Lutte contre l'alcool au volant : 1h30 "blanche" en discothèque

La loi régissant les conditions d’exploitation des discothèques a été modifiée le 27 décembre. Désormais elles devront toutes fermer à 7 heures du matin en ménageant une période “blanche“, c’est-à-dire sans servir des boissons alcoolisées à partir de 5h30. Une avancée contre l’alcoolisme au volant ?

“L’heure limite de fermeture des débits de boissons ayant pour objet principal l’exploitation d’une piste de danse est fixée à 7 heures du matin. La vente de boissons alcooliques n’est plus autorisée dans les débits mentionnés au premier alinéa pendant l’heure et demie précédant sa fermeture.“ En quelques lignes, le gouvernement vient d’apporter un changement majeur au fonctionnement des discothèques françaises, qui fermaient jusqu’à présent plus tôt que celles d’Espagne, d’Allemagne ou de Belgique.
Le Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (SYNHORCAT) et le Syndicat national des discothèques et lieux de Loisirs (SNDLL) ne voient d’ailleurs que du positif à ces changements, réclamés depuis de nombreuses années face à la désaffection et à la fermeture de nombreux établissements. Ils soulignent, par le biais d’un

communiqué commun signé du président du SNDLL Patrick Malvaes, qu’une telle harmonisation pourrait empêcher le “nomadisme nocturne mortel d’un département à l’autre (voire vers l’étranger)“ quand les horaires n’y sont pas les mêmes et rétablir l’égalité de la concurrence entre les discothèques voisines. Cela mettra également fin aux “système des dérogations de nuit trop souvent arbitraires et aux pressions de toutes natures qui pesaient sur les exploitants“.
Ces professionnels pensent aussi que cela permettra de mieux gérer les discothèques, de mener des actions de prévention et d’étaler les départs (amélioration de la tranquillité publique et de la sécurité routière). On pourrait ainsi imaginer qu’après 5h30, les danseurs restent dans l’établissement en buvant des sodas (voire en prenant un café et des croissants), en attendant par exemple l’heure de départ du premier transport en commun…
Mais en pratique il se peut que l’arrêt de vente d’alcool à 5h30 soit difficile à faire respecter (en commandant par exemple une bouteille à 5h29…). De plus l’alcoolémie descend lentement, il faut 4 heures environ pour la diminuer d’un demi-point (élimination de 3 verres d’alcool). Il y a donc toujours un risque que les jeunes reprennent leur voiture à 6 ou 7 heures en étant encore alcoolisés, croisant de fait les travailleurs qui partent tôt le matin, comme le redoute Chantal Perrichon, présidente de la ligue contre la violence routière,

interviewée par Europe 1. Il se peut aussi qu’ils désertent les établissements à 5h30 sous l’emprise de l’alcool, laissant les employés dans une discothèque vide pendant 1 heure et demie…
Tous ces “mais“, auxquels il faut ajouter la ré-augmentation du nombre de tués sur les routes en 2009, incitent à toujours insister sur les nécessaires réflexes à adopter, en particulier de désigner, si la voiture est incontournable, un conducteur sobre dès le début de la soirée, thème de la campagne de la Sécurité routière en 2008 :

securite routiere – SAM
envoyé par

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Néanmoins cette disposition législative a déjà le mérite d’harmoniser et de simplifier l’offre, tout en donnant en théorie aux danseurs une possibilité de “redescente alcoolique“ d’une heure et demie dans l’établissement, ce qui paraît être une mesure de bon sens.
Jean-Philippe Rivière
Sources :
– “ Décret no 2009-1652 du 23 décembre 2009 portant application de la loi no 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques“, Journal Officiel, 27 décembre 2009,

téléchargeable en ligne
– “Les discothèques pourront fermer dorénavant à 7 heures du matin“, communiqué du SYNHORCAT et du SNDLL, 28 décembre 2009,

accessible en ligne
– “L’égalité entre discothèques rétablie“, Europe 1, 29 décembre 2009,

accessible en ligne
Photo : La boite de nuit Le Baron à Paris, Copyright CAPMAN VINCENT/SIPAClick Here: camiseta seleccion argentina

