Les interactions sociales encouragent les seniors à maintenir une activité physique, y compris pendant le confinement

Vivre en couple ou parler régulièrement avec ses amis ou sa famille encourage les personnes âgées à pratiquer régulièrement une activité physique, y compris pendant la pandémie Covid-19.

En dépit des

mesures de distanciation sociale imposées pour enrayer la

pandémie Covid-19, entretenir des relations étroites sur le plan familial, amoureux ou amical reste essentiel. Une recherche américaine souligne l’effet bénéfique de ce type de relation sur notre motivation à maintenir une

activité physique régulière, en particulier chez les seniors. Cette étude parue dans 

Journal of Aging and Physical Activity a été menée sur 1.193 adultes âgés de 65 à 74 ans résidant en Albanie, au Brésil et en Colombie. Les chercheurs ont tenté d’évaluer dans quelle mesure les facteurs individuels, le cadre de vie et les interactions sociales pouvaient inciter les personnes âgées à suivre les 150 minutes d’activité physique par semaine recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé. “À l’heure de la pandémie Covid-19, il est essentiel de ne pas oublier l’importance des relations sociales et du maintien de l’activité physique pour réduire les maladies chroniques et les décès prématurés. Les adultes âgés qui vivent isolés sont plus exposés à la dépression, au déclin cognitif et à d’autres problèmes de santé”, souligne Catherine Pirkle, co-autrice de l’étude et professeure associée de santé publique à l’université d’Hawaï à Mānoa.L’étude montre que les participants avec un niveau d’éducation élevé et entretenant une relation solide avec un partenaire de vie ou un réseau d’amis proches étaient nettement plus susceptibles de pratiquer régulièrement une activité physique. Les réponses obtenues dans le cadre de la recherche montrent également que les personnes atteintes de

dépression étaient moins susceptibles de pratiquer une activité physique régulière.  “Ces résultats sont importants car ils renforcent le fait que les relations sont essentielles pour influencer les comportements positifs en matière de santé, y compris l’activité physique. Ils font écho à d’autres études qui ont démontré l’importance de l’interaction sociale dans le processus de vieillissement à travers différentes cultures. Nous espérons que cette étude pourra être utilisée pour éclairer les approches et les interventions sanitaires ciblant les personnes âgées afin de les maintenir en bonne santé dans cette pandémie et au-delà“, conclut l’équipe de la Pre Prikle.

L'attestation pour se déplacer à plus de 100 km de son domicile disponible au téléchargement

Le ministère de l’Intérieur vient de mettre en ligne le formulaire d’autorisation de déplacement en dehors de son département et à plus de 100 km de sa résidence, sous certaines conditions. Il est à télécharger puis à imprimer ou à enregistrer sur son smartphone.

Sur son site officiel, le ministère propose aux Français qui le souhaitent de télécharger une

autorisation de déplacement dérogatoire pour justifier tout trajet à plus de 100 km de son domicile. Il s’agit de l’une des mesures prises à l’occasion du

déconfinement progressif en France.Cette attestation peut être téléchargée puis imprimée ou bien enregistrée sur son smartphone. Dans tous les cas elle doit être correctement remplie et présentée aux autorités compétentes sur demande.Pour rappel, ce type de déplacement n’est pour l’instant autorisé que sous certaines conditions :
– pour les déplacements professionnels;
– pour les trajets vers un établissement scolaire ou pour aller passer un examen/concours;
– pour une consultation de santé et ou des soins spécialisés;
– pour des déplacements pour motif familial impérieux, l’assistance de personnes vulnérables et la garde d’enfants;
– pour tout déplacement imposé par la police ou la gendarmerie;
– pour toute convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire;
– pour toute mission d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.- Télécharger l’attestation de déplacement dérogatoire : 

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Cancer : la Ligue contre le cancer demande la gratuité des masques

Avoir accès aux masques "facilement et gratuitement". Voilà ce que réclame la Ligue contre le cancer pour les personnes les plus fragiles, atteintes d’une affection longue durée comme un cancer.

Cancer : la gratuité des masques devrait être “une évidence”

En pleine crise du Covid-19,

le masque s’est érigé en symbole de la protection contre la maladie. Son port deviendra d’ailleurs obligatoire dans certains lieux à partir du 11 mai. Dans ce contexte, la Ligue contre le cancer réclame la gratuité de ce dispositif pour les personnes atteintes d’une affection longue durée (ALD) comme le cancer. “Le masque est « un soin préventif ». Il est donc primordial pour toutes les personnes fragiles d’avoir accès aux masques, que ce soit à domicile ou pour leurs déplacements, et ce, gratuitement et facilement”, peut-on lire dans un communiqué de l’association. 

