Cancer de l'estomac : plus de 30% des cas surviennent chez les moins de 60 ans

Une recherche américaine alerte sur la hausse des cas de cancer de l’estomac survenant chez les patients âgés de moins de 60 ans. Selon les auteurs de l’étude, cette nouvelle forme d’apparition précoce se propage plus rapidement et résiste mieux aux traitements de chimiothérapie traditionnels.

Cette nouvelle forme d'apparition précoce se propage plus rapidement et résiste mieux aux traitements de chimiothérapie traditionnellement administrés, montre l'étude.

Le

cancer de l’estomac demeure l’une des formes les plus fréquentes de la maladie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le cancer de l’estomac est responsable de 754.000 décès en 2015 dans le monde. Aujourd’hui, l’âge moyen d’une personne atteinte d’un cancer de l’estomac est de 68 ans, mais les personnes âgées de 30, 40 et 50 ans sont désormais plus à risque qu’auparavant, souligne une étude conduite par des médecins de la Mayo Clinic (Etats-Unis). 
Généralement, on diagnostique un cancer de l’estomac chez des patients âgés de 70 ans et plus, mais de plus en plus, le diagnostic concerne des patients âgés de 30 à 50 ans“, souligne Travis Grotz, chirurgien-oncologiste à la Mayo Clinic qui a supervisé l’étude. 
Publiée dans 

Surgery, cette recherche avance qu’une maladie “génétique et cliniquement distincte” pourrait être à l’origine des 30% des cas de cancer de l’estomac observés chez les patients de moins de 60 ans. Cette forme de maladie s’avère particulièrement préoccupante dans la mesure où elle semble mieux résister aux traitements par chimiothérapie, indique l’étude. Des douleurs abdominales ou une perte de poids involontaire doivent alerter
L’équipe de recherche a étudié 75.225 cas provenant de plusieurs bases de données sur le cancer et a examiné les statistiques sur le cancer de l’estomac de 1973 à 2015. Les résultats montrent que le taux d’incidence du cancer de l’estomac à apparition tardive a diminué de 1,8% par année au cours de la période de l’étude, tandis que la maladie à apparition précoce a diminué de 1,9% par an de 1973 à 1995, puis a augmenté de 1,5% jusqu’en 2013.
La proportion de cas de cancer gastrique précoce a doublé, passant de 18% pour tous les cas en 1995 à plus de 30% pour tous les cas de cancer gastrique“, expliquent les chercheurs, selon qui ce taux accru ne peut pas s’expliquer par un dépistage précoce de la maladie. “Il n’existe pas de dépistage universel du cancer de l’estomac et les patients plus jeunes présentaient en fait une maladie à un stade plus avancé que les patients plus âgés“, précise le Dr Grotz. “Les patients plus jeunes qui se sentent pleins avant de terminer un repas, ou qui souffrent de reflux, de douleurs abdominales, d’une perte de poids involontaire et de difficultés à manger devraient consulter leur professionnel de santé“, recommande le Dr Grotz.

Idées reçues sur le cancer

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Ménopause : un apport en magnésium pour faire baisser le risque de coronaropathie mortelle ?

Selon une nouvelle étude américaine, les femmes dont le régime alimentaire est riche en magnésium feraient face à un risque moins élevé de maladies coronariennes mortelles après la ménopause.

Menées par une équipe de l’université de Brown, les recherches se penchent sur 153.569 femmes ménopausées, âgées en début d’étude de 50 à 79 ans et interrogées sur leur consommation de magnésium via un questionnaire. Cet échantillon a été suivi pendant plus de 10 ans pour dénombrer les cas de maladies coronariennes et de crises cardiaques subites et fatales.Publiés dans la revue 

Journal of Women’s Health, l’étude permet d’observer une association inverse entre la consommation de

magnésium et le risque de coronaropathie mortelle chez les femmes ménopausées. Après prise en compte de divers facteurs tels que l’âge, les chercheurs ont observé que le risque était plus élevé chez les femmes qui consommaient le moins de magnésium (189 mg/jour).Le risque de coronaropathie et de crise cardiaque mortelle augmente à la ménopause.

