100 000 séropositifs en France

Combien de personnes sont séropositives en France ? Enréponse à cette question, on obtientgénéralement les chiffres les plus variés…Et pour cause, la notification obligatoire de laséropositivité n’est effective en France que depuis2003 et le suivi de toutes les personnes séropositives nepeut être assuré de façon exhaustive.Difficile dans ces conditions de juger de l’évolution de lamaladie et de planifier les ressources nécessaires àla prise en charge des malades. C’est pour mettre fin à ceflou que l’institut de veille sanitaire (InVS) vient de publierdeux études. Résultats : environ 100 00 personnesseraient atteintes par le VIH, avec une marge d’erreur de 30 000personnes. Ce qui signifie en clair qu’il y en a peut être 70000 ou 130 000… Parmi ces personnes séropositives, oncompterait 40 % d’hétérosexuels, 32% d’homosexuels oude bisexuels, 26% de toxicomanes et enfin environ 2 %d’hémophiles et de transfusés.Concernant l’évolution de cette épidémie, onnote une baisse apparente des contaminations, mais selon lesauteurs de l’étude, « rien n’autorise à direque cette baisse est réelle vu l’imprécision desestimations ». En revanche, l’augmentation del’espérance de vie depuis l’arrivée desantirétroviraux, s’accompagne d’une augmentation globale dunombre de malades.Source : BEH n°11 -2005Click Here: New Zealand rugby store

Sauvegarder la planète pour préserver notre santé

Quelques 1 300 experts de 95 pays tirent la sonnette d’alarme. Endégradant les écosystèmes, l’homme est entrain de scier la branche sur laquelle il est assis. Le Rapport desynthèse sur l’Evaluation des écosystèmes pourle Millénaire établit que 60 % environ des bienfaitsque procure l’écosystème mondial pour soutenir la viesur terre (eau douce, air pur et climat relativement stable) sonten voie de détérioration ou utilisés defaçon non viable. Les scientifiques indiquent que lesconséquences de cette détérioration pour lasanté humaine se font déjà sentir etpourraient s’aggraver sensiblement au cours de ces 50 prochainesannées.
« L’une des conclusions frappantes de cetteévaluation, et qui a une portée très vaste,est la nécessité fondamentale d’assurer lapérennité écologique afin de sauvegarder lesécosystèmes et de protéger ainsi lasanté humaine sur le long terme » adéclaré le Dr Carlos Corvalan, spécialistescientifique de l’Organisation Mondiale de la Santé qui acollaboré à l’élaboration du rapport. «Là où la mauvaise santé est due à unesurconsommation des éléments fournis parl’écosystème tels que l’eau, les denréesalimentaires et l’énergie, une réduction sensible dela consommation – assortie du droit des communautésmarginalisées d’accéder aux ressources essentielles -aurait des effets bénéfiques majeurs sur lasanté ».Malgré une situation inquiétante, les auteurs nesombrent pas dans le pessimisme et estiment qu’il est encorepossible de renverser la vapeur en changeant les comportements,l’usage de certaines technologies et les politiqueséconomiques. Autant de perspectives qui ne trouvent pour lemoment que peu de concrétisation.Source : communiqué de l’OMS du 30 mars 2005Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks

Cancer du sein : quel suivi après les traitements ?

Ouf ! Le plus dur est passé et vos traitements sont terminés. Si votre cancer du sein fait désormais partie du passé, vous devez pourtant continuer à vous faire suivre régulièrement. Des rendez-vous certes angoissants mais indispensables.