Je ne peux comprendre, je ne peux accepter que les personnes malades soignées pour

un cancer et plus largement toutes les personnes fragiles traitées pour une maladie type ALD, ne bénéficient de masques protecteurs et cela gratuitement, facilement, en quantité suffisante. Cela vaut pour les personnes qui leur viennent en aide. On s’apprêtait il y a peu à « les assigner à résidence » et on ne saurait les protéger ? Les inquiétudes qui sont exprimées par les personnes dont s’occupent la Ligue sont extrêmement vives et l’émotion est intense“, s’indigne le professeur Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, dans le communiqué. La Ligue “réclame avec force une prise en charge à 100% des masques filtrants, que ce soit pour les soins à domicile ou pour l’ensemble de leurs déplacements” et ce afin de ne pas creuser les inégalités entre les Français. Elle rappelle que l’utilisation d’un même masque chirurgical ne peut excéder 4 heures, il en faut donc un certain nombre pour assurer la sécurité au quotidien et le coût peut représenter un frein pour les personnes précaires alors qu’il s’agit “d’un produit de santé“. 

Coronavirus : comment apporter son aide aux personnes dans le besoin ?

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Reprise des cours : les annonces d'Edouard Philippe

Lors de son allocution devant l’Assemblée Nationale mardi 28 avril, le premier ministre Edouard Philippe a précisé les modalités de déconfinement et notamment la façon dont se passera le retour à l’école des enfants et adolescents. Le point sur les dernières annonces.

Sommaire

  1. Un retour à l’école progressif 
  2. Réouverture des crèches dès le 11 mai
  3. Des masques pour tous ?

Selon le premier ministre, le retour des enfants à l’école est “un impératif”. La réouverture des écoles maternelles et primaires se fera donc progressivement, et sur la base du volontariat sur tout le territoire français à partir du 11 mai. A cette date, les élèves “devront pouvoir suivre une scolarité soit au sein de leur établissement scolaire (…) Soit chez eux, avec un enseignement à distance qui restera gratuit bien évidemment. Soit en étude (si les locaux scolaires le permettent) ou dans des locaux périscolaires mis à disposition par les collectivités territoriales.“Un retour à l’école progressif Comme précédemment évoqué par le ministre de l’éducation Jean Michel Blanquer, les classes de grande section, CP et CM2 ouvriront donc le bal dès le 12 mai, dans le respect de mesures sanitaires. Les classes ne devront pas excéder 15 élèves, qui respecteront “des distances strictes” et auront accès à du gel hydroalcoolique.Le 18 mai, les collèges des départements où le virus circule faiblement accueilleront les élèves de 6ème et de 5ème. Enfin, fin mai, il sera décidé de la possibilité de ré-ouvrir ou non les lycées début juin, à commencer par les lycées professionnels. Réouverture des crèches dès le 11 maiConcernant les crèches, elles réouvriront dès le 11 mai mais ne pourront pas accueillir de groupes de plus de 10 enfants. Priorité sera donc donnée au bébés de soignants, d’enseignants, et de ceux dont la profession ne leur permet pas de télétravailler. Le port du masque sera obligatoire pour les professionnels de la petite enfance.Des masques pour tous ?Le port du masque ne sera recommandé ni en maternelle ni en primaire sauf pour les enfants dont l’état de santé les y oblige, mais il sera obligatoire pour les collégiens et les lycéens. Sans préciser comment les enfants devront se les procurer, Edouard Philippe a indiqué que le gouvernement en fournirait “aux collégiens qui n’auront pas réussi à s’en procurer.”Concernant les professeurs, ils devront, eux aussi, porter un masque, bien que la façon dont il pourront se le procurer n’ait pas non plus été précisée.Le premier ministre a toutefois déclaré dès le début de son allocution que ce programme de déconfinement restait soumis à la situation sanitaire du pays : “Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai ou nous le ferons plus strictement.”Rappelons que le conseil scientifique avait préconisé d’attendre le mois de septembre pour réouvrir les écoles.

Rappel Morbier AOP de la marque Jean Perrin

Ce produit serait contaminé par des listérias.