Susan G. Kornstein, médecin et rédactrice en chef de la revue Journal of Women’s Health, commente : “Si les résultats de cette étude se confirment, il faudra entreprendre des recherches plus aproffondies afin de vérifier si la prise de compléments de magnésium chez les femmes très exposées au risque permet de réduire les cas de  coronaropathie mortelle“.Les noix, les noisettes, les bananes, les céréales complètes et le chocolat noir sont particulièrement riches en magnésium.

Les aliments les plus riches en magnésium

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Rappel d'escargots Label Rouge de la marque Escal

Un lot d’escargots, Label Rouge de la marque Escal, fait l’objet d’un rappel. En cause, une erreur de la date limite de consommation.

Si vous avez acheté un lot d’escargots Label Rouge de la marque Escal, il est recommandé de ne pas le consommer ou de le ramener en point de vente pour remboursement. En effet, la date de limite de consommation est erronée. Ce lot a depuis été retiré de la vente. 

  • Nature du produit : 2 escargots de Bourgogne réfrigérés, Label rouge
  • Marque : Escal
  • Présentation : barquette filmée avec l’étiquette
  • DLC : 17/12/2021
  • Numéro du lot : 163627
  • EAN : 3261089225310
  • Problème : Erreur de date limite de consommation

"Mois sans alcool": passe d'armes entre des célébrités et des addictologues

Guy Forget, Jean-Pierre Pernaut et des chefs étoilés d’un côté, des médecins addictologues de l’autre : des célébrités qui ont dénoncé dans une tribune l’idée d’un "mois sans alcool" se sont attiré jeudi la réplique de spécialistes de l’addiction.

Premier épisode, la parution lundi sur le site du Figaro d’une tribune titrée “Arrêtez de culpabiliser les amateurs de vin!”. Parmi les signataires, des écrivains dont Philippe Claudel, d’anciens sportifs (Serge Blanco, Guy Forget ou Emmanuel Petit), des artistes dont la chanteuse Anne Sylvestre et plusieurs cuisiniers, comme Yannick Alleno ou Michel Troisgros.“Certaines voix autorisées – par qui? – s’élèvent aujourd’hui pour stigmatiser la consommation d’alcool et culpabiliser le buveur à chaque fois qu’il s’apprête à caresser les flancs d’un verre avant de le porter à ses lèvres”, écrivent-ils. “On évoque même la possibilité d’un +mois sans alcool+ dès janvier prochain, suivant en cela, comme les moutons que nous sommes souvent, la toquade anglo-saxonne et puritaine du +dry january+”, poursuivent-ils.Ils font référence à un défi que veulent organiser une vingtaine d’associations en janvier, sur le modèle d’une opération lancée en 2013 en Angleterre. Selon ces associations, le projet aurait initialement dû être porté par l’Etat, qu’elles accusent d’avoir renoncé sous la pression du lobby du vin.“Commencer à interdire, c’est interdire tout court, et à jamais. On commence par un mois, mais un mois, c’est le début de l’éternité”, poursuivent les signataires de la tribune du Figaro, pour qui l’alcool contenu dans un grand vin est comparable à “l’armature interne d’une sculpture, qui soutient un ensemble mais n’en constitue pas la beauté”.“Ce qu’ils dénoncent n’est pas l’opération qui est proposée à nos concitoyens”, répliquent jeudi dans un communiqué commun des médecins et dirigeants d’associations qui organisent ou soutiennent le “mois sans alcool”, baptisé “Défi de janvier”. Parmi eux, Axel Kahn (Ligue contre le cancer), Amine Benyamina (Fédération française d’addictologie), Michel Reynaud (Fonds actions addictions) ou François Bourdillon, qui dirigeait jusqu’à cette année l’agence sanitaire Santé publique France.“Lancé sur un mode ludique, que chacun est libre de relever à sa manière, sans interdiction, culpabilisation ou moralisme, le Défi de Janvier n’est pas l’injonction prohibitionniste qu’évoque étrangement cette tribune”, assurent-ils. “Ce défi (…) consiste à questionner l’injonction permanente à boire de l’alcool et à analyser ses capacités de contrôle”, poursuivent-ils, en soulignant que “20% de la population consomment 80% de l’alcool vendu en France”.Click Here: cheap nrl jerseys

