Grippe A : nouvelles fermetures de 15 classes et 5 écoles

Depuis hier, les fermetures de 5 établissements scolaires et 15 classes ont été annoncées. La préfecture de la Gironde a en effet pris la décision aujourd’hui de fermer un collège au Bouscat, en raison de la suspicion de 33 cas de grippe A répartis sur 13 classes, ainsi qu’une école maternelle à Castres regroupant 7 cas de syndromes grippaux.
Le préfet du Nord a également fermé, ce jour, une école maternelle à Houplines. Une école privée vient également de clore ses portes à Bagnolet, selon l’Académie de Créteil. Enfin, l’Académie de Versailles a indiqué la fermeture d’un établissement spécialisé à Vaucresson.Par ailleurs, depuis hier, on note la fermeture de 15 nouvelles classes, réparties sur 11 départements. Ces dernières viennent s’ajouter aux 46 classes et 22 écoles dont les portes sont déjà closes, un bilan annoncé hier par le Ministre de l’Education nationale Luc Chatel.Sarah LaînéSources :Sites internet des Académies de Créteil, Lille, Versailles, Nantes, Orléans-Tours, Lyon et Nice – 17 septembre 2009Communiqués de presse des Préfectures de Gironde, de l’Hérault, du Nord et du Gard – 16 et 17 septembre 2009PHOTO : ZEPPELIN/SIPA

Grippe A : bientôt un test pré-symptomatique

Détecter le virus avant même l’apparition des premiers symptômes. Tel est l’objectif d’une équipe de chercheurs américains de l’université de Duke. L’intérêt majeur de ce test tient dans le fait qu’une personne peut être contagieuse jusqu’à 24 heures avant l’apparition des premiers symptômes.
En pratique, les scientifiques ont découvert une empreinte génomique qui signale la réponse immunitaire de l’organisme face à une infection respiratoire virale. Il s’agit maintenant de mettre au point un test capable de détecter cette empreinte génomique, présente plusieurs jours avant l’apparition des symptômes grippaux. Chez certains malades, cette empreinte a même été repérée seulement quelques heures après l’exposition au virus.
Pendant un an, 500 à 800 étudiants devront signaler tous les jours sur un site internet s’ils présentent des signes de grippe. Si tel est le cas, une équipe viendra pratiquer le test sur le patient ainsi que ses camarades, même s’ils ne sont pas malades.L’étude est financée par le Pentagone, le département de la Défense des Etats-Unis. Si l’armée s’intéresse au procédé, c’est en raison de la forte contagiosité de la grippe H1N1 qui, si elle venait à toucher des casernes, paralyserait le système de défense américain.L’étude ne fait que débuter mais on peut espérer qu’elle portera ses fruits d’ici deux à trois ans, et que les tests pourront être élargis à d’autres virus.Sarah LaînéSource :DARPA-Funded Duke Study to Detect Viral Infection Before Symptoms Appear, Duke Medicine News and Communications – 17 septembre 2009PHOTO : Stevens Frederic/SipaClick Here: Putters

