Somnifères et anxiolytiques augmentent d'1/3 le risque de décès !

Les somnifères et anxiolytiques sont par des millions de Français, occasionnellement ou quotidiennement. Or le recours à ces médicaments accroît le risque de mortalité de 36 %, selon une étude canadienne publié dans le Canadian Journal of Psychiatry.

Les résultats de cette étude ont de quoi interpeler ! En France, selon une enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies qui date de 2005, près de quatre adultes interrogés sur dix (37 %) disent avoir déjà pris un médicament

psychotrope au cours de leur vie, et un cinquième (19 %) indique l’avoir fait au cours de l’année écoulée. Les femmes sont nettement plus concernées que les hommes : 45 % vs 28 % au cours de la vie, 24 % vs 14 % au cours de l’année. D’une façon générale, les fréquences augmentent avec l’âge jusqu’à 45-54 ans pour plafonner par la suite. Seul le recours aux

somnifères augmente au-delà de 55 ans. D’après des travaux de la Haute Autorité de Santé, on estime qu’au-delà de 70 ans, une personne sur deux consomme de façon prolongée des médicaments

anxiolytiques ou

hypnotiques (benzodiazépines). Les principaux types de médicaments consommés au cours de l’année sont les anxiolytiques (7 %), les

somnifères (7 %) et les

antidépresseurs (6 %).Or, dans les travaux dirigés par le Dr Géneviève Belleville, qui a analysé les données de plus de 14 000 Canadiens suivis tous les 2 ans entre 1994 et 2007, la prise de médicaments pour traiter l’

insomnie et l’

anxiété au cours du mois précédant l’enquête s’accompagnait d’un taux de mortalité de 15,7 %, contre 10,5 % chez ceux qui n’avaient pas eu recours à ces produits psychotropes. En tenant compte des facteurs de risque individuels susceptibles d’affecter le risque de mortalité de chacun, comme la consommation d’alcool et de tabac, le niveau d’activité physique ainsi que la présence ou l’absence de symptômes dépressifs chez les participants, le Dr Belleville a calculé que la prise de somnifères et d’anxiolytiques est associée à une élévation de 36 % du risque de décès. En guise d’explications, la psychologue met en avant l’hypothèse selon laquelle ces médicaments affectent le temps de réaction, la vigilance et la coordination, et peuvent entraîner par conséquent des risques de chute et d’accidents. Ils peuvent également avoir un effet inhibiteur sur le système respiratoire et aggraver notamment les problèmes d’apnée du sommeil, suggère-t-elle. Dernier effet avancé par la chercheuse, l’effet inhibiteur de ces produits sur le système nerveux central qui pourrait altérer les capacités de jugement et accroître le risque de suicide.

Ces médicaments ne sont pas des bonbons, leur consommation est loin d’être inoffensive“, met-elle en garde, plaidant pour le développement des thérapies cognitives comportementales qui, selon elle, ont fait leurs preuves dans la prise en charge des troubles du sommeil et dans l’anxiété. Elle préconise donc de combiner l’approche pharmacologique à court terme avec une thérapie psychologique. En France, c’est d’ailleurs l’approche recommandée par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Dans ses recommandations destinées aux médecins (les références médicales opposables ou RMO), elle leur demande de ne prescrire un somnifère qu’après échec des méthodes physiologiques ou psychologiques.
Amélie PelletierSourcesCanadian Journal of Psychiatry, Use of medication for insomnia or anxiety increases mortality risk by 36 percent, Geneviève Belleville

(abstract accessible en ligne).OFDT – Les niveaux d’usage des drogues en France en 2005 – François Beck, Stéphane Legleye, Stanislas Spilka, Xavier Briffault, Arnaud Gautier, Béatrice Lamboy, Christophe Léon, Jean-Louis Wilquin.

(étude disponible en ligne). HAS –

Prescription des psychotropes chez le sujet âgé
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Sciences et curiosités à la Cour de Versailles : une expo à ne pas manquer !

