Lundi 5 novembre, débute dans les pharmacies le mois dugénérique. Organisé par l’associationGemme (Générique même médicament) quiregroupe les industriels producteurs de ces médicaments,cette manifestation prévoit une campagne de communicationauprès du grand public autour du thème “Cesgénériques, c’est génial ! Pour vous,pour moi, pour tous“. Selon Anne Baille, secrétairegénéral du Gemme « Cette campagne a pourobjectif d’informer et de sensibiliser les françaissur le rôle du médicament générique,mais aussi de les interpeller et de les impliquer au moment de lamise en place du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR),afin de poursuivre le développement du marché». Au total, 75 000 affiches et 7 millions de brochuresseront diffusées tout au long du mois de novembre aux 4millions de personnes, familles ou malades, qui entrent chaque jourdans les officines.
Depuis 1999, les ventes de génériques sont enprogression constante : elles représentaient, en 1999, 1,65% en valeur et 3,07 % en volume du marché pharmaceutique. Enseptembre 2003, elles représentent près de 5 % envaleur et 10 % en volume, soit 400 millionsd’économies réalisées pour cetteannée. Cet été et dans l’objectif dediminuer les coûts de santé, le gouvernement adécider d’appliquer le TFR, dans un premier tempsà 29 médicaments de marque. Cela veut dire que cesmédicaments de marque sont désormaisremboursés sur la base du prix de leurgénérique : c’est au patient de payer ladifférence. Pour en savoir plus sur cette mesure, lire notrearticle «70 groupes de médicaments remboursésau prix du générique ».
Source : communiqué du GemmeClick Here: Cheap FIJI Rugby Jersey
Month: May 2020
Nouveau dispositif d'alerte aux vagues de chaleur
Suite au terrible bilan de la canicule 2003 (14 800 victimesestimées entre le 1er et le 20 août), un rapportdemandé par le Ministre de la santé aété remis le 8 septembre. Il soulignait lesinsuffisances de l’Institut de Veille Sanitaire (InVs), de lacoordination des services sanitaires et l’absence de permanence demédecins libéraux avaient étésoulignés. Plus de 6 mois après cette catastrophesanitaire, de nouvelles mesures sont annoncées.
– Météo France et l’InVS devraient mettre en place undispositif d’alerte et d’information des épisodes de fortechaleur dès le 1er juin 2004. Météo-Francesera chargé de la surveillance et de la prévision desvagues de chaleur présentant un risque sanitaire. En casd’“avis de canicule“, Météo France assureral’information du public sous une forme analogue à celle dela carte de vigilance météorologique disponible enpermanence sur le site de Météo-France. Cet organismediffusera de plus des messages spécifiques à l’InVSet à ses partenaires du secteur sanitaire et social. Cesmêmes organismes rappellent qu’en plus du dispositif «grands froids » mis en place en 2002 par leSecrétariat d’Etat à la lutte contre laprécarité et l’exclusion etMétéo-France, un dispositif complémentaireà l’attention de l’InVS a été mis en place enfévrier 2004. Il s’agit cette fois d’informations permettantd’attirer l’attention sur les risques sanitaires concernant lespersonnes souffrant de pathologies aggravées par uneexposition au froid. Cette alerte peut donner lieu à descommunications de la DGS à destination des professionnels desanté et du grand public.
– De son côté, la Direction générale dela santé rappelle la mise en place en mai 2003 d’un servicede messagerie électronique intitulé “DGS-Urgent“. Cedispositif permet d’informer directement et rapidement sur lesalertes sanitaires. Il est basé sur l’inscription volontairedes professionnels de santé. Tous ceux disposant d’uneboîte aux lettres électronique et d’un numéroAdeli peuvent s’inscrire via le site du ministère de lasanté. A ce jour, plus de 16 000 professionnels desanté se sont inscrits à cette liste de diffusion et28 messages “DGS-Urgent“ ont été diffusésdepuis la création du dispositif.
Par ailleurs, le secrétaire d’état aux personnesâgées a demandé dans une circulaireadressée aux préfets et aux directionsdépartementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS)l’ouverture de pièces rafraîchies dans les maisons deretraite avant juin. La Direction généralepréparerait également un plan canicule. Aprèsla publication de deux décrets sur la permanence de soins etl’annonce d’un plan “Urgences“ quinquennal de 489 millions d’euros(dont le financement reste à clarifier), lesautorités sanitaires tirent peu à peu lesleçons d’une catastrophe sanitaire dramatique.
