Ford Recalls Over 100K Vehicles For Seat Belt Assembly

DEARBORN, MI — Ford has released a safety recall for some 2015 Ford Fusions and 2015 Lincoln MKZ models, according to a release from the company. The cause of the recall is seat belt anchor pretentioners.

In these affected vehicles, which total over 100,000, “increased temperatures generated during deployment of the driver or front-passenger seat belt anchor pretensioner could degrade the tensile strength of the cable below the level needed to restrain an occupant.”

The company adds that seat belt assemblies that can’t restrain the occupant can increase the risk of injury in an accident.

One person so far has been injured in relation to this defective seat belt assembly.

The affected 2015 Ford Fusions were built at Flat Rock Assembly Plant from Aug. 1, 2014 to Jan. 30, 2015 and at Hermosillo Assembly Plant from Aug. 1, 2014 to Nov. 24, 2014.

The affected 2015 Lincoln MKZs were built at Hermosillo Assembly Plant from Aug. 1, 2014 to Nov. 21, 2014.

In total the vehicles affected total:

When owners bring their vehicles in, the dealer will apply a coating to protect the cable during pretentioner deployment. The recall reference number is 19S25

Elle rentre de la maternité avec le mauvais bébé

Une jeune péruvienne de 17 ans apprend, grâce à un test ADN, que son bébé a été échangé à la maternité.

Sommaire

  1. Elle ne reconnait pas son bébé
  2. Ses soupçons sont confirmés

En février dernier, une jeune maman originaire de la ville de Lima, au Pérou, est rentrée chez elle avec son nourrisson après avoir passé quelques jours à la maternité de l’hôpital de Barranca.Elle ne reconnait pas son bébéSelon

The Sun, la jeune femme aurait rapidement eu des doutes sur l’identité de son bébé. En effet, au retour de la première toilette, la puéricultrice avait semblé ne plus savoir à quel bébé appartenait le bracelet d’identification. Soupçonnant un échange de bébé accidentel, l’adolescente a décidé d’avoir recours à un test ADN dans un clinique privée.Ses soupçons sont confirmésRésultat : le test confirme ses craintes. Le bébé avec lequel elle est rentée chez elle, et dont elle s’occupe chaque jour, n’est pas le sien !Avec l’aide de sa famille, la jeune femme décide de manifester devant l’hôpital pour exiger que lumière soit faite sur cette erreur et surtout… pour récupérer son enfant.Après un signalement du directeur de l’hôpital, une enquête a permis aux deux bébés de retrouver leur vraie famille, grâce à un second test ADN. L’autre maman lésée a également affirmé s’être aperçue que quelque chose n’allait pas avec son bébé. Pendant tout ce temps, et malgré leurs doutes sur la véritable identité de leur bébé, les deux mamans ont continué à s’occuper des nourrissons comme s’ils étaient les leurs. « Je l’ai emmenée chez moi parce que je pensais que c’était mon bébé, et je continue de m’occuper d’elle comme si elle était ma fille, mais ce n’est pas le cas, mon bébé a été emmené ailleurs”, avait déclaré la jeune péruvienne avant de retrouver sa fille.Le ministère de la Santé péruvien a annoncé avoir proposé un soutien psychologique gratuit aux jeunes mères.L’hôpital de Barrancan risque une amende de 500 000 euros.Click Here: State of Origin Jerseys

Sidaction 2019 : 4,5 millions d'euros de promesses de dons

Un quart de siècle après la première édition, le Sidaction 2019, événement caritatif relayé à la télévision et à la radio ce week-end, s’est achevé dimanche soir sur un bilan de 4,5 millions d’euros de promesses de dons, en hausse par rapport à l’an dernier, ont annoncé les organisateurs.

Un quart de siècle après la première édition, le Sidaction 2019, événement caritatif relayé à la télévision et à la radio ce week-end, s'est achevé dimanche soir sur un bilan de 4,5 millions d'euros de promesses de dons.

“Dans un contexte économique parfois tendu pour la population et de baisse des dons aux associations, le public a été particulièrement engagé à l’occasion des 25 ans” du Sidaction, s’est félicitée Florence Thune, directrice générale de Sidaction, évoquant un “succès populaire”. Le nombre de dons par SMS a atteint un record, a-t-elle relevé.”Cette édition a de nouveau été marquée par un don exceptionnel d’un grand donateur“, a indiqué l’association de lutte contre le sida, sans en préciser le montant.En 2018, le Sidaction avait récolté 4,4 millions de promesses de dons, notamment grâce à “un don exceptionnel d’un grand donateur“.