Quand on évoque Versailles, on pense à une architecture d’exception et un extraordinaire aperçu de l’art du XVII et XVIIIe siècle. On imagine moins que la résidence des rois de France a également été un lieu où la présence des sciences s’est manifestée sous les formes les plus diverses. L’exposition “Sciences et curiosités à la cour de Versailles“ nous dévoile cet aspect inconnu de la royauté. Un événement dont Doctissimo est partenaire.

Grâce au témoignage d’oeuvres et d’instruments des anciennes collections royales, de réalisations spectaculaires de beauté et d’intelligence, rassemblés pour la première fois et intégrés dans une scénographie originale et innovante, Versailles se révèle avoir toujours été à la pointe de la technologie !C’est sous l’impulsion de Colbert que le pouvoir royal comprend l’intérêt stratégique de la recherche scientifique. La fondation de l’Académie des sciences, celle de l’Observatoire… font que s’instaure une véritable politique scientifique. Dans ce cadre, la cour de Versailles accueillent les savants, parmi les plus renommés.A de rares exceptions près, la Cour n’est pas le cadre d’expérimentations à proprement parler mais, faisant appel aux meilleurs praticiens et promouvant de nouvelles techniques, elle participe à l’avancée des sciences, y compris des sciences médicales. La plus renommée de ces avancées est baptisée “La grande opération“. En 1686, Louis XIV souffre d’une

fistule anale, affection qui nécessitera une opération que réalisera le chirurgien du roi Charles-Félix de Tassy avec des instruments spécialement mis a point pour le roi.

Mais la médecine n’a pas été la seule discipline concernée par cette politique royale. La Ménagerie et ses animaux rares furent à la disposition des anatomistes, le domaine de Trianon à celle des botanistes, des zoologues et des agronomes, aux Grandes Écuries apparut l’hippiatrie, prélude à la science vétérinaire… La science est également à la base de l’éducation des enfants princiers. Pour eux, de nouvelles méthodes pédagogiques furent élaborées, utilisant des outils à la pointe de la recherche. Il en fut de même pour la pratique personnelle des souverains. Si Louis XIV se vit protecteur des sciences, comme il l’était des arts, sans les pratiquer, ses successeurs, au contraire, Louis XV tout comme Louis XVI, furent de véritables connaisseurs ; et les instruments et ouvrages scientifiques de leurs collections sont reconnus comme chefs-d’oeuvre de l’art et des sciences.

Pour les scientifiques, la présentation au roi ou la démonstration devant la cour est une consécration suprême équivalente à un prix Nobel. Elle offrait le moyen d’obtenir des subsides pour poursuivre ses travaux ou de trouver des débouchés pour ses inventions. L’envol de la première Montgolfière est bien connu, mais il en est tant d’autres oubliées, telles l’expérience du miroir ardent devant Louis XIV ou celle, sous le règne suivant, de l’électricité dans la galerie des Glaces.

Pour retracer cette histoire méconnue des sciences à la Cour de Versailles, l’exposition a bénéficié de l’expertise des plus grands historiens, d’une étroite collaboration avec les prestigieuses institutions scientifiques et patrimoniales héritières des fondations royales, de prêts vraiment exceptionnels, et d’une scénographie qui joue à la fois de l’évocation, de la reconstitution et de l’immersion. Amateurs de sciences et d’histoire, ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel !Luc BlanchotSource : Dossier de presse du château de Versailles – octobre 2010Click Here: Bape Kid 1st Camo Ape Head rompers

Médiator : l'AFD lance une pétition nationale pour rétablir la confiance des patients

Estimant qu’il faut rétablir la confiance des patients dans leurs médicaments, l’Association Française des Diabétiques (AFD) lance une pétition nationale afin que “toute la lumière soit faite dans l’affaire du Médiator, pour plus de transparence dans les études, les circuits de contrôle, (…), la mise sur le marché des médicaments et l’information des prescripteurs“. L’AFD avait déjà lancé, le 23 novembre dernier, un appel à témoins pour connaître les conditions de prescription du médicament.

