire 2020, des enseignants demande un report d’une semaine afin de mettre en application les mesures d’hygiène nécessaires pour faire face à l’épidémie du
Covid-19.
Malgré l’
allègement du protocole sanitaire annoncé sur le site du ministère de l’Education nationale, des professeurs s’inquiètent de ne pas être complètement opérationnels pour le jour de la rentrée scolaire.C’est au micro d’Europe 1 que Guislaine David, secrétaire générale du syndicat d’enseignants SNUipp-FSU a déclaré hier : “On demande de décaler la rentrée des élèves, pour que les enseignants puissent avoir plusieurs jours de pré-rentrée dans la semaine du 31 août, pour pouvoir préparer cette rentrée qui n’est pas normale mais sous Covid. Dans l’idéal, il nous faudrait la semaine du 31 pour pouvoir préparer un retour serein la semaine suivante.”Face aux récents avis du Conseil scientifique, la secrétaire générale demande également à ce que l’Education nationale se positionne : “On souhaite être guidés par le Conseil scientifique, mais il faut aussi que le ministère se positionne. Et il faut que l’on discute des conditions dans lesquelles certaines écoles vont devoir reprendre, car il y a des endroits où le virus circule plus facilement, et où il faudra prendre des mesures un peu plus strictes.”Dans ce contexte épidémique des pédiatres de sept sociétés savantes ont aussi alerté le 19 août dernier les autorités par la voie d’une lettre ouverte qui révèle leurs inquiétudes. Face à “la persistance de la circulation du virus en France accompagnée, ces dernières semaines, d’une augmentation significative du nombre de cas dans certaines régions” les spécialistes de la santé de l’enfant indiquent qu’il est nécessaire “ d’adopter des mesures adaptées mais raisonnables et efficaces.”Les médecins réprouvent le dépistage systématique par
PCR chez l’enfant en cas de présence de fièvre, de signes respiratoires ou digestifs tels qu’ils sont recommandés aujourd’hui en raison d’une efficacité relative chez l’enfant. “Ces tests actuels naso-pharyngés, outre leur aspect désagréable et nécessairement répétitifs chez les enfants (les épisodes viraux durant la saison froide étant bien plus fréquents chez l’enfant que chez l’adulte, 6 à 8 par an chez le nourrisson), ont un rendement modeste, un coût certain et nous expose à des refus des enfants et/ou des parents” précise le texte.Click Here: los jaguares argentina