Le 27 novembre 2005, des chirurgiens français du centre hospitalier universitaire d’Amiens (France) réalise la première greffe de visage. Sept mois plus tard, les chercheurs français ont les honneurs de la revue britannique The Lancet. Ils y détaillent leurs travaux avant et après l’opération mais également les résultats quatre mois après cette première mondiale.
Sept mois plus tard, la controverse qui entourait cette opération s’est éteinte. Finalement, le résultat esthétique et les bons résultats (le patient est capable de s’alimenter de nouveau et sa capacité à s’exprimer va croissante) semblent aujourd’hui l’emporter sur les réticences éthiques. Le Pr. Devauchelle estime ainsi que « Les résultats à 4 mois démontrent la faisabilité de la procédure. Les résultats fonctionnels seront prochainement évalués, mais cette greffe peut déjà être considérée comme un succès au regard de l’apparence, de la sensibilité et du point de vue du patient ». Dans un commentaire accompagnant le papier, Patrick Warnke de l’Université de Kiel (Allemagne) jugent ces résultats comme une étape importante mais rappelle les risques potentiels : cette technique de transplantation nécessite un traitement à vie par des immunosuppresseurs pour éviter les phénomènes de rejet. L’échec de ce traitement aurait des conséquences dramatiques, avec la perte du visage greffé… Enfin, ces médicaments pris à vie augmentent également la vulnérabilité à certaines infections et cancers. Mais il s’agit-là des mêmes risques thérapeutiques que ceux liés aux greffes de mains pour lesquelles la même équipe bénéficie déjà de six ans de recul.
Après cette première française, une autre greffe de visage a été réalisée en Chine et plusieurs seraient en préparation aux Etats-Unis, en Angleterre et aux Pays-Bas.Source : Lancet 4 juillet 2006 publié en ligne
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Plus grosse poitrine, plus grosse déprime
D’après une étude menée au Canada, les femmes qui se feraient poser des implants mammaires auraient des tendances suicidaires nettement plus accusées que les femmes n’ayant pas recours à la chirurgie plastique.
Ces résultats s’appuient sur un échantillon de 24 558 femmes suivies pendant 24 ans, une étude à très grande échelle par conséquent. De précédents travaux ont montré que cela ne concerne pas uniquement les prothèses mammaires : les taux de mortalité par suicide seraient également plus élevés chez les femmes ayant eu recours à d’autres formes de chirurgie esthétique comme les rhinoplasties, la dermabrasion, les liftings partiels (paupières, front…etc.) ou totaux.
La question est celle de l’oeuf et de la poule : la chirurgie esthétique aurait-elle des conséquences psychologiques néfastes ou les femmes qui auraient recours à ce genre de procédés seraient-elles plus fragiles au départ ? L’étude montre qu’en moyenne, elles appartiennent pourtant majoritairement à des classes socio-économiques privilégiées, donc avec un meilleur état de santé en général. Mais elles sont plus nombreuses à suivre des psychothérapies ou à avoir fait des séjours en hôpitaux psychiatriques. Des tendances très nettes à la dépression ressortent également et si celles-ci peuvent être liées aux conséquences post-opératoires, il s’avère surtout que cet ensemble de phénomènes serait surtout du à un manque de confiance en soi et à une mauvaise opinion d’elles-mêmes en général.