“Les signataires exigent que toute la lumière soit apportée sur l’affaire du

Médiator. Ils affirment leur vigilance. Ils n’accepteront pas, une fois la tempête médiatique retombée, que le dossier soit enterré“, précise l’association dans un communiqué. La pétition est disponible en ligne à l’adresse :

http://petition.afd.asso.frIndiqué chez les personnes diabétiques en surpoids, le Médiator a fait l’objet d’une étude en 2009. Cette dernière a mis en avant l’existence d’effets indésirables pouvant conduire à des hypertensions artérielles pulmonaires et des fuites valvulaires cardiaques, contribuant ainsi au retrait du marché du médicament le 30 novembre 2009.Quelque 500 décès liés à des valvulopathies et hypertensions artérielles pulmonaires sont attribuables au benfluorex, composant principal du Médiator.Site :

http://petition.afd.asso.frSource : Relaxnews

Un train pour sensibiliser aux gestes qui sauvent

Dix villes françaises vont accueillir l’édition 2011 du Train du Coeur. Organisée par l’Association RMC/BFM, cet événement a pour vocation de sensibiliser le grand public, mais également les élus locaux et autres chefs d’entreprise, en l’apprentissage des gestes qui sauvent et en l’installation de défibrillateurs en libre-service. Le premier arrêt a eu lieu le 25 janvier prochain dans la gare du Nord à Paris, avec pour terminus la gare de Bordeaux Saint-Jean, le 5 février.A l’intérieur de ce train, les visiteurs auront accès à une exposition gratuite sur le fonctionnement du coeur et l’arrêt cardiaque. Parallèlement, seront dispensés des ateliers pratiques par des membres de la Croix Rouge française sur l’utilisation du défibrillateur.

Le calendrier complet de l’édition 2011 du

Train du Coeur :

– 29 Janvier : Strasbourg – Gare de Strasbourg
– 30 Janvier : Dijon – Gare de Dijon
– 31 Janvier : Clermont Ferrand – Gare de Clermont Ferrand
– 1er Février : Lyon – Gare de Lyon
– 2 Février : Nice – Gare de Nice
– 3 Février : Marseille – Marseille Saint Charles
– 5 Février : Bordeaux – Gare de Bordeaux Saint Jean
Luc Blanchot
Source :Communiqué du

Train du coeur – janvier 2011

Traitement du paludisme : une algue porteuse d'espoirs

Le paludisme est de plus en plus difficile à traiter en raison des résistances médicamenteuses. En conséquence, des chercheurs du monde entier tentent de trouver de nouvelles approches. Parmi celles-ci, l’étude du système de défense d’une algue maritime, la Callophycus serratus, offre des perspectives intéressantes, même si de nombreuses études seront nécessaires avant une éventuelle application thérapeutique.

Le paludisme, un serial killer qui résiste

Le paludisme tue encore actuellement près de 800 000 personnes par an (781 000 en 2009,

selon le dernier rapport de l’ONU), malgré les plans de prévention des piqûres de moustiques dans les zones endémiques et la délivrance de millions de traitements. Près de 3 milliards de personnes vivent dans une région à risques.
Ce nombre encore important de décès annuels risque de perdurer dans les années qui viennent en l’absence de nouveaux progrès thérapeutique. En effet le

plasmodium falciparum, le plus dangereux des parasites responsables du paludisme, devient progressivement résistant aux traitements habituels : la

chloroquine, mais aussi l’

artemisinine, extrait d’une plante chinoise récemment utilisé contre cette maladie.
Callophycus serratus, une algue des îles Fidji prometteuse
Callophycus serratus est une algue rouge étudiée depuis quelques années afin d’établir de quelle manière elle arrive à résister aux infections par les bactéries marines.
En 2005, Julia Kubanek et ses collègues se sont rendus compte que cette algue

produisait naturellement plusieurs composés anti-infectieux, qu’ils ont appelés bromophycolides.
Lors de tests contre différents agents infectieux, certains bromophycolides se sont avérés particulièrement efficaces in vitro contre les infections par des champignons (mycoses). En 2009, cette même équipe a montré que des bromophycolides étaient efficaces, toujours in vitro,