Après votre traitement, votre cancérologue demandera à vous revoir tous les 6 mois durant 5 ans, puis tous les ans. Ces consultations régulières permettront de vérifier que tout va bien sur le plan cancérologique, mais aussi de s’assurer que vous avez bien supporté le traitement.
Quels examens ?
La surveillance repose habituellement sur un examen clinique et une mammographie, effectués 6 et 12 mois après le traitement. Ensuite et jusqu’à 5 ans, on pratique le plus souvent un examen clinique tous les 6 mois et une mammographie tous les ans, puis après ce délai un examen clinique et une mammographie sur un rythme annuel. Une échographie mammaire peut parfois être associée à la mammographie et une IRM peut être pratiquée en complément, notamment dans les cas où les lésions mammaires sont délicates à interpréter.
A cette surveillance des seins, s’ajoute la réalisation chaque année d’une radiographie thoracique. Les autres examens ne sont pas systématiques et fonction des signes cliniques (échographie hépatique, scintigraphie osseuse…).
Enfin, dans de nombreux de centres anticancéreux, un dosage annuel des marqueurs antitumoraux (comme l’antigène CA 15.3 ou l’antigène carcinoembryonnaire) est demandé, bien que ces marqueurs ne soient pas toujours spécifiques et que leur utilité ne soit pas formellement démontrée.
Le déroulement de la consultation
Lors de chaque consultation, le cancérologue vous interrogera sur votre niveau de fatigue, vérifiera votre poids et appréciera votre forme. N’hésitez pas à lui signaler de vous-même tous les symptômes qui vous semblent inhabituels. Il pourra alors vous prescrire un bilan pour en préciser la cause, qui n’est pas forcément en rapport avec une récidive mais peut être l’expression d’une maladie bénigne ou encore les suites du traitement. Ainsi, la chirurgie peut être source de douleurs et d’une diminution de la mobilité du bras. Il peut ainsi être nécessaire de suivre une rééducation après l‘intervention. Parfois la radiothérapie peut entraîner la formation de fibroses (sorte de kyste) pouvant ressembler à de petites tumeurs. Pas de panique, votre médecin saura faire la différence avec une tumeur cancéreuse.
Dans le cas où une hormonothérapie vous a été prescrite (anti-aromatases tel que Femara ®, Aromasine ®, Orimetene ®, Arimidex ® ou tamoxifène tel que Novaldex ®), précisez bien au cancérologue comment vous tolérez ces médicaments. Si ces produits sont très utiles car ils diminuent notablement le risque de rechutes, ils peuvent parfois s’accompagner de quelques effets indésirables et le tamoxifène peut ainsi entraîner des bouffées de chaleur. La prise de cet anti-estrogène requiert, par ailleurs, une surveillance gynécologique.
Ensuite, le cancérologue examinera vos deux seins et la paroi thoracique pour vérifier que tout va bien. Il s’assurera également que vous ne présentez pas d’oedème dans le bras opéré en mesurant son diamètre. Heureusement, ce phénomène de gros bras est de plus en plus rare, la chirurgie s’étant considérablement améliorée. Néanmoins pour limiter les risques, on conseille de ne pas porter de charge trop lourde du côté du bras opéré et de renforcer les mesures de prudence lorsque l’on jardine afin de ne pas se piquer. Si un gonflement du bras est constaté, des massages lymphatiques pourront vous être proposés.
N’hésitez pas à aborder vos difficultés psychologiques
Votre bien-être psychologique est une autre donnée essentielle à prendre en compte. Si vous ressentez une impression de vide ou de tristesse dans les premiers temps, ne vous étonnez pas. Pendant des mois, vous avez lutté pour faire vos traitements et vous avez été très active. Il n’est pas surprenant que vous vous sentiez désarmée en vous retrouvant face à vous-même. Si votre malaise persiste, n’hésitez pas à en parler. Ces bilans de surveillance ont aussi pour but de vous suivre sur le plan psychologique. Dans tous les centres anticancéreux, des consultations spécifiques ont été mises en place et vous pourrez y rencontrer des professionnels formés à l’écoute (psychologue ou psychothérapeute). C’est aussi l’occasion de faire le point sur vos relations avec votre partenaire et votre entourage familial, de parler de votre sexualité.
Si vous avez un médecin généraliste, il peut être également utile de le voir régulièrement dans les suites du traitement. Généralement plus accessible que les cancérologues hospitaliers, il pourra vous recevoir à une fréquence plus rapprochée, par exemple tous les mois, et répondre avec plus de disponibilité à toutes vos inquiétudes.
Dr Corinne Tutin