Une application pour aider à détecter l'autisme précocement

La jeune société lyonnaise Sibius a présenté jeudi une application "simple", destiné aux professionnels, pour aider à détecter l’autisme et potentiellement d’autres troubles neurocognitifs de manière précoce et peu coûteuse, une innovation qu’elle espère commercialiser en 2022.

Sommaire

  1. Une “parfaite corrélation” entre les mouvements de l’œil et ceux du doigt
  2. Détecter la maladie d’Alzheimer, les troubles DYS et les commotions cérébrales

“Actuellement, il n’existe pas de marqueur objectif et simple pour mesurer le fonctionnement neurocognitif en pratique médicale courante, comme peut le faire un thermomètre pour la fièvre, le tensiomètre pour l’hypertension“, explique la startup.A partir du moment où les parents commencent à s’inquiéter, s’écoule une “longue période d’errance et d’incertitude” de quatre ans en moyenne en Europe avant que le diagnostic soit posé, a souligné jeudi devant la presse le fondateur Guillaume Bézie.

Une “parfaite corrélation” entre les mouvements de l’œil et ceux du doigtDepuis une dizaine d’années, les chercheurs ont montré que l’analyse des mouvements des yeux permettait de détecter certains troubles neurocognitifs. Mais le matériel nécessaire est très coûteux et hors de portée des médecins de famille.L’application de Sibius s’appuie sur les travaux d’une équipe de l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod (Université Lyon 1/CNRS), qui ont fait cette semaine l’objet d’une publication dans la revue scientifique de référence Nature.Les chercheurs lyonnais y ont démontré une “parfaite corrélation” entre les mouvements de l’œil et ceux du doigt qui “explore” une image.Le jeune patient se voit ainsi présenter sur une tablette une image floue dont les composantes deviennent nettes lorsque le doigt passe dessus. Il reproduit ainsi le trajet qui correspond à celui qu’il fait naturellement avec ses yeux, selon les chercheurs.Les mouvements du doigt sont captés par la tablette et analysés par les logiciels d’intelligence artificielle de Sibius.Dans le cas de

l’enfant autiste, celui-ci évitera les visages pour se concentrer sur d’autres éléments de la photo, explique M. Bézie.Détecter la maladie d’Alzheimer, les troubles DYS et les commotions cérébralesCette technologie, couplée avec d’autres logiciels et référentiels d’analyse, devrait permettre de détecter d’autres pathologies neurologiques comme la

maladie d’Alzheimer, les

troubles DYS ou les commotions cérébrales.L’utilisation de cette technologique par les médecins – notamment par les orthophonistes qui sont souvent les premiers consultés en cas de retard de développement – devrait être facturée par Sibius de 20 à 30 euros par examen, a précisé M. Bézie.Sibius, qui emploie à ce stade trois personnes, cherche encore 1,7 million d’euros pour développer son produit, qu’elle espère en partie lever auprès de Bpifrance en sa qualité d’entreprise “deeptech” (à la technologie découlant directement de la recherche fondamentale).La société est accompagnée par Pulsalys, l’incubateur qui aide les chercheurs lyonnais à passer du stade du laboratoire à celui de l’entreprise.Click Here: cheap Cowboys jersey

Le temps passé sur les écrans modifie la structure cérébrale de l'enfant

Une nouvelle étude américaine montre que chez les jeunes enfants qui passent beaucoup de temps devant les écrans, la substance blanche est altérée, partie du cerveau jouant un rôle dans le développement du langage et autres compétences linguistiques.