contre le plasmodium falciparum.
Le mécanisme anti-paludéen expliqué

Le 20 février 2011 Julia Kubanek a annoncé, à l’occasion de la conférence annuelle de l’Association américaine pour la promotion de la science (AAAS), avoir déterminé la manière dont un bromophycolide pouvait tuer ce parasite : après avoir marqué les bromophycolides avec une molécule fluorescente, son équipe a pu suivre leur devenir dans des

globules rouges.
Ils se sont rendus compte que les bromophycolides empêchaient la cristallisation d’une partie de l’

hémoglobine lors de la destruction du globule rouge par le plasmodium falciparum. Or si cette partie de l’hémoglobine –

l’hème – s’accumule sans être cristallisée, elle va empoisonner le parasite, ce qui va stopper la propagation de l’infection.
Certes, il s’agit du mode de fonctionnement de la chloroquine, mais les bromophycolides ont réussi à tuer in vitro des parasites résistants à la chloroquine !
Des résultats à confirmer
Ces résultats sont donc prometteurs, mais demandent avant tout confirmation in vivo : Julia Kubanek et son équipe vont donc commencer par faire des expériences sur des souris, tout en cherchant en parallèle à modifier les bromophycolides concernés pour les rendre plus efficaces et productibles en masse.
Ces travaux déboucheront donc peut-être d’ici quelques années sur un nouveau traitement efficace contre le paludisme, en particulier sa forme falciparum, particulièrement redoutable, ce qui permettra d’endiguer les échecs liés aux résistances médicamenteuses.
Jean-Philippe Rivière
Sources :
– “World Malaria report 2010“, Onu,

téléchargeable en ligne
– “Bromophycolides C-I from the Fijian Red Alga Callophycus serratus“, Kubanek J et coll., Journal of natural products, mai 2006, article

accessible en ligne
– “Antimalarial Bromophycolides J-Q from the Fijian Red Alga Callophycus serratus“, Lane AL et coll., The Journal of organic chemistry, avril 2009, article

accessible en ligne
– “Seaweed a Source of Potential Antimalarial Drug“, Science AAAS, 21 février 2011, article

accessible en ligne
Photo : Julia Kubanek, © Integrative BioSystems Institute, Georgia TechClick Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Carla rejoint les mamans stars de plus de 40 ans

Le père de Nicolas Sarkozy, Pal Sarkozy, a confirmé, dans le quotidien allemand Bild la grossesse de l’épouse du président français, Carla Bruni-Sarkozy. “Je me réjouis de l’arrivée de mon petit-fils“, a-t-il assuré. Une confirmation qui intervient après trois semaines de rumeurs persistantes.

A 43 ans, la première Dame de France attend donc un enfant. Comme environ 27 000 autres femmes françaises, qui, pour des raisons de carrière, de séparation, de famille recomposée, etc. décident, malgré leur âge avancé, de mener une grossesse. Ces

grossesses dites tardives, survenant au-delà de la quarantaine, sont entre 3 et 4 fois plus fréquentes qu’il y a 20 ans. Souvent mis en avant, les

risques associés seraient surtout… de ne pas tomber enceinte ! En effet, on sait que

la fertilité décroît progressivement dès l’âge de 20 ans, et de façon nettement plus rapide après 35 ans. La mère est également exposée à un risque plus élevé de mortalité maternelle, et va au-devant d’une grande fatigue. Pour ce qui est des autres risques, comme l’

hypertension, le

diabète gestationnel ou les

fibromes, les quadragénaires étant extrêmement surveillées, ils ne sont pas plus importants que pour une jeune femme, assure le Pr Tournaire. Les

risques de prématurité sont également plus élevés, mais dans des proportions bien moindres que pour une

grossesse gémellaire, poursuit le spécialiste, auteur de l’ouvrage “Le bonheur d’être mère, La grossesse après 35 ans“ (éditions Odile Jacob). Souhaitons à Carla Bruni-Sarkozy que sa grossesse se passe le plus sereinement possible.Camille RaphaëlSources :
– Bild, quotidien allemand (

en allemand)
– Le bonheur d’être mère, La grossesse après 35 ans, Pr Michel Tournaire, éditions Odile Jacob, 23,90 Euros.Crédit photo : WITT/SIPA