Un nouvel espoir pour les diabétiques

Une pilule qui nous permettrait de perdre du poids et d’arrêter de fumer, on en rêve… Et ce rêve devrait devenir réalité dès l’an prochain. Mais ce n’est pas tout, ce médicament pourrait aussi s’avérer extrêmement efficace dans le traitement du diabète. Zoom sur une molécule qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Acomplia ®, puisque c’est le nom de ce médicament, est le premier né, et seul représentant à ce jour, d’une nouvelle classe thérapeutique : les bloqueurs sélectifs des récepteurs cannabinoïdes 1. En clair, cette substance est capable de bloquer un récepteur qui stimule l’appétit et l’envie de fumer. Cette molécule, appelée rimonabant, révolutionnera sans doute les traitements de l’obésité et du sevrage tabagique. Autre corde à son arc, le rimonabant interviendrait également sur de nombreux facteurs de risques liés au diabète.
Vers un nouveau traitement du diabète
Les résultats de l’étude RIO-Diabète étaient attendus avec impatience par de nombreux médecins. Et pour cause, plus de 190 millions de personnes à travers le monde souffrent aujourd’hui de diabète. L’étude, publiée le 12 juin 2005, montre qu’Acomplia ® pourrait révolutionner la prise en charge de cette maladie aux conséquences dramatiques. Durant un an, 1 000 patients diabétiques de type 2 ont reçu quotidiennement une dose de 20 mg de rimonabant. Résultat : on constate une diminution significative de l’hémoglobine glyquée, un paramètre majeur de surveillance du sucre dans le sang, ainsi que l’amélioration de l’hypertension artérielle et des taux de lipides.
Autre point important, ce médicament permet de réduire l’obésité abdominale chez des patients déjà traités pour leur diabète. Une bonne nouvelle quand on sait que l’obésité abdominale, qui reflète l’adiposité viscérale, permet de prédire la survenue d’un infarctus du myocarde… Pour le Pr. Michael D. Jensen “la perte de poids rapportée avec le Rimonabant chez les patients diabétiques est potentiellement très intéressante. En effet les traitements anti-diabétiques actuels améliorent la glycémie mais s’accompagnent bien souvent d’une prise de poids. Cette prise de poids peut elle-même diminuer les bénéfices du traitement et minorer l’amélioration globale des facteurs de risque cardio-métabolique associés“.
La perte de poids du groupe de patients traité par le médicament a été de 5,3 kg contre 1,4 kg pour les patients sous placebo. Côté tour de taille, les malades sous Rimonabant ont perdu 5,2 cm contre 1,9.
Haro sur les risques cardiovasculaires
Les effets bénéfiques sur le cholestérol et les triglycérides ne sont pas non plus à négliger car ils contribuent à diminuer les risques cardiovasculaires liés au diabète, à l’obésité et à cette pathologie de plus en plus fréquente qu’on appelle le “syndrome métabolique“, et qui multiplie par trois la probabilité de survenue d’un accident cardiovasculaire.
Il est important de noter que cette étude a été menée avec la rigueur habituelle des études cliniques. Plusieurs centres de recherches étaient concernés, les patients qui recevaient le médicament étaient tirés au hasard et ni le personnel soignant, ni le patient ne connaissait la véritable nature du produit reçu (médicament ou placebo). L’étude a concerné les patients en surpoids atteints de diabète de type 2 qui avaient déjà été traités par un antidiabétique oral comme les sulfamides hypoglycémiants (DAONIL ®, DIAMICRON ®, OZIDIA ®) ou la metformine (GLUCOPHAGE ®, STAGID ®…).
Une épidémie meurtrière
Click Here: Cheap Golf Golf Clubs
L’avenir s’annoncerait-il enfin plus radieux pour les personnes diabétiques ? Il était temps car cette maladie est devenue un véritable fléau, à tel point qu’on parle aujourd’hui d’épidémie, 333 millions de personnes seront diabétiques dans moins de 20 ans. Tous ces patients s’exposent non seulement à des risques cardiovasculaires majeurs mais aussi à des maladies rénales, des artérites des membres inférieurs, des amputations, la cécité … Ce nouveau médicament devrait considérablement améliorer leur pronostic vital mais aussi leur qualité de vie.
Anne-Aurélie Epis de Fleurian, PharmacienneSource : Communiqué de presse du comité RIO-Diabetes du 12 juin 2005.

