Semaine d'Information sur la Santé Mentale : comment éviter la stigmatisation ?

Du 15 au 21 mars a lieu la 21è Semaine d’Information sur la Santé Mentale. Cet événement, qui s’adresse au grand public sous la forme de manifestations d’information et de réflexion avec les professionnels, les patients et leurs proches, est placé cette année sous le thème “Santé mentale : comment en parler sans stigmatiser ?“. En effet, les préjugés ont encore la vie dure en France…

La stigmatisation persistante de la santé mentale dans notre pays est à l’origine de forts préjugés, mal vécus par les patients, leur entourage et le système de soins. Pourtant ces maladies sont fréquentes, représentant la 1ère cause d’invalidité et le second motif d’arrêt de travail. De plus,

comme le rappelait le Pr. Marion Leboyer à l’automne dernier, cette stigmatisation est un obstacle à la bonne prise en charge des patients : mauvaise perception des actions de prévention, de dépistage précoce des troubles générant un retard au diagnostic et une difficulté d’accès aux soins.Par ailleurs ces préjugés, comme le souligne l’Union nationale des amis et de malades psychiques (Unafam), co-organisatrice de cette semaine d’information, “se trouvent régulièrement renforcés par la dramatisation médiatique des questions liées aux troubles psychiques“. Souvenez-vous par exemple du

fait divers impliquant un patient schizophrène à Grenoble fin 2008, drame isolé et ponctuel mais qui avait déclenché l’annonce de mesures uniquement sécuritaires en décalage flagrant avec les besoins réels de la psychiatrie française (manque de lits et de professionnels, retards aux diagnostic, stigmatisation, absence de réforme significative depuis des décennies, manque d’investissement dans la recherche, etc.).

Cependant, les maladies mentales sont mieux connues du grand public depuis quelques années, ne serait-ce que par l’évocation régulière par les médias de certains troubles psychiques et leur traitement, souligne l’Unafam : la

dépression, les

troubles anxieux ou

du comportement alimentaire sont ainsi régulièrement mis en perspective, sans stigmatisation mais plutôt sous l’angle de l’information sur la pathologie, son diagnostic et sa prise en charge au quotidien.L’Unafam souhaite donc que cette semaine améliore la connaissance des maladies mentales afin de faire reculer les préjugés :
– Comment en parler sans que cela désigne ou exclue les personnes concernées ?
– Comment en parler tôt pour en parler à temps ?- Comment travailler avec les médias, sans dramatiser ?- Comment en parler sans stigmatiser ?300 manifestations se déroulent sur l’ensemble du territoire français, y compris dans les DOM TOM : conférences, réunions-débats, visites des lieux de soins, journées portes ouvertes, projections de films ou encore expositions, pièces de théâtre sont au programme grâce à l’implication de centaines de professionnels (médecins généralistes, psychiatres, psychologues, psychanalystes, infirmiers) et d’autres acteurs, bénévoles ou non, de la santé mentale (membres des associations, journalistes, élus, artistes, avocats, etc.).

Cette page du site de l’Unafam regroupe l’ensemble des manifestations prévues, avec des liens vers les sections locales du site pour davantage de détails pratiques. N’hésitez pas à la consulter, vous pourrez ensuite vous inscrire aux manifestations de votre choix en

téléchargeant ce bulletin. Les maladies mentales sont des maladies comme les autres, qui se dépistent, se traitent et peuvent guérir ou être bien équilibrées, à condition d’être diagnostiquées suffisamment tôt et prises en charge dans leur globalité (approche multidisciplinaire, notamment défendue par

la fondation FondaMental), sans a priori ni stigmatisation délétère pour le succès thérapeutique.Comme le rappelle l’Unafam à l’occasion de cette Semaine de sensibilisation, il faut “en parler tôt pour en parler à temps“.Jean-Philippe Rivière
Sources :
“Santé mentale : comment en parler sans stigmatiser ?“, 21è Semaine d’Information sur la Santé Mentale du 15 au 21 mars 2010, Unafam, dossier de presseClick Here: gws giants guernsey 2019

Mieux lutter contre le paludisme

La journée mondiale de lutte contre le paludisme organisée par Roll Back Malaria (RBM) a eu lieu le 25 avril. Cette année marque un tournant décisif dans la lutte contre la maladie, car il reste moins d’une année à la communauté internationale pour réaliser les objectifs 2010 visant à fournir de manière performante et abordable des moyens de protection et des traitements antipaludiques à toutes les personnes à risque. Cette année, M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU a appelé la communauté internationale à poursuivre ses efforts d’autant plus que “les progrès de ces dernières années montrent que la lutte contre le paludisme peut être gagnée“.

On estime que 2,4 milliards de personnes vivent sous la menace du paludisme dans plus de 100 pays. Au total, cette maladie tue un million de personnes chaque année, touchant principalement les femmes enceintes et les jeunes enfants. En Afrique, un enfant meurt toutes les 30 secondes pour avoir été piqué par un moustique infecté. Pourtant, on a aujourd’hui les moyens de lutter efficacement contre ce fléau. La diminution de l’impact du paludisme permettrait d’activer considérablement la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement convenus par tous les états membres de l’ONU. Outre le combat contre la maladie, ces objectifs ciblent également les droits et la santé des femmes et des enfants, l’accès à l’éducation et la réduction de l’indigence.Des centaines de partenaires du RBM : gouvernements, organisations internationales, entreprises, instituts de recherche, établissements universitaires, ONG et particuliers gagnent déjà du terrain dans la lutte contre la maladie. Ainsi comme nous le précisait