En conclusion, une plus grande attention devrait être portée au suivi psychologique des patientes en demande d’implants mammaires ou de chirurgie esthétique en général car leur demande peut parfois cacher un malaise profond, qui ne sera pas résolu par un plus grand tour de poitrine.Source : American Journal of Epidemiology, juin 2006.Click Here: camiseta rosario central
Hépatite B : un nouveau traitement
Plus de 300 000 personnes en France sont porteuses du virus de l’hépatite B. Première cause du cancer du foie, cette maladie est responsable de plus de 1300 décès chaque année. Mais un nouveau traitement est aujourd’hui disponible à l’hôpital. Fabriqué par Bristol-Myers Squibb, le Baraclude (entecavir) agit en bloquant la multiplication des virus dans le sang. Le traitement de 48 semaines permet ainsi non seulement de réduire l’inflammation chronique du foie, mais aussi d’améliorer les problèmes de fibrose hépatique. Au final, le traitement permet le retour à la normale des fonctions du foie et fait baisser la charge virale (concentration du virus dans le sang) au point de la rendre indétectable. Ce nouveau médicament serait ainsi plus efficace que le traitement de référence, la lamivudine. Et surtout, le taux d’apparition de mutations reste très bas. C’était le principal problème du traitement de référence : avec la lamivudine, on pouvait observer des taux d’apparitions de résistance pouvant atteindre 66 % ! Et dans tous les cas, la meilleure défense face au virus de l’hépatite B reste la prévention (préservatif, vigilance sur les piercing…) et la vaccination.Source : Communiqué de Bristol-Myers Squibb, septembre 2006.
Bientôt vacciné contre le rhume des foins ?
Nez qui coule, larmoiement, éternuements… Chaque année à la même époque, le rhume des foins vous fait vivre un véritable enfer. Mais tout cela pourrait bien disparaître demain grâce à un vaccin testé aux Etats-Unis. Six injections suffiraient à réduire de 60 % les symptômes pendant au moins deux ans !
Des chercheurs de l’Université médicale Johns Hopkins ont utilisé avec succès un vaccin à base d’ADN contre le rhume des foins nécessitant uniquement six injections. Ce médicament permet de réduire de 60 % les symptômes de l’allergie et ce, pendant au moins deux ans !
Orienter la réponse immunitaire
Schématiquement, notre système immunitaire nous protège face aux infections (bactéries, virus, parasites…). La première ligne de défense repose en partie sur les cellules dendritiques chargées d’alerter en fonction de l’intrus les lymphocytes Th1 ou les lymphocytes Th2. Les lymphocytes Th1 sont sollicités face aux virus, bactéries et cellules anormales, les Th2 réagissent à la présence d’un allergène en produisant des anticorps spécifiques (baptisés IgE). Mais chez les patients allergiques, cette réaction est inappropriée et conduit à une inflammation chronique, à l’origine du rhume des foins, de l’asthme et d’autres problèmes allergiques.
Chez les personnes allergiques, l’une des solutions serait de privilégier la réponse des lymphocytes Th1 et de supprimer la réponse des lymphocytes Th2. Développée par le laboratoire Dynavax, une fraction d’ADN baptisée ISS est capable de réaliser ce tour de force. L’attelage d’un allergène avec cette molécule pourrait ainsi reprogrammer le système immunitaire. Grâce à la production de “cellules Th1 mémoire“, l’effet de cette re-programmation pourrait perdurer. Le principe du vaccin anti-allergie est né, encore fallait-il en démontrer l’efficacité clinique.
Une réduction de 60 % des symptômes de l’allergie
Des chercheurs de l’Université médicale Johns Hopkins (Baltimore) ont testé ce vaccin chez 25 personnes allergiques à l’ambroisie (14 recevant six injections hebdomadaires du vrai vaccin et 11 d’un placebo).
Après un an et donc une saison allergique, les personnes vaccinées présentaient une réduction de 60 % des symptômes de l’allergie (nez bouché ou qui coule, larmoiement et éternuement…). Les résultats perdurent même lors de la seconde année, sans qu’aucune nouvelle injection n’ait été pratiquée. Le nombre de personnes restant dans l’étude au-delà de cette période ne permet pas de déterminer la durée de cet effet protecteur.