Le nombre de porteurs du virus du sida en France est évalué à environ 173.000.Selon les derniers chiffres officiels, publiés fin mars, 6.400 personnes ont découvert leur séropositivité en France en 2017, un nombre qui ne baisse plus depuis plusieurs années.”Nous voulons rappeler que le virus du sida est toujours là et qu’il concerne les jeunes et les moins jeunes. Vingt-deux pour cent des nouveaux diagnostics de séropositivité concernent les plus de 50 ans“, a déclaré à l’AFP Florence Thune. “Même cette génération qui a vécu cette période terrible des années 1980/1990 où les gens mourraient en nombre à cause du sida, a oublié que le VIH était toujours là“, s’étonne-t-elle.L’association “met l’accent sur les jeunes car s’il sont contaminés à 20 ans, ils devront prendre des traitements à vie“, en l’état actuel de la médecine, relève-t-elle.


Si les traitements par trithérapie permettent aujourd’hui de rendre le virus indétectable et d’empêcher sa transmission, on ne sait toujours pas l’éliminer de l’organisme.”Si on veut mettre fin à l’épidémie, il faut financer la recherche“, insistait Françoise Barré-Sinoussi, présidente de Sidaction, juste avant le week-end.”Beaucoup de personnes encore ne se font pas dépister et continuent à transmettre le virus aux autres“, a-t-elle souligné samedi sur Europe 1. “En France on estime à 24.000 le nombre de personnes porteuses du virus et qui ne le savent pas“, a ajouté la scientifique, codécouvreuse du virus au début des années 1980 et prix Nobel de médecine 2008.Il y a 25 ans, le premier Sidaction, le 7 avril 1994, avait permis d’engranger 45 millions d’euros, récoltés pendant 9 heures de direct à la télévision.En 1996, les dons avaient été de 9,8 millions d’euros. Mais ils avaient plongé ensuite, avec l’apparition des trithérapies et n’étaient plus que de 1,5 million en 1998, retrace l’association Sidaction interrogée par l’AFP.Ensuite, les dons lors de cet événement s’étaient redressés, pour atteindre les 6 millions d’euros. Mais ils avaient à nouveau baissé à partir de 2007.Depuis 2012, il y a une “stabilité globale de la collecte aux environs de 4 millions d’euros“, précise l’association.Depuis près de 15 ans, le week-end du Sidaction représente environ 30% de la collecte de l’association Sidaction qui recueille des dons toute l’année.Les fonds collectés ce week-end seront reversés à des programmes de recherche et de soins et à des programmes associatifs de prise en charge et d’aide aux malades, en France et à l’international.Le numéro d’appel 110 (numéro gratuit) destiné à recueillir les dons du public reste ouvert jusqu’au 14 avril. Les dons sont possibles toute l’année par internet (

www.sidaction.org) ou par courrier.Click Here: State of Origin Jerseys

Sophie Turner : la dépression de la star de Game of Thrones a été favorisée par les réseaux sociaux

Sophie Turner, alias Sansa Stark de Game of Thrones, s’est confiée sur sa dépression dans

le podcast“Phil in the Blanks”, un talk-show américain présenté par Phil McGraw (appelé “Dr Phil’s”). Selon elle, ce trouble aurait été favorisé par les réseaux sociaux.

Véritable sentiment d’infériorité, manque de motivation dès le réveil, idées noires… Sophie Turner a décrit le parfait tableau d’une

dépression qu’elle explique endurer depuis 6 ans. Comment cette jolie jeune femme talentueuse en est arrivée là ? L’actrice accuse les réseaux sociaux d’avoir largement contribué à son état.”Mon plus grand défi pour moi est juste de sortir du lit le matin”Mardi, l’actrice âgée de 23 ans a participé au podcast “Phil in the Blanks”, animé par “Dr. Phil”. La star a confié avoir un grand nombre de problèmes psychologique dont une dépression nerveuse qui semble s’être ancrée depuis 6 ans  : “Mon plus grand défi, et ce depuis très longtemps, parmi tous mes problèmes de santé mentale, est ma dépression”, a-t-elle déclaré. “Je souffre de dépression depuis environ cinq ou six ans maintenant, et le plus grand défi pour moi est juste de sortir du lit, de sortir de la maison et d’apprendre à s’aimer soi-même”.C’est à 17 ans, à la fin de l’adolescence (période plus à risque pour la survenue de troubles psychiatriques), que tout a commencé pour Sophie Turner. Elle jouait alors déjà depuis 4 ans dans la série Game of Thrones.