Michèle Barzach, présidente des Amis du Fonds mondial Europe : “Les programmes mis en place montrent déjà que dans un certain nombre de pays très impaludés notamment en Afrique Subsaharienne, on peut avoir une réduction de 50 à 80 % de la mort des enfants. Une mortalité qui peut s’élever jusqu’à 20 % dans les pays de l’Afrique Subsaharienne“. Les diverses initiatives partenariales sont dictées par une stratégie unique, définie par le

Plan Mondial de Lutte contre le Paludisme. “Mais notre optimisme doit également être tempéré par la prudence. Le paludisme est un ennemi tenace. Pour maintenir les acquis actuels, nous devons être vigilants. La résistance des parasites aux médicaments antipaludiques constitue une menace considérable, et l’utilisation des monothérapies à base d’artémisinine est la principale cause de cette propagation. Je demande donc instamment la communauté internationale d’agir rapidement selon la résolution 2007 de l’Assemblée mondiale de la Santé et de supprimer toutes les monothérapies orales à base d’artémisinine dès la chaîne d’approvisionnement“ précise M. Ban Ki-Moon.Pour gagner la bataille contre ce fléau, et ainsi contribuer aux objectifs du Millénaire pour le développement (en réduisant la mortalité infantile et en améliorant la santé maternelle), l’année 2010 est un rendez-vous important. “En Septembre, je vais convoquer un sommet pour examiner les progrès envers les Objectifs du Millénaire pour le développement et formuler un programme d’action pour le temps qui reste jusqu’à l’échéance de 2015. En cette Journée mondiale du paludisme, inspirons-nous de nos succès. Ils nous disent qu’avec de l’engagement et des ressources, nous pouvons éradiquer le paludisme et d’atteindre tous nos objectifs mondiaux pour le développement“ conclut le Secrétaire général de l’ONU.Luc BlanchotSource : Communiqué de Roll Back Malaria – avril 2010Click Here: gold coast suns 2019 guernsey

Peter Jackson : Tintin après Bilbo ! [MISE A JOUR]

Toujours occupé sur le tournage de “Bilbo le Hobbit”, Peter Jackson a confirmé qu’il s’attaquerait au deuxième volet des “Aventures de Tintin” juste après, mais rien ne dit qu’il mette en scène “Les Sept boules de cristal” et “Le Temple du soleil”.

Mise à jour (2/11/2011) : après Peter Jackson et Steven Spielberg, c’est au tour d’Anthony Horowitz de s’exprimer ! Auteur du script “déjà prêt” du prochain “Tintin”, le scénariste a confirmé qu’il avait bien écrit une adaptation des “Sept boules de cristal” et du “Temple du soleil”, avant de préciser que le sujet était sur le point de changer. Pris sur “Prisonners”, Horowitz cèdera donc la plume (un peu comme Steven Moffat sur le premier épisode), mais se veut confiant sur la possibilité de voir son scénario porté à l’écran, puisqu’il est persuadé que celui-ci sera au coeur du troisième opus.

Mille millions de mille sabords ! Voici une nouvelle qui tombe à pic ! Alors que le Tintin de Spielberg débarque aujourd’hui dans nos salles, Peter Jackson a confirmé qu’il s’attaquerait à l’épisode suivant une fois débarrassé du Hobbit. Dans un sens, l’info n’est pas très surprenante, dans la mesure où il était prévu que les deux réalisateurs se répartissent le travail de la sorte, mais la question du succès (ou pas) du Secret de la Licorne, et la longue implication de Jackson sur Bilbo avaient jeté un flou sur l’affaire. Le brouillard se lève donc aujourd’hui, et le metteur en scène du Seigneur des Anneaux pourrait bien imiter celui d’E.T., qui avait mis son opus en boîte en l’espace de cinq semaines, avant de profiter de la longue post-production pour tourner Cheval de guerre. De ce fait, le prochain Tintin pourrait débarquer sur nos écrans fin 2014 au plus tôt. Et d’ici-là, nul doute qu’on devrait en savoir plus sur l’intrigue. Car s’il avait grandement été question du dyptique “Les Sept boules de cristal”/“Le Temple du soleil”, Peter Jackson nous avait confié, en juillet dernier, vouloir se laisser la liberté de pouvoir changer d’avis. Mais quelque chose nous dit que son choix est plus arrêté qu’il ne le prétend, puisque Steven Spielberg, au moment de confirmer que le lancement du prochain Tintin pourrait se faire très vite, a récemment annoncé que le script était déjà prêt. Sacrebleu !

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Maximilien Pierrette avec The Playlist

Canada’s Unemployment Crisis Hits Gen Z, Women, Quebecers Hardest

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MONTREAL ― The April jobs report from Statistics Canada was worse than any in living memory, but sadly, that 13-per-cent unemployment rate isn’t even half the story.

It’s an artificially low number. Anyone who’s lost their job but isn’t looking for work doesn’t get counted as unemployed. Take into account all the people who have dropped out of the workforce since the pandemic took hold ― about 1.7 million people ― and Canada’s unemployment rate would be closer to 20 per cent.

Watch: Pandemic’s harm to women’s employment will affect recovery, Trudeau says. Story continues below.

 

Add to that people who have lost hours and income at work, but are still officially employed, “and a shocking 29 per cent of those working in February had lost their job or the majority of their hours by April,” economist David Macdonald wrote on the Canadian Centre for Policy Alternatives blog.

But ― as is always the case in economic downturns ― the pain isn’t spread evenly. Certain groups, and certain regions, are taking a large share of the pain. 

Generation Z

While COVID-19 has disproportionately targeted the elderly, it seems it’s the people at the other end of the age spectrum who will suffer most from the crisis’ economic fallout.

“Recessions are never kind to the younger generation of workers, but the current one has been particularly cruel,” TD Bank economists Beata Caranci and James Marple wrote in a report Friday.