Une technique très prometteuse
Plusieurs études impliquant de très nombreux patients allergiques sont actuellement conduites par le laboratoire Dynavax. Elles devraient prochainement permettre de confirmer ces bons résultats et de mieux connaître la durée de la protection. Mais dès maintenant, le principal auteur de l’étude, le Pr. Creticos, ne cache pas son enthousiasme : “Ce procédé thérapeutique annonce une avancée majeure dans le traitement de la rhinite allergique. Un effet durable résulte d’un faible nombre d’injections contrairement aux traitements actuels de désensibilisation qui peuvent durer quatre à cinq ans“. Ce nouveau vaccin permet également d’éviter les effets secondaires liés à l’utilisation des corticoïdes ou des antihistaminiques.
Si ces résultats sont confirmés, ils pourraient aider les trois à quatre millions de Français qui chaque année sont victimes de rhume des foins. De plus, le même type de vaccin pourrait être demain étendu à d’autres allergies et d’autres maladies inflammatoires chroniques.
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Cancer du col de l'utérus : un vaccin disponible !
En France, le cancer du col de l’utérus est responsable chaque année d’un millier de décès. Cette maladie se développe à partir de lésions dites précancéreuses provoquées par certains virus. Mais désormais, un vaccin offre une protection sur le long terme contre les plus nocifs de ces intrus.
Développé par Merck et Sanofi-Pasteur-MSD, un vaccin (Gardasil®) offre désormais une protection contre le cancer du col de l’utérus. Face à cette maladie qui touche 500 000 femmes chaque année dans le monde, ces résultats représentent un véritable espoir.
La chasse aux papillomavirus
Différents types de virus, de la famille des papillomavirus humains (PVH), sont à l’origine du cancer du col de l’utérus. Aujourd’hui, le frottis cervical (test de PAP) permet de dépister ces infections sexuellement transmissibles qui dans la plupart des cas restent latentes ou sont bénignes. Mais ces infections peuvent également évoluer en lésions précancéreuses, puis si elles ne sont pas traitées, en cancer du col de l’utérus. On dénombre ainsi chaque année 258 000 décès dans le monde, dont 1 000 en France. Les papillomavirus présents dans 80 % des cas n’ont pas tous le même pouvoir cancérigène. Le plus nocif est sans conteste celui de type 16 (HPV-16), impliqué dans 50 à 60 % des cancers du col (1). Vient en seconde position, le HPV-18 qui serait responsable de 10 % des cancers du col (2). A contrario, le risque de cancer chez les femmes non infectées est quasi-nul.
Seul bémol de la stratégie de dépistage par frottis, elle implique un très grand nombre d’examens qui ne bénéficient qu’à une minorité. En effet, un maximum de 3 % des femmes porteuses de papillomavirus développera un cancer. Ainsi la mise au point d’un vaccin efficace pourrait demain déboucher sur une autre stratégie de prévention.
Une protection à 100 %
Le 20 septembre 2006, le vaccin (Gardasil ®) obtient son autorisation européenne de mise sur le marché (3). Ce vaccin protège des papillomavirus humain de types 6, 11, 16 et 18 (les HPV 6 et 11 sont responsables de 90 % des condylomes acuminés, infections sexuellement transmissibles plus connues sous le nom de crêtes de coq).
Plusieurs études ont mesuré l’efficacité de ce vaccin, la principale a concerné plus de 12 000 femmes âgées de 16 à 26 ans (vivant 13 pays différents) qui n’étaient pas infectées par le virus. La moitié a reçu trois doses du vaccin et l’autre moitié un placebo (médicament inactif). Après 17 mois de suivi, le premier groupe ne présentait aucune lésion pré-cancéreuse tandis qu’on en dénombrait 21 dans le second groupe. “Il s’agit de données fondamentales, qui démontrent que la vaccination avec Gardasil permet de prévenir les lésions précancéreuses et les cancers non invasifs du col de l’utérus dus à HPV 16 et 18“ déclarait-alors Laura Koutsky, principal investigateur du groupe de recherche sur le HPV à l’Université Washington, à Seattle.