En amour, ce n'est pas vous qui décidez !

Le cœur a ses raisons que la raison ignore… ce proverbe vient de trouver une nouvelle justification. Car selon des chercheurs canadiens, ce n’est pas vous qui choisissez votre conjoint, mais votre patrimoine génétique ! Le type de personne qui va vous attirer est en effet inscrit dans vos gènes.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les rapports amoureux de vrais et de faux jumeaux (respectivement 174 et 148 paires de chaque). Les principaux intéressés, ainsi que leurs épouses et leurs proches se sont vu remettre des questionnaires psychologiques, sociologiques et morphologiques très poussés. Et la conclusion semble sans appel : les femmes des vrais jumeaux se ressemblent beaucoup plus que les conjointes des faux jumeaux : elles ont plus souvent la même corpulence, le même niveau scolaire, les mêmes opinions politiques, les mêmes convictions religieuses, les mêmes traits de caractère… Il en va d’ailleurs de même pour les amis et l’entourage proche, qui ont plus de similitudes chez les vrais jumeaux. Le fait de comparer des vrais et des faux jumeaux permet ainsi d’éliminer les influences extérieures : les enfants ayant grandi dans le même environnement, qu’ils soient de vrais ou de faux jumeaux, ont a priori connu une éducation similaire.
La seule explication serait alors le patrimoine génétique, totalement identique uniquement chez les vrais jumeaux. Alors ne dites plus à votre dulcinée “je t’ai dans la peau“, mais plutôt “je t’ai dans les gènes“…Source : Psychological Science, juillet 2005, vol. 16 : p. 555-559.

THS et mammographie : un dépistage sur mesure

Les traitements substitutifs de la ménopause (THS) ont une action connue sur le sein : ils augmentent leur densité, et cela gêne parfois la lecture des clichés de mammographie. Mais dans quelles proportions ? Cela peut-il affecter le dépistage du cancer du sein ? Tous les THS ont-ils le même impact ? Le point avec le Dr David Elia, gynécologue.