Argentine : une nouvelle cure d’austérité

Dans l’hémisphère sud, un soleil de fin d’hiver et un printemps des manifestants. Depuis le début de la semaine, les Argentins protestent contre leurs conditions de vie. Deux crises ont frappé leur pays cette année. Leur monnaie a perdu la moitié de sa valeur. L’inflation atteint ici les 40%. “La situation économique est terrible. En Argentine, nous ne vivons pas, nous survivons, à cause de toutes les décisions qu’a pris le gouvernement”, confie au micro de France 3 un manifestant.13 milliards de dollars du FMIJeudi 27 septembre, le FMI a volé au secours de l’Argentine. D’ici la fin de l’année, Buenos Aires recevra 13 milliards de dollars, plus du double de ce qui était prévu. Mais dans les rues de la capitale, cette annonce ne calme pas la colère des Argentins. Après l’annonce du FMI, le peso argentin a poursuivi sa chute. Il a dévissé de plus de 2% face au dollar.Le JT

  • Grand Soir 3 du jeudi 27 septembre 2018 L’intégrale

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Handicap : le Guide Vacances 2010 vient de paraître !

Le magazine “Faire Face“ édité par l’Association des paralysés de France vient de sortir pour la neuvième année consécutive, le “Guide Vacances“ pour les personnes en situation de handicap et leur familles. Bourré d’informations pratiques, ce guide paraît dès janvier pour permettre aux personnes intéressées de préparer leurs vacances en toute tranquilité.

Grâce à l’expertise de l’APF, le “Guide vacances 2010“ propose de nombreux conseils : où trouver des aides humaines pour partir ? Comment trouver des aides pour financer les vacances ? Quelles précautions prendre et que savoir sur les transports individuels ou en commun ? Où trouver les aides techniques ou que faire pour emporter les siennes ? Que savoir sur la santé, les assurances, les litiges…En plus de cette partie très fonctionnelle, le “Guide Vacances  2010“ comprend également toute une section sur des adresses utiles, une bibliographie des guides existants, des informations sur les agences de voyages qui organisent des séjours “adaptés“ aux attentes des personnes en situation de handicap, mais aussi des destinations “coup de coeur“ de lecteurs et du service APF Evasion. Des cartes régionales des plages accessibles complètent aussi le guide.Le “Guide vacances 2010“ est d’ores et déjà disponible depuis le début du mois. Les vacances peuvent donc être préparées sans stress.Ioanna Schimizzi Source : communiqué de l’APF – 8 janvier 2010

Les lymphomes, des cancers méconnus

Le lymphome est le plus fréquent des cancers du sang et le cancer le plus répandu chez les enfants. Il frappe chaque année 12 000 Français. Hématologue au centre hospitalier de Lyon Sud, le Pr. Gilles Salles nous en dit plus sur cette maladie trop méconnue.

