Chafik Lafrid, une vie brisée par l’homophobie au Maroc

Lors de l’accident, je portais une robe de soirée, une perruque et du maquillage. C’est pour cette raison que je ne voulais pas sortir de la voiture quand les policiers sont arrivés“, raconte Chafik Lafrid. Le soit du Nouvel An, il est victime d’un accident de voiture au Maroc, des policiers l’arrêtent et le prennent en photo. Les photos et des documents personnels circulent sur les réseaux sociaux.”Aujourd’hui, les gens m’insultent dans la rue””Ma vie a été chamboulée. Avant, je sortais normalement, je vivais tranquillement, je prenais un café, je faisais mes courses… Aujourd’hui, les gens m’insultent dans la rue, car toutes mes données personnelles ont été diffusées sur internet.” Sa relation avec ses parents est rompue, il est inquiet pour sa sécurité, une association lui apporte aide et soutien.”L’article 489 du Code pénal marocain condamne les relations sexuelles entre personnes du même sexe“, explique Ibtissam Lachgar, du mouvement alternatif pour les libertés individuelles, selon qui cette histoire souligne l’homophobie d’État au Maroc.“Aujourd’hui, je cherche une solution qui me permettrait de quitter le Maroc de me rendre dans un pays qui respecte les droits de l’homme, le droit des gens différents, des gens comme moi, afin de commencer une nouvelle vie“, conclut Chafik Lafrid.Click Here: Cardiff Blues Store

Maghreb : une opération séduction express de Sergueï Lavrov en faveur de la Syrie et la Libye

Sous couvert de resserrage des liens économiques avec les pays du Maghreb, Sergueï Lavrov a effectué du 23 au 26 janvier 2019 un voyage express à Alger, Rabat et Tunis. Un ordre “protocolaire” habilement établi en fonction de l’importance accordée aux relations déjà existantes, mais le message était chaque fois le même dans les trois capitales, selon Sputnik, la très officielle agence russe.La Syrie mérite de retrouver sa place à la Ligue arabeCitant une source diplomatique maghrébine, Sputnik rapporte que “deux questions principales… ont constitué le moteur de sa visite. Il s’agit du retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe et ensuite de la résolution de la crise libyenne sans ingérence.”La Syrie dévastée par une guerre de sept ans qui a fait plus de 500 000 morts, avait été suspendue de l’organisation panarabe en novembre 2011 en raison de la répression féroce menée par Bachar al-Assad contre une opposition au départ pacifique. “C’est un pays arabe soutenu par une large partie de la population et qui mérite de retrouver sa place dans la Ligue arabe”, aurait plaidé le ministre russe en comité restreint auprès des responsables maghrébins, accréditant l’idée que la guerre est désormais derrière.Un plaidoyer de pure formalité auprès de l’Algérie qui, selon Algérie patriotique, travaille déjà à une proposition de réintégration de la Syrie lors du 30e sommet arabe prévu en mars prochain à Tunis.Le Maroc a de son côté amorcé le virage pour une réouverture des ambassades marocaine et syrienne. Dans un entretien avec la chaîne qatarie Al-Jazeera du 24 janvier 2019, le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a constaté “un changement de la situation sur le terrain, qu’il convient désormais de prendre en considération”, a-t-il dit.La Tunisie enfin, qui a répondu séance tenante à l’appel. “La Syrie est un Etat arabe important(…) et sa place naturelle est dans le giron arabe”, a déclaré Khemaies Jhinaoui, le ministre tunisien des Affaires étrangères lors de sa conférence de presse avec Sergueï Lavrov. Tout comme son homologue marocain, il s’en remet désormais à une coordination de la décision avec la Ligue arabe.La Libye soumise au “forcing occidental”A propos de la Libye, deuxième volet de sa mission, le ministre russe s’est contenté d’indiquer les grandes lignes de la philosophie de Moscou sur le dossier. “Sergueï Lavrov a poussé pour que les différentes parties libyennes s’assoient à une même table pour résoudre leurs problèmes sans ‘forcing occidental’. Dans ses entretiens avec les dirigeants maghrébins, il a particulièrement fustigé les forcings français et italien”, écrit Sputnik.En réponse au bon accueil de ses hôtes, Sergueï Lavrov n’est pas venu la besace vide. Il s’est félicité que les échanges entre la Russie et l’Algérie aientdépassé les 4,5 milliards de dollars” et s’est engagé à “porter ce chiffre” à la hausse. Selon la publication algérienne en ligne TSA, il s’est également engagé à examiner les moyens d’assouplir le régime des visas. Un accord signé en février 2018 permettant aux détenteurs de passeports diplomatiques algériens de se rendre en Russie sans visa devrait d’ailleurs entrer en vigueur le mois prochain.Au Maroc, sans démentir son soutien à la position algérienne sur le Sahara occidental, Sergueï Lavrov a prôné une “solution consensuelle”, mais lâché une petite phrase qui ne pouvait que convenir au royaume. “Il n’y a pas de comparaison entre la question palestinienne et le conflit du Sahara”, a-t-il déclaré lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue marocain, Nasser Bourita, ajoutant “le seul dénominateur commun entre les deux questions est qu’elles n’ont que trop duré”.A l’attention de la Tunisie enfin, Lavrov a indiqué que Moscou avait proposé à Tunis de signer un programme de coopération économico-commerciale et technico-scientifique pour la période allant de 2019 à 2021. “Le premier ministre tunisien a promis de le faire”, s’est félicité le ministre russe, selon Sputnik.