Comment les THS jouent-ils sur la densité mammaire ?Dr David Elia : Les traitements hormonaux substitutifs classiques de la ménopause, à base d’oestrogènes seuls ou qui associent oestrogènes et progestérone, ont un impact sur tout le corps et notamment sur les seins. La glande mammaire, sensible à ces hormones, va être stimulée et va alors devenir plus dense, ce qui est visible sur les radios de mammographie. On estime ainsi qu’environ 50 % des femmes prenant un THS classique après 50 ans ont des seins plus denses que les femmes qui ne prennent pas de traitement. Cela dépend bien sûr du THS : l’augmentation de densité est fonction de la quantité et de la qualité des hormones présentes dans le médicament, mais aussi de la fréquence de la prise, et de la molécule. Enfin, l’impact est différent selon les femmes.Quel impact cette augmentation de densité mammaire a-t-elle sur la lecture de la mammographie ? Dr David Elia : Il faut savoir qu’à 20 ans, la glande mammaire est extrêmement dense et donc quasiment illisible à la mammographie : il est presque impossible d’y déceler des anomalies. Normalement, avec l’âge, la glande mammaire s’appauvrit, le tissu graisseux augmente, et le sein devient plus lisible. Sauf pour certaines femmes traitées après la ménopause. Depuis une dizaine d’années, des études ont montré que les seins des femmes traitées par un THS classique sont effectivement moins lisibles à la mammographie car plus denses. L’augmentation de densité mammaire pourrait alors diminuer la performance du dépistage mammographique. En d’autres termes, il est souvent plus aisé de dépister un tout début de cancer du sein chez les femmes non traitées que chez les femmes traitées par THS après la ménopause. Encore une fois, ce constat est relatif : chez certaines femmes, la glande mammaire n’est pas plus dense sous THS, et certaines augmentations de densité ne gênent pas la lecture. Cela dépend aussi du type de THS.Tous les THS ont-ils le même effet sur la densité des seins ? Dr David Elia : Non. A côté des THS classiques à base d’oestrogènes seuls ou associant oestrogènes et progestérone, il existe une autre molécule, la tibolone, qui est une variante d’un THS. Elle agit de la même manière, et est efficace sur tous les symptômes indésirables de la ménopause s’ils sont présents (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, etc.), mais de récentes études ont montré qu’elle ne modifiait pas significativement la densité mammaire. Elle pourrait donc rendre plus lisible la mammographie. En effet, cette molécule originale libère des hormones qui ne stimulent pas ou peu la glande mammaire. Elle entraîne donc moins de gêne pour le radiologue vis-à-vis du dépistage du cancer du sein, et permet de limiter le risque de passer à côté d’un début de cancer. L’impact réel de cette molécule sur le risque de cancer du sein n’est pas encore totalement établi, cependant des études cliniques prometteuses visant à prouver qu’elle n’augmente pas le risque de cancer sont en cours, et les résultats sont attendus d’ici 2 ou 3 ans.Comment ces différences de densité mammaire peuvent-elles affecter le dépistage du cancer du sein ?
Dr David Elia : Les répercussions de l’augmentation de la densité des seins sur la mammographie ne doivent pas être exagérées. Car s’il est vrai que la gêne liée à une forte densité mammaire pourrait être responsable d’un retard au diagnostic, il ne faut pas être trop manichéen : les femmes qui suivent un traitement après la ménopause sont mieux suivies, vont régulièrement consulter leur médecin et font des mammographies tous les 18 mois ou tous les 2 ans. Les femmes sans THS sont bien moins bien surveillées (ou pas du tout !), et ont donc beaucoup moins de mammographies. Même si les raisons sont différentes, il existe donc souvent un retard au diagnostic chez les femmes qui ne sont pas sous THS.
D’autre part, on ne peut attribuer toutes les responsabilités à la densité mammaire. Ce qui est primordial pour un bon diagnostic, c’est la bonne lecture de la mammographie. En sachant si la patiente est sous THS ou non, les radiologues peuvent adapter la lecture du cliché. Enfin, certains appareils sont aujourd’hui très performants ; les mammographies numérisées permettent notamment de voir plus loin et mieux, avec des sensibilités diagnostiques remarquables. Elles peuvent être aussi un moyen de pallier l’augmentation de densité mammaire induite par les traitements hormonaux.
Propos recueillis par Hélène Jolly, le 28 juillet 2005

Première sortie médiatique pour la greffée du visage

Caméras et micros du monde entier se sont précipités à la première conférence de presse de la mystérieuse femme au visage greffé. C’est sa première apparition publique un peu plus de deux mois après la lourde intervention chirurgicale, une allogreffe de face. Agée de 38 ans, Isabelle Dinoire est apparue visiblement émue.
Dans une élocution difficile, sa lèvre inférieure restant immobile, elle raconte son calvaire. Lisant un texte préparé, elle dit comment après s’être évanouie, elle a été défigurée par son chien au niveau du nez, des lèvres et du menton : “Quand je me suis réveillé, j’ai essayé d’allumer une cigarette et je ne comprenais pas pourquoi elle ne tenait pas entre les lèvres (…) Je suis allée voir dans la glace et là, horrifiée, je ne pouvais pas croire ce que je voyais“. Restée près de six mois avec un masque, elle a du affronter le regard et les réflexions des gens. Et puis l’opération dont elle a accueilli la nouvelle et le résultat avec bonheur. “Certes mon nouveau visage n’a plus rien à voir avec l’ancien. Mais depuis le jour de l’opération, j’ai un visage. Comme tout le monde“ dit-elle avec émotion. Rappelant que le traitement (kinésithérapie et immunosuppresseur) n’est pas terminé, elle aspire à retrouver une “vie de famille et par la suite une activité professionnelle“, invitant ainsi les médias à ne pas la harceler. Enfin, elle remercie la famille de la donneuse et s’excuse du harcèlement dont celle-ci a été victime suite à l’opération. Elle explique s’être désormais totalement appropriée son nouveau visage et n’éprouver “aucune douleur“.
De son côté, les équipes à l’origine de cette première mondiale menées par les Pr. Devauchelle et Dubernard ont affirmé contrôler la situation. Un épisode de rejet a pu être contrôlé lors de la troisième semaine suivant l’opération. Revenant longuement sur les critiques éthiques dont ils ont été l’objet, ils ont réaffirmé avoir agi dans le respect total des règles éthiques et médicales. Par ailleurs, les deux médecins ont demandé lundi au ministère de la Santé l’autorisation de pratiquer cinq nouvelles greffes du visage.Source : Conférence de presse du 6 février 2006 au CHU d’AmiensClick Here: camiseta boca juniors