Malgré le succès, la jeune femme n’a alors pas confiance en elle et s’isole :  “Je ne voulais pas les autres, je ne voudrais pas sortir et manger avec eux” a-t-elle déclaré. Toute activité joyeuse était vécue comme une agression par la jeune femme, qui n’avait plus la force d’essayer de continuer : “Je pleurais et pleurais juste pour me changer et devoir mettre des vêtements”. La star de “Game of Thrones” a également confié à Phil McGraw qu’elle avait eu des idées de suicide.

Les réseaux sociaux : un facteur prédisposant ?La star a expliqué que sa pathologie était en grande partie

réactionnelle et que les réseaux sociaux  avait contribué à sa mauvaise santé mentale. Les commentaires “horribles” sur son poids et sa peau à l’époque l’ont affectée. “Je me sentais inférieure. Je me disais que j’étais grosse, que j’étais une mauvaise actrice”, a-t-elle déclaré.Les réseaux sociaux peuvent être particulièrement déstabilisants pour un(e) adolescent(e) fragil(e) ? Le témoignage de l’actrice est une nouvelle démonstration du risque de dépression et d’isolement lié au réseaux sociaux.

Des chercheurs de l’Université de Pittsburgh avait déjà prouvé (en 2016)  que les personnes qui passent le plus de temps sur les réseaux sociaux sont aussi celles qui ont le plus de chance de développer des symptômes dépressifs.Une prise en charge et un soutien des prochesAujourd’hui, l’actrice est dans une meilleure période grâce à une psychothérapie et à une prise en charge médicamenteuse. Elle a dit qu’elle essayait de ne pas “scruter” chaque partie son corps dans le miroir. Elle n’a pas oublié certains commentaires qui nourrissent encore aujourd’hui ses complexes, à l’origine d’une réelle 

dysmorphophobie.Elle avoue que le soutien de son petit-ami, le chanteur Joe Jonas, l’aide énormément : “Je suis avec quelqu’un qui me fait prendre conscience que j’ai certaines qualités, qui me revalorise à mes propres yeux. Quand quelqu’un vous dit qu’il vous aime tous les jours, cela vous fait vraiment penser qu’il y a sans doute une raison, et je pense que cela vous aide à vous aimer vous-même“.Un lutte pour voir cesser la stigmatisation de la dépressionCet hiver, Sophie Turner avait écrit une série de tweets visant à faire cesser la stigmatisation de la dépression nerveuse : “Vous n’êtes pas seule, vous pouvez gérer votre maladie, et les gens qui s’en moquent … pas vous“, écrit-elle alors. “Vous êtes aimé et soutenu“.Un encouragement à sortir du silence et à se tourner vers des professionnels de santé et à bénéficier d’une prise en charge. La star redonne ainsi espoir à tous les malades et leur montre qu’il est possible de s’en sortir.

Alzheimer : établir un diagnostic précoce grâce à un jeu vidéo

Des scientifiques de l’université d’East Anglia, de l’université de Londres et du CNRS ont développé un jeu vidéo spécialement conçu pour aider à détecter les symptômes précoces de la maladie d’Alzheimer.

Disponible depuis 2016, “Sea Hero Quest” est un jeu vidéo d’orientation spatiale accessible sur téléphone portable, tablette et en réalité virtuelle. Depuis son lancement, il a permis de collecter des données et d’évaluer le niveau de faculté à se repérer dans l’espace de plus de 4 millions de joueurs à travers le monde. 

Mais comment être certain que la réussite des joueurs dépend bien de leur capacité à s’orienter dans l’espace et non de leur habileté à utiliser un téléphone portable ou de leur habitude à jouer aux jeux vidéo ? Pour confirmer leur hypothèse de départ, les chercheurs ont comparé les performances d’orientation des volontaires, tous âges et sexes confondus, dans le monde réel et dans le monde virtuel. Une étude publiée en mars dernier dans 

Plos One a confirmé que les performances d’orientation virtuelle et dans le monde réel sont fortement corrélées.Les performances diffèrent en fonction du patrimoine génétique 
Cette nouvelle étude publiée dans la revue 