Source : Communiqués du ministère dela santé, de l’InVS et de Météo FranceClick Here: West Coast Eagles Guernsey
Un petit déj contre les caries !
ous le savez, pour avoir de belles dents, il faut les brosserrégulièrement, ne pas manger trop de sucreries, etc.Mais il faudrait également faire un bon petitdéjeuner ! C’est ce que souligne une étudeaméricaine menée auprès d’enfants de 2à 5 ans. Les scientifiques ont examiné les liensentre les habitudes alimentaires et la santé dentaire. Etils ont observé que ceux qui ne prenaient pas de repas tousles matins avaient beaucoup plus de risques de caries. Demanière générale, tous les bambins qui n’ontpas une alimentation équilibrée sontconcernés. Ainsi, les scientifiques soulignent que le faitde ne pas manger au moins cinq fruits et légumes par jourétait également un facteur de risque. Cela n’avaitrien à voir avec les revenus des parents, souvent liéà de moins bonnes habitudes alimentaires : les enfants issusde couches sociales aisées, mais qui ne prenaient pas depetit-déjeuner avaient encore plus de risque dedévelopper des caries que les autres ! Alors parents, ditesà vos enfants de se brosser les dents, mais aidez les aussià manger et varié et équilibré. Celaleur évitera des caries, mais aussi bien d’autresproblèmes de santé ! On aimerait savoir cependant siles enfants qui ne prennent pas de petit déjeuner compensenten grignotant entre les repas, ce qui expliquerait alorsaisément les caries…
Source : Journal of the American DentalAssociation, janvier 2004 ; vol. 135 : p. 55-66.Click Here: gws giants guernsey 2019
Quand le maquillage change la vie
Vous voilà avec un petit bouton sur le nez et vous ne pensez plus qu’à ça… Vous essayez par tous les moyens de vous en débarrasser et de le camoufler. Imaginez-vous alors atteint par une affection plus visible telle qu’un angiome, du vitiligo, de la couperose… Vous comprendrez sans peine que ces défauts peuvent être vécus comme de véritables handicaps.
La peau est bien plus qu’une simple barrière, c’est aussi ceque nous offrons au premier regard de l’autre. C’est pourquoicertains défauts cutanés localisés sur levisage ou sur une partie visible du corps affectentconsidérablement le moral et pour certains transforment lavie en cauchemar.Mal dans sa peauSi la plupart des troubles cutanés ne représententpas une menace mortelle, ils ont en revanche un impact majeur surl’état psychologique. Pour le Dr Steven R Feldman,dermatologue à la Wake Forest University of Health Sciencesen Caroline du Nord (Etats-Unis) “Bien que les lésionsfaciales affectent rarement la condition physique des patients, lesaspects psychologiques ont presque toujours un impact sur sasanté générale“.Ainsi de nombreuses études ont permis de démontrerque les maladies de peau affectaient non seulement la confiance ensoi mais s’accompagnaient de profondes blessures narcissiques,modifiant le comportement social, les activités quotidienneset le bien-être psychologique. Grâce aux outilspermettant d’évaluer les conséquences de ces troublescutanés sur la santé, il a étédémontré que l’impact sur la qualité de viedes patients est comparable à celui de maladies graves commele diabète ou le cancer.Opération camouflage !Si les dermatologues disposent aujourd’hui de traitements de plusen plus efficaces pour venir à bout des troublescutanés, les résultats attendus ne sont pas toujoursau rendez-vous. Aussi, les médecins doivent pouvoir proposerd’autres solutions permettant aux patients de renouer aveceux-mêmes.Une étude* a permis d’évaluer l’impact du maquillagecorrecteur sur la qualité de vie. 73 femmes de 18 à45 ans, souffrant de vitiligo, d’hyper pigmentations importantes,d’angiomes…ont été suivies durant 3 mois. Afin demesurer l’efficacité du produit (Dermablend® deslaboratoires Vichy) sur la qualité de vie, desquestionnaires ont été remplis avant lapremière application du maquillage, puis au bout de 15jours, un mois et enfin après 3 mois d’utilisation. Lesquestions posées concernent aussi bien le ressenti dessymptômes que le vécu de la maladie dans lesactivités quotidienne, les loisirs, les relationsprivées…Les résultats obtenus dès la 2esemaine