“L’ultimatum se termine ce soir” : la France confirme qu’elle reconnaîtra Juan Guaido si aucune présidentielle n’est annoncée au Venezuela

Un scrutin présidentiel ou rien. La France a une nouvelle fois demandé, dimanche 3 février, au président vénézuélien Nicolas Maduro d’annoncer “d’ici ce soir” la tenue d’une élection présidentielle anticipée, après que celui-ci a promis des législatives anticipées.“L’ultimatum se termine ce soir, a rappelé la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, sur RTL et LCI. Si, d’ici ce soir, monsieur Maduro ne s’engage pas à organiser des élections présidentielles, nous considérerons que monsieur [Juan] Guaido est légitime pour les organiser à sa place.”Et nous considérerons Juan Guaido comme le président par interim jusqu’à des élections légitimes du Venezuela.Nathalie Loiseausur RTL et LCILa France, l’Allemagne et l’Espagne avaient averti, le 26 janvier, que si Nicolas Maduro n’annonçait pas sous huit jours de nouvelles élections au Venezuela, ils reconnaîtraient l’opposant Juan Guaido comme “président par intérim”. Jeudi, le Parlement européen a déjà reconnu Juan Guaido en tant que chef de l’Etat par intérim, comme l’ont fait les Etats-Unis, le Canada et plusieurs pays d’Amérique latine.L’élection de Monsieur Maduro en mai dernier était une farce, c’était une fiction d’élections.Nathalie Loiseausur RTL et LCI“Ce que répond jusqu’à présent monsieur Maduro, c’est : ‘Je veux organiser des élections législatives’. Sous-entendu : ‘Je veux me débarasser du président du Parlement’, monsieur Guaido, qui est justement soutenu par les manifestants. Là encore, cette réponse est une farce, une farce tragique”, conclut la ministre.