Comment traiter le cancer du sein à ses différents stades

Depuis plusieurs années, les femmes atteintes de cancer du sein bénéficient de traitements de plus en plus efficaces. Désormais personnalisée, la prise en charge dépend aujourd’hui du stade d’évolution de la tumeur, de ses caractéristiques, de l’âge et de l’état de santé de la patiente.

Les femmes atteintes d’un cancer du sein bénéficient aujourd’hui de traitements adaptés à leur pathologie. Quatre techniques sont principalement utilisées. Par ordre d’importance : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’hormonothérapie. Grâce à la généralisation des mammographies, le pourcentage de cancers du sein de faible volume a beaucoup augmenté et le dépistage systématique actuellement mis en place en France, devrait encore permettre d’augmenter la proportion de ces tumeurs car leur taux de guérison tourne autour de 80 % à cinq ans.
La chirurgie conservatrice reste le traitement de base
Lorsque le cancer ne s’est développé que dans le sein, sans avoir disséminé aux tissus environnants, un traitement local par radiothérapie ou par chirurgie peut suffire. Ce type de tumeur est souvent repéré à la mammographie, ou parfois par la présence d’un écoulement de sang par le mamelon.
La chirurgie reste le traitement phare dans la majorité des cancers du sein. La tumeur sera examinée au microscope pendant l’opération afin de déterminer ses caractéristiques cellulaires. Cette analyse est importante car aucun cancer du sein ne ressemble à un autre et, les cancérologues individualisent de plus en plus le traitement pour plus d’efficacité.
Le sein sera le plus souvent conservé si la tumeur fait moins de 3 centimètres. On parle alors de tumorectomie. En revanche lorsque son volume dépasse 3 centimètres, ou lorsqu’il existe plusieurs foyers tumoraux, et dans certains cas de cancers particuliers, il faudra se résoudre à enlever le sein On parle alors de mastectomie. Il arrive qu’on propose dans les cancers du sein de plus de 3 centimètres un traitement avant l’intervention (chimiothérapie, radiothérapie ou hormonothérapie). Ces traitements appelés néoadjuvants permettent de réduire le volume de la tumeur et d’opérer la patiente dans un deuxième temps en gardant son sein.
On associe à ces deux types d’intervention une ablation des ganglions de l’aisselle (curage axillaire) dès que la tumeur fait plus de 1,5 à 1,7 cm de diamètre. Dans les autres cas (tumeur plus petite sans ganglions anormaux), on peut utiliser la technique moins mutilante du “ganglion sentinelle“, mais cette méthode n’est pas encore pratiquée systématiquement en France.
Dans le cas où une mastectomie est réalisée, le chirurgien pourra réaliser une reconstruction des seins.
La radiothérapie et chimiothérapie
Une radiothérapie est pratiquement toujours pratiquée lorsqu’un traitement chirurgical conservateur a été réalisé. Mais, elle est également possible en cas de mastectomie. Ce traitement permet de diminuer le risque de rechute. Selon les cas, la radiothérapie pourra être centrée, en plus du sein, sur les ganglions de l’aisselle ou près de la clavicule ou du sternum.
En revanche, la chimiothérapie n’est pas systématique. On peut s’en passer lorsque la tumeur fait moins d’un centimètre, que les ganglions de l’aisselle ne sont pas touchés et que le cancer n’est pas trop agressif. L’âge, l’avis de la femme et ses antécédents médicaux influencent aussi la décision du médecin de recommander ou non une chimiothérapie à visée protectrice. Cependant, on propose une chimiothérapie à toutes les femmes de moins de 50 ans, chez lesquelles les ganglions de l’aisselle sont envahis par le processus tumoral ou chez qui des facteurs de risque sont présents. En règle générale, la chimiothérapie adjuvante (c’est à dire après la chirurgie) sera débutée trois à quatre semaines après l’opération. La chimiothérapie sera précédée par la mise en place d’un cathéter sous anesthésie pour éviter de piquer trop souvent les veines.