montrent une amélioration significative del’ensemble des paramètres analysés. Ainsi lapathologie se fait moins présente dans la vie du patient,les malades sont moins inquiets de l’image qu’ils offrent auxautres et par conséquent sont plus sûrs d’eux. Il estimportant de noter que cette amélioration perdureaprès un et deux mois d’utilisation. Il ne s’agit donc pasd’un effet nouveauté mais plus d’une adoption du produitcomme agent bénéfique sur la qualité devie.Ne laissez pas vos défauts cutanés vous gâcherla vie ! Le maquillage correcteur peut constituer unevéritable solution pour oublier ses problèmes,retrouver confiance, séduire et sortir de l’isolement.Aude Maréchaud*Les effets du maquillage correctif sur la qualité de viedes patients présentant des lésions faciales – SRFeldman, A Mc Michael, R Balkrisham, SR Rapp, O Crambes, ML Abella,A Bouloc
Canicule et médicaments : des liaisons dangereuses ?
Après le terrible été 2003, les autorités sanitaires ont fait le point sur les liaisons entre canicule et médicaments. Ces produits peuvent-ils accentuer les effets de la chaleur ? Les fortes températures peuvent-elles altérer leurs propriétés ? Toutes les réponses avec Anne Castot de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
En août 2003, la France traversait une canicule sans précédent et 15 000 personnes âgées décédaient. Afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise, Philippe Douste-Blazy présentait début mai 2004 un “plan canicule“. De son côté, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a fait le point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur(1).
Quelques médicaments à surveiller
Les chaleurs excessives demandent à l’organisme un effort d’adaptation, particulièrement éprouvant pour des personnes fragilisées : les plus âgés, les enfants, les nourrissons, les individus atteints de pathologies sous-jacentes (en particulier cardiovasculaires, rénales et neuropsychiatriques) ou chroniques…
Selon les données actuelles(2,3), les médicaments ne peuvent être à l’origine d’état pathologique induit par la chaleur lorsqu’ils sont correctement utilisés. Néanmoins, certains modes d’action peuvent perturber les mécanismes d’adaptation de l’organisme ou retarder la prise de conscience d’une déshydratation. Anne Castot, responsable de l’information scientifique auprès de l’Afssaps nous dresse un panorama de ces produits :
> Les médicaments pouvant aggraver le syndrome d’épuisement-déshydratation :
– Les médicaments provoquant des troubles de l’hydratation et des troubles électrolytiques, notamment les diurétiques ;
– Les médicaments susceptibles d’altérer la fonction rénale (anti-inflammatoire non stéroïdiens et anti-COX2, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, certains antibiotiques et antiviraux) ;
– Les médicaments dont les effets peuvent être affectés par la déshydratation : les sels de lithium, les anti-arythmiques, la digoxine, les anti-épileptiques, certains anti-diabétiques oraux et hypocholestérolémiants ;
– Les médicaments limitant la perte calorique : neuroleptiques, agonistes sérotoninergiques, médicaments à propriétés anticholinergiques qui réduisent la sudation(dont les antidépresseurs tricycliques et certains antiparkinsoniens…), les vasoconstricteurs périphériques (agonistes et amines sympathomimétiques, certains antimigraineux), les médicaments limitant l’augmentation du débit cardiaque (diurétique, bêta-bloquant), les hormones thyroïdiennes induisant une production de chaleur.
> Les médicaments pouvant induire une hyperthermie
– Certains médicaments peuvent altérer le système de régulation thermique de l’organisme : les neuroleptiques, les agonistes sérotoninergique, dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et d’autres antidépresseurs (tricycliques, inhibiteurs de la monoamine oxydase, venlafaxine), triptans et buspirone.
> Les médicaments pouvant indirectement aggraver les effets de la chaleur :
– Les médicaments pouvant abaisser la pression artérielle, notamment les antihypertenseurs, anti-angineux ;
– Les médicaments diminuant la vigilance et altérant ainsi les facultés à se défendre contre la chaleur.