Aucune vaccination n’a dû être interrompue à cause d’effets secondaires du vaccin. Même si les effets indésirables étaient plus fréquents chez les femmes qui ont reçu Gardasil que chez celles qui avaient reçu le placebo, il s’agissait la plupart du temps d’une légère gêne au point d’injection. Ces résultats confirment ainsi de précédentes études conduites sur un plus faible nombre de femmes (4 et 5).
Un nouveau vaccin anti-cancer
Tout comme le vaccin contre l’hépatite B prévient indirectement le cancer du foie, ce nouveau vaccin est le second vaccin anti-cancer mis sur le marché. Le Gardasil ® a obtenu en 2006 son autorisation de mise sur la marché américain (délivrée par la Food and Drug Administration) et européen (délivrée par l’Agence européenne du médicament – EMEA).
Mais d’autres laboratoires travaillent à la mise au point d’un tel vaccin. Ainsi, Glaxosmithkline publiait en 2004 des résultats encourageants d’un autre vaccin expérimental contre les HPV-16 et 18 (6) et sa demande d’autorisation de mise sur le marché est actuellement étudiée par les autorités européennes et américaines.
Mais quelques points restent l’objet de débats :
– A qui le réserver ? A priori, il s’adresserait en priorité aux jeunes adolescentes, avant le début de leur vie sexuelle. Les adolescents pourraient également être sollicités, car bien que ne souffrant pas directement de cette infection, ils servent souvent de “réservoir“ et peuvent la transmettre. Son autorisation européenne prévoit une administration possible dès l’âge de 9 ans. Le Comité Supérieur d’Hygiène Publique Français ne peut émettre de recommandations vaccinales qu’après l’autorisation de mise sur le marché puisque c’est au moment de cette dernière qu’est évaluée la balance bénéfice/risque du vaccin. Le CSHPF rendra son avis courant décembre 2006. Par la suite, le vaccin Gardasil pourra, le cas échéant, être admis au remboursement au premier trimestre 2007 après un examen par la Commission de la Transparence, de la Haute Autorité de Santé (HAS). Par la suite, le vaccin Gardasil pourra, le cas échéant, être admis au remboursement au premier trimestre 2007 après un examen par la Commission de la Transparence, de la Haute Autorité de Santé (HAS). Dès aujourd’hui, certaines mutuelles et assureurs prennent partiellement en charge le vaccin.
– Ce vaccin nécessitera-t-il des rappels ? Les études reposent sur un vaccin administré en trois doses sur une période de six mois. Même si son efficacité reste très élevée, elle semble légèrement diminuer avec le temps. Le suivi des patientes vaccinées sur le long terme permettra de mieux évaluer l ‘utilité d’un rappel.
– Quel est le prix du vaccin ? Le prix du Gardasil ® est de 145,94 la dose (trois sont nécessaires à la vaccination complète). Avec près de 250 000 décès par an, les pays en voie de développement auront vraisemblablement du mal à s’offrir ce vaccin.
Enfin, malgré une efficacité étonnante, ce vaccin ne va pas faire disparaître le cancer du col de l’utérus mais en diminuer le nombre de cas (d’autres papillomavirus peuvent être à l’origine de ce cancer). En effet, le vaccin ne prévient que certains virus, causes de cancer. En revanche, le dépistage permet de dépister et de soigner au plus tôt l’ensemble des lésions avant qu’elles n’entraînent un cancer. Il est également rappelé que ce vaccin ne dispense pas de l’usage du préservatif pour se prémunir d’autres virus à transmission sexuelle.
David Bême
1 – J Natl Cancer Inst. 1995 Jun 7;87(11):796-802.2 – NEJM 2003 ;348 :518-273 – Communiqué de l’afssaps du 23 novembre 20064 – NEJM, November 21, 2002, Number 21, Volume 347:1645-16515 – Prophylactic Human Papillomavirus (HPV) 16 virus-like particle vaccine prevents HPV -16-Related Cervical Intraepithelial Neoplasia (CIN)2- 3, C Mao et all. – Abstract G-1675a -présenté le 1er novembre 2004 au congrès ICAAC 20046 – Lancet 2004 ;364 :1757-65Click Here: Bape Kid 1st Camo Ape Head rompers
Elections 2007 : la crise de confiance des Français
Les élections présidentielles 2007 approchent. Mais les Français restent indécis. On assiste à une véritable crise de confiance, et une défiance envers la droite et la gauche. Comment expliquer ce qui se passe dans la tête des votants ?