They’re not exaggerating. If anything, calling it a recession is an understatement for working youth. Generation Z, the cohort now entering the workforce, is facing an economic crisis on a scale not seen in a century. In April, its official unemployment rate ― that artificially low number ― was 27.2 per cent. 

And the summer job season is supposed to be right around the corner.

Youth have been severed from the workforce like no one else. Their employment rate ― the percentage of people who have a job ― fell from 58.2 per cent in April of last year, to 38.2 per cent this year. 

“According to the 2016 Census, more than half of the people in this age group were employed in sales and service jobs, which made up just under half of the jobs lost in March and April,” Caranci and Marple wrote. 

“On the other end of the spectrum, very few young people are employed in management occupations, which shed very few jobs (2 per cent) over the past two months.”

While this age group makes up 14 per cent of Canada’s population, it made up nearly 30 per cent of job losses. And it’s not just part-time after-school jobs, either; this group lost 328,000 full-time jobs, which the TD economists describe as “literally off the charts.”

This could have an impact on this cohort for years to come, because “past recession cycles have shown that young people often bear long lasting scars on their livelihood,” Caranci and Marple wrote.

They cited a study of Canadian incomes from the 1980s and 1990s, showing that people who graduated into a recession suffered lower incomes than those who didn’t for up to a decade. The researchers estimated it would amount to 5 per cent less income over a lifetime.

A harder time at the start of your career means many things are delayed, including when you start saving for retirement or start building equity in a home. Raising a family also typically gets delayed, and “tragically, it has also been shown to have an impact on life expectancy itself, with increased mortality rates among people starting their careers in economic downturns,” the TD economists wrote.

Some observers worry that young people in particular will feel pressure to get back to work when the lockdowns are lifted, potentially making them more at risk in another outbreak.

“Low-wage workers are much more likely to work in occupations that can’t socially distance,” Macdonald wrote in his blog. “Without protective equipment and procedures, and the option to refuse unsafe work and remain eligible for CERB, those front line workers are at much higher risk of infection when they return.”

Employers and governments “need to be very careful that those who were hit hardest by initial job losses aren’t also hit hardest in a second wave of infection,” he added.

And what about the slightly older “young people,” the millennials? Their economic situation seems to be matching the national average ― they’ve lost about 15 per cent of all jobs in this crisis, a better record than Gen Z but worse than older generations.

 

But they’re facing one big problem: They are carrying an outsized share of this country’s household debt, including many of the largest mortgages, as a share of income. The risk of a debt crisis ― one that could spread to the broader economy ―  “appears larger within this age group than in past economic cycles,” the TD economists wrote.

If there’s any good news here, it’s that “March and April data should prove the depth of the job losses,” they noted. But they urged governments to prepare “tactical measures” to help with the job market, “potentially well into next year.”

Women

The last recession ― the financial crisis of 2008-09 ― was sometimes dubbed a “he-cession” because of the outsized impact it had on men’s jobs. That economic downturn prompted many factories to shut down, and many others to automate, killing millions of relatively well-paid jobs for men worldwide.

This time around, we may be facing a “she-cession.” Women certainly took a disproportionate hit right out of the gate: In March, the first month of widespread lockdowns, women aged 25 and over lost nearly twice as many jobs as men in the same age group ― 403,000 fewer of them were employed at the end of the month, compared to a loss of 215,000 jobs among men.

That’s because women are over-represented in the (generally low-paid) industries that were shut down almost entirely in March ― bars and restaurants, hotels, beauty salons and air travel, among others. 

Watch: Coronavirus pandemic worsens gender pay gap. Story continues below.

 

In the April jobs report, much of this gender gap disappeared. Sadly, it’s not because women got their jobs back, but because the layoffs shifted to industries dominated by men ― construction and manufacturing. The result is that April’s unemployment rate was 11.3 per cent for women, and 10.8 per cent for men ― not much of a difference, statistically.

That’s not the case in the U.S, though, where the “she-cession” was still evident in April. The U.S. jobless rate was 15.5 per cent for women, an all-time high, compared to 13 per cent for men.

The trend hasn’t gone unnoticed in Ottawa, where Prime Minister Justin Trudeau has said his government will take into account specifically disadvantaged groups when helping with the recovery.

“What we’re seeing in these numbers is the reality on the ground,” Trudeau said at a press conference Friday. “People who are already vulnerable in the workforce, people who are already disadvantaged or facing extra barriers, are always the first to get hit when we have a difficult situation like this.”

Quebec

Every part of Canada has experienced a shock to the system from the COVID-19 pandemic, but nowhere more so than Quebec, which is contending not only with the largest viral outbreak in the country, but the sharpest contraction in jobs.

In the space of a few months, Quebec has gone from having the lowest unemployment rate it has ever recorded, to the highest ― 17 per cent in April. 

That compares to a national average of 13 per cent. It’s also well above the jobless rate for the other part of the country dealing with a large outbreak, Ontario, whose jobless rate came in at 11.3 per cent.

So why is Quebec’s situation worse? For one thing, the province shut down its economy a little more than other places. While other provinces declared construction an essential service, Quebec shut its industry down. 

 

The result? Quebec lost nearly 40 per cent of its construction jobs in April, double the nationwide average for the industry. 

Many of those jobs may already be coming back. The province quickly reversed course on the construction ban, and allowed residential work to restart on April 20, with other construction sites starting a few weeks later. So those numbers could reverse themselves, to an extent, in May.

“The partial reopening of the economy, which began in late April in Quebec and, to a certain extent in Ontario, will bring people back to work,” wrote Joelle Noreau, senior economist at Caisse Desjardins.

Noreau noted many businesses are taking advantage of the Canada Emergency Wage Subsidy, which covers up to 75 per cent of eligible wages, for up to 12 weeks.