L’Afssaps a réalisé un tableau récapitulatif disponible en ligne. Par ailleurs, l’usage de certaines drogues (amphétamines, cocaïne), ainsi que l’alcoolisme chronique peuvent aggraver les conséquences de la chaleur.
Conseils aux individus prenant des médicaments
Ces informations ont été transmises à vos médecins. Mais que faire au niveau individuel ? “Il ne faut surtout pas se lancer dans une automédication hasardeuse. Outre un syndrome de sevrage, l’arrêt d’une prescription peut voir resurgir la maladie sur un organisme fragilisée par la chaleur. Seul votre médecin pourra éventuellement adapter votre traitement“ précise Anne Castot. Un professionnel de santé pourra réévaluer l’intérêt de chacun des médicaments en terme de bénéfice-risque individuel et supprimer tout médicament inadapté ou non indispensable.
Ces conseils s’appliquent bien évidemment en priorité aux personnes âgées qui doivent bien souvent prendre plusieurs médicaments. “Si ces patients n’ont pas vu depuis longtemps leur médecin traitant, on leur recommande une visite afin de faire le point sur les médicaments pris. Ce dernier pourra éventuellement procéder à un rééquilibrage. Par ailleurs, si la lecture des notices des médicaments vous laisse perplexe ou en cas de moindre inquiétude, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien“ conclut Anne Castot.
Existe-t-il des problèmes de conservation ?
L’exposition à des températures élevées durant des périodes plus ou moins prolongées peut avoir des répercussions sur la conservation des médicaments (4). On distingue trois cas :
– Médicaments à conserver entre +2 et +8 °C : La conservation de ces médicaments s’effectue dans des réfrigérateurs, dont ils ne doivent être sortis que quelques minutes avant leur utilisation ;
– Médicaments à conserver à une température inférieure à 25 ou à 30°C : Evitez de laisser ces médicaments exposés à de très fortes températures durant de longues périodes. Toutefois, le dépassement ponctuel (quelques jours à quelques semaines) de ces températures n’a pas de conséquence sur leur stabilité ou leur qualité. Ainsi, le stockage dans des conditions normales au domicile est, lors de canicule, suffisant puisqu’il ne les expose pas à des températures supérieures à celle des tests de stabilité réalisés avant leur commercialisation ;
– Médicaments conservés à température ambiante (ne comportant aucune mention particulière de conservation) : Ces médicaments ne craignent pas une exposition aux températures élevées, telles qu’observées pendant les périodes de canicule.
Bien entendu, certaines formes pharmaceutiques (suppositoires, ovules, crèmes…) sont sensibles à la chaleur. Si le principe actif n’est pas modifié, la forme pharmaceutique peut être altérée. Dans ce cas, l’aspect du produit à l’ouverture (aspect normal et régulier, suppositoire non fondu…) permettra de juger de la stabilité des produits.
L’Afssaps propose une version grand public sous forme de questions-réponses de ces recommandations. Découvrez-les en ligne : http://afssaps.sante.fr/htm/10/canicule/canicul1.htm
David Bême
1 – Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur (les connaissances disponibles sur les risques liés à l’utilisation des médicaments en cas de vague de chaleur, les recommandations sur le bon usage des médicaments, en particulier pour les patients à risque) – Afssaps – 7 mai 2004
2 – Epidemiol Rev. 2002;24(2):190-202.