Drogues : le gouvernement met en garde les jeunes

“Drogues : ne fermons pas les yeux“, cette nouvelle campagne d’information des autorités de santé entend prévenir les jeunes des dangers des drogues. Premier volet d’un dispositif global, cette campagne sanitaire sera suivie d’une campagne judiciaire à la mi-novembre qui insistera sur la pénalisation de l’usage de drogues. En septembre 2010, le troisième volet concernera le soutien aux parents et aux adultes en général, face à l’usage des drogues chez les jeunes.Alors que la dernière campagne datant de 2005 s’était focalisée sur le cannabis, la campagne 2009 cible plusieurs drogues principalement : le cannabis, la cocaïne et l’ecstasy. Depuis 2003, la consommation de cannabis, d’ecstasy a baissé, contrairement à celle de cocaïne et d’héroïne. “Nous assistons à une offensive commerciale des grands cartels de la drogue, qui face à la baisse de la consommation de drogues aux Etats-Unis, entendent faire de l’Europe la nouvelle plaque tournante de la drogue“ précise Etienne Apaire, président de la Mildt. Une offensive qui se traduit par une baisse des prix des drogues et ainsi une plus grande diffusion de leur usage. Afin d’interpeller le grand public et les jeunes sur les risques induits par la consommation de drogues et combattre les idées reçues, le Ministère de la santé, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (Mildt) et l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes) va ainsi diffuser :- Un spot TV de 35 secondes qui vise à rappeler qu’en dépit d’une relative banalisation, les drogues restent des produits dangereux. Il sera diffusé en métropole et dans les DOM sur l’ensemble des chaînes hertziennes, ainsi que sur les chaînes numériques de la TNT et du Cab/Sat.- Trois spots radios traitant chacun d’un produit en particulier seront diffusés du 10 au 24 octobre sur les stations jeunes.- Un module de jeu à destination des jeunes intitulé “Drogues : guette l’info, traque l’intox“ accessible depuis

www.drogues.inpes.fr reviendra sur les idées fausses et les “on dit“.- Enfin, trois films viraux “Si les dealers disaient la vérité“ diffusés sur Internet du 2 au 31 octobre et une campagne de bannières reprenant le principe de l’info/intox mise en ligne du 6 au 26 octobre. 

« Tu veux du shit ?»
envoyé par

INPESToxicomanie. –

L’info internationale vidéo.Parallèlement, le site de la MILDT a été relooké pour offrir à tous plus d’informations sur les drogues de manière plus intuitive.On peut se féliciter d’une nouvelle campagne d’informations sur les drogues. Mais si les spots et le site liés à cette campagne sont plutôt bien faits, on peut néanmoins s’interroger sur la stratégie omniprésente depuis 2002 de ne plus distinguer drogues douces, drogues dures et de traiter au même niveau usage récréatif de cannabis et dépendance profonde à l’héroïne… tout en évitant de parler dans le même temps de l’alcool et du tabac (ou des médicaments psychoactifs), qui bénéficient de campagnes propres dans lesquelles le “dealer“ n’est jamais évoqué. La diabolisation outrancière de certains messages (premier joint = dépendance et/ou défenestration en faisant l’oiseau dans la vidéo virale ci-dessus) ne risque-t-elle pas au final d’être contre-productive ? Si elle peut détourner certains jeunes d’une première expérimentation, ne va-t-elle pas de perdre toute crédibilité sur les dangers réels à long terme, tant les risques immédiats retenus sont exagérés ou exceptionnels ?…Et vous, que pensez-vous de cette campagne ? Venez-vous exprimer sur notre

Forum Drogues et Dépendances.Source : Conférence de presse “Drogues : ne fermons pas les yeux“, 5 octobre 2009Click Here: Golf special

Journée mondiale des soins palliatifs (10/10)

Le 10 octobre se tiendra la Journée mondiale des soins palliatifs. Cet événement est l’occasion de sensibiliser le grand public à cette cause à travers différents initiatives dans toute la France (concerts, sessions d’informations, etc.).

Selon une récente étude réalisée par les instituts Wei et Ipsos pour la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), 9 Français sur 10 y sont favorables. Les personnes interrogées affirment que les soins palliatifs permettent aux personnes gravement malades ou en fin de vie de mourir dans la dignité. Par contre, seulement 1 Français sur 3 s’estime suffisamment informé (sur les conditions d’accès, le contenu des soins, les modalités de remboursement, etc.). Et pour s’informer, les personnes interrogées déclarent le faire en priorité auprès de l’équipe médicale qui suit le malade à l’hôpital (47 %), puis auprès du médecin généraliste (37 %). Cette Journée mondiale est une occasion de plus de pouvoir s’informer, à titre informatif, sur les soins palliatifs pour ne pas rester dans le doute. Source : Communiqué de presse de la SFAP, Etude sur les représentations sociales ds soins palliatifs (Wei et Ipsos), juin 2009.Click Here: cheap sydney roosters jersey