“The situation will gradually turn itself around and, while the unemployment rate has skyrocketed, it will slowly come back down,” she wrote.

― With a file from The Canadian Press

New Tampon Ban For Virginia Prison Visitors Already Suspended

Virginia’s Secretary of Public Safety Brian Moran has suspended a new policy that would have banned visitors to state prisons from wearing tampons. Widespread criticism followed the announcement of the policy, which the Virginia Department of Corrections had introduced due to potential use of tampons to hide and bring contraband into prisons. The policy would have taken effect in October.

A statement from Moran reads:

Having been recently informed of a recent Department of Corrections (DOC) visitation policy, I have ordered its immediate suspension until further review. I understand DOC’s precautionary steps to detect the rising threat of contraband, overdoses and even deaths among our offender population. A number of concerns have been raised about the new procedure. Though the policy has not taken effect and is scheduled for October 6, I feel it appropriate to immediately suspend the newly developed policy until a more thorough review of its implementation and potential consequences are considered.

The Richmond Times-Dispatch first reported the change, detailed in a memo from Department of Corrections chief of operations David Robinson to prison leadership.

“There have been many instances in which visitors have attempted to smuggle drugs into our prisons by concealing those drugs in a body cavity,” spokesperson Lisa Kinney told the newspaper.

Body scans can detect possible contraband. Under the proposed policy, visitors with questionable items detected on the body scan would have needed a strip search or would have to leave the prison. Women who wear tampons to visitation will have pads available at the prison to use before having a body scan.

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The policy would not have applied to female staff at the prisons.

The news broke when Nottoway Correctional Center released a memo of the tampon ban to visitors and inmates. “As a result of recent inquiries in regards to feminine hygiene products being an ideal way to conceal contraband, effective October 6, 2018, the use of tampons and or menstrual cup hygiene items during visitation are prohibited,” read the memo.

The Nottoway memo said anyone who fails “to remove such item prior to being screened, will have their visitation terminated for the day and will have their visitation privileges reviewed.”

The ACLU of Virginia criticized the policy, saying it could discourage visits to inmates.

“A policy like this one that requires those who wish to visit people who are incarcerated to set aside their dignity and health is simply unacceptable,” reads the statement.

Image via Rich Pedroncelli/Associated Press

Women Who Confronted Jeff Flake Praised After Vote Delayed

WASHINGTON, D.C. — Sen. Jeff Flake, seen as a key vote on the Senate Judiciary Committee in advancing the nomination of Brett Kavanaugh, was confronted on Friday by impassioned women who said they are sexual assault survivors. The women, Ana Maria Archila and Maria Maria Gallagher, pleaded with Flake in a Senate elevator after he said he would vote to confirm Kavanaugh.

Now the women are being called courageous for their words as Flake called for a one week delay in the floor vote, pending an FBI probe and President Donald Trump has ordered the FBI to conduct a supplemental investigation.

As Flake tried to get to the Senate Judiciary Committee vote, he was swarmed by reporters and protesters while he stood inside an elevator. When The Washington Post first published an article identifying Dr. Christine Blasey Ford as the woman who accused Kavanaugh of sexually assaulting her in the 1980s, Flake said he was “uncomfortable” in voting to advance the nomination. However, after Thursday’s hearing where both Ford and Kavanaugh testified before the Senate Judiciary Committee, Flake said he would vote to confirm Kavanaugh.

In a statement, Flake said he left the hearings “with as much doubt as certainty.” He added that the United States justice system “affords a presumption of innocence to the accused, absent corroborating evidence,” using that as justification for his yes vote. He said he believes that the constitution’s provision of fairness and due process apply here as well.

“I told the story of my sexual assault, I told it because I recognized in Dr. Ford’s story that she’s telling the truth,” Archila, a Queens resident who is the co-executive director of the Center for Popular Democracy, said as Flake stood in the elevator. “What you are doing is allowing someone who actually violated a woman to sit in the Supreme Court.

“This is not tolerable, you have children in your family,” she continued. “Think about them, I have two children, I cannot imagine that for the next 50 years, they will have to have someone in the Supreme Court who has been accused of violating a young girl, what are you doing sir?”

While Archila spoke, Gallagher, 23, who was standing in the vicinity of the elevator yelled at Flake.

“I was sexually assaulted and nobody believed me,” she said.

“I didn’t tell anyone and you’re telling all women that they don’t matter, that they should just stay quiet because if they tell you what happened to them you’re going to ignore them,” Gallagher said, her voice brimming with emotion. “That’s what happened to me, that’s what you’re telling all women in America, that they don’t matter, they should just keep it to themselves because if they have told the truth, you’re just going to help that man to power anyway.

“Look at me when I’m talking to you, you’re telling me that my assault doesn’t matter,” she said.

Gallagher later told The Daily Beast she had come to the Senate building to protest Kavanaugh’s nomination and was tasked with camping outside Flake’s office to persuade him to vote no. She told the publication it made her very angry when Flake wouldn’t meet her eyes.

You can watch the full video below:

After the confrontation, the committee voted to advance Kavanaugh’s nomination but Flake called for a one-week delay in the floor vote and asked for an FBI investigation. The Senate Judiciary Committee issued a statement late Friday that it will request that the administration instruct the FBI to conduct a supplemental background investigation into Kavanaugh. In a statement, the committee said the investigation would be limited to current credible allegations and must be completed no later than a week from Friday.

“I’ve ordered the FBI to conduct a supplemental investigation to update Judge Kavanaugh’s file,” Trump said in a statement. “As the Senate has requested, this update must be limited in scope and completed in less than one week.”

While there’s no indication what impact, if any the women had on Flake’s decision to call for the delay, many applauded them for raising their voices.

Gallagher too posted a photo of her and Archila and said she feels relieved that Flake seems to have heard their voices.