3 – Environnement Risques et santé 2002 ;1(4) :229-240
4 – Mise au point sur la conservation des médicaments en cas de vague de chaleur – Recommandations sur la conservation des médicaments lors de fortes variations de température – Afssaps – 29 avril 2004Click Here: essendon bombers guernsey 2019
Nouvelle politique de la famille
Moins d’un mois après avoir hérité duportefeuille de la famille, le ministre de la santé PhilippeDouste-Blazy présentait le 20 décembre lesorientations de sa politique de la famille 2005. Un vaste programmeorienté autour de quatre principaux thèmes :
– Améliorer le sort des familles pauvres – Lerécent rapport du Conseil de l’emploi, des revenus et de lacohésion sociale avait souligné qu’un milliond’enfants sont considérés comme pauvres, soitprès de 8 % des moins de 18 ans. Reprenant à soncompte l’un des objectifs prioritaires de Tony Blair « laréduction du nombre de familles pauvres d’ici dix ans», le ministre a créé une commission «famille vulnérabilité et pauvreté » dontla présidence est confiée à Martin Hirsch,président d’Emmaüs France. Des propositions serontremises dès mars 2005 au ministre de la santé ;
– Accompagner le désir d’enfant des familles – Leministre entend « accompagner le désir d’enfants quandil existe » en améliorant l’articulation de la «carrière professionnelle » et de la «carrière maternelle des femmes », en garantissantl’équité entre les familles dans le choix du mode degarde et en modernisant les valeurs familiales pour que le projetfamilial retrouve sa place dans les aspirations naturelles desjeunes couples et en améliorant les systèmes de garded’enfants ;
– Protéger les enfants de la pédophilie et de lapornographie sur Internet – Une commissionprésidée par Monsieur Joël Thoraval, ancienpréfet et actuel président de la commission nationaleconsultative des droits de l’homme, sera chargéed’émettre des propositions pour protéger les enfantsdes images pornographiques et pédo-pornographique et del’utilisation d’Internet en vue de rencontres physiques
– Faciliter les procédures d’adoption – Chaqueannée, sur les 11 000 parents qui en formulent la demande,seuls 5 000 obtiennent gain de cause. Pour les 6 000 couplesrestants, une nouvelle agence de l’adoption devraitaméliorer l’adoption des enfants sur notre territoire etfaciliter l’adoption d’enfants étrangers. « A termel’Agence devra pouvoir traiter environ 10 000 dossiers par an» confie le Ministre.Source : Conférence de presse du Ministère dela santé du 20 décembre 2004
La tuberculose frappe encore en France
La tuberculose frappe encore dans notre pays et s’en prend aux plusprécaires : les SDF et les migrants.Maladie à déclaration obligatoire depuis 1964, latuberculose n’a depuis cette date cessé dedécroître pour se stabiliser à environ 6 000nouveaux cas par an.Mais cette relative stabilité cache mal une situationtrès différente en fonction des populations. Lespersonnes sans domicile fixe, les personnesincarcérées et plus généralement, lespersonnes en situation de grande précarité sontparticulièrement vulnérables Chez les migrants enprovenance de régions particulièrementtouchées (Afrique sub-saharienne, Asie), la proportion demalades est 13 fois supérieure au reste de la population etaugmente fortement depuis 1997. Les plus touchés sont lesjeunes (15-39 ans).A ces inégalités sociales, s’ajoutent desdisparités géographiques. La région parisienneapparaît particulièrement touchée. Parailleurs, le développement de résistances auxtraitements inquiète.Plusieurs groupes de travail ont été mis en place en2004 pour proposer des mesures visant à améliorerl’efficacité de la surveillance et de la lutteantituberculeuse. Mais selon Jean-Claude Desenclos, responsable duDépartement des maladies infectieuses à l’Institut deveille sanitaire « sans volonté politique forte,l’évolution ne pourra pas être favorable dans lesgroupes les plus touchés. La région parisiennedispose de tous les ingrédients pour évoluer dans lesannées à venir vers la situation qu’a connue New Yorkau début des années 90 qui a été depuismaîtrisée au prix d’une mobilisation exceptionnelle». Il est temps de réagir…Source : BEH n°17-18/2005Click Here: brisbane lions guernsey 2019
La loi anti-tabac fait débat
Le tabagisme passif est responsable de plus de 3 000 morts par an. Malgré ce constat, la loi interdisant de fumer dans les lieux publics n’a pas réussi à séduire les élus de l’Assemblée nationale. Tous les espoirs des associations se tournent alors vers le gouvernement…
Face aux méfaits du tabagisme passif, les Français approuvent en majorité une interdiction totale de fumer dans les lieux publics. Malgré ce soutien populaire et la proposition de loi du député Yves Bur, la majorité boude la proposition d’une loi prohibitive.