Afrique du Sud: la terre, priorité de la gauche radicale de Julius Malema

Click:Fogos de artifício
“On ne peut plus reporter la question de la terre, on ne peut plus reporter la question de l’emploi”, a déclaré le chef des EFF, Julius Malema, le 2 février 2019, dans l’un de ces discours enflammés qui ont fait sa réputation.“Nous avons faim maintenant, nous voulons manger maintenant”, a-t-il lancé devant plusieurs milliers de personnes vêtues de rouge (la couleur du parti) et massées dans un stade de Soshanguve, au nord de la capitale Pretoria.Transfuge du Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994, Julius Malema a fondé les EFF en 2013. Il défend une ligne radicale qui dénonce les “compromissions” du pouvoir avec la minorité blanche du pays.La redistribution des terres, thème de campagneDans une Afrique du Sud  au taux de chômage endémique (27%), ce fort en gueule de 37 ans a commencé à grignoter l’électorat jeune et pauvre de l’ANC. Il espère dépasser en mai son score national de 8% des élections locales de 2016.Sans surprise, il a enfourché son cheval de bataille favori, celui de la redistribution des terres.“L’économie est entre les mains de la communauté blanche, nous voulons que cela change”, a-t-il promis sous les vivats et devant les poings levés de ses partisans.“Nous allons placer les terres sous le contrôle de l’Etat afin de les redistribuer également entre tous (…). Ils ont tué notre peuple, ils ont violé notre peuple, nous ne pouvons pas récompenser ces violeurs, ces meurtriers. Nous voulons retrouver notre terre, ce n’est pas négociable”, a tonné Julius Malema, en référence à l’époque de l’apartheid.Des emplois et une lutte contre la corruptionLa question foncière constitue l’un des principaux thèmes de la campagne électorale.Le chef de l’Etat et de l’ANC Cyril Ramaphosa a lancé une réforme foncière qui prévoit de modifier la Constitution pour permettre des expropriations sans indemnisation. Cette initiative très controversée vise, selon lui, a réparer les “injustices” de l’apartheid. A ce jour, les trois-quarts des exploitations agricoles du pays sont encore détenues par des Blancs, qui ne représentent que 8% de sa population.Dans son discours, Julius Malema s’est également engagé à créer des emplois et à mettre fin à la corruption.L’ANC part largement favori pour le scrutin de mai. Selon les analystes, le parti fondé par Nelson Mandela devrait conserver sa majorité absolue au Parlement. Et ce malgré les mauvais résultats économiques du pays et les affaires de corruption qui l’éclaboussent.

Mont-Saint-Michel : la baie polluée par le plastique

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la baie du Mont-Saint-Michel (Manche) est notamment connue pour ses moules de bouchot. Mais ces élevages, retenus par des filets en plastique, sont aussi responsables d’une pollution qui menace la biodiversité de la côte. “C’est un plastique qui est enroulé au bas des pieux des bouchots pour empêcher les crabes de monter manger les moules”, donne en exemple Marie Feuvrier, présidente de l’association Pays d’Émeraude Mer Environnement.Du plastique biodégradable ou d’origine végétale ?Du plastique est aussi utilisé pour les cordages ou les poches à huitres, et il s’échoue régulièrement sur la côte. Mais pour les professionnels du coquillage, beaucoup d’efforts ont déjà été entrepris pour ramasser les plastiques polluants. “Les professionnels collectent les plastiques sur leur bateau et ramènent tout à terre pour être traité”, explique Sylvain Cornée, vice-président du comité régional conchyliculture Bretagne Nord. L’avenir pourrait donc être au plastique biodégradable ou d’origine végétale, mais ces matériaux font encore l’objet de recherches.Le JT

  • JT de 12/13 du mercredi 13 février 2019 L’intégrale

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Recharging fuel standards

Recharging fuel standards

Cars that run on petrol must face tougher fuel efficiency standards if electric cars are to succeed.

2/3/10, 11:00 PM CET

Updated 4/12/14, 7:02 PM CET

Visitors to the Brussels motor show last month could have been left with only one impression: the future is electric. As your special report on the future of cars noted (14-20 January), virtually every manufacturer exhibited a car powered by batteries. 

It is just as clear that electric cars are the talk of the town in Brussels’s political quarter. In September, European Commission President José Manuel Barroso declared that “the development of clean and electric cars” would a key priority in the next five years. On 20 January, Spain’s Prime Minister José Luis Rodríguez Zapatero echoed that vision in a presentation of his country’s EU presidency plans (“Zapatero sets out economic vision”, EuropeanVoice.com, 20 January). And electric cars will be a central point of discussion at the informal Competitiveness Council in San Sebastián on 9 February.

The interest in electric cars is readily understandable. A truly sustainable transport system is difficult to imagine without a shift away from oil towards more sustainable sources of energy. Since current biofuels policies are creating more problems than they solve, the electrification of transport does currently seem to be the technological pathway most likely to deliver the deepest carbon cuts.

But EU policymakers should avoid a strategy that focuses exclusively on promoting and/or subsidising electric cars.