Qu’est-ce qu’un lymphome ?Pr. Gilles Salles : Le lymphome est une tumeur cancéreuse qui se développe à partir des lymphocytes, qui sont les cellules qui défendent l’immunité et qui siègent habituellement dans les ganglions lymphatiques. Ils siègent aussi parfois dans des organes non lymphatiques comme l’estomac, la peau, parfois même le cerveau, ou la rate, la moelle osseuse ou le thymus. C’est donc le cancer du système lymphatique.Le lymphome est-il un cancer fréquent ?
Pr. Gilles Salles : On estime qu’actuellement en France, il y a plus de 12 000 cas de lymphomes qui surviennent chaque année et on compte environ 100 000 personnes vivant avec cette maladie.
Ce qu’on a observé, c’est que de le nombre de nouveaux cas diagnostiqués chaque année a augmenté au cours des années 70, 80 et 90, avec probablement un doublement du nombre de nouveaux cas détectés en France depuis les 25 dernières années.Comment expliquer cette augmentation du nombre de cas ?Pr. Gilles Salles : On n’a pas d’explication bien nette de l’augmentation du nombre de cas observé en France dans les 20 dernières années. Il ya probablement des facteurs environnementaux que l’on ne connaît pas. Les pesticides ont été incriminés, on sait qu’ils peuvent favoriser l’apparition de certaines anomalies génétiques dans les lymphocytes mais ils ne suffisent pas à expliquer tout puisqu’on observe une augmentation à la fois dans les zones rurales et les zones urbaines, dans les professions liées au secteur primaire et au secteur tertiaire. Donc dans toute la population.Quels sont les facteurs de risque du lymphome ?Pr. Gilles Salles : Il n’y a pas de facteurs de risque connus. Il semble qu’il y ait un terrain familial, le risque d’être atteint d’un lymphome si une autre personne de la famille a été atteinte est un petit peu augmenté mais c’est très faible (on ne parle pas de cancers héréditaires, ou de terrain héréditaire comme dans le cancer du sein ou le cancer du côlon). Il est possible que des phénomènes immunologiques ou toxicologiques favorisent l’apparition de ces lymphomes. Et puis il y a des cas très rares chez le patient infecté par le VIH ou chez le patient qui a reçu une transplantation d’organe.Quels sont les grands types de lymphome ?
Pr. Gilles Salles : On peut très schématiquement distinguer les lymphomes de Hodgkin et les lymphomes non hodgkiniens. Le lymphome de Hodgkin est un peu à part, parce qu’il a été identifié il ya de nombreuses années et que la radiothérapie joue un rôle dans son traitement. Il est très stéréotypé dans son traitement et dans sa présentation.
Ensuite, les lymphomes que l’on va distinguer :
– Les lymphomes dits agressifs qui se développent rapidement, sont responsables de symptômes et qui, si le traitement ne réussit pas à les contrôler rapidement, peuvent malheureusement aboutir à une issue fatale en quelques mois, quelques années ;
– Les lymphomes indolents ou lymphomes de bas grade, qui eux, au contraire, vont se développer pendant plusieurs années et qui parfois ne sont pas responsables de symptômes, les patients parfois ne nécessitent pas de traitement. Ils ne menacent pas le pronostic vital rapidement.
Bien sûr, les choses peuvent évoluer, le lymphome peut se transformer et devenir plus agressif mais l’espérance de vie de patients atteints de lymphome indolent est longue et dépasse une quinzaine d’années aujourd’hui. Cela devient, simplement, une maladie relativement chronique.
Propos recueillis par David Bême et Florence Lemaire – Décembre 2009Click Here: los jaguares argentina

Les "Bangs" augmentent la toxicité du cannabis

Près d’un jeune Français sur deux a déjà fumé du cannabis. Fait inquiétant, l’usage du Bang se développe parmi eux, les exposant à des dangers supplémentaires. Un phénomène qui inquiète les pneumologues réunis à Marseille pour le Congrès de Pneumologie de langue française.

Joint, Bang, narguilé, infusion, vaporisateur, gâteaux… autant de manières différentes de consommer du cannabis. Mais toutes ne présentent pas le même danger. Zoom sur les effets néfastes du Bang, mis en évidence par deux études menées à Brest.
 
Qu’est-ce qu’un “Bang“ ?
 
 Le “Bang“ est un objet utilisé pour inhaler de la fumée de cannabis après qu’elle soit passée dans de l’eau. Egalement dénommé “pipe à eau“, ou “douille“, il comprend un tube principal, qui va permettre d’inhaler, un tube secondaire qui communique avec le bas du tube principal, et une douille, petit réceptacle destiné à recevoir le cannabis (sous forme d’herbe en général).
 
 Même si des bangs en verre ou en bambou sont commercialisés, la plupart du temps les utilisateurs les fabriquent eux-mêmes, utilisant une bouteille en plastique ou une canette en aluminium pour le tube principal et un stylo ou un bout de tuyau en PVC pour le tube secondaire.
 
Comment s’utilise-t-il ?
 
 Le bang s’utilise en mettant la bouche sur l’extrémité ouverte du tube principal, qui contient de l’eau au fond, et en brûlant le cannabis situé dans la douille. La fumée dégagée par cette combustion est très dense, elle va passer dans le tube secondaire, traverser l’eau sous forme de bulles et remonter vers l’utilisateur, qui aspire d’un coup toute la fumée.
 
 A la différence d’un joint (cigarette contenant du cannabis), qui se fume progressivement, le bang permet donc l’absorption brutale d’une quantité beaucoup plus importante en une seule inhalation. Une différence comparable à la prise “cul sec“ d’un verre d’alcool fort par rapport au “sirotage“ d’un Armagnac (1). Ce phénomène de recherche d’une “défonce rapide“ peut également être rapproché du “binge drinking“, hyper-alcoolisation dangereuse pratiquée par environ 25 % des adolescents de 17 ans, selon l’enquête ESCAPAD 2008 (2).
 