Le député Yves Bur à court de cartouche…
En pratique, cela reste assez simple et la modification du code de la santé publique demandée par le député UMP Yves Bur (1) tient en trois lignes “Il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent un lieu de travail, ainsi que dans l’enceinte des établissements d’enseignement et d’éducation“. Mais dans les faits, ce texte peine à séduire dans son propre camp politique et l’on ne sait pas quand ce texte sera soumis à l’Assemblée nationale. “Mieux vaut se donner le temps d’appliquer la loi Evin avant de nous munir d’un nouveau texte législatif sur le sujet“ entonne en choeur les députés de la majorité. Un discours étonnamment proche de celui de René Le Pape, président de la Confédération des débitants de tabac (2) qui dénonce un coup médiatique et lance la menace de nouvelles manifestations des buralistes. De son côté, l’Union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie (Umih, dont l’un des partenaires n’est autre que le cigarettier Altadis) s’appuie sur un sondage Ifop selon lequel “70 % des personnes interrogées affirme que la cohabitation entre fumeurs et non-fumeurs est possible et souhaitable“ (3)…
Face au lobby pesant de ces “relais d’opinion“, la majorité estime ainsi qu’il est urgent d’attendre et disent préférer, dans ce domaine, “l’éducation et la prévention à la répression“. Pourtant, une interdiction totale de fumer dans les lieux publics se justifie aujourd’hui à plus d’un titre.
Les Français largement favorables à une telle interdiction
Chaque année, 3 000 à 5 000 non-fumeurs meurent en France du tabagisme passif. Face à ce fléau, la législation actuelle a démontré ses limites :
– La loi Evin de janvier 1991 interdisant de fumer dans les lieux publics en dehors des zones réservées aux fumeurs n’est pas respectée dans 60 % des cafés et restaurants qui enfreignent la loi, selon un sondage réalisé pour le compte des associations de lutte contre le tabagisme passif.
– L’arrêt de la Cour de cassation de juin 2005 obligeant les employeurs à protéger les salariés du tabagisme reste en grande partie lettre morte. Selon un sondage en juillet 2005, moins d’u quart des Français (23 %) rapportent une stricte application de la loi Evin dans leur entreprise et 21 % déclaraient qu’il n’est pas interdit d’y fumer (4).
L’interdiction totale de fumer dans les lieux publics aurait permis de faire avancer la protection des non-fumeurs. De plus, cet argument s’avère largement partagé par l’ensemble des Français. Selon une enquête Ifop/Journal du dimanche (5), 80 % des Français (88 % des non-fumeurs et 56 % des fumeurs) sont favorables à une interdiction totale de fumer dans les lieux de travail et les lieux accueillant du public.
Enfin, il ne serait pas étonnant qu’apparaissent bientôt des procès des quelques 800 000 employés de restaurants, cafés, bars, ou discothèques, particulièrement exposés aux dangers du tabagisme passif. Ces arguments sanitaires, politiques et juridiques ont séduit plusieurs pays qui ont adopté une loi prohibitive.
La France restera-t-elle à la traîne de l’Europe ?
L’Irlande a été le premier pays à imposer une telle interdiction en mars 2004. Selon la Société irlandaise du Cancer, plus d’une personne sur dix a décidé d’arrêter de fumer en raison de cette nouvelle loi et le nombre de fumeurs qui sont parvenus à arrêter a augmenté d’un tiers. La protection des personnes non-fumeuses travaillant dans les bars s’est largement amélioré. En janvier 2005, l’Italie bannissait la fumée des lieux publics, suivie par la Suède en juin 2005. Seule l’Angleterre n’aboutissait fin octobre 2005 qu’à une interdiction partielle qui ne satisfait personne et surtout pas le Collège royal de médecine (6).