It is all very well having a vision, but, as the former German chancellor Helmut Schmidt said, “people who have a vision should go see a doctor”. A vision for electric cars has failed before, in California in the late 1990s. The popular 2006 film, “Who killed the electric car?” identified the villains as oil companies, poor-quality batteries, car manufacturers and customers. But the film-maker let the real murderer get away undetected: California’s failure was to let conventional cars stand still while trying to force the market to adopt a single, expensive new technology.

Although a number of the world’s biggest companies (including Toyota, GM and Ford) launched decent products, they simply could not compete on price with petrol equivalents. If petrol cars had been forced to offer fuel efficiency equivalent to that of electric cars, they would have been left for dust.

The EU will be able to level the playing-field for electric cars – and move the entire market towards low-carbon technology – only if all producers are forced to make all new cars more fuel-efficient.

The EU should start by revising the current law on emissions by new cars. This enables carmakers to sell three gas-guzzlers for every electric vehicle they sell; in other words, the more electric cars they sell, the less carmakers have to do to improve the rest of the fleet. Overall emissions will go up. Super-credits should be scrapped – and certainly not extended to vans, as the Commission has proposed.

The EU should also introduce a consistent, long-term series of evolving targets for fuel efficiency: 80g/km CO2 for 2020 and 65g/km CO2 for 2025 would be a great start.

Carmakers would no doubt cry foul; they always do. But despite their repeated claims that the EU has been far too tough by imposing a target to improve efficiency by 17% over seven years, carmakers have already shown that they can do much more than that. The 2009 Volkswagen Golf BlueMotion is 27% more efficient than its 2007 predecessor.

Carmakers always prefer carrots over sticks. And governments, despite being desperately short of cash, seem to be willing to open their cheque books for electric cars (the Boston Consulting Group calculates that governments worldwide are offering up to €10 billion in the next five years in tax incentives, levies, subsidies and consumer bonuses to encourage the development of electric cars).

But they should remember that it was the EU stick of CO2 standards that forced carmakers to start using fuel-saving technologies such as those found on the new 99g/km CO2 Golf.

That same stick started all the buzz about electric cars, and will be the key to ensuring their success. If policymakers really want electric cars to power ahead, they should start by recharging fuel-efficiency standards for the whole fleet.

 

From:

Jos Dings

Director

Transport & Environment

Brussels

Dark clouds loom over piracy talks

Dark clouds loom over piracy talks

Trade agreement championed by the Commission is being criticised by internet providers as well as civil liberties groups.

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Rarely has Europe embarked on international negotiations that have provoked as much fear and suspicion as those launched in 2007 for an anti-counterfeiting trade agreement (ACTA).

The ACTA negotiations are supposed to lead to an agreement on improving global standards in the enforcement of intellectual property rights (IPRs). The EU, the United States, Japan, South Korea, Mexico, Morocco, New Zealand, Singapore and Switzerland are participating in the talks.

The agreement will cover both counterfeiting and piracy, with a dedicated chapter on how IPRs should be protected on the internet. ACTA will cover both ‘tangible’ goods, such as pharmaceuticals, cosmetics, digital music and films. The negotiations are supposed to be finalised by the end of 2010.

The European Commission has been one of ACTA’s biggest supporters, arguing that piracy and counterfeiting undermine the EU’s economy and that some counterfeit products (notably pharmaceuticals) are a threat to public health.

But the negotiations have provoked vociferous protests from civil liberties groups, which fear that ACTA may include tough anti-piracy provisions that impinge on internet users’ rights.

Internet service providers (ISPs) are alarmed, too, fearing that they could be forced into policing the internet, or made liable for internet users’ behaviour.

Threat to business

EuroISPA, an association representing more than 1,700 ISPs, including Google and Microsoft, has said that some measures under discussion in the ACTA negotiations would “threaten the protection granted to online businesses by the EU” and would “create a serious danger of undermining and restricting the open innovative space that lies at the very heart of the internet’s success”.

A coalition of more than 80 civil liberties and open-internet groups published a joint letter to the EU in December warning that ACTA could “seriously hinder European innovation in the digital single market while undermining fundamental rights and democracy at large”.