Archila issued the following statement:

Flake, who is not running for reelection in 2018, positioned himself as someone who would oppose President Donald Trump. In the closely-watch Senate race in Alabama between Republican Roy Moore, who faced accusations of sexual misconduct leading up to the race, and Democrat Doug Jones, Flake supported Jones and donated $100 to his campaign. Flake posted a photo of the check he donated to Jones and captioned it “Country over Party.” When Flake announced back in Oct. 2017 that he would not seek reelection, he delivered a speech from the Senate floor that was a rebuke to Trump. In his speech, Flake said he plans to spend his time in the Senate standing up and speaking out “as if our country depends on it.”

Given Flake’s calls to rise up above political considerations, his decision to support Kavanaugh appeared to contrast his public statements and past actions.

This report is being updated.

Photo by Pablo Martinez Monsivais/Associated Press

Mega Millions Jackpot Hits $1.6 Billion: Next Drawing Oct.23

The record-breaking Mega Millions jackpot has now climbed to $1.6 billion after no one matched the winning numbers from the Friday, October 19 drawing. The next drawing will be held on Tuesday, October 23 and if a player wins that jackpot, the estimated cash option is nearly $905 million.

Winning numbers: The winning Mega Millions numbers for Friday, October 19 are: 15, 23, 53, 65 and 70. The gold Mega ball is 7. The Megaplier is 2.

The new jackpot amount surpasses the January 2016 Powerball jackpot of $1.586 billion. The previous record Mega Millions jackpot was $656 million, which was shared by winners in Kansas, Illinois and Maryland in the drawing on March 30, 2012, according to a Mega Millions press release.

What does $1 billion even look like? If you stacked 1 billion $1 on top of each other, the pile would be 358,510 feet high. That many $1 bills would cover a 4-square-mile area, or 2,555 acres, or stretch 96,900 miles if laid end to end.

And, can you believe this, $1 billion in dollar bills would weigh 10 tons. That’s all according to the Cox Media Group, which put together the numbers ahead of a drawing for a huge lottery jackpot.

And, not to bring you down as you dream of what you’d do with $1 billion, technology titan Jeff Bezos, the founder and CEO of Amazon, would still be 160 times richer than you are.

But who’s counting chump change? You’d be as rich as “Harry Potter” author J.K. Rowling. And for the $1 billion in lottery winnings, you could get a couple of George Clooneys and Elton Johns, or five Johnny Depps.

America has a serious case of Mega Millions fever about right now. At any given time Friday, close to 200 million people were searching for “what will $1 billion buy?” on Google. Depending on where they live, the time to claim a Mega Millions prize ranges from 180 days to one year from the draw date.

“Watching the jackpot numbers soar is exciting for everyone. It’s exciting for players to dream about what they would do if they won, and it’s exciting for us waiting to see who the big winner will be,” Ohio Lottery Director Dennis Berg said in a statement.

While no one matched all six numbers in the Friday drawing, there were 15 tickets that matched five of the numbers. Matching five white balls, but not the gold Mega ball, wins a ticket holder the second-place prize for Mega Millions — $1 million. If a ticket holder matches the five white balls, but not the gold Mega ball, and they get the Megaplier, the ticket is worth $5 million.

“Mega Millions has already entered historic territory, but it’s truly astounding to think that now the jackpot has reached an all-time world record,” said Gordon Medenica, Lead Director of the Mega Millions Group and Director of Maryland Lottery and Gaming. “It’s hard to overstate how exciting this is – but now it’s really getting fun.”

The last Mega Millions jackpot was won on July 24. An 11-member office pool in Santa Clara County, California won a $543 million jackpot. That was the largest jackpot ever won by a single ticket. Mega Millions has been breaking records all year it seems.

So far, this year, four Mega Millions jackpots have been won. First, a Florida player won a $451 million prize on January 5, then a $533 million jackpot was won on March 30, by a New Jersey player; a $142 million jackpot was won in Ohio on May 4; and then the Californians won their $543 million jackpot on July 24.

In 2017, by comparison, there were six jackpots won during the year.

The last time an Ohioan won the Mega Millions jackpot was on May 4, 2018. The winning ticket was worth $142 million and was sold at Fat Daddy’s Road Dog in Moraine. Ohio is responsible for the fourth most Mega Millions wins in the game’s history.

The winning Mega Millions numbers for Tuesday, October 16 were : 3, 45, 49, 61, and 69. The gold Mega ball was 9. The Megaplier was 5.

The current jackpot surpassed the previous largest jackpot in history on Tuesday morning. In March 2012, the prize spiked to $656 million before being won. The grand prize was split between winners in Kansas, Maryland, and Illinois.

In the six years since that drawing, only one other jackpot has come close to the $656 million mark, a 2013 prize that swelled to $648 million.

A single play costs $2. Players pick six numbers from two separate pools of numbers – five different numbers from 1 to 70 and one number from 1 to 25 (the Mega Ball number). Players can also use an easy pick feature, where a computer selects random numbers for them. To win the jackpot, a player much match all six numbers.

The odds of picking the correct numbers on five white balls and one yellow ball are one in 302 million. No matter how many people play Mega Millions, the chances of winning never change. The chances of winning are based on the amount of number combinations, not the number of players buying tickets, say lottery officials.

Mega Millions is played in 44 states plus Washington, D.C., and the U.S. Virgin Islands. Drawings take place at 11 p.m. ET each Tuesday and Friday. Want to know if Mega Millions is played near you? Check out the Mega Millions website and find out!

Jackpots have been won in 22 of the 44 participating states. All of the original Mega Millions participating states have seen a resident win at least one jackpot.

After a jackpot is won, the Mega Millions game automatically resets to $40 million and grows with each lottery where there is not a winning jackpot ticket sold.