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Coronavirus : MSF lance sa toute première intervention au Canada

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé sa toute première intervention au Canada en aidant à mettre en place un centrede convalescence pour les personnes SDF atteintes du Covid-19, a-t-on appris mercredi auprès d’un responsable.

L'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a lancé sa toute première intervention au Canada en aidant à mettre en place un centre de convalescence pour les personnes SDF atteintes du Covid-19.<br />
©JOHN WESSELS / AFP

La structure comptera 400 lits et ouvrira prochainement à Toronto, la plus grande ville du Canada, a indiqué à l’AFP Joseph Belliveau, le directeur général de MSF Canada. Elle sera destinée aux personnes sans domicile fixe atteintes du

coronavirus, mais qui ne sont pas gravement malades, afin qu’elles aient un endroit pour récupérer et se soigner.Les sans-abri font partie des populations vulnérables au Covid-19 car beaucoup ont des “problèmes de santé sous-jacents” et il leur est difficile de maintenir une

distance sociale dans les structures d’hébergement, selon M. Belliveau.Trente sans-abri ont été testés positifs à Toronto, métropole de six millions d’habitants où l’on estime qu’il y a entre 8.000 et 10.000 SDF. Alors que le nombre de cas a augmenté ces derniers jours, il est urgent que le centre soit “très vite” opérationnel, a estimé M. Belliveau.Pour ce projet, MSF collabore avec Inner City Health Associates (ICHA), un organisme spécialisé dans les soins aux sans-abri. MSF joue un rôle de conseil et aide à concevoir le centre qui sera dirigé par ICHA. “C’est très atypique pour MSF”, a expliqué le responsable. “Normalement, nous enfilons les gants, ce sont nos médecins qui sont sur le front. Là, on est en soutien, on partage nos connaissances et notre expertise sur la façon de répondre à une

épidémie

“.Cette mission se situe très loin des théâtres habituels d’intervention de l’organisation, “comme le nord-est de la Syrie, le Yémen et le Bangladesh”. Les équipes de MSF répondent “aux personnes qui ont le plus besoin de soins médicaux”, ce qui ne les mène “presque jamais dans des endroits où le système de santé est développé et le niveau de vie élevé”.L’ampleur de la

pandémie au Canada, qui recensait plus de 28.000 cas et 1.070 morts mercredi soir, a conduit l’organisation à “rompre avec la tradition”, a estimé M. Belliveau. En outre, MSF envisage d’apporter son aide à d’autres groupes vulnérables à travers le Canada, y compris les communautés autochtones et les personnes âgées.

Près d’un tiers des patients décédés du coronavirus étaient diabétiques

Les personnes diabétiques sont plus à risque de complications face au coronavirus.Selon différentes études chinoise, italienne et américaine, cette population représenterait ¼ à ⅓ des patients décédés suite à l’épidémie.

Sommaire

  1. Une vague d’inquiétude chez les diabétiques
  2. Un programme d’accompagnement en ligne

En France, près de 4 millions de personnes souffrent de diabète. Le diabète de type 2, dit insulino-résistant touche 90% d’entre-elles, les 10% restant souffrent de diabète-insulino dépendant (diabète de type 1). Tout comme les personnes obèses, souffrant d’hypertension ou de troubles cardiovasculaires, les diabétiques font partie de la population la plus à risque de développer une forme grave de coronavirus COVID-19, l’élévation permanente de la glycémie pouvant altérer le système immunitaire et favoriser le risque de surinfection. En s’appuyant sur plusieurs études chinoise, italienne et américaine, le professeur Ronan Roussel, chef du service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition à l’hôpital Bichat (Paris) a déclaré, dans un interview pour France 3, que “cette pathologie multiplierait par 2 à 4 le risque de décès liés à l’infection du coronavirus.” Cela toucherait les 2 diabètes, mais plus spécifiquement les personnes atteintes de diabète de type 2, en raison de leur âge plus élevé. Selon la

Fédération Française des diabétiques, 26% des diabétiques, soit plus d’1/4, aurait plus de 75 ans.Une vague d’inquiétude chez les diabétiquesToutefois, le Dr Jean-François Thébaut, vice-président de la Fédération Française des Diabétiques, se veut rassurant : “Les diabétiques n’ont pas plus de risques d’être atteints par le COVID-19”, a-t-il expliqué à