“50/50” : l’équipe au micro ! [VIDEO]

Guéri du cancer qui le ronge dans le film, Joseph Gordon-Levitt revient sur l’aventure “50/50” aux côtés de Seth Rogen et de Will Reiser, qui s’est inspiré de sa propre histoire pour écrire le scénario.

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Traiter la maladie au cinéma sans être pesant, c’est possible, et 50/50 le prouve. A l’occasion de sa sortie, Joseph Gordon-Levitt et Seth Rogen s’expriment à notre micro, aux côtés de Will Reiser, qui s’est inspiré de sa propre histoire pour écrire le scénario du film.

Propos recueillis par Emmanuel Itier – Montage : Sara Olaciregui – Traduction : Maximilien Pierrette

Sassoli demands bigger European Parliament role in recovery plan

European Parliament President David Sassoli | Olivier Hoslet/EPA

Sassoli demands bigger European Parliament role in recovery plan

President calls for regular meetings with heads of other EU bodies.

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European Parliament President David Sassoli has called for the leaders of the EU’s three main institutions to be placed at the heart of producing Europe’s economic recovery plan.

In an interview with POLITICO, Sassoli called on the European Commission to trigger an article in the EU’s governing treaties that would launch regular meetings between the presidents of the Parliament, Council and Commission to reach a common position on budgetary issues. Such a move would give Sassoli and the Parliament a more prominent role than it has now.

Sassoli also warned that the Parliament could reject the next long-term EU budget, the Multiannual Financial Framework, due to begin at the start of next year, if it is not “ambitious” enough.

Commission President Ursula von der Leyen has declared that a revised MFF plan will be at the core of efforts to revive Europe’s economy from the huge damage inflicted by the coronavirus crisis. The Commission warned this week that Europe faces “a recession of historic proportions.”

Sassoli’s comments reflect a drive by members of the Parliament to seize a greater role in Europe’s response to the crisis, having been largely sidelined in the initial months as national governments, the Commission and the Council took the initiative.

“We have put forward the idea that activating Article 324 of the Treaty is indispensable at this moment to allow the Parliament to be fully at the table of negotiations,” said Sassoli, speaking from his office in a video call. “We believe that in the weeks to come, the European Parliament must be involved and there should not be exclusively a negotiation between Commission and Council.”

Under the EU treaties, the Parliament is not directly involved in negotiations on the MFF itself. But it has a key role in legislation governing programs within the budget and it has the power to reject the final version of the MFF, once it has been agreed by EU leaders.

Sassoli warned that EU governments should not take Parliament’s approval of the budget plan for granted. “If the proposal is not ambitious,” he said, “I believe that the verdict of the Parliament could be negative … which means rejecting the proposal.”

Many EU diplomats and officials doubt the Parliament would use the nuclear option of rejecting a budget plan when the Continent is in dire need of recovery funding. But the fact that the Parliament has the veto power, and the legitimacy the assembly can claim from being directly elected, means governments and the Commission cannot afford to simply ignore its calls for a role in the process.

Earlier this week, Sassoli said the Parliament should not be considered a “mailbox,” to receive the final plans on the budget and economic recovery.

The Commission has floated raising recovery funding on financial markets, using guarantees provided by EU members by increasing the ceiling on how much they could contribute to the EU budget. It has suggested this could be done by using Article 122 of the Treaty on the Functioning of the European Union — an emergency measure that does not require the European Parliament’s approval.

The prospect of bypassing the Parliament in such a major crisis has sparked anger from MEPs across the political spectrum — not just from Sassoli and the center-left Socialists & Democrats group to which he belongs, but also from the legislature’s biggest group, the center-right European People’s Party.