Que se passe-t-il dans la tête des électeurs ? Des travaux du centre d’étude de la vie politique française (Cevipof) proposent un début d’explication. Baptisée Baromètre politique français 2006 – 2007 et mené avec le Ministère de l’intérieur, l’étude a analysé le rapport à la politique des Français.
Un manque de confiance
Globalement, les Français manquent de confiance en la politique. S’ils ne disent pas encore “tous pourris“, ils étaient plus de 69 % à dire ne pas avoir confiance en la gauche ou la droite pour gouverner début 2006. En février 2007, ils étaient encore 61 % à ne pas accorder de crédit aux deux courants majoritaires du paysage politique français. Il y a 10 ans, cette crise de confiance touchait moins de 45 % des Français. Pour le Cevipof, il s’agit d’une crise profonde. Et cela souligne un paradoxe : il y a en effet une personne sur deux qui se reconnaît néanmoins dans l’un des courants (gauche ou droite). Les électeurs français n’ont plus confiance, mais ont encore leurs repères. A noter d’ailleurs que la crise semble toucher principalement les électeurs socialistes et moins ceux de l’UMP.
La peur de l’avenir
Pour les chercheurs du Cevipof, cette crise de confiance pourrait bien s’inscrire dans un phénomène plus large : une inquiétude face à l’avenir. Une grande majorité de Français ont peur du chômage, sont inquiets pour leurs retraites et pensent que la conjoncture économique ne va pas s’améliorer. Pire, ils pensent que leurs enfants auront une vie moins bonne que celle qu’ils vivent. Or les Français voient une fatalité sur laquelle ils n’ont pas l’impression que les politiques peuvent avoir prise. 53 % pensent ainsi que l’élection présidentielle n’a aucune chance d’améliorer les choses à l’avenir.
Abstention or not abstention ?
On se souvient du premier tour de l’élection présidentielle en 2002 et de son taux record d’abstention : près de 22 %. Ce taux va-t-il exploser aux prochaines élections, notamment à cause de cette crise de confiance ? Il faut noter que l’implication des Français est toujours erratique : en moyenne, depuis qu’ils sont en âge de voter, seulement la moitié déclarent avoir glissé un bulletin dans l’urne à chaque élection.
Mais effectivement la prochaine élection semble particulièrement à risque : 46 % déclarent que la campagne actuelle ne leur donne peu ou pas du tout envie de voter. Il est vrai que les coups-bas et les déballages de linge sale qui ont marqué les premiers débats n’étaient pas particulièrement incitatifs. Mais concrètement, seuls 5 % déclarent qu’ils ne voteront pas ou ne sont franchement pas sûrs de se déplacer le 22 avril prochain. Pourcentage auquel il faut ajouter les votes blancs, qui devrait amener le tout autour de 12 à 13 %. On est donc tout de même loin des 22 % de la dernière présidentielle. L’explication ? Si les gens ont moins confiance, ils redoutent pourtant que se reproduisent les évènements de 2002, et le passage de Jean-Marie Le Pen au 2e tour. Cependant, 45 % pensent qu’il passera le premier tour en 2007 ! Mais cette peur n’a pas entamé les convictions des Français ou boosté le fameux “vote utile“. Les électeurs votent en en fonction de leurs convictions plutôt que par défaut : 71 % déclarent voter pour le candidat le plus proche d’eux, même s’il n’a aucune chance d’être présent au second tour.