PNAS a analysé l’efficacité de ce jeu vidéo pour aider à établir un diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer, avant même l’apparition des premiers signes cliniques. “Grâce à la littérature scientifique, nous savons que l’orientation spatiale est l’un des facteurs précoces de la maladie d’Alzheimer, avant la perte de mémoire ou l’altération du comportement“, explique Antoine Coutrot, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et co-auteur de l’étude.
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont réuni 150 personnes âgées de 50 à 75 ans dans un laboratoire. Aucun des participants n’était atteint de démence, mais une partie d’entre eux était porteur de l’allèle 4 du gène APOE, qui expose quatre fois plus aux risques de développer la maladie d’Alzheimer. Les facultés des volontaires à se repérer dans l’espace ont ensuite été comparées à celles des joueurs de “Sea Hero Quest”. “Nous avons comparé leurs performances à celles de joueurs au profil similaire, aussi bien en terme d’âge, de sexe que d’origine démographique. L’expérience a montré des différences significatives d’orientation spatiale entre les personnes porteuses de l’allèle 4 du gène APOE et les autres“, précise Antoine Coutrot. A terme, l’objectif est de proposer ce jeu vidéo aux médecins comme un test standardisé pour comparer les facultés de leurs patients à se repérer dans l’espace et les aider à distinguer les personnes porteuses d’un gène qui favorise l’apparition de la maladie.Click Here: Cheap Golf Drivers

Images 3D inédites de la déformation crânienne des bébés pendant l’accouchement

Une étude menée par le Dr. Olivier Ami et ses collègues de l’Université Clermont-Auvergne en France, a capturé, grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), des images en 3D de l’évolution crânienne des bébés pendant l’accouchement par voie vaginale.

Sommaire

  1. 7 femmes enceintes étudiées avant et pendant leur accouchement
  2. Des risques liés à l’accouchement rendus visibles

a) IRM axiale avant le début du travail (b) IRM axiale au cours du deuxième stade du travail (© 2019 Ami et al.)

(a) Aucune déformation de tête de fœtus n’a été observée avant le travail (b) La tête du fœtus pendant le deuxième stade du travail (© 2019 Ami et al.)Cette étude, publiée le 15 mai dans le journal

PLOS ONE, a examiné 7 femmes enceintes avant et pendant leurs accouchements. Les images tridimensionnelles de l’IRM montrent comment la forme de la tête du bébé évolue lors de sa naissance.7 femmes enceintes étudiées avant et pendant leur accouchement“ Lors de l’accouchement par voie vaginale, la forme du cerveau fœtal subit une déformation plus ou moins importante selon le degré de chevauchement des os du crâne”, précise le

Dr. Olivier Ami, principal spécialiste de l’étude. Ce “moulage de la tête du foetus” lors de l’accouchement était connu des médecins mais n’avait pu être observé qu’une seule fois à l’occasion d’une étude antérieure. Les chercheurs de l’Université Clermont-Auvergne ont basée leur résultats sur l’examen clinique de 7 femmes enceintes grâce à une IRM en 3D avant l’accouchement et au cours du deuxième stade de travail (au moment où le bébé quitte l’utérus et se déplace dans le canal génital). La nouvelle étude a permis de capturer des images du crâne et du cerveau des 7 nourrissons qui ont évolué de manière différente. Certains nouveau-nés ont retrouvé la forme crânienne qu’ils avaient dans le ventre de leur mère, alors que d’autres ont vu la forme de leur crâne changer.

© 2019 Ami et al.Des risques liés à l’accouchement rendus visiblesGrâce à l’Imagerie par Résonance magnétique tridimensionnelle (IRM 3D), les spécialistes ont pu observer qu’après la naissance  “les formes du crâne et du cerveau de 5 nouveau-nés sont revenues à leur état initial, mais que les changements ont persisté chez 2 des nourrissons”.  Des résultats qui suggèrent que les bébés subissent un stress crânien plus important qu’on ne le pensait. Des “saignements asymptomatiques du cerveau et de la rétine” ont en effet déjà été observés chez plusieurs nouveaux-nés après un accouchement par voie vaginale. Les chercheurs de l’étude restent toutefois prudents et estiment que ces résultats sont à approfondir pour pouvoir être confirmés.

La peur laisse des traces sur notre mémoire

Les traces laissées dans le cerveau par la peur sont susceptibles de se former dans l’hypothalamus, selon une étude publiée par la revue Neuron, qui pourrait ouvrir des perspectives pour soigner certaines peurs pathologiques.