Sommaire

  1. Des compétences linguistiques moindres
  2. Comprendre les effets des écrans sur le cerveau pour “fixer des limites saines”

Encore une fois,

les écrans sont pointés du doigt pour leurs effets néfastes : dans une étude parue le 4 novembre dernier dans la très sérieuse revue médicale JAMA Pediatrics, des chercheurs américains ont montré que plus les jeunes enfants passent du temps devant les écrans, plus leur cerveau subit des modifications ayant des répercussions importantes sur l’apprentissage du langage notamment.

Des compétences linguistiques moindresPour parvenir à ce constat, les scientifiques ont évalué le temps que passaient 47 enfants âgés entre 3 et 5 ans devant les écrans entre août 2017 et novembre 2018, en prenant en compte les critères suivants : l’accès aux écrans, la fréquence d’utilisation, le type de contenu visionné et si le temps de visionnage était partagé avec les parents ou non. Les jeunes participants ont également été soumis à des tests cognitifs puis à une IRM de diffusion, un examen permettant d’estimer l’intégrité de la substance blanche, partie du cerveau impliquée dans l’acquisition du langage. Au final, il a pu être observé que les plus gros amateurs d’écrans avait une substance blanche altérée, ce qui se traduisait notamment par un moindre langage expressif, une moindre capacité à nommer les objets rapidement (vitesse de traitement) et de moindres compétences linguistiques en général.Comprendre les effets des écrans sur le cerveau pour “fixer des limites saines”Si les chercheurs n’ont fait que pointer une association et non une relation de cause à effet, ils affirment que cette étude “souligne la nécessité de comprendre les effets du temps d’écran sur le cerveau, en particulier pendant les phases de développement dynamique lors de la petite enfance, de manière à ce que les commerçants, les politiques et les parents puissent fixer des limites saines”.

Karen Mulder en garde à vue

Karen Mulder a été placée en garde à vue le 30 juin au commissariat du 8ème arrondissement de Paris. L’ancien mannequin était entendu dans une affaire de harcèlement à l’encontre de son ancien chirurgien esthétique.L’ancienne top se la jouerait Demi Moore dans Harcèlement. La belle a en effet été arrêtée et entendue car elle aurait menacé et harcelé par téléphone son ancien chirurgien esthétique. Pendant plusieurs mois, elle lui aurait demandé de “réparer“ les résultats d’une opération esthétique qu’elle n’aimait pas. Des opérations que le chirurgien refusait de lui faire. Selon le Figaro, l’ancien top aurait même menacé la praticienne.Cela fait plus de 10 ans que Karen Mulder ne défile quasiment plus, mais elle fait périodiquement parler d’elle dans les journaux people, en raison d’une personnalité manifestement fragile.Source : Figaro.frPhoto : © BENAROCH/SIPAClick Here: COLLINGWOOD MAGPIES 2019

Jeu du foulard : Mieux informer pour prévenir

Depuis plusieurs années, le jeu du foulard anime les cours de récré… et les débats entre parents et professionnels, inquiets du “succès“ de cette dangereuse pratique. En effet, d’après les résultats d’une enquête IPSOS publiée aujourd’hui, 1 enfant sur 10 y a déjà joué et un enfant sur 4 a déjà vu quelqu’un y jouer.

D'après une enquête IPSOS, un enfant sur 10 aurait déjà joué au jeu du foulard

Les conséquences possibles de ce jeu dangereux – risque d’arrêt cardiaque, séquelles neurologiques, etc. – sont méconnues des enfants. C’est pourquoi l’Association de Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation (APEAS) plaide pour une meilleure prévention, appelant notamment les pouvoirs publics à s’intéresser de près au problème.
Même pas mal !
Un enfant sur 10 a déjà joué à un “jeu“ d’apnée et d’évanouissement*… Parfois connu sous le nom de “rêve indien“, “rêve bleu“ ou “jeu de la tomate“,