Le “Bang“ expérimenté par un tiers des jeunes ?
 
 Ce mode de consommation, très intense et donc plus dangereux, a malheureusement tendance à se répandre chez les jeunes, dont une partie ont tendance à chercher avant tout la “défonce“. Afin d’évaluer l’importance de ce phénomène, une enquête a été menée auprès de 309 élèves de 15 à 22 ans d’un lycée technique de Landerneau et présentée en novembre dernier au 3ème congrès de la société française de tabacologie (1 et 3).
 
 Sur ces 309 élèves, à 96 % des garçons, 198 (64 %) avaient déjà consommé du cannabis. Parmi ces 198 jeunes, 191 (96,5 %) l’ont fumé sous forme de joints, et 49 (25 %) l’ont inhalé par le biais d’un narguilé, sorte de pipe à eau géante. Et 105 (53 % ou 34 % de l’ensemble des lycéens interrogés) ont déjà pris du cannabis sous forme de bang ! Parmi ces 105 lycéens, 65 ont simplement “expérimenté“ le bang, 19 l’utilisent “occasionnellement“ et 21 sont des consommateurs réguliers (au moins 10 Bangs lors des 30 derniers jours).
 
 Ces chiffres, même s’ils mériteraient d’être précisés par une enquête nationale, traduisent donc une recherche occasionnelle ou régulière de “défonce aiguë“ chez plus de la moitié des expérimentateurs de cannabis, ce qui représente une prise de risque sanitaire et sociale inquiétante.
 
Des symptômes respiratoires fréquents et inquiétants
 
 Les auteurs de l’enquête, qui font partie du service de pneumologie de l’hôpital d’instruction des Armées de Brest1, ont noté des symptômes respiratoires fréquents chez les utilisateurs de Bang :
 
 – Une toux inhabituelle pour un fumeur de tabac, dans 33 % des cas ;
 – Un essoufflement aigu, également très fréquent (32 %), ressenti “immédiatement après le Bang“ ;
 – Des douleurs thoraciques, qui apparaissent chez 10,5 % d’entre eux ;
 – Des expectorations inhabituelles, présentes dans 19 % des cas.
 
 Ces crachats peuvent être noirâtres, on les appelle dans ce cas des suies (mentionnés par 15 %). Ils peuvent également contenir du sang (7,6 %). Ces crachats de sang, appelés hémoptysies, se retrouvent également chez les utilisateurs de narguilé (14 % d’entre eux). Seul un jeune qui ne fumait que des joints a mentionné une hémoptysie.
 
 Autre risque aigu non mentionné par cette enquête, le pneumothorax, décollement du poumon “favorisé par une inhalation profonde de fumée, à glotte fermée ou par des efforts de toux associés à un blocage respiratoire“ (3).
 
 Rappel : le cannabis et ses goudrons peuvent aussi, à terme, provoquer une bronchite chronique ou un cancer du poumon, même s’il est fumé pur, sans tabac, par exemple avec un bang.
 
Les bangs en plastique, encore plus toxiques ?
 
 Les auteurs ont remarqué que les jeunes qui ont eu du sang dans leurs expectorations se servaient de bangs en matière plastique, avec de l’eau utilisée comme filtre. Est-ce la combustion du plastique qui fait saigner les poumons ? Les pneumologues ont tendance à le penser, s’appuyant également sur le cas d’un jeune de 19 ans, consommateur exclusif de cannabis sous forme de bangs, qui est décédé d’une hémorragie pulmonaire massive à l’hôpital des Armées de Brest en 2005. Son autopsie a montré une que cette hémorragie était d’origine toxique, en raison de la présence d’anhydrides d’acides dégagés lors de la combustion partielle de la bouteille en plastique du Bang utilisé (4).
 
 Il est cependant possible que les saignements mentionnés par ces lycéens soient liés aux produits de coupe, fréquemment utilisés pour gonfler le volume du cannabis vendu : henné, cires, paraffine, colles, huiles de vidange, déjections animales, ou encore microbilles de verre, silice (3) peuvent ainsi se retrouver brûlés en même temps que le cannabis dans le bang ou le joint et agresser les muqueuses respiratoires.
 