Cette étude publiée le 16 mai dans la revue américaine Neuron est le fruit du travail d’une équipe internationale coordonnée par Alexandre Charlet de l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives de Strasbourg et Valery Grinevich de l’université d’Heidelberg (Allemagne).Ses auteurs démontrent que des engrammes, ensembles de cellules formant la base de la trace mémorielle enregistrée par le cerveau, peuvent se former dans l’hypothalamus, mettant en évidence son rôle dans la régulation de la mémoire de la peur.“Les engrammes sont bien connus mais uniquement dans les structures corticales supérieures. Là, l’originalité c’est de montrer que cela peut aussi exister dans des structures évolutivement anciennes, comme l’hypothalamus”, explique Alexandre Charlet à l’AFP.“A ce jour, le dogme prédominant veut que la mémoire soit encodée dans l’hippocampe pour être ensuite stockée dans le cortex. Cette vision limitée ne prend que peu en considération les autres structures cérébrales”, selon un communiqué diffusé par l’université de Strasbourg.Grâce à une nouvelle méthode de ciblage génétique, permettant de toucher spécifiquement les neurones activés lors d’une réaction de peur, les chercheurs ont découvert “la formation d’engrammes hypothalamiques dont la manipulation altère drastiquement l’expression et le souvenir d’une peur”, poursuit le communiqué.Ils sont parvenus à gommer ou au contraire à faire persister l’expression de la peur en intervenant sur les neurones produisant l’ocytocine, l’hormone dite “de l’amour”, fortement impliquée dans la régulation des émotions.“On montre une communication entre l’hypothalamus, les neurones qui produisent de l’ocytocine et l’amygdale (une partie du cerveau qui gère les émotions comme la peur et le stress, NDLR)”, résume Alexandre Charlet.“(Ces recherches) nous permettent de mettre le doigt sur des circuits spécifiques et maintenant qu’ils sont identifiés, on peut très bien chercher des agents pharmacologiques qui vont pouvoir les inhiber ou les activer de manière précise”, conclut-il.Ces découvertes pourraient “permettre l’émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques, notamment quand la peur devient pathologique, comme dans le cas des troubles de stress post-traumatiques”, précise le communiqué de l’université.

Des biotoxines potentiellement dangereuses détectées dans des moules méditerranéennes

Selon un rapport publié par l’Anses, des pinnatoxines, une famille de biotoxines marines émergentes ont été détectées dans des moules de lagunes situées en Méditerranée.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a dévoilé un nouveau rapport sur les pinnatoxines, une famille de biotoxines marines émergentes qui ont été détectées dans des moules de lagunes méditerranéennes. Ingérées par exemple par des souris, ces biotoxines provoquent des effets neurotoxiques aigus et peuvent entraîner le décès. Chez l’Homme, aucun cas d’intoxication n’a été pour le moment rapporté.Les pinnatoxines sont des toxines produites par des micro-algues marines qui peuvent s’accumuler dans les coquillages et ont été détectées dans des moules de la lagune d’Ingril dans l’Hérault et “dans une moindre mesure, dans d’autres régions en France, notamment dans des moules provenant d’autres lagunes méditerranéennes (Vic, le Prévost, Thau, Leucate) et sur les côtes atlantique et corse. A l’étranger, des données de contamination de coquillages par les PnTX ont aussi été rapportées au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans d’autres pays européens, du nord et du sud de l’Europe”, souligne le rapport de l’Anses.L’Anses recommande donc d’éviter la consommation de coquillages provenant de la zone d’Ingril et de mettre en place une surveillance régulière de l’espèce dans cette région.Click Here: Cheap Golf Golf Clubs

Suicide : des scientifiques étudient le génome des patients ayant tenté de mettre fin à leurs jours

Existe-t-il une cause biologique au suicide ? C’est la question posée par des chercheurs qui ont étudié le génome d’une vaste cohorte d’humains afin de déterminer si les gènes associés à la dépression, la bipolarité et la schizophrénie pouvaient augmenter le risque de tentative de suicide chez un individu.

L'étude a montré que les personnes sujettes aux tentatives de suicide ont une plus grande prédisposition génétique pour la dépression, quel que soit le trouble mental dont elles sont atteintes.