Deuxième mouture pour le Plan national environnement santé

Alors que le Programme national nutrition santé (PNNS) va entamer en 2010 sa troisième mouture, le gouvernement vient d’engager un deuxième Plan National Santé-Environnement (PNSE2). Le PNSE2 vise à la fois à réduire les expositions responsables de pathologies et à réduire les inégalités environnementales. 

Conformément aux engagements pris lors du Grenelle de l’environnement, le contenu du deuxième Plan National Santé-Environnement (PNSE2) a été dévoilé aujourd’hui par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie. Il contenant 581 mesures concrètes pour la période 2009-2013.
400 millions d’euros sur 5 ans sont mobilisés par l’Etat pour la mise en oeuvre de ce plan. Afin de suivre et d’orienter les actions du PNSE2, un comité de pilotage appelé groupe santé environnement (GSE) a été créé au niveau national.
Ce plan s’articule autour de deux axes majeurs : réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé et réduire les inégalités environnementales.
Douze mesures phares ont été établies sur la base de ces 2 axes prioritaires :
 
1. Réduire de 30 % les émissions de particules fines dans l’air et diminuer les émissions dans l’air et dans l’eau de 6 substances toxiques d’ici 2013 : mercure, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), benzène, perchloroéthylène et PCB/dioxines.  2. Mettre en place un étiquetage sanitaire des produits de construction, de décoration ainsi que des produits les plus émetteurs de substances dans l’air intérieur des bâtiments, et rendre obligatoire l’utilisation des produits et matériaux les moins émissifs dans les écoles et crèches.
 3. Favoriser les mobilités douces en sécurisant les zones pour les piétons et les cyclistes et en intégrant cette problématique dans les outils de planification.
 
4. Assurer la protection des aires d’alimentation des 500 captages d’eau les plus menacés.  5. Améliorer la connaissance et réduire les risques liés aux rejets de médicaments dans l’environnement, en engageant dès le mois de juillet 2009 les travaux en vue de l’élaboration d’un plan d’action national et, en installant le comité de suivi et de pilotage de ce plan. 6. Mettre en place dès 2010 un programme de biosurveillance sanitaire de la population.
 7. Expérimenter un dispositif de traçabilité des expositions professionnelles dans 4 régions.
 
8. Renforcer le contrôle des substances, mélanges et articles mis sur le marché en France, notamment sur les produits destinés aux enfants, et développer la recherche et l’information sur les substances toxiques pour la reproduction et l

es perturbateurs endocriniens.
 
9. Réduire l’exposition aux substances préoccupantes dans l’habitat et les bâtiments accueillant des enfants : une expérimentation de surveillance de la qualité de l’air dans 300 crèches et écoles sera lancée dès la rentrée 2009 ainsi qu’un programme d’identification et de traitement des crèches et des écoles construites sur des sols pollués, engagé, en accord avec les collectivités locales concernées.
 
10. Développer des conseillers “Habitat santé“ ou en “environnement intérieur“, pouvant se rendre au domicile des personnes souffrant de certaines maladies pour leur proposer des mesures ciblées destinées à améliorer leur environnement de vie.
 
11. Poursuivre le programme de résorption de l’habitat indigne, avec un objectif de 20 000 logements traités par an. 12. Identifier et gérer les “points noirs environnementaux“, qui sont des zones susceptibles de présenter une surexposition à des substances toxiques, en particulier en mettant en place des actions d’identification de ces zones.   Source : Dossier de presse “Mise en place du Groupe de suivi du deuxième Plan national santé-environnement“, 22 octobre 2009Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Réchauffement climatique : il faut changer les esprits

La conférence internationale sur le climat s’ouvre le 7 décembre à Copenhague, avec pour enjeu de surmonter les blocages politiques des 190 pays participants pour réduire significativement l’émission de gaz à effet de serre dans les années qui viennent. Néanmoins, comme le souligne le magazine britannique The Guardian, la psychologie joue également un rôle majeur et devrait davantage être explorée et prise en compte pour lutter contre le réchauffement climatique.