L’hormonothérapie
Comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie a pour objectif d’éviter l’apparition de métastases et elle est aussi généralement administrée après la chirurgie. C’est un traitement protecteur extrêmement efficace, mais on ne peut le proposer que dans les cancers du sein dont le développement est favorisé par les hormones féminines et qui possèdent des récepteurs pour les estrogènes (environ les deux tiers des cancers du sein). Une analyse indiquera si le cancer possède ou non de tels récepteurs et si l’hormonothérapie peut avoir ou non un intérêt. Chez les femmes non ménopausées à risque ayant un cancer hormonosensible, l’hormonothérapie est en général associée à la chimiothérapie. Chez les femmes ménopausées, l’hormonothérapie sera pratiquée seule ou en association avec une chimiothérapie adjuvante, selon le niveau de risque.
Selon que la femme est ménopausée ou non, les techniques d’hormonothérapie peuvent différer. Avant la ménopause, on peut être appelé à supprimer le fonctionnement des ovaires en les enlevant ou en donnant des médicaments qui bloquent transitoirement leur activité. Après la ménopause, on peut aujourd’hui administrer des anti-aromatases (de type de Femara ou Arimidex) qui inhibent la fabrication des estrogènes. Chez les femmes ménopausées mais aussi chez les femmes non ménopausées porteuses d’un cancer hormonosensible, on pourra également faire le choix d’une prescription de tamoxifène pour une durée de cinq ans.
L’Herceptin, un traitement ciblé destiné à certains cancers agressifs
Environ 20 à 25 % des femmes présentent un cancer du sein, qui se caractérise par des particularités génétiques. Ces cancers sont en général à évolution rapide et on les considérait auparavant comme de mauvais pronostic. Cependant, l’utilisation de l’Herceptin (trastuzumab), a changé la donne. On expérimente actuellement ce traitement à titre préventif après la chirurgie, en association avec la chimiothérapie.
Le traitement des rechutes
En cas de rechute, une nouvelle intervention pourra être proposée. Une mastectomie sera pratiquée, mais si la femme la refuse, un traitement conservateur peut être entrepris.
En cas de métastase, il faut recourir à des traitements généraux pour enrayer le processus de diffusion tumoral. Le traitement sera fonction des particularités de la tumeur. Il n’y a pas véritablement de règle. Tout dépend de la localisation des métastases, de leur nombre, de la réponse du cancer aux traitements. Tous les moyens sont bons pour agir : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie et les nouvelles biothérapies comme l’Herceptin. Certaines femmes vivent de très nombreuses années malgré leurs métastases. L’arrivée de nouveaux traitements issus des biothérapies comme l’Avastin (bévacizumab) est porteuse d’espoir et la recherche se poursuit activement.
Dr Corinne TutinClick Here: racing club camiseta

Dialogues père-fille : la fin des tabous !

Les relations entre les pères et leurs filles ont évolué aujourd’hui. Selon une enquête récente, les papas parlent plus facilement de sujets même difficiles et acceptent plus facilement de voir leurs petites princesses devenir femmes. Découvrez ces nouveaux liens familiaux du 21e siècle.