En France, plusieurs questions subsistent : quand cette proposition de loi sera-t-elle mise à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale ? Les députés sauront-ils juger de l’importance d’une telle mesure ? Sauront-ils faire preuve de courage politique au risque de décevoir certains de leurs électeurs mais de satisfaire 80 % des Français ? Le gouvernement sera-t-il prêt à entamer un bras de fer avec les débitants de tabac, cafetiers et restaurateurs ? Malgré un important soutien populaire, rien n’est moins sûr… comme en témoigne aujourd’hui le manque de soutien de l’UMP à la proposition d’Yves Bur. De leur côté, les associations s’insurgent et estime que le gouvernement se prépare dans les années à venir, un scandale de l’air contaminé. Affaire à suivre…
David Bême
1 – Le 27 octobre 2005, le député Yves Bur a présente un amendement qui rabaisse de 2 kg à 200 grammes la quantité de tabac qu’un particulier peut rapporter en France, soit l’équivalent d’une cartouche au lieu de dix. En attendant la décision du Sénat, cette décision prise à l’unanimité avait l’avantage de séduire les buralistes, handicapés par le tourisme tabagique vers des pays frontaliers où le prix du paquet est jusqu’à 50 % moins cher. Amendement n° 51 présenté par M. Bur de la loi de financement de la sécurité sociale2 – Communiqué de la Confédération des débitants de tabac de France – 1er août 20053 – Communiqué de l’Umih du 2 novembre 20054 – Communiqué Pfizer du 19 septembre 20055 – enquête Ifop/Journal du dimanche du 30 octobre 20056 – Royal College of Physicians du 26 octobre 2005
La Carte Vitale 2 facilitera le don d'organes
Le ministre de la santé a annoncé mercredi 29 mars 2006 la possibilité, dès la fin de l’année et pour chaque personne, de faire inscrire sur la carte Vitale 2, le fait qu’elle a bien été informée de la réglementation en vigueur sur le don d’organes. Cette annonce offre l’opportunité supplémentaire à chaque personne de prendre position sur le don d’organes, d’en parler en famille et avec ses proches. Une information plus systématique permettra également d’appliquer pleinement le principe du consentement présumé. Ce dispositif, qui peut s’apparenter à l’utilisation actuelle de la carte de donneur, ne change en rien le principe du consentement présumé et la possibilité de s’inscrire sur le registre national des refus.
Il faut en effet rappeler qu’en France, le législateur a compté sur la solidarité des Français en instaurant le principe du consentement présumé en matière de don d’organes. Chaque Français est considéré comme consentant au don de ses organes. Bien entendu, la loi prévoit la possibilité de s’opposer au don, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus, soit en témoignant de son opposition à ses proches. Car, au moment où un prélèvement est envisagé en vue de greffe, les dispositions légales exigent que les équipes médicales s’adressent aux proches pour recueillir le témoignage de l’opposition du défunt.
Le fait que la carte vitale soit renseignée ou qu’une carte de donneur soit trouvée parmi les effets du défunt permet aux équipes médicales de faciliter l’engagement du dialogue avec la famille et les proches sur ce sujet. Rappelons qu’en 2005 et malgré une amélioration de la situation, près de 12 000 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes et 186 patients sont décédés faute de greffon. Source : Communiqué de presse de l’agence de biomédecine du 30 mars 2006
Isabelle Huppert et Louise Bourgoin jouent les mères supérieures
Pauline Etienne, Isabelle Huppert et Louise Bourgoin seront à l’affiche du prochain film de Guillaume Nicloux, “La Religieuse”.
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En janvier prochain débutera le tournage du nouveau film de Guillaume Nicloux, La Religieuse, avec un beau casting d’actrices emmené par la jeune Pauline Etienne (Le Bel âge, et tout récemment le téléfilm Une vie française), entourée d’Isabelle Huppert, Louise Bourgoin et Martina Gedeck (La Vie des autres), selon ce qu’en rapporte le site Cineuropa. Tiré du roman de Diderot (déjà adapté par Jacques Rivette), le film narre le destin et le combat de Suzanne Simonin (Pauline Etienne), cloîtrée et amenée à prononcer des vœux contre sa volonté parce qu’elle est une enfant illégitime (celle de Martina Gedeck), objet de persécution et de désir des mères supérieures interprétées par Louise Bourgoin et Isabelle Huppert.
Tournée entre France (région d’Aix-les-Bains) et Allemagne (près de Stuttgart), cette coproduction franco-belgo-allemande (comme sa distribution) marque semble-t-il une évolution plus qu’un changement de registre pour le cinéaste, reconnu comme un maître du noir (le genre comme l’humour), et qui envisageait, lorsque nous l’avions rencontré l’an passé, son personnage principal comme une “héroïne de roman noir“. Plutôt une bonne nouvelle pour Diderot.
A.G.