Comment parvenir à lutter efficacement contre le réchauffement sans changer en profondeur et durablement les mentalités ? Selon un article du

Guardian du 26 octobre, la psychologie est le chaînon manquant du débat sur le changement climatique. En effet,

plusieurs études ont montré que seule une forte peur est susceptible de convaincre les populations de la gravité d’une situation ou d’une menace sur la santé.Or si le réchauffement planétaire est désormais reconnu par la plupart des scientifiques et des pouvoirs politiques nationaux, les recherches anglaises en psychologie montrent que “la plupart des citoyens britanniques ne se sentent pas personnellement menacés par le changement climatique parce qu’ils le trouvent vague, abstrait et difficile à visualiser“. Cette absence de perception de la menace globale nuirait donc à l’efficacité des mesures envisagées, malgré la communication abondante sur ce sujet, comme ci-dessous :

Copenhague 2009 – Tous mobilisés ! Les bénéfices d’un changement d’approche psychologique ont d’ailleurs été confirmés par le travail de chercheurs de l’American Psychological Association, qui ont

étudié l’impact des mots utilisés dans ce domaine. Il en ressort par exemple que le terme “pollution de l’air“ suscite davantage de craintes que “changement climatique“, en raison des connotations péjoratives rattachées au mot pollution (saleté, mauvaise santé…). Bien sûr le changement climatique n’entraînera pas qu’une majoration de la pollution atmosphérique, mais ce travail montre qu’il est possible d’améliorer la communication pour mieux modifier les comportements.Deux chercheurs de l’université de Cardiff (Pays de Galles) suggèrent également de proposer des périodes de transition pour inciter les personnes à changer, par exemple en incitant dans un premier temps à se concentrer sur les travaux d’isolation du logement, une des étapes nécessaires pour la baisse de la consommation d’énergie par foyer et un moindre impact de l’homme sur la planète.La diminution globale de l’émission de gaz à effets de serre nécessite non seulement des engagements politiques forts, mais un changement des mentalités dans les pays industrialisés. Pour cela, une meilleure compréhension des ressorts psychologiques du comportement environnemental est donc nécessaire et devrait donner lieu à d’autres études et propositions.
Jean-Philippe Rivière
Sources : The Guardian, Europe 1, American Psychological Association, octobre 2009
Illustration : Manifestation de l’organisation Urgence Climat collectif 13 à Marseille, avec pour objectif la sensibilisation de l’opinion publique sur le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer. Copyright : FOURMY MARIO/SIPAClick Here: New Zealand rugby store

Grippe A : conseils pour le pélerinage à la Mecque

Chaque année, près de 30 000 Français musulmans se rendent en Arabie Saoudite afin d’effectuer le Hadj, le pèlerinage à la Mecque. Mais dans ce contexte de pandémie grippale, le ministère des affaires étrangères a mis en place un dispositif spécifique.