Quelles sont les relations père-fille aujourd’hui ? C’est la question posée par l’institut Ipsos pour l’Observatoire Vania dans une enquête aux réponses surprenantes.
Petite deviendra grande
Premier constat de l’enquête : les pères refusent de voir leurs filles grandir. C’est beaucoup plus difficile que pour leur fils. Alors qu’est-ce qui va les décider à dire que leur fille a grandi ? Trois évènements arrivent ex aequo dans les sondages pour marquer ce passage :
– La présentation du “petit-ami“ ;
– Le départ du foyer ;
– Les premières règles.
A noter que l’importance de chaque aspect dépend de l’âge du père : après quarante ans, c’est l’arrivée du “fiancé“ qui va compter le plus, suivi du départ du foyer.
Et pour les papas de plus de 60 ans, c’est quand leur fille devient mère qu’ils changent de regard sur elle !
Certes, on peut imaginer qu’avoir du mal à reconnaître le fait que ses enfants grandissent n’est pas l’apanage des pères : les mamans ne sont pas épargnées. Mais le père a une difficulté particulière : accepter de ne plus être “le seul homme“ de la vie de sa fille !
Le dialogue avant tout !
Certes, chez les tout-petits le père s’implique moins que la mère dans son rôle. Mais lorsque les enfants grandissent, le père prend son rôle éducatif à coeur. Ainsi, il n’hésite pas à parler des sujets sensibles avec sa fille. Résultat de la libération des moeurs des années 70 ou non, le père n’a pas peur de parler amour, grossesse, sexualité ou règles avec sa fille ! En gros, un tiers a déjà abordé ces thèmes, et près de la moitié compte le faire. Et point intéressant : ces messieurs soulignent n’éprouver aucune gène à parler de ces sujets ! Et cela est d’autant plus facile qu’ils ont eu plusieurs filles et que celles-ci grandissent.
Respecter la vie privée
Néanmoins, il faut noter que les pères ne s’avancent pas trop : ils préfèrent répondre aux questions que d’initier les discussions… c’est particulièrement vrai pour des sujets précis tels que la grossesse ou les règles. Alors qu’ils sont plus à l’aise sur les questions plus vagues telles que l’amour ou la sexualité. Mais il faut noter que cette réticence correspond aussi un respect de la vie privée de leur fille. Un respect qui est le gage d’un dialogue sur de bonnes bases !
Alors Messieurs, ne soyez pas vexés si votre fille aborde certains sujets plus facilement avec sa mère. Chaque parent a un rôle différent à jouer. L’important est d’être ouvert et de respecter ses souhaits.
Louis AsanaSource : Sondage institut Ipsos pour l’Observatoire Vania, octobre 2006.

Journée mondiale de la santé

La sécurité sanitaire internationale est au coeur de la Journée mondiale de la santé. L’organisation Mondiale de la santé (OMS) veut ainsi rappeler que le monde doit pouvoir réagir face à des menaces sanitaires internationales, comme la grippe aviaire ou le SRAS…
Si la mondialisation a permis à de nombreuses personnes de bénéficier de moyens de transport efficaces, elle a aussi permis la propagation rapide des maladies qui sinon auraient pu être contenues par des barrières géographiques, ou qui à d’autres époques auraient pu voyager suffisamment lentement pour être facilement enrayées. Face à cette circulation plus facile de telles menaces, la sécurité sanitaire doit être assurée par des mesures coordonnées et par la coopération entre et à l’intérieur des gouvernements, du secteur privé, de la société civile, des médias et des individus. Face à ces défis, l’OMS appelle à une collaboration accrue entre pays développés et pays en développement pour mettre en place un filet de sécurité mondial contre les principaux problèmes de santé publique transfrontaliers et donc de rendre le monde plus sûr.
Le Rapport sur la santé dans le monde 2007 aborde ainsi les questions de sécurité internationale de manière plus détaillée et proposera des solutions pour réduire notre vulnérabilité collective. En 2008, la Journée mondiale de la Santé sera consacrée aux questions de sécurité sanitaire personnelle, mettant l’accent sur les soins de santé primaires et sur les interventions humanitaires en cas de catastrophes naturelles et de situations d’urgence complexes.Source : Communiqué de l’Organisation mondiale de la santé du 5 avril 2007Click Here: st kilda saints guernsey 2019