History of Mega Millions

The Mega Millions game began in 1996 as the Big Game, according to the Mega Millions website. The original Big Game was only played across six states: Georgia, Illinois, Maryland, Massachusetts, Michigan and Virginia.

In a neat bit of trivia, there was actually a winner in the very first Big Game (aka Mega Millions) drawing. On May 17, 2002, someone got lucky in Illinois and took home a $28 million jackpot. Just one week later a second jackpot was won. That means there were two jackpot winners in three drawings.

To the shock of no one, the game grew rapidly from from 1996 through 2002, expanding into New York, New Jersey and Ohio. Once the Big Game had begun to spread across the east coast, it was renamed Mega Millions.

By January 2010, 23 more states joined the Mega Millions game. The craze had spread to the West Coast. As mentioned before, in late 2018, Mega Millions is now played in 44 states nationwide, plus the U.S. Virgin Islands and Washington, D.C.

Since its inception, there have been 179 Mega MIllions jackpots that have been won by 203 individual tickets. Roughly 20 jackpots have been shared between two or more winning tickets, the organization said.

Mega Millions launched a new prize matrix in 2013 and became the first wide-spread lottery game to offer a second-place prize, with rewards reaching up to $5 million.

Here is a list of the 10 largest jackpots in Mega Millions history (prior to the current jackpot):

    Photo by John Minchillo/Associated Press

    De plus en plus de bébés prématurés

    Afin de mieux prendre en charge des femmes enceintes, une enquête conduite en Ile-de-France montre qu’entre 2002 et 2007, les bébés prématurés sont plus nombreux. Et que même si leur prise en charge globale s’améliore, beaucoup naissent encore dans des maternités peu équipées.

    Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (1) publie une étude sur la santé en périnatalité en Ile-de-France, s’appuyant sur le certificat de santé des bébés, établi au 8e jour (2). Grâce à ces données, il est possible de dresser un état des lieux de la prise en charge des accouchements mais également de pointer les insuffisances pour améliorer la prise en charge des futures mères et de leurs enfants.
    De plus en plus de bébés prématurés
    Entre 2002 et 2007, le profil des femmes enceintes et leur prise en charge ont bien changé. Comme de précédentes études l’ont confirmé, l’âge moyen des mères a tendance à augmenter, parmi les jeunes mamans, on compte 19,8 % de femmes de plus de 35 ans en 2002 et 22,6 % en 2007. Autre constat : les bébés prématurés (nés avant la 37ème semaine d’aménorrhée) et avec un faible poids (poids inférieur à 2,5 kg) sont aujourd’hui plus nombreux (+ 0,6 % et +0,3 % respectivement entre 2002 et 2007). Pour Jennifer Zeitlin (3), co-auteur de l’étude et épidémiologiste à l’INSERM, plusieurs raisons peuvent expliquer cette augmentation (qui est également constatée dans tous les pays industrialisés) :
    Un changement des pratiques obstétricales : En cas de grossesses à risque, on a aujourd’hui plus tendance à déclencher l’accouchement pour éviter les mort-nés. Dans ces cas, les enfants naissent prématurément. Les débats autour de cette question d’ordre médicale sont nombreux dans le monde médical ;
    Un plus large recours aux techniques d’assistance médicale à la procréation. Les femmes ont en effet plus souvent recours aux traitements contre l’infertilité, ce qui entraîne paradoxalement une augmentation des grossesses multiples. Et le taux de prématurés chez les grossesses gémellaires (60 %) est beaucoup plus élevé que lors des grossesses uniques (5 %) ;
    Une augmentation des situations précaires : Le facteur social est à prendre en compte. Le niveau de vie de la mère et son accès aux soins influent directement sur la santé du bébé.
    “Mais des études seront nécessaires pour mieux évaluer l’impact de chacun des facteurs et demain mieux orienter les politiques de soins“ précise Jennifer Zeitlin.
    Trop de prématurés dans les maternités peu équipées ?
    L’organisation des soins a largement évolué en 5 ans. Réservées aux grossesses ne présentant pas de risque particulier, les maternités de type 1 accueillent un pourcentage moins important de naissances, passant de 51,7 % à 31 % (4). Comment expliquer cette tendance ? Pour Jennifer Zeitlin,“ceci est directement lié au changement de l’offre de soin. D’une part, de nombreuses maternités de type 1 ont fermé. Au niveau national, cela concernait 20 % des maternités entre 1998 et 2003. D’autre part, de plus en plus de maternités se sont dotées d’un service de pédiatrie et d’unités de soins plus spécialisées, passant de ce fait du type 1 au type 2“. On peut logiquement penser que la prise en charge sera meilleure dans un établissement mieux équipé. Tout dépend des cas. Les grossesses à bas risque peuvent tout à fait être prises en charge par des maternités de type 1 (32,2 %), tandis que les grossesses à risque devraient l’être dans des maternités de type 2. Et cela n’est pas aujourd’hui systématiquement le cas, puisqu’en 2007, 16 % des jumeaux (accouchement “à risque“) naissent dans des maternités de type 1 (contre 33,6 % en 2004). En 2007, 30,6 % des enfants nés à terme avec un poids trop bas et 18 % des prématurés modérés (nés entre la 32e et la 36e semaine) ont vu le jour dans une maternité de type 1.
    Amélioration globale de la prise en charge mais recours moins systématique aux maternités de type 2 pour les risques modérés, tel est le constat fait par Jennifer Zeitlin : “La prise en charge s’est nettement améliorée ces dernières années pour les grands prématurés, tant sur le plan médical que sur le plan organisationnel (transfert des grossesses à risques dans des maternités de type 3 par exemple). Par contre, il n’existe pas aujourd’hui de consensus sur la prise en charge optimale des “petits problèmes“ et des prématurés modérés. Ces bébés sont moins à risque mais ils sont plus nombreux. Bien sûr, il faut laisser le choix aux femmes sur l’endroit où elles veulent accoucher. La question est à mieux étudier elle-aussi.“
    Vers une surmédicalisation de la grossesse ?
    Les auteurs ont également noté augmentation des accouchements déclenchés (+ 1%) et des recours à la césarienne (+1,6 %). Ces chiffres traduisent-ils une tendance à la surmédicalisation de la grossesse ? Selon l’épidémiologiste, “c’est difficile à dire. Là encore, des études sont en cours et il faut attendre les résultats. D’un côté, tous les chiffres de cette étude (prise en charge dans maternité de type 2, déclenchement des accouchements, etc.) pourraient laisser penser que l’on surmédicalise la grossesse. Mais d’autres études montrent que même dans les unités les plus spécialisées, le taux de césarienne n’est pas plus élevé qu’ailleurs, que le nombre d’accouchements normaux est stable lui aussi…“.
    En conclusion, les auteurs plaident pour une utilisation systématique des certificats de naissance au niveau régional afin d’améliorer la planification et l’évaluation des soins (5). De telles études permettent d’adapter au mieux les politiques de santé pour améliorer la prise en charge des femmes enceintes.
    Yamina Saïdj
    1 – Surveillance et évaluation de la santé périnatale en Ile-de-France à partir des certificats de santé. BEH 44-45, 24 novembre 2009. 2 – Les certificats de santé, également appelés certificats du huitième jour, sont établis au cours de la première semaine de vie de l’enfant. Y sont consignées diverses données comme l’âge gestationnel, le poids de naissance, la maternité, le mode d’accouchement, etc.3 – Entretien téléphonique avec Jennifer Zeitlin. 4 – Maternités de type I : Pas de structure pédiatrique dans l’établissement. Prise en charge des grossesses non pathologiques, c’est-à-dire les grossesses supposées être à bas risque pour la mère comme pour son enfant. Maternité de type II : Disposent d’un service de médecine néonatale et/ou de pédiatrie. Suivi des grossesses normales et des grossesses pathologiques et leurs accouchements. Maternité de type III : Situées dans un établissement (centre hospitalier universitaire ou non) disposant d’une unité individualisée de soins intensifs ou d’un service de réanimation pédiatrique ou néonatale. Prise en charge des grossesses normales, des grossesses pathologiques et celles qui nécessitent une surveillance intensive et des soins éventuellement lourds pour le nouveau-né. Source : CHU De Rouen5 – Les auteurs insistent également sur les lacunes de ce certificat qui n’existe que si le bébé est né. Cela signifie que les mort-nés ne sont pas pris en compte et qu’il est donc impossible d’obtenir des renseignements sur la mortalité néonatale.Click Here: Maori All Blacks Store