Plus de 50 000 brochures bilingues français-arabe ont été éditées afin de fournir des conseils pratiques et des recommandations aux voyageurs. Ces brochures seront disponibles dans les agences de voyage, les boucheries halal, les centres de vaccination, les préfectures ou encore les mosquées. Pour accueillir et conseiller les pèlerins français, une antenne du consulat de France sera spécialement déployée à la Mecque du 18 novembre au 16 décembre, et ce, 24h/24. Une permanence sera également mise en place à l’aéroport de Djeddah pour assurer l’arrivée et le départ des pèlerins de France.Officiellement, les autorités saoudiennes exigent un certificat de vaccination contre la grippe saisonnière et si possible contre la grippe A, pour la délivrance du visa Hadj. Mais le Quai d’Orsay précise que “les recommandations saoudiennes peuvent changer dans l’avenir en fonction de l’évolution de l’épidémie et des traitements disponibles“. Les pèlerins sont donc invités, avant leur départ, à consulter la rubrique “conseils au voyageurs“ sur le site du ministère des affaires étrangères.En revanche, les personnes à risque devront reporter leur pèlerinage. Les autorités saoudiennes ont indiqué qu’elles ne délivreraient pas de visa aux personnes les plus fragiles : femmes enceintes, enfants de moins de 5 ans, personnes atteintes de maladies chroniques et personnes âgées de plus de 65 ans.Sarah LaînéSource :Point presse électronique, Ministère des affaires étrangères – 16 novembre 2009PHOTO : SIMON ISABELLE/SIPAClick Here: Bape Kid 1st Camo Ape Head rompers

Grippe A : la vaccination des femmes enceintes et des nourrissons commence demain

Dès vendredi, les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre et les nourrissons de 6 à 23 mois pourront se faire vacciner. 1 million et demi de personnes sont concernées. “C’est une étape très importante“ indiquait cet après-midi Roselyne Bachelot. En effet, les nourrissons et les femmes enceintes représentent une population particulièrement fragile face à la grippe A. D’après les données internationales déjà recueillies, le facteur de risque de complications serait multiplié par 10 chez les femmes enceintes. Les autorités sanitaires n’attendaient plus que de recevoir le vaccin non-adjuvanté de Sanofi : le Panenza ®. D’après la ministre de la santé, 1,4 millions de doses ont déjà été livrées. Tout s’est accéléré depuis lundi, au moment où l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a autorisé la mise sur le marché du Panenza ®.Début octobre, le Haut conseil de la santé publique a recommandé l’administration de vaccin sans adjuvant chez les enfants âgés de 6 à 23 mois et chez les femmes enceintes. Roselyne Bachelot explique les raisons de cette préférence : “Nous manquons d’informations spécifiques et robustes sur l’utilisation des vaccins avec adjuvant pour cette population particulière“. En effet, femmes enceintes et nourrissons sont écartés des essais cliniques.“Je les invite plus encore peut-être que tout autre catégorie, à profiter de la proposition qui leur est faite“, a affirmé la ministre. Aujourd’hui, plus de 8 millions de Français ont été invités à se faire vacciner. Depuis l’ouverture des centres de vaccination le 12 novembre, le vaccin contre la grippe H1N1 a été administré à au moins 80 000 personnes. Avec les professionnels de santé, ils sont plus de 200 000 à avoir déjà reçu la première injection. Sarah LaînéSource :Conférence de presse au Ministère de la santé – 19 novembre 2009PHOTO : ZEPPELIN/SIPA

Les sportifs handicapés mentaux iront aux JO de Londres

Après 9 ans d’attente, les sportifs handicapés mentaux pourront à nouveau participer aux Jeux Paralympiques, dès la prochaine olympiades en 2012 à Londres. Cette décision ravit la Fédération française du sport adapté, qui a estimé qu’il s’agissait d’une “immense victoire et d’un grand soulagement pour toute la famille du sport adapté“.