 Doctissimo. Veuillez donc avant tout à respecter les

mesures d’hygiène “barrière”, en vous lavant les mains avec de l’eau et du savon ou du gel hydroalcoolique,  en toussant ou éternuant dans le coude, en utilisant un mouchoir jetable. Evitez de toucher les surfaces accessibles au grand public, et nettoyez votre intérieur en mettant l’accent sur les poignées de porte, les interrupteurs ainsi que la robinetterie.La fédération recommande également aux personnes diabétiques de disposer des médicaments nécessaires chez eux au moins pour deux semaines : de l’insuline et des moyens d’injection si nécessaire, ainsi qu’“au moins un kit de Glucagen.”Il est bien sur conseillé d’avoir à disposition les contacts de ses médecins référents, du pharmacien et des numéros d’urgence, le 15.   Un programme d’accompagnement en ligneDepuis le 19 mars, une application dédiée aux diabétiques a été mise en place par la Fédération des Services Hospitaliers de Diabétologie ainsi que le Centre de Responsabilité de Santé Connectée de l’AP-HP,

covidiab. elle permet d’avoir accès à des informations fiables, validées et actualisées, un accompagnement, des conseils personnalisés notamment à propos des soins et aux gestes spécifiques. En cas de besoin, il est également possible d’interagir directement avec des médecins.Pour en  savoir sur plus lire notre article :

Diabète et coronavirus, ce qu’il faut savoirClick Here: Cheap Golf Drivers

41 nouveaux malades franciliens sont arrivés en Bretagne par trains sanitaires

Quarante-et-un malades franciliens atteints du Covid-19 sont arrivés dimanche à bord de deux trains sanitaires en Bretagne pour être hospitalisés dans la région, a annoncé la préfecture.

Quarante-et-un malades franciliens atteints du Covid-19 sont arrivés dimanche 5 avril à bord de deux trains sanitaires en Bretagne pour être hospitalisés dans la région.

Cette opération de “solidarité” vers la Bretagne est la troisième du genre depuis le début de l’épidémie en France, “afin d’apporter un soutien aux établissements de santé de la région Ile-de-France“.”Deux trains sanitaires ont été mobilisés. Ils ont réalisé le transfert de 41 patients hospitalisés en réanimation, depuis les établissements de la région Ile-de-France“, a ajouté la préfecture.Selon les services de l’État, “le premier train a assuré le transport de 20 patients à destination des centres hospitaliers de Vannes, Lorient et de Quimper”.”Le second train a assuré le transfert de 21 patients, répartis entre le CHU de Rennes, les centre hospitaliers de San-Malo, Morlaix, le CHU de Brest et l’hôpital d’instruction des Armées à Brest“, a poursuivi la préfecture.Au total treize patients ont été admis au CHU de Rennes, selon le CHU, dont sept “ont été admis en réanimation médicale et six autres en réanimation chirurgicale”.”Ils sont tous stabilisés et leurs familles ont été contactées dès leur installation terminée“, indique le CHU dans un communiqué.Installés à bord d’un TGV médicalisé, les premiers patients sont arrivés à Rennes peu avant 13H45.Sur les quais, de nombreux soignants et ambulanciers en tenue de protection étaient visibles depuis un pont enjambant les voies ferroviaires. Une opération encadrée par la police présente aux abords de la gare, a constaté une vidéaste de l’AFP.En milieu d’après-midi, devant le CHU de Rennes, les ambulances de la Croix-Rouge se succédaient pour amener les patients, immédiatement pris en charge par le Samu-Smur 35, avec les équipes d’anesthésie-réanimation du CHU, et l’Association départementale de protection civile (ADPC), a précisé le CHU.Dès samedi des équipes du CHU de Rennes, des hôpitaux de Saint-Malo et de Redon (21 personnes) ont embarqué en direction de Paris, accompagnées de deux infirmiers anesthésiste d’Ille-et-Vilaine.”Arrivées en gare de Montparnasse, elles ont été transférées vers la gare d’Austerlitz afin de procéder à l’armement du TGV sanitaire avec le matériel préalablement acheminé par camion“, a indiqué le CHU rennais.A Quimper, un TGV est arrivé en gare vers 16H00, avec sept autres patients qui devaient être acheminés vers le centre hospitalier, selon une source proche des opérations.Samedi soir, l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne avait annoncé dans un communiqué le transfert de “plusieurs dizaines” de patients d’Ile-de-France et la mobilisation de deux trains sanitaires dimanche.A Paris, les opérations ont commencé tôt dans la matinée. A 9H30, des ambulanciers, soignants en combinaison et des gendarmes étaient visibles devant la gare d’Austerlitz, a constaté un photographe de l’AFP.La Bretagne avait déjà accueilli le 25 mars six malades du Haut-Rhin pour soulager les hôpitaux saturés de cette région, l’une des plus touchées en France par la pandémie.Mercredi, 36 patients d’Ile-de-France ont aussi été évacués par deux TGV vers Rennes, Saint-Brieuc et Brest.