le jeu dit du foulard est bien connu des jeunes écoliers : en tout, 63 %  des enfants interrogés disent connaitre de telles pratiques.
Le lieu du délit ? L’école (86 % des enfants qui disent y avoir déjà joué) bien évidemment et notamment la cour de récréation.
Les motivations ? La plupart du temps, pour faire comme les copains (50 % des enfants qui disent y avoir déjà joué au moins une fois) mais aussi parce que “c’est rigolo“ (32 % des mêmes enfants). Et 16 % d’entre eux avouent y avoir joué en quête “des effets bizarres“ associés à ces pratiques d’apnées et/ou strangulation.
Les risques ? Les adeptes du jeu du foulard n’en ont pas vraiment conscience… 51 % d’entre eux ignorent que ces “jeux“ peuvent causer la mort, 63 % ne savent pas que cela peut laisser des séquelles au niveau cérébral ou handicapé à vie (75 %). Mais à l’inverse, ceux qui n’y jouent pas, eux, affirment en grande majorité connaitre ces risques : 82 %  déclarent ne pas y avoir joué justement parce que c’est “très dangereux“.
Pour une prévention en amont
Pour Catherine Vince, vice-présidente de l’Apeas, “il faut donner des armes pour que les enfants sachent dire non, qu’ils sachent que c’est dangereux. Et pour cela, nous devons agir sur deux niveaux : d’une part faire de la prévention primaire dans tous les établissements scolaires, chaque année et d’autre part, établir des plans spécifiques dans les écoles et collèges en danger“.
Ainsi, la vice-présidente plaide pour qu’une prévention aux jeux dangereux soit inscrite aux programmes scolaires des CE2, CM1 ou CM2, “pourquoi pas dans le cadre du programme des sciences, quand l’instituteur aborde le corps humain ou les mécanismes de respiration“, propose-t-elle.  
A l’instar du problème de

 harcèlement à l’école, l’association souhaite voir le ministère de l’Education s’emparer de la question.
Par ailleurs, l’association déplore le manque d’investissement des pouvoirs publics sur cette question, alors même que ces jeux seraient responsables de plus d’une vingtaine de décès par année… au minimum :pour les décès des enfants, il n’y a que 4 catégories existantes : maladie,

suicide,

accident domestique ou homicide. Conséquence, les chiffres manquent et ne permettent pas de mesurer l’ampleur du phénomène.C’est pourquoi l’APEAS insiste sur la nécessité d’une étude épidémiologique permettant d’avoir des réelles données chiffrées, de suivre l’évolution du phénomène et ainsi, mieux le combattre. “Le ministère de la Santé pourrait commander une étude à l’Invs“, propose le Dr Bertrand Chevalier, chef du service pédiatrie à l’hôpital Ambroise Paré, “comme cela a pu se voir sur le dossier des morsures de chiens sur les enfants. Cela nous permettrait de mieux cibler les messages de prévention“.
Mieux informer et former
Pour le moment, divers membres de l’association s’affairent à former instituteurs, directeurs d’école, gendarmerie, etc. de manière à ce que chacun puisse repérer, en amont, les signaux d’alerte. Mais les médecins aussi doivent être mieux informés, “car les enfants adeptes de ces jeux dangereux peuvent exprimer divers symptômes : troubles de l’équilibre, troubles de l’attention, maux de tête..“, explique le chef de service. Or, les médecins n’associent pas forcément ces symptômes aux jeux d’apnée. C’est pourquoi il est important aussi que les médecins – généralistes, pédiatres, scolaires- soient aussi informés et formés, pour réagir plus promptement“.
Et bien évidemment, les parents ont eux aussi un rôle à jouer : simplement en abordant ce sujet avec leur enfant pour lui en expliquer simplement les dangers. A partir de quel âge ? D’après cette enquête, certains enfants en entendent parler dès l’école maternelle mais plus généralement, c’est à l’école primaire que ce jeu se popularise.* L’enquête réalisé entre le 29 novembre et 8 décembre 2011 a été financé par le ministère de la Santé et a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1.012 enfants de 6 à 15 ans.Yamina Saïdj
Source : Conférence de presse de l’APEAS, 26 janvier 2012
Photo : Cour d’un collège – Clamart © DURAND FLORENCE/SIPA