Il y a 9 ans, aux jeux Paralympiques de Sydney, suite à une fraude de l’équipe de basket espagnole, les handicapés mentaux étaient exclus des compétitions. Le handicap mental étant difficile à évaluer, certains ont pu en profiter pour tricher à l’instar de l’équipe espagnole dont 10 de ses 12 joueurs ne souffraient d’aucun handicap mental.Après des années de travail “main dans la main“ la Fédération française du sport adapté (FFSA), les différentes fédérations nationales et la Fédération internationale des sports pour handicapés mentaux ont pu “établir de nouveaux critères d’éligibilité incomparablement plus solides que par le passé“.La décision de réintégrer les handicapés mentaux a été prise lors de l’assemblée générale du Comité International Paralympique à Kuala Lumpur. Gérard Masson, président de la Fédération Française Handisport a soutenu cette décision même si parfois “l’intégration n’est pas aussi évidente dans le monde du handicap“. Pour lui, la réticence de certains pays à réintégrer les handicapés mentaux dans les jeux paralympiques “tenait plus aux critères de classification qu’à un rejet de la part des autres athlètes paralympiques“.Dans un comuniqué, la ministre de la santé et des sports Roselyne Bachelot et la secrétaire d’état chargée des sports ont salué “le travail remarquable engagé depuis plusieurs années par la Fédération internationale de sport adapté, avec le soutien du Comité paralympique et sportif français et de la Fédération française de sport adapté, pour réintégrer les sportifs handicapés mentaux dans le mouvement paralympique“Juliette RobinSource :

Communiqué du ministère de la santé et des sports

Résiliation des commandes de vaccins contre la grippe A : à quel prix ?

La polémique ne cesse d’enfler depuis l’annonce la semaine dernière par Roselyne Bachelot de la résiliation de 50 millions de doses de vaccins contre la grippe A, sur les 94 millions initialement commandées. Samedi, le Journal du dimanche (JDD) indiquait qu’“avec les laboratoires, un accord serait en passe d’être trouvé“. 

Selon le quotidien, les indemnités de résiliations des commandes devraient être converties en un engagement à long terme de l’Etat, pour acheter des vaccins lors des épidémies futures. Trois laboratoires sont concernés : GSK, pour 32 millions de doses résiliées, Sanofi-Pasteur pour 11 millions et Novartis pour 16 millions. “L’Etat prendrait l’engagement de commander auprès de ces trois firmes ses prochains vaccins, en versant dès aujourd’hui des arrhes pour des livraisons futures“, affirme le journal. Contactés par Doctissimo, les services de Roselyne Bachelot n’ont pas souhaité commenter cette information, “la ministre en dira plus jeudi lors d’une conférence de presse“. Même absence de réaction de la part des laboratoires concernés. Pour Gérard Bapt, député socialiste et rapporteur du budget de la santé à l’Assemblée nationale, cet accord à long terme “serait politiquement destructeur“. “Cela poserait un problème de légalité car il existe des procédures de marché public dont l’Etat ne peut s’affranchir. Ensuite, cela viendrait renforcer les accusations de collusion entre l’Etat et les laboratoires pharmaceutiques“, a-t-il confié au journal France-Soir. Selon la ministre de la santé, la résiliation des 50 millions de doses de vaccins contre la grippe H1N1 permettrait de faire économiser à l’Etat la moitié des 712 millions d’euros dépensés pour la commande initiale. “Nous sommes en train de négocier, il est encore trop tôt pour dire ce que cela donnera. Mais nous sommes dans une négociation rude avec les laboratoires“, expliquait Roselyne Bachelot samedi sur Europe 1. Par ailleurs, la ministre a déclaré sur qu’elle dédommagerait les mutuelles “au prorata des doses réellement utilisées“. La semaine dernière, les complémentaires santé avaient réclamé une baisse de leur participation, évaluée à 350 millions d’euros. Aujourd’hui, seuls 5 millions de Français ont été vaccinés, soit moins de 10% de la population. En ôtant les 50 millions de doses résiliées et les 5 millions utilisées, il resterait donc encore à l’Etat français 39 millions de vaccins. D’autres pays, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique ou Suisse, ont également décidé de résilier, de revendre ou encore de donner leurs vaccins. Sarah LaînéSource :Journal du dimanche – 9 janvier 2010Europe 1 – 9 janvier 2010France-Soir – 11 janvier 2010PHOTO : SOLAL/SIPAClick Here: Cheap FIJI Rugby Jersey