Coronavirus : Attention, un accouchement à domicile ne s’improvise pas !

Le Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) et le Syndicat national des gynécologues et obstétriciensde France (SYNGOF) mettent en garde les femmes tentées d’accoucher à domicile au vu des restrictions opérées dans la plupart des hôpitaux (absence du. de la conjoint.e pendant l’accouchement et/ou interdiction de visite). Accoucher à domicile comporte des risques pour la maman et le nourrisson, d’autant plus lorsque les services d’urgence sont débordés en raison de l’épidémie de COVID 19.

Sommaire

  1. Accoucher à la maison : une fausse bonne idée
  2. Le risque principal : l’hémorragie de la délivrance

Suite à la propagation de l’épimédie de COVID-19 sur le territoire français,

de nombreux services de maternité ont d’ores et déjà prévenu les futurs parents : certain.e.s pères. mères ne pourront pas être présent.e.s lors de l’accouchement et/ou ne pourront être aux côtés de leur famille lors du retour en chambre.Si les professionnels sont tout à fait conscients du fait que

ces décisions peuvent être difficiles à accepter pour la plupart des couples concernés, ils insistent sur la nécessité de ces mesures, nécessaires afin d’éviter les contaminations et l’engorgement dans les services de réanimation.Accoucher à la maison : une fausse bonne idée“Devant l’impossibilité pour leur conjoint de les assister après l’accouchement, certaines femmes envisagent de se tourner vers l’accouchement à leur domicile, “ relatent les professionnels qui alertent sur les dangers de cette décision non préparée, en période de surcharge des hôpitaux.Rappelons en effet que l’

accouchement à domicile doit être encadré par une sage-femme, qui aura suivi la future maman durant toute sa grossesse. Ce type d’accouchement ne permet pas de bénéficier des techniques de réduction ou de suppression de la douleur, comme

la péridurale, ni, dans la plupart des cas, du monitoring. En cas de complication, pour la femme ou le nourrisson, le transport à l’hôpital devra se faire dans une situation d’extrême urgence.Le risque principal : l’hémorragie de la délivranceEn raison de la situation sanitaire actuelle, en cas de problème, “les SAMU débordés pourraient ne pas arriver à temps et la réactivité des services d’urgences pour la prise en charge des hémorragies de la délivrance à domicile ne sera pas la même dans la crise sanitaire que nous vivons“, préviennent les gynécologues.L’

hémorragie du post partum concerne chaque année près de 6% des femmes, qui doivent être surveillées de près dans les 2h  suivant l’accouchement. Leurs constantes (la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la tonicité de l’utérus) sont surveillées ainsi que le volume et la consistance des saignements (lochies). En cas de diagnostic d’hémorragie du post partum, la patiente doit être prise en charge rapidement ;  l’urgence est vitale. En période d’épidémie, alors que les services de réanimations sont déjà saturés dans plusieurs régions et que le “pic” est attendu très prochainement, les urgences pourraient en effet, “ne pas arriver à temps.“Ne prenez donc pas de risques inconsidérés ! Un accouchement à domicile se prépare tout au long de la grossesse et doit se faire dans de bonnes conditions sanitaires. “Sachez que toute femme a la force et la capacité de donner naissance par elle-même, ayez confiance en vous”, encourage le Collectif Interassociatif autour de la naissance (CIANE). Si vous avez des questions ou avez besoin d être rassurées, le collectif à mis en place une écoute téléphonique bénévole et gratuite au service des femmes qui s’inquiètent des conditions de suivi de grossesse, d’accouchement et de retour à la maison dans ce contexte. Rendez-vous sur leur site pour en savoir plus :

ciane.netA lire pour en savoir plus :

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Accoucher : la peur de la solitude, le blues de l'abandon

"Mon dernier contrôle a été annulé". "Je vais accoucher sans mon conjoint". "J’ai peur du retour à la maison"… Au terme de leur grossesse en pleine épidémie de coronavirus, les femmes redoutent l’événement tant attendu malgré les efforts des professionnels pour les rassurer.