Publiés cette semaine dans 

The American Journal of Psychiatry, les travaux menés ont été réalisés par des chercheurs de l’Icahn School of Medicine à Mount Sinai (New York, Etats-Unis). Les chercheurs ont comparé les génomes de 6 569 personnes ayant fait une tentative de suicide à celui de 17 232 personnes n’ayant pas tenté de se suicider. Tous étaient atteints de troubles mentaux tels que la

dépression majeure, la

bipolarité ou la

schizophrénie. Les échantillons ont été prélevés à partir de 46 cohortes individuelles issues d’Europe, des États-Unis et d’Australie.”On sait que les tentatives de suicide reposent en partie sur la génétique et que les études du génome peuvent fournir des renseignements inestimables sur la biologie sous-jacente“, explique Niamh Mullins, chercheuse en génomique psychiatrique et autrice principale de l’étude.Des gènes communs entre dépression majeure et tentative de suicideL’étude a montré que les personnes sujettes aux tentatives de suicide ont une plus grande prédisposition génétique pour la dépression, quel que soit le trouble mental dont elles sont atteintes. “Ces résultats indiquent l’existence d’une étiologie génétique commune entre les tentatives de suicide (TS) et la dépression majeure“, explique la Pre Mullins.”D’autres efforts de collaboration pour amasser des échantillons à une échelle encore plus grande seront essentiels pour identifier des variantes génétiques spécifiques qui jouent un rôle dans l’augmentation du risque de tentative de suicide“, ajoute-t-elle. A terme, l’objectif de ces recherches est de mettre au point de nouveaux traitements et de nouvelles méthodes de prévention, afin d’alléger le fardeau que le suicide ou les tentatives de suicide représentent pour les patients, les proches et les professionnels de santé.Click Here: Cheap Golf Golf Clubs

La HAS fait 29 propositions pour un meilleur usage du numérique en santé

Alors que la loi de modernisation du système de santé français vient d’être adoptée, la Haute Autorité de Santé (HAS) révèle une série de propositions pour améliorer l’utilisation du numérique dans le domaine de la santé à l’attention des usagers, des professionnels, des industriels et de l’Etat.

Le

projet de loi santé, adopté le 11 juin dernier, prévoit une série de mesures relatives à l’organisation et à la transformation du système de santé : la labellisation de 500 à 600 hôpitaux de proximité, la fin du

numerus clausus dans l’admission aux études de santé, la régularisation des médecins étrangers, mais également le déploiement de la

télémédecine ou encore la création d’un espace numérique de santé. Parce que le numérique est amené à prendre de plus en plus de place dans ce domaine, la Haute Autorité de Santé dévoile, dans un rapport d’analyse paru le 19 juin, 29 propositions “pour que celui-ci tienne ses promesses, notamment en matière d’équité d’accès aux soins et aux accompagnements, d’amélioration de la qualité et de fluidité des parcours, et de meilleure régulation du système”.

4 grandes prioritésUsagers, professionnels, industriels et Etat sont ainsi mobilisés autour de 4 grandes priorités : “faire du numérique une opportunité d’inclusion et d’engagement des usagers (6 propositions), mais aussi un instrument de la mobilisation des professionnels dans un objectif de qualité et de sécurité des pratiques et des parcours (10 propositions) ; engager les acteurs dans une évaluation des outils adaptée qui permette à tous de faire les bons choix et renforce la confiance dans le numérique (5 propositions) ; et définir des principes généraux pour garantir un bon usage des données et de l’intelligence artificielle (8 propositions)”.Garantir l’accès aux services publics de santé dématérialisésLa première série de propositions vise à “assurer un accès physique à Internet et aux outils associés afin que la transformation numérique soit au service du plus grand nombre d’usagers et de citoyens”, “en accompagner l’usage par la médiation numérique mais aussi la participation à leur conception, et enfin préserver l’anonymat déjà prévu par la loi dans les situations de vulnérabilité, pour ne pas porter atteinte à l’intégrité des personnes”.Impliquer davantage les professionnels dans l’intégration du numérique à leurs pratiquesAfin de “faire du numérique un outil de l’amélioration de la qualité des soins et des accompagnements”, la deuxième série de propositions prévoit la mise à disposition pour les professionnels “des outils facilitant leur travail”, de les impliquer davantage “dans l’intégration du numérique à leurs pratiques via des actions de co-construction des outils, d’anticipation des évolutions des pratiques et des métiers ou par la formation”, et “d’assurer un retour aux professionnels des données de vie réelle recueillies grâce aux outils numériques pour une amélioration des pratiques et des parcours”.Organiser l’évaluation des solutions numériques pour développer la confianceConcernant la troisième série de propositions, la HAS souhaite structurer les évaluations des solutions numériques “au moyen d’une matrice d’évaluation, afin de déterminer quand elles sont nécessaires et quelles sont les modalités à mobiliser”.Vers une utilisation plus raisonnée et éthique des Big DataEnfin, dans la quatrième série de propositions, la HAS insiste sur “une utilisation raisonnée et éthique” des Big Data, en rendant le régime de protection des données personnelles “plus lisible pour