    Mutation du virus H1N1 : quels sont les risques ?

    Fin novembre 2009, une mutation du virus de la grippe A (H1N1) a été détectée chez deux patients français décédés. A quoi correspond cette mutation ? Rend-elle le virus plus redoutable ?

    Les virus, qui se reproduisent par milliards dans l’organisme de chaque personne infectée, sont sujets à de fréquentes variations, des mutations qui sont le plus souvent sans conséquence. Qu’en est-il de celle du virus A (H1N1) détectée dans plusieurs pays, dont la France ?
    Grippe A : une mutation qui concerne l’enveloppe du virus
    La mutation détectée en Norvège et récemment en France est située au niveau d’un gène du virus A/H1N1, en position 222. Cette mutation du génome entraîne le changement d’un des acides aminés, l’aspartate (D) remplacé par une glycine (G), d’où sa dénomination “D222G“. Une variante a également été découverte, avec l’aspartate transformé en asparagine (N, soit D222N) (1). Cette partie du génome sert à fabriquer une des hémagglutinines du virus.
    L’hémagglutinine est une protéine qui est présente à la surface des virus grippaux (antigène de surface). Elle permet au virus de se fixer sur les cellules à infecter, d’où son nom (agglutination dans le sang). Une fois cette agglutination effectuée, les membranes du virus et de la cellule cible fusionnent, le contenu viral est déversé dans la cellule, qui va ensuite répliquer le virus.
    Une mutation détectée dans 8 pays… et en 1918
    Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2), cette mutation a été détectée au Brésil, en Chine, au Japon, au Mexique, en Ukraine et aux Etats-Unis. Le 27 novembre, l’Institut de Veille Sanitaire a annoncé l’avoir mise en évidence chez deux patients français, hospitalisés dans deux villes distinctes. Le 30 novembre, les autorités de santé italiennes annoncent à leur tour avoir découvert la même mutation chez un patient sévèrement atteint, mais guéri depuis (3). Cette découverte italienne a été effectuée au cours d’une analyse d’une centaine de souches virales, suite à la médiatisation des mutations trouvées en Norvège.
    Mais que sait-on de cette nouvelle mutation ? Est-ce la première fois qu’elle apparaît ?… Non, elle a déjà été décrite lors d’analyses rétrospectives de souches virales datant de 1918 (date la dernière pandémie H1N1), selon le Pr Sylvie van der Werf, directrice du centre national de référence des virus grippaux pour la région Nord (4) (Institut Pasteur, Paris).
    Une mutation sporadique, non transmissible et ne provoquant pas de résistance
    Cette mutation va-t-elle changer la sévérité de la pandémie ? Les virus grippaux mutent sans arrêt, c’est d’ailleurs pour cela que des séquences de leur génome sont régulièrement réalisées. La mutation vers un virus plus sévère, redoutée cet été (pendant la période hivernale de l’hémisphère sud) ne s’est pas produite, en tout cas pas de manière massive. Cette mutation D222G sur le variant actuel du virus H1N1 grippal n’est elle-même pas récente. Elle a été détectée dès avril 2009 (2).
    Aujourd’hui, cette mutation ne s’est pas largement propagée, sinon elle aurait déjà été retrouvée dans un bien plus grand nombre de prélèvements. En France, 1200 séquençages de génomes viraux ont été réalisés chez d’autres patients (y compris chez ceux décédés de la grippe) sans retrouver cette mutation (3). De plus, comme l’a relevé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fin novembre (2), “aucun lien entre le petit nombre de patients infectés par le virus muté n’a été retrouvé“ (2). Il s’agirait donc de mutations “sporadiques“, “spontanées“ (2), qui ne se transmettraient pas d’homme à homme.
    Par ailleurs, l’OMS souligne (2), à l’instar des autorités norvégiennes(5), françaises (3) et italiennes (6), que “le virus muté reste sensible aux médicaments antiviraux, l’oseltamivir (Tamiflu®) et le zanamivir (Relenza®)“.
    Mutation H1N1 : la vigilance est cependant de mise
    Le fait que l’OMS ait communiqué sur cette mutation laisse penser qu’elle n’est pas anodine… Mais même si elle a été découverte chez deux patients décédés en France, l’organisme international précise que “la mutation a également été détectée chez des personnes atteintes d’une forme modérée“ de la grippe A/H1N1.