Sommaire

  1. Une page Facebook
  2. Révoltée

Adrienne, Émilie, Justine, Aurélie… Elles avaient projeté un scénario idéal, le père à leur côté les vaporisant, la famille autour du berceau, leur mère ou les amies en soutien lors du retour à la maison. Rien de tout cela n’adviendra.Pour tenter de leur répondre, le Pr Jacky Nizard, obstétricien de la Salpêtrière à Paris et président de l’association des gynécologue-obstétriciens européens, réalise sur YouTube de petites vidéos à leur intention.Tournées dans la cour de l’hôpital sur un ton délibérément badin, elles devancent les questions: “Pour les consultations, zéro accompagnant: le père reste dehors“; “pour l’accouchement, pour l’instant un accompagnant – ça pourra changer – et s’il sort, il ne revient plus“. “Après? personne: on sait, c’est compliqué“.”On a deux enjeux de santé publique”, explique-t-il à l’AFP: “Stopper la circulation du virus et que les soignants ne tombent pas malades… Les consignes évoluent. Pour le moment la plupart des maternités acceptent un accompagnant en salle de travail, mais il n’y a pas de règle générale“. Certaines les ont déjà bannis.Beaucoup dépend du stock de masques, de blouses pour le personnel, la patiente, le conjoint. En maternité aussi, “il faut gérer la pénurie“.Une page FacebookEn cas de complication pour la mère ou l’enfant, les anesthésistes seront eux “bien sûr” présents – malgré les réquisitions pour les services des urgences et de réanimation.Pour aider ses patientes, le Pr Nizard renvoie à la page Facebook de l’une d’elles – “confinées avec bébé” – sur laquelle futures et jeunes accouchées échangent conseils et états d’âme: créée jeudi dernier, la page rassemblait lundi 365 femmes.”J’espère qu’on arrivera à se soutenir et à voir aussi le bon côté des choses“, confirme Aurore Gallarino, spécialiste de communication digitale.Pour le moment, elles ont du mal à voir la vie en rose. “C’est mon 3e enfant, mais j’ai peur d’accoucher sans le père” confie Laure, 39 ans, à trois jours du D-Day. “Pour les deux autres je me sentais plus sereine, plus combative. Là, je me sens seule et beaucoup moins préparée“.Les cours de préparation à l’accouchement, de yoga, de piscine, ont été annulés. Les visites de contrôle, sauf complications, s’effectuent par téléphone.”On essaie d’assurer un suivi par Skype pour rassurer, mais je ne fais plus que de la téléconsultation“, confirme Adrien Gantois, président du collège des sages-femmes libérales. Si la situation l’exige, la patiente passe par une salle d’attente séparée dans son cabinet, près de Paris.Lui aussi déplore le manque de matériel: “Pour les visites postnatales à domicile, il nous faudrait lunettes, sur-blouses, sur-chaussures… on n’a rien de tout ça.“Les femmes se sentent souvent “abandonnées”, faute de réponses: “Aurai-je une péridurale s’ils manquent d’anesthésistes?“, s’inquiète Marine, à Bordeaux.Révoltée”Mon RDV anesthésiste s’est déroulé par téléphone, je crains que mon RDV du 9e mois le soit aussi“, avoue Aurélie, à Versailles. “Je ne sais pas si je dois me tourner vers mon gynéco (débordé) ou attendre“, dit-elle, après un début de grossesse compliqué.Sa double angoisse: “Passer à côté d’un problème pour le bébé et ne pas pouvoir vivre ce moment avec mon conjoint”.Adrienne, 34 ans, ressent même de la “révolte” à cette idée. “On est confinés ensemble!”, avance-t-elle.”Confinée depuis trois semaines” à l’hôpital Trousseau à Paris pour retarder la naissance d’un grand prématuré, Émilie est déjà seule. “Peu à peu les restrictions se sont intensifiées“, raconte-t-elle. “Pour certaines femmes qui accouchent d’urgence par césarienne, les pères ne voient ni les mères ni les bébés: les sages-femmes leur montrent des photos”.”On ne peut pas autoriser les va-et-vient avec l’extérieur“, justifie le Pr Nizard, qui appréhende la phase post-partum.Pour Justine, à Lille, ce “retour à la maison” est la “principale angoisse“, sans visites amicales et familiales. “Je ne pensais pas dire ça un jour, mais elles vont cruellement me manquer dans ces moments“, ajoute-t-elle en évoquant sa mère et sa belle-mère.Click Here: cheap nsw blues jersey