Manfred Weber, the EPP group leader, and Siegfried Mureșan, one of his deputies, wrote in a letter to von der Leyen this week that the group would “only give its consent” to the MFF if the Parliament is involved in crafting the recovery plan, arguing that any budget requires parliamentary oversight.

The plan “cannot be an exception to this basic rule of democracy and legitimacy,” they wrote in their strongly-worded letter to von der Leyen, who is also a member of the EPP political family.

Authors:
Maïa de La Baume 

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Toronto House Prices Drop As Vancouver Home Sales Hit 38-Year Low

Canada’s priciest housing markets saw sales in free-fall and prices under pressure in the first full month of anti-coronavirus lockdown measures.

The Toronto Regional Real Estate Board (TRREB) reports home sales in the Greater Toronto Area plunged 67 per cent in April as the economic effects of the COVID-19 pandemic put a chill on the housing market.

TRREB says there were 2,975 residential transactions in the GTA in April compared with 9,005 transactions in April 2019.

Watch: What’s happening to Canada’s housing market in the pandemic? Story continues below.

 

The average sales price in the City of Toronto fell fell 2.5 per cent, to $881,424 in April 2020 from $904,199 a year earlier. On a seasonally-adjusted basis, TRREB said April home prices in the GTA fell 11.8 per cent from March.

Meanwhile, the Real Estate Board of Greater Vancouver (REBGV) reported sales dropped nearly 40 per cent in April, compared to the same month a year earlier ― already a weak month for sales.

The 1,109 properties that changed hands marked the lowest April sales number for Greater Vancouver since 1982.

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Despite a large drop in newly-listed homes, the ratio of listings to sales suggests Vancouver’s market is just inside “buyer’s market” territory. Nonetheless, prices are still u. The benchmark price of a detached home was up 2.7 per cent from a year earlier, at $1.46 million. The benchmark condo price was up 2.7 per cent in a year, to $685,000.

Toronto condo rentals were down on a year-over-year basis in April, falling 57.9 per cent for one-bedroom units and 54.4 per cent for two-bedroom units, TRREB reported.

Prices for renters were also down for the month, with the average one-bedroom rent falling 2.7 per cent to $2,107, and the average two-bedroom rent falling 4.1 per cent to $2,705.

“These are unprecedented times,″ said TRREB CEO John DiMichele in a statement. “Past recessions and recoveries do not necessarily provide the best guide as to how the housing market will recover from the impact of the COVID-19 pandemic. A key factor for the housing market recovery will be a broader reopening of the economy, which will result in an improving employment picture and a resurgence in consumer confidence.”

― HuffPost Canada, with files from The Canadian Press

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U.S. Keeps Canada On Drug-Pricing 'Watch List' Over Plans To Reshape Board

WASHINGTON — The United States is keeping Canada and its plans to overhaul its drug-pricing system on a “watch list” of countries deemed a peril to American intellectual property rights — just as a world racked by COVID-19 takes an interest access to in a California company’s experimental new drug treatment.

In its annual report on foreign threats to U.S. copyright holders, the office of the U.S. Trade Representative is raising concerns about Canada’s plan to change how it calculates the fair price of prescription drugs, though stopping short of Big Pharma’s demand that it be deemed a “priority” trouble spot.

Canada’s plan has drawn “significant concern from stakeholders” because it would “dramatically reshape” how the arm’s-length Patented Medicine Prices Review Board evaluates drugs, says the report. The board plans to stop using the U.S. and Switzerland, home to the world’s highest drug prices, to help it determine what Canadian patients should pay.

“If implemented, the changes may significantly undermine the marketplace for innovative pharmaceutical products, delay or prevent the introduction of new medicines in Canada and reduce investments in Canada’s life sciences sector,” the U.S. report says.

The report acknowledges that Canada has agreed to intellectual-property reforms in the forthcoming U.S.-Mexico-Canada Agreement, which the USTR announced last week would become the law of the land on July 1.