Les signes respiratoires incitent à l’arrêt
 
 Point positif de cette enquête, dans 19 % des cas la survenue de symptômes respiratoires conduit les jeunes à arrêter d’utiliser le Bang, en majorité définitivement. 9,5 % freinent leur consommation, tandis que deux élèves ont cité d’autres causes d’arrêt liées à l’effet même du Bang (“perte du contrôle de soi“, “bad trip“). Néanmoins, la majorité continue malgré les symptômes et les risques.
 
 Il est donc important de leur rappeler, même si le dialogue n’est pas toujours facile en famille sur ce sujet, que la “défonce“ liée au bang est dangereuse, à la fois en raison de la perte de contrôle (comparable à une ivresse aiguë) et de l’effet intense sur les poumons, en particulier avec un Bang en plastique. La consultation d’un médecin généraliste ou d’un addictologue, éventuellement par le biais des Consultations Jeunes Consommateurs, peut ainsi aider à passer un cap, à se sevrer d’un usage nocif du cannabis.
 
 Dr Jean-Philippe Rivière
 
 1 – “Bang et narguilé : des modes de consommation encore plus alarmants, des complications potentiellement graves“, dossier de presse du 14ème Congrès de Pneumologie de Langue Française, qui a lieu du 29 janvier au 1er février 2010 à Marseille. 2 – “Usages de drogues à 17 ans dans 21 régions françaises : résultats ESCAPAD 2008“, Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 12 janvier 2009 (carte permettant d’accéder à 21 fiches régionales). 3 – “Manifestation respiratoires chez les fumeurs de cannabis par narguilé (ou chicha) et par Bang“, M.André, M.Durand, E.Combes, N.Paleiron, F.Grassin, Service de pneumologie, Hôpital d’instruction des Armées, Brest, présentation lors du 3ème congrès de la Société Française de tabacologie, 28 novembre 2009
 4 – “Décès après Bang de cannabis“, Grassin F et coll., Revue des Maladies Respiratoires, Vol 23, N° HS1 – janvier 2006, p. 82
 
Photo : Le nageur américain Michaël Phelps, multiple médaillé olympique, en train de fumer un bang de cannabis lors d’une soirée étudiante. Cette photo, publiée en février 2009 par le journal anglais News of the world, a fait scandale et a entraîné la suspension du champion pendant 3 mois.Click Here: Golf special

La goutte : un rhumatisme en plein boom

Autrefois appelée la “maladie des rois“ ou “maladie des riches“, la goutte n’a pas très bonne réputation. Causée par l’accumulation de cristaux d’urate de sodium dans les articulations, ce rhumatisme est extrêmement douloureux. Heureusement, des traitements existent.