Une image contrastée
En ce qui concerne l’image que les Français ont des politiques on notera un contraste sur les qualités qu’ils attribuent aux principaux candidats. Si l’on regarde ceux qui arrivent en tête pour chaque qualificatif, cela donne :
– Il vous inquiète : Jean-Marie Le Pen (67 %)
– Il a l’étoffe d’un président de la république : Nicolas Sarkozy (68 %)
– Il est honnête : Olivier Besancenot (76 %)
– Il veut changer les choses : Nicolas Sarkozy (72 %)
– Il comprend vos problèmes : François Bayrou (61 %)
Alors certes, cette photographie à quelques semaines du scrutin permet juste de donner de grandes orientations. Mais il ne faut pas oublier que dans l’isoloir, il peut se passer beaucoup de choses. C’est lorsque l’on est confronté à l’action concrète de mettre son bulletin dans l’urne que les convictions ou les doutes s’expriment réellement. L’élection risque fort d’apporter de nombreuses surprises.
Alain Sousa
Source : Baromètre Politique Français (2006-2007) CEVIPOF-Ministère de l’Intérieur
Les données du BPF 2006-2007 ont été produites par le CEVIPOF avec le soutien du Ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire. Le BPF 2006-2007 se déroule en quatre vagues de mars 2006 à l’hiver 2007 réalisées par l’IFOP. Les données sont déposées et disponibles auprès du Centre de données socio-politiques de Sciences Po.Click Here: cheap all stars rugby jersey
Journée de dépistage du cancer de la peau – 24 mai 2007
Grain de beauté ou cancer de la peau ? Pour le profane, il est parfois difficile de s’y retrouver… Pour détecter les lésions précancéreuses, une journée nationale de dépistage est organisée le 24 mai. Ne la manquez pas !
Parce que le dépistage des différentes formes de cancers de la peau (mélanomes et carcinomes) relève de l’expertise des spécialistes formés et expérimentés que sont les dermatologues, le Syndicat National des Dermatologues Vénéréologues (SNDV) organise pour la 9e année consécutive une journée de dépistage et de prévention avec l’aide de plus de 1 000 dermatologues bénévoles. Les informations concernant les centres de dépistage sont disponibles sur le serveur vocal 0892 704 701 (0,34 /mn) et sur le site internet :
www.syndicatdermatos.org.
Rappelons que les cancers de la peau sont de plus en plus fréquents en raison notamment de l’évolution des habitudes d’exposition au soleil. L’incidence du mélanome a triplé en vingt ans et représente aujourd’hui plus de 7 000 nouveaux cas par an. Les traitements du mélanome à un stade évolué étant peu efficaces, les mesures de protection contre le soleil et la détection précoce sont les seules actions susceptibles de faire diminuer la mortalité.Source : Communiqué du SNDVClick Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks
Sports de plage : gare à l'accident !
Plage ensoleillée, soleil éclatant, bande d’amis… Quel meilleur cadre pour s’adonner à quelques parties de beach volley ou de toute autre version “estivale“ de nos sports habituels. Profiter des vacances pour bouger est une très bonne idée à condition que ces moments de détente ne se terminent pas à l’hôpital…
Le beach volley, le frisbee et le sandball ne peuvent pas réellement être considérés comme des sports à risque. Pour autant, quelques précautions sont indispensables pour éviter l’accident. Découvrez les avec le Docteur Guy Bellier, membre de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT).
Les règles de bases
Contrairement à un terrain de sport, la plage est irrégulière et instable. Trous et bosses peuvent malmener le pied et la cheville, favoriser les chutes et la déshydratation à l’origine de claquages, de tendinites, voire d’authentiques ruptures tendineuses… Ajoutons à cela le manque d’échauffement qui met à mal les muscles.
Pour profiter au mieux des sports de plage, il est donc nécessaire de suivre quelques règles :
– Hydratez-vous suffisamment avant et pendant l’effort ;
– Echauffez-vous et assouplissez-vous avant de vous lancer dans le jeu. N’oubliez surtout pas les étirements de l’ensemble du corps ;
– Préparez-vous dans les semaines qui précèdent afin de renforcer la musculature, travaillez vos impulsions et votre sens de l’équilibre ;
– Allez-y pianissimo. N’enchaînez pas plusieurs matchs de suite le premier jour. Commencez par participer à une seule manche ;
– Jouez en T-shirt (pour éviter les coups de soleil).