Les Français prêts à se serrer la ceinture pour sauvegarder le système de santé solidaire

Suite à la publication, le 31mars dernier, par une cinquantaine de professionnels de santé, experts et associations de patients d’une Charte pour une santé solidaire, un sondage révèle que les Français restent très attachés au principe de solidarité de leur système de santé, à tel point qu’ils se disent prêts à accepter les réformes les plus dures pour garantir sa pérennité.

Les Français restent très attachés à leur système de santé solidaire.

Alors que le projet de loi de Marisol Touraine concernant l’avenir du système de santé est actuellement examiné à l’Assemblée, et qu’il suscite la grogne d’une grande majorité des professionnels de santé, certains ont édicté une Charte pour une santé solidaire, qui repose sur trois fondements :

  • La santé est notre bien le plus précieux,
  • L’égalité d’accès aux soins est primordiale,
  • La protection sociale doit être financée par la solidarité.

A partir de ces trois fondements, les auteurs de la charte ont édicté 12 principes, parmi lesquels la liberté de choix de son médecin et de l’établissement de soins, le droit à l’information sur la qualité des soins ou encore la prévention et l’éducation à la santé.Les Français prêts à des mesures drastiquesA la demande du quotidien Le Figaro, de France Inter et la MNH (Mutuelle Nationale des Hospitaliers), l’institut d’études Odoxa a interrogé un millier de Français sur les trois fondements de cette charte ; sans surprise, 95 % d’entre eux sont d’accord avec l’idée que “la santé est notre bien le plus précieux“, 90 % pensent que “la protection de la santé devrait être un principe constitutionnel fondamental“ et 85 % estiment que “protéger la santé des Français impose une politique de prévention et de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé“.Par ailleurs, ils adhèrent aussi massivement à trois des principes édictés dans la charte : le droit à l’information sur la qualité des soins (94 %), la liberté de choix de son médecin et de l’établissement de soins (93 %) et l’instauration d’une formation à la santé à l’école, au collège et au lycée (82 %).Difficile de ne pas être d’accord avec ces principes ô combien démocratiques. Mais plus surprenant, une majorité d’entre eux approuvent également deux mesures qui pourraient susciter la polémique. Ainsi en est-il de celle visant à ce que “la Sécurité sociale rembourse systématiquement tous les soins à au moins 80 % (tous ne le sont pas) et même à 100 % les soins au-delà d’un certain plafond de dépenses élevées restant à la charge du malade“. Une mesure a priori impopulaire puisqu’elle “induirait une baisse des cotisations pour les complémentaires santé et une hausse des prélèvements obligatoires“. Pourtant, plus de six Français sur dix soutiennent cette mesure.La seconde mesure à propos de laquelle ont été interrogés les Français semble potentiellement encore plus impopulaire : l’instauration d’une “règle d’or budgétaire“ pour l’Assurance maladie qui imposerait que soit rendu obligatoire l’équilibre entre les dépenses et les recettes afin qu’il n’y ait plus jamais de déficit. S’il est en baisse depuis 4 ans, il est encore de 6,5 milliards d’euros. Mais là encore, alors qu’une telle mesure impliquerait l’augmentation de la CSG ou la baisse des remboursements aux patients, près d’un Français sur deux se dit prêt à consentir un tel effort, et ce d’autant plus s’ils sont cadres et aisés.Pour l’institut Odoxa, “cette adhésion d’au moins un Français sur deux à ces deux mesures est le signe que l’attachement des Français à leur système de santé est si fort, et leur crainte qu’il périclite probablement si forte, qu’ils sont prêts à accepter les réformes les plus difficiles pour permettre d’en garantir l’esprit“.La moitié des Français dépensent moins de 32 € par mois pour leur santéPar ailleurs, les données révèlent qu’entre un quart et un tiers des Français ont été malades cet hiver, victimes de grippe évidemment et, comme tous les mois, de rhumes, de rhinites, de rhumatismes ou de blessures osseuses ou ligamenteuses.Entre un quart et un cinquième d’entre eux n’a pas consulté de médecin, préférant l’automédication (13 % en mars) ou attendre que ça passe (9 %). Cette attitude est encore plus forte chez les jeunes de 18 à 24 ans (la moitié) et chez les personnes à faibles revenus (29 %).Par conséquent, plus de 6 Français sur 10 ont eu des dépenses de santé, de 84 € en moyenne. Ils sont même un peu plus de 20 % à avoir dépensé plus de 100 € pour leur santé et 1 sur 10 à avoir dépensé plus de 200 €. Il s’agit surtout de patients âgés de plus de 65 ans et aux revenus moyens ou supérieurs. Ce sont d’ailleurs ces patients qui tirent la moyenne des dépenses vers le haut, la médiane (autrement dit la somme en-dessous de laquelle se situe la moitié des dépenses) n’étant que de 32 €.Amélie Pelletier
Sources :