Longtemps délaissé, la goutte est pourtant l’un des plus anciens rhumatismes, décrit dès le 5e siècle avant JC.
La goutte, une maladie douloureuse en augmentation
La goutte résulte d’un déséquilibre métabolique des purines. Présentes naturellement dans notre alimentation, en particulier dans la viande, les purines sont dégradées en acide urique, éliminé naturellement dans l’urine. Mais si cet acide est présent en trop grande quantité dans l’organisme (hyperuricémie, en raison d’un apport trop élevé en purine ou d’un défaut d’élimination par les reins), il va s’accumuler et peut, chez certaines personnes à risque, former des cristaux au niveau des articulations. Des crises peuvent alors apparaître, elles se caractérisent par des épisodes soudains de douleurs très sévères, de rougeur, de rigidité et d’inflammation des articulations.
Le gros orteil est généralement le plus souvent touché, mais d’autres articulations peuvent également être affectées. En plus de ces symptômes, l’hyperuricémie peut entraîner à long terme la formation de cristaux sous la peau (tophus), sur le bord de l’oreille, près des coudes, sur les doigts, les orteils…
La goutte est en augmentation dans les pays occidentaux et dans d’autres parties du monde : Japon, Chine, Afrique, Polynésie… Les causes de cette tendance sont multiples : l’augmentation de l’espérance de vie, l’accroissement de l’hypertension artérielle qui entraîne une utilisation de traitements diurétiques (ce qui diminue l’élimination de l’acide urique) mais également les modifications de l’alimentation : augmentation de la consommation de viande dans les pays dits émergents, tendance à la suralimentation dans les pays occidentaux.
Des causes multiples et souvent mystérieuses
Les causes de la maladie sont certainement multiples et sont difficiles à identifier précisément par le praticien en dehors de maladies bien spécifiques (insuffisance rénale connue par exemple). Cependant ‘hérédité et l’alimentation jouent un grand rôle dans la survenue de crises de goutte.
En effet des prédispositions génétiques ont été mises à jour, ce qui explique qu’il y ait des familles de patients dits “goutteux“.
Certains régimes alimentaires (excès protéiques d’origine animale ou d’aliments riches en purine comme l’artichaut, les lentilles ou la bière), l’abus d’alcool, la résistance à l’insuline ou la prise de certains médicaments (traitement diurétiques, anti-inflammatoires à base d’aspirine, la cyclosporine, la corticothérapie…) constituent également des facteurs de risques. Les personnes en surpoids ou obèses ont plus de risque de développer ce rhumatisme (on constate ainsi que les deux phénomènes sont en augmentation).
La goutte peut également être secondaire à une maladie rénale, qui provoque une altération de la capacité d’élimination de l’acide urique.
Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes : entre 30 et 50 ans, ils représentent près de 90 % des personnes touchées par la maladie.
Un traitement simple et bien codifié
En cas de crise, le premier traitement non médicamenteux est le repos au lit, avec éventuellement un arceau pour protéger l’articulation douloureuse du poids des draps. Il faut également manger très léger (légumes, boissons, pas d’alcool, de viande ni de graisses animales) et boire beaucoup.
En cas d’hyperuricémie chronique, il est tout d’abord recommandé de modifier son alimentation sur le long cours : restriction d’alcool (bières et alcool forts particulièrement) et des sodas, augmentation de la consommation d’eau, limitation de purines animales (foie, rognons, ris de veau, gésier, coeur, fruits de mer, hareng, sardine, maquereau, asperges, épinards…). Il est également intéressant de réduire le surpoids.
En complément, les médicaments permettent de :
Traiter les crises aigües
Il existe un traitement spécifique, la colchicine. Cependant ce médicament est fréquemment mal toléré par les patients (diarrhée, surtout à dose élevée), ce qui limite son utilisation. Il est également possible d’utiliser les anti-inflammatoires non-stéroïdiens oraux (ibuprofène ou naproxen, mais pas l’aspirine, contre-indiquée en cas de goutte), qui suffisent souvent à soulager la douleur.
Si ce n’est pas le cas, une corticothérapie peut être envisagée par votre médecin traitant pour son rôle anti-inflammatoire puissant, mais il y a un risque de rechute douloureuse après l’arrêt du traitement (“goutte cortisonée“), donc la cortisone est rarement prescrite.
Diminuer les concentrations sanguines d’acide urique (traitement de fond)
Des agents peuvent faciliter l’excrétion de l’acide urique (Desuric ®, Benemide ®…) et empêcher la formation de cristaux (Zyloric ®, Adenuric…). Ce traitement permet de guérir de la goutte, il devra être pris à vie. Attention, durant les premiers mois, il peut augmenter les crises.
Cette maladie en augmentation est donc relativement facilement curable, surtout si la goutte est détectée rapidement. Seuls les cas d’intolérance à la colchicine ou à l’allopurinol peuvent aujourd’hui vraiment poser problème aux soignants. L’éducation thérapeutique revêt une importance particulière dans le traitement de la goutte (observance et régime adapté notamment), il est donc important de bien comprendre et de bien suivre les recommandations de votre médecin traitant si vous êtes atteint(e).
David Bême et Dr Jean-Philippe RivièreClick Here: cheap sydney roosters jersey

Mobilisation contre le cancer colorectal !

Pour la troisième année consécutive, le mois de mars est celui de la mobilisation contre le cancer colorectal. Plusieurs actions permettront d’informer et de sensibiliser à l’importance d’un dépistage précoce mais également au parcours de soins pour les patients.