    Le Pr. van der Werf (4) et le Pr. Houssin, Directeur général de la Santé (7), estiment toutefois que cette mutation est préoccupante, car elle “peut permettre au virus de s’implanter plus bas dans l’appareil pulmonaire“, ce qui provoquerait une maladie pulmonaire plus sévère (4 et 7).
    Peut-on pour autant relier cette forme du virus à la flambée de 70 décès en Ukraine en l’espace de quelques jours (8) ? Même si la mutation a été retrouvée dans ce pays (2), nous ne savons pas si elle est impliquée dans la survenue de ces cas sévères voire mortels. Une délégation de l’OMS a été dépêchée sur place pour en savoir plus.
    Néanmoins le Pr Houssin relativise ces inquiétudes, affirmant que ce n’est pas “un gène de virulence connu“ et “qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter“. Il insiste également sur l’intérêt des vaccins avec adjuvants (l’adjuvant permettrait de maintenir l’efficacité anti-infectieuse en cas de légères mutations du virus).
    En conclusion, les éléments scientifiques disponibles actuellement permettent de mieux comprendre cette mutation : elle n’est pas systématiquement synonyme de sévérité accrue et elle répond bien aux traitements préventifs et curatifs. Sa survenue dans différents pays depuis plusieurs mois incite cependant à maintenir la vigilance actuelle sur le génome du vaccin. Une mutation plus sévère, transmissible ou résistante aux traitements n’est malheureusement pas à exclure dans les mois qui viennent.
    Dr Jean-Philippe Rivière
    1 – Reports of changes to the 2009 H1N1 virus“, Centers for Disease Control and Prevention (CDC), 24 novembre 20092 – “Public health signifiance of virus mutation detected in Norway“, OMS, 20 novembre 20093 – “Grippe A (H1N1) 2009 : le point en France métropolitaine“, InVS, 27 novembre 20094 – “Faut-il avoir peur des mutations du virus H1N1 ?“, Le Figaro, 30 novembre 20095 – “Mutation of pandemic influenza A(H1N1) in Norway“, Institut norvégien de Santé Publique, 20 novembre 20096 – “Grippe : la mutation du virus H1N1 est également présente en Italie“, La Republicca, 30 novembre 20097 – Interview du Pr. Didier Houssin, Europe 1, 21 novembre 2009 8 – “Pandemic (H1N1) 2009, Ukraine – update 1“, OMS, 3 novembre 2009

    Vaccination grippe A : conseils aux personnes allergiques

    Alors que plus de 4 millions de Français se sont déjà fait vacciner, des questions subsistent, en particulier pour les personnes allergiques. La Société française d’allergologie (SFA) fait le point et précise que “la vaccination contre la grippe H1N1 est très importante au niveau de la population pour limiter l’épidémie. Pour un individu donné, à ce jour, le rapport bénéfice/risque de la vaccination est très en faveur de la vaccination, quel que soit le vaccin utilisé“. 

    Une attention particulière est portée aux personnes asthmatiques. En effet, l’asthme peut s’aggraver en cas de grippe et les maladies chroniques respiratoires représentent le premier facteur de risque de complication de la grippe H1N1. Il est donc recommandé aux personnes souffrant d’asthme qui suivent un traitement quotidien, de se faire vacciner contre la grippe H1N1, et contre la grippe saisonnière, avec un délai de trois semaines entre les deux injections. La SFA précise toutefois que “comme pour toute vaccination, en cas de maladie concomitante ou de déséquilibre de l’asthme, il faut d’abord traiter ces symptômes et vacciner un patient stabilisé“.Les personnes ayant déjà eu une réaction allergique grave à l’oeuf ou au poulet doivent prendre des précautions particulières. Ainsi, en cas d’antécédent de type choc anaphylactique, une réaction grave très rare, un seul vaccin doit être proposé : le Celvapan® (Baxter). Ce dernier présente les mêmes caractéristiques que les autres vaccins, mais il est le seul à être produit dans des cellules de mammifères, et non des cellules embryonnaires de poulet. Enfin, les personnes allergiques au poisson sont tranquilles, “il n’y a pas de problème connu avec les adjuvants“, indique la Société d’allergologie. Sarah LaînéSource :Communiqué de presse de la Société française d’allergologie – 21 décembre 2009PHOTO: ZEPPELIN/SIPAClick Here: NRL Telstra Premiership