Pétition Charte pour une santé solidaire, 31mars 2015.

Le carnet de santé des Français, 8 avril 2015, Odoxa pour Le Figaro, France Inter et MNH.

Plomb dans l'eau : une priorité de santé, nécessité de combiner les actions

La réduction de l’exposition au plomb dans l’eau courante "" passant par une combinaison d’actions, souligne mardi l’Anses, estimant que le recours aux orthophosphates n’est pas toujours suffisant.

Pour y remédier, il est possible de remplacer les canalisations ou de traiter l'eau.

La présence de plomb dans l’eau potable est essentiellement liée aux matériaux constituant encore certains réseaux de distribution, dans l’habitat ancien, rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire dans un avis.Pour y remédier, il est possible de remplacer les canalisations ou de traiter l’eau. Ainsi, entre 2003 et 2013, dix usines de production d’eau d’Ile-de-France ont eu recours aux orthophosphates, qui permettent de former une couche protectrice sur les parois internes des tuyaux et évitent ainsi la dissolution du plomb dans l’eau, souligne l’Anses.”Le traitement aux orthophosphates diminue la concentration en plomb de l’eau“, note l’agence, saisie pour déterminer l’intérêt et l’impact de cette démarche. Mais “cette diminution varie” selon les sites, les caractéristiques de l’eau, la nature du réseau…C’est “une mesure de protection collective possible mais non suffisante à elle seule“, note l’Agence, qui souligne que d’autres solutions existent : traitement des eaux au niveau de l’étape de production (par neutralisation, reminéralisation ou décarbonatation), poursuite du remplacement des branchements et canalisations, et renforcement de l’information des professionnels et usagers, en particulier ceux vivant dans des logements anciens.”Toute nouvelle mise en œuvre de ce type de traitement” par orthophosphates doit être “accompagnée d’études pour mieux déterminer les impacts en particulier sur la qualité microbiologique de l’eau distribuée et l’environnement“, ajoute l’avis, même si “aucun effet négatif n’a été signalé par les distributeurs d’eau auditionnés“.L’Agence relève aussi “les nombreuses incertitudes quant à la part des logements dont l’eau distribuée au robinet présente une concentration en plomb supérieure à la limite de qualité“, et recommande “d’améliorer la connaissance” des réseaux publics et privés dans le bâti ancien, afin de mieux estimer l’exposition de la population.Elle rappelle enfin aux consommateurs quelques mesures simples à mettre en œuvre : laisser couler l’eau avant de l’utiliser comme boisson ou pour la cuisson des aliments, si elle a stagné longtemps dans le réseau. Et ne pas utiliser l’eau du circuit d’eau chaude pour préparer boissons chaudes et denrées alimentaires, une température élevée favorisant la dissolution des métaux.