Chaque année, on compte près de 39 000 nouveaux cas de cancer colorectal, le plus fréquent après celui de la prostate et celui du sein. Responsable de 17 000 morts par an, il est la deuxième cause de décès par cancer dans notre pays, après le cancer du poumon. Face à ces chiffres terribles, il est important de rappeler qu’à un stade très précoce, le cancer colorectal peut être facilement guéri (taux de survie à 5 ans de 94 %) (1). Il est donc particulièrement important de favoriser un dépistage organisé des personnes à risque.
Dépistage du cancer colorectal : 16 millions de personnes concernées
Dès 2002, le programme national de dépistage organisé du cancer colorectal a été initié dans des départements pilotes. Généralisé depuis 2008 à l’ensemble du territoire français, ce programme vise la population à partir de 50 ans, âge à partir duquel ce cancer devient plus fréquent. Tous les deux ans, les hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans sont ainsi invités à se rapprocher de leur médecin traitant qui évaluera avec eux et en fonction de leurs antécédents la stratégie de dépistage adaptée. Il leur remettra le plus souvent un test de recherche de sang occulte dans les selles à réaliser chez eux.
Dans des situations particulières (antécédents familiaux notamment), lorsque le risque de cancer est plus élevé, la personne pourra être adressée directement à un gastro-entérologue en vue d’une coloscopie. Mais aujourd’hui encore, la participation à ce programme national reste insuffisante…
Augmenter la participation au dépistage de 15 %
Selon les derniers chiffres de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) datant de 2007 (2), le taux de participation sur 22 départements atteint 43% (de 31 % à 54 % selon le département). Il est plus élevé chez les femmes que chez les hommes : 46 % et 39 %. La prochaine mise à jour est prévue en mars 2010. Néanmoins, la participation apparaît encore insuffisante et c’est pourquoi le Plan cancer 2009-2013 a fixé un objectif d’augmentation global de 15 % de la participation aux dépistages organisés, et de 50 % dans les zones où ce taux est le plus bas, pour réduire les inégalités d’accès et de recours au dépistage.
Pour atteindre ces taux de participations, l’Institut National du Cancer, le ministère de la Santé et des Sports et l’Assurance Maladie déploient cette année un programme d’information et de communication enrichi de nouvelles actions visant à inciter les populations concernées à faire le test de dépistage, et ciblant plus spécifiquement les populations au sein desquelles on observe un déficit de participation : la population masculine et les populations défavorisées.
Mieux informer le grand public, les patients et leurs proches
Parallèlement, d’autres initiatives font du mois de mars celui de la mobilisation contre le cancer colorectal :
– Pour la deuxième année consécutive, la fondation ARCAD – Aide et Recherche en Cancérologie Digestive – organise grâce au soutien institutionnel de Roche les 2èmes Forums Patients sur la prise en charge du cancer colorectal. Destinés à réunir patients, entourage et soignants, les Forums ont pour objectif d’ouvrir le dialogue entre tous les acteurs impliqués dans la prise en charge de cette pathologie. Cette année, les Forums mettront un accent particulier sur l’importance de participer aux essais cliniques ainsi que sur les Réunions de Concertation Pluridisciplinaires (RCP). Les Forums se dérouleront durant tout le mois de mars dans une douzaine de villes françaises. Découvrez le programme en ligne sur http://www.infocancercolorectal.com/
– Le 30 mars, les hépato gastro-entérologues organisent sur l’ensemble du territoire la deuxième “Journée portes ouvertes sur la prévention des cancers digestifs par endoscopie“. Les patients pourront aller trouver, gratuitement, à l’hôpital ou dans leur cabinet, un Gastroentérologue participant à l’opération pour se faire expliquer s’ils sont à risque de cancer du colon, en fonction de leurs antécédents et de leur âge, comment faire pour se faire dépister : test ou coloscopie. Découvrez le médecin participant à l’opération le plus proche de chez vous sur le site : www.cregg.org.
Profitez de ces nombreuses actions d’informations pour en savoir plus sur ce terrible cancer et ainsi mieux évaluer votre risque. N’hésitez pas non plus à (re)découvrir notre dossier consacré au cancer colorectal.
Luc Blanchot
1 – Données de l’Institut national du cancer – février 20102 – évaluation épidémiologique du dépistage organisé du cancer du côlon et du rectum en France – Bilan du programme pilote : actualisation des données au 1er novembre 2007 – Institut de Veille sanitaireClick Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Marion Cotillard chante pour Dior

Le bruit courait déjà depuis quelques temps : Marion Cotillard, l’égérie de Dior, allait pousser la chansonnette pour la maison de couture française. C’est désormais chose faite et la vidéo est enfin disponible. Après ses rôles dans La Môme et Nine, l’actrice aurait-elle pris goût à la chanson ?