That agreement may be Canada’s best defence against the escalating dangers of pandemic-fuelled protectionism in the United States, experts say — especially as the challenge of procuring weapons against COVID-19 moves from face masks to therapeutic drugs.

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Prime Minister Justin Trudeau, for instance, has pointed out that finding treatments for COVID-19 might take less time than finding a vaccine to prevent it.

The existence of the USMCA, along with Canada’s recently proven track record in negotiating with its stateside neighbours, could bode well for “Buy American” becoming “Buy North American,” said Scott Paul, president of the Alliance for American Manufacturing.

“It would not at all be unusual to have some regional exception or inclusion with respect to domestic preferences,” Paul told a panel discussion hosted earlier this week by the Washington International Trade Association.

“The fact that we do have a USMCA entering into force soon … provides a pretty good framework for that.”

That’s likely to be even more important in the coming months as cross-border procurement concerns start to focus on issues like drug therapies and vaccine supplies. Already, remdesivir — an experimental drug made by California-based Gilead Sciences — is causing a buzz after a recent clinical trial suggested it could prove effective in mitigating the symptoms of COVID-19.

The antiviral drug has been on the World Health Organization’s list of promising treatments getting special attention since March.

Just days after U.S. infectious-disease expert Dr. Anthony Fauci expressed cautious optimism about the drug from the Oval Office, the U.S. Food and Drug Administration on Friday authorized the emergency use of remdesivir on patients infected with the novel coronavirus, buoyed by evidence that it shortens recovery times.

If it pans out, global demand will be enormous and countries with strong trade relationships with the United States may benefit.

Not everyone excited for new deal

Not everyone is happy to see the USMCA, known variously in government circles as CUSMA, ACEUM in Quebec and “the new NAFTA” elsewhere in Canada, taking effect sooner than anticipated.  

Conservative Sen. Don Plett, the Opposition leader in the upper chamber, doubled down Friday on his charge that the Liberal government had promised both Canada’s dairy processors and Conservative senators that the agreement would not kick in until Aug. 1.

And in an interview with The Canadian Press, Plett said he believes the government amended its schedule to help expedite the delivery of U.S.-made N95 face masks — the subject of an export ban imposed last month by President Donald Trump — and to beat back the idea of stationing American soldiers near the Canadian border.

 “We were told directly that Trump had threatened to withhold N95 masks,” he said.

“The second argument, troops at the border … he wasn’t going there to declare an act of war, he was going to prevent illegal immigrants from crossing the border. And so to sell out our dairy industry, in order to make their negotiations with Trump easier, I don’t accept.”

The government has denied that it swapped an earlier implementation date for an exemption to the Trump administration’s export ban on protective medical gear or an end to the short-lived idea of sending U.S. troops to the border.

The July 1 date is expected to cost the processing industry an additional $100 million because the dairy sector’s “quota year” for a number of key products begins in August, and many of the terms of the agreement are tied directly to the production calendar.

“Your government threw Canada’s dairy farmers under the bus,” Plett fumed at Sen. Marc Gold, the government’s representative in the Senate. 

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The government has denied that it ever promised an Aug. 1 come-into-effect date. Gold did not; instead, he refused to discuss “private discussions” with other leaders.

But he did made it clear that Canada’s fraught relationship with the unpredictable Trump administration was top of mind when the COVID-19 crisis began to intensify in mid-March, when the government fast-tracked the USMCA implementation bill through both the House of Commons and the Senate and began negotiating a mutual ban on non-essential cross-border travel.  

“In the context of this new reality, I don’t have to remind senators that maintaining a good close collaborative and stable relationship with the United States, our most important trading partner and our neighbour, has become even more important than it already was,” Gold said.

“Ensuring that the deal passed when it did, and that protectionism didn’t take greater hold on this continent, if not beyond, was a major accomplishment of this government for which I believe Canadians, including the dairy sector, should be grateful.” 

Gold did promise that the dairy sector would be compensated for the impact of the deal, although he provided no specifics.

This report by The Canadian Press was first published May 1, 2020.