The concerns have been fuelled by documents leaked from the negotiations. A Commission document, dated 30 September, revealed that the US wants ISPs to be held liable for internet piracy unless they agree to “put in place policies to deter unauthorised storage and transmission of IP [internet protocol] infringing content”. This runs counter to existing EU law, which grants ISPs broad protection from liability. The US has proposed that ISP “policies” could include shutting off users’ internet access after they have received prior warnings. This is similar to the so-called Hadopi system being introduced in France, but could contradict an EU telecoms law agreed last year.

Civil liberties campaigners and MEPs fear that the Commission will use ACTA to bypass the EU’s own legislative process. In 2005, the Commission presented draft EU legislation on criminal sanctions aimed at enforcing IPRs, but it was not adopted by the Council of Ministers and the European Parliament, and the proposal lapsed when the Lisbon treaty entered into force in December.

Criminal sanctions

The governments participating in the ACTA negotiations confirmed in November, however, that the agreement will include a chapter on criminal sanctions, raising the prospect of the Commission fulfilling its original plans without full democratic scrutiny. The Parliament will not have full co-legislative powers over ACTA, as it would for draft EU legislation on IPR enforcement. Instead, it will be able only to approve or reject what has been agreed.

The Commission has been at pains to assuage these concerns, though so far to little effect.

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The Commission has said that the goal of ACTA is to tackle criminal gangs, not “a couple of pirated songs on an iPod music player or laptop computer”. It has pointed out that the Council and the Commission have agreed that the country holding the Council’s rotating presidency, not the Commission, should negotiate ACTA’s chapter on criminal sanctions.

It has also said that, apart from the chapter on criminal sanctions, ACTA will not go beyond the existing acquis communautaire.

But opponents of ACTA say that the Commission’s promise not to go beyond existing EU law is of limited worth because the acquis is confusing and open to interpretation.

An article in the EU’s e-commerce directive from June 2000, for example, frees ISPs from any “general obligation” to monitor their networks for illegal content, but also allows member states to “establish obligations” for ISPs to “promptly…inform the competent public authorities of alleged illegal activities”.

Confusing directive

A directive on IPR enforcement, from 2004, is similarly confusing. It says that courts should be able to force ISPs to release internet users’ personal data, but says that this should be subject to national and EU rules on confidentiality and data protection.

Confusion over ISPs’ obligations led to a dispute between the Spanish telecoms company Telefónica and Promusicae, a Spanish association representing music and film rights-holders, being referred to the European Court of Justice in 2006. The court ruled that member states, at least in civil cases, have discretion to decide when ISPs should be forced to release information. The verdict was hailed as a victory by civil-rights campaigners, but they now fear that it could be overturned through ACTA.

The dark cloud of suspicion that hangs over the negotiations shows no signs of dissipating, whatever assurances the Commission may offer.

Authors:
Jim Brunsden 

Restructuring plan for Dexia

Restructuring plan for Dexia

Commission plan requires the bank to focus on its core banking activities and traditional markets.

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The European Commission today imposed restructuring measures on Franco-Belgian bank Dexia to prevent aid it received during the financial crisis from distorting competition.

The restructuring plan adopted by the Commission requires the bank to focus on core banking activities and on its traditional markets of Belgium, France and Luxembourg. The bank must also cease proprietary trading, and respect a set of liquidity ratios that are supposed to prevent it from becoming excessively exposed to risk.

Joaquín Almunia, the European commissioner for competition, said that the restructuring measures would restore Dexia’s “long-term viability, in particular thanks to more stable financial resources”.

The restructuring plan was negotiated between the Commission and the governments of Belgium, France and Luxembourg, which all provided state aid to Dexia during the financial crisis.

The aid, which was provided in November 2008, consisted of a capital injection of €6 billion, a €150bn guarantee on liabilities, emergency liquidity support from the Belgian National Bank, and a guarantee on impaired assets.

The Commission could have forced the bank to pay back the aid, had it been unable to reach an agreement with the three governments on restructuring measures.

“The gradual cessation of certain activities provided for in the restructuring plan will be enough to offset the distortions of competition caused by the aid,” the Commission said.

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Authors:
Jim Brunsden