 C’est donc en chanteuse rock que l’on découvre Marion Cotillard dans la nouvelle publicité pour le sac Lady Rouge de Dior. Sous l’oeil de Jonas Akerlund, le réalisateur fétiche de Madonna pour ses clips, et aux côtés de Franz Ferdinand, l’actrice entonne une chanson inédite du groupe : Eyes of Mars. Ecrite par le groupe écossais, la chanson accompagnera la campagne de pub de Lady Dior, dont Marion Cotillard est l’égérie.Jessica XavierSource: Ladydior.comClick Here: camiseta rosario central

Le Sénat vote l'interdiction des biberons au bisphénol A

Le Sénat a adopté une proposition de loi en faveur de l’arrêt de la commercialisation de biberons à base de bisphénol A (BPA). Cette proposition de loi devra encore passer par l’Assemblée nationale avant d’être promulguée.

C’est peut-être la fin d’un long feuilleton débuté il y a maintenant deux ans. A cette époque, le Canada avait décidé d’interdire ces biberons en plastique aux nourrissons ? En effet, le composé

BPA que l’on y retrouve, pourrait, à la faveur d’un chauffage aux micro-ondes, migrer dans le lait et être ingéré par bébé. Le BPA est un perturbateur endocrinien accusé d’augmenter les risques de la stérilité ainsi que des cancers du sein ou de la prostate. Cependant, cette hypothèse n’a pas été confirmée et ce lien reste encore à démontrer.Depuis, entre recommandations du ministère de la Santé, de la Commission des affaires sociales et les expertises de l’Agence française de sécurité sanitaire (Afssa), les avis officiels soufflaient le chaud et le froid, hésitant entre principe de précaution et attente de preuves.Si les villes de

Paris et de Besançon ont interdit l’utilisation de tels biberons dans leurs crèches, la

récente expertise de l’Afssa s’était contenté de l’émission de signaux d’alerte concernant les dangers de l’exposition des bébés à ce composé. En février, la

Commission des affaires sociales du Sénat avait jugé excessive une interdiction totale.Rappelons que la décision du Sénat, votée à l’unanimité, doit encore être approuvée par les députés. En effet, cette proposition de loi, déposée par Yvon Collin (Président du groupe Rassemblement démocratique et social européen, groupe réunissant 16 sénateurs de différents partis politiques) n’en est qu’aux prémices de son parcours législatif puisqu’elle doit passer par l’Assemblée nationale pour être promulguée.Bien que la Ministre de la santé Roselyne Bachelot se déclare “plutôt favorable“ à l’amendement, elle avoue ne pas être réellement convaincue par l’interdiction pure et simple, mettant en avant “un risque réel de contentieux européen“ et le manque d’études concernant l’innocuité des substituts au bisphénol A. Elle avait même demandé aux sénateurs de “réfléchir à deux fois avant d’interdire“ le

bisphénol A dans les plastiques alimentaires. “Il est indispensable de fonder nos décisions sur des éléments objectifs, ce qui suppose de se donner un peu de temps pour réunir ces éléments“, avait-elle précisé, évoquant des études notamment de l’Inserm et de l’Afssa actuellement en cours.“Aucun pays au monde n’a pris de mesure d’interdiction“, avait-elle lancé. Elle a toutefois indiqué que son ministère étudiait “la possibilité de modifier par voie réglementaire la limite autorisée de migration du bisphénol A dans les aliments, actuellement fixée à 0,6 mg/kg d’aliment“.Emeline Dufour
Sources :
Proposition de loi adoptée par le Sénat

(disponible en ligne)Europe1.frClick Here: cheap nrl jerseys

Marie-José Perec est maman !

Mardi 29 mars 2010, la triple championne olympique, Marie-José Perec a donné naissance à un petit garçon. C’est le premier enfant pour celle que l’on surnommait “la gazelle“. Né de l’union de l’athlète avec son compagnon Sébastien Foucras, vice-champion olympique de ski acrobatique en 1998, Nolan semble être en bonne santé.

C’est donc 6 ans après avoir rangé ses baskets que Marie-José Perec, aujourd’hui âgée de 41 ans, goûte aux joies de la maternité. Nous lui souhaitons tous nos voeux de bonheur !Emeline Dufour Source : Europe 1.fr
Photo : Marie-José Pérec dans le village des Internationaux de Roland Garros en juin 2007.
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