Sea, sand and sport…
Selon la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT), les principaux accidents liés à ces sports de plages sont :
– L’entorse du pouce. Elle est fréquemment observée au décours des sports de balle ;
– L’entorse de la cheville. Elle survient pratiquement dans tous les sports de plage mais aussi en cas de jogging sur un sol irrégulier ;
– La fracture du poignet. Elle n’est pas seulement l’apanage des motards et des amateurs de rollers. Toute chute en avant amortie par les mains peut en être responsable. Avantage des sports de plage : le sol est meuble et le choc est donc moins rude. La fracture du poignet représente 16 % de l’ensemble des fractures rencontrées aux urgences de l’hôpital durant l’été ;
– La fracture du scaphoïde. Le scaphoïde est un des petits os du carpe (huit petits os imbriqués les uns dans les autres et tenus par de nombreux ligaments au niveau du poignet). Quand peut-il se briser ? En cas de réception brutale de ballons (handball…)ou de traumatismes violents de type chute de rollers ou cyclisme ;
– La tendinite du genou. C’est l’inflammation (douloureuse) du tendon rotulien. Elle est particulièrement fréquente dans les sports d’impulsion notamment les sports de ballon nécessitant de façon répétitive des sauts. Le tendon peut aussi se rompre lors d’un effort brutal ;
– La tendinite du coude. (épicondylalgie). Elle est engendrée par de micro-traumatismes répétés. Les principaux sports incriminés : ceux qui mettent en jeu le membre supérieur (tennis, golf…). Changez de raquette, tendre moins les cordes ou s’échauffer sérieusement sont un bon moyen de prévention ;
– Les fractures de fatigue. Elles concernent 10 % des blessures liées au sport, et touchent presque systématiquement les membres inférieurs. On les retrouve en particulier dans les sports d’endurance (jogging) et d’impulsion ;
– La neuropathie du nerf scapulaire (épaule). Elle se manifeste par des douleurs persistantes d’épaule. Elle est particulièrement fréquente dans les sports de lancer et de raquette, mais aussi dans tous les sports comportant des mouvements répétés d’élévation des bras (haltérophilie, sports de combat, natation…) ;
– Les lésions musculaires. Elles surviennent lors d’activités de type sprint, saut, frappe ;
– Les douleurs du dos. Le rachis est principalement sollicité lors des smashs (sports de raquette…) ou des shoots (rotation du tronc lors d’un shoot au football, qu’il soit de sable ou de stade).
Zoom sur le beach volley
Si de nombreux sports de plage sont apparus ces dernières années, le beach volley est aujourd’hui particulièrement populaire. Raison de plus pour s’intéresser aux accidents les plus fréquents.
– Au niveau de l’épaule : trois mouvements sollicitent particulièrement cette articulation : le smash, le service flottant et la défense plongée. Ces gestes provoquent de nombreux micro-traumatismes susceptibles de déboucher sur des douleurs chroniques ;
– Au niveau du coude : les lésions sont relativement rares. Les doigts, les chevilles et les épaules étant plus sollicités. Certains mouvements comme le contre et la manchette sont néanmoins susceptibles de fragiliser l’articulation. La répétition de ces microtraumatismes peut être responsable de douleurs chroniques ;
– Au niveau des doigts : les accidents se manifestent surtout lors de la réception d’un smash adverse. Le pouce est souvent la première victime mais tous les doigts peuvent être touchés par des entorses, luxations ou fractures.
– Au niveau de la cheville et du pied : l’accident survient lors de la réception d’un saut. En général, il se traduit par une entorse. Bonne nouvelle : en beach volley, le sable amortit le choc ce qui réduit le risque d’entorse liée au saut. Il semble également que le fait de se déplacer pieds nus sur le sable joue un protecteur en limitant notamment le risque de “blocage“ au sol. Le joueur serait donc paradoxalement plus “stable“ qu’un joueur en salle. En revanche, l’absence de chaussures peut favoriser les entorses. De mêmes que les lésions dues aux coquillages, tessons de verres et autres cailloux, demeurés dans le sable. Pensez à bien inspecter les lieux, voire à les ratisser avant d’entamer un match ! Enfin, si le sol est de nature hétérogène (alternance de sable mouillé et durci et de sable sec, souple), le risque d’accident et de lésion articulaire est accru. Faites également attention à ne pas retomber sur le pied d’un ou d’une partenaire.
– Au niveau du genou : le terrain meuble qu’est la plage est à l’origine de nombreux accidents qui surviennent lors de sauts ou de chutes. On dénombre deux types d’entorses : l’entorse du ligament interne latéral traitée en 10 à 21 jours sous traitement antalgique et immobilisation et la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) qui est la forme le plus grave. Elle n’est pas toujours opérée, surtout chez le non sportif, en particulier après la quarantaine. La rupture du ligament croisé peut être bien tolérée et compatible avec une activité sportive de loisir (et surtout des prétentions sportives moindres).
Outre les accidents sportifs, n’oubliez pas de vous protéger des ultraviolets à la plage. Bonnes vacances !
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Hypertension : un site pour l'éducation du patient
On compte en France plus de 14 millions d’hypertendus. Et un Français sur deux sera hypertendus après 65 ans. Attention, cette maladie silencieuse est loin d’être anodine. Non traitée, ou mal traitée, les conséquences de l’hypertension artérielle peuvent être redoutables : maladies cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, artériosclérose…), mais également diabète, insuffisances rénale ou cardiaque. Pour aider ces patients, une initiative originale vient d’être lancée.
Le laboratoire Ipsen, avec le soutien du Comité Français de Lutte contre l’HyperTension Artérielle (CFLHTA), a créé en avril 2004, un véritable programme d’accompagnement et de soutien sur le long terme, qui s’appuie sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). Conseils, explications, outils d’évaluation… Le site www.programme-pharaon.fr propose un programme pérenne ayant pour idée maîtresse de traiter véritablement le patient hypertendu et non plus uniquement son hypertension. Ce programme d’aide est construit en 3 étapes successives : l’apprentissage, le perfectionnement et la maîtrise. Prévention, facteurs de risque, traitements… Vous trouverez les informations indispensables sur notre dossier consacré à l’hypertension artérielle.Source : Communiqué des laboratoires Ipsen du 25 octobre 2007
Christophe Honoré + Alex Beaupain + Camelia Jordana = le clip de “Avant la haine…” ! [VIDEOS]
Découvrez “Avant la haine…”, premier clip réalisé par Christophe Honoré, pour Alex Beaupain en duo avec Camelia Jordana.
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Dans le film Dans Paris de Christophe Honoré, Romain Duris prenait son téléphone pour fredonner une jolie ballade mélancolique à Joana Preiss. Cinq ans plus tard, cette chanson, “Avant la haine”, écrite par Alex Beaupain, compositeur fétiche d’Honoré, fait l’objet d’une nouvelle interprétation et d’un clip, réalisé par… Christophe Honoré lui-même. Cette nouvelle version de la chanson est interprétée par Alex Beaupain, en duo Camelia Jordana, et figure sur l’album “Pourquoi battait mon coeur”, sorti en avril dernier.
Pour en savoir plus, Christophe Honoré nous avait parlé de cette reprise lors d’une interview blind-test, à l’occasion de la sortie des Bien-aimés, son dernier long métrage (revoir l’interview ici, au début de la 2e partie) .
Alex Beaupain & Camélia Jordana : Avant la Haine… par naiverecords
Voir l’extrait de Dans Paris avec Romain Duris et Joana Preiss :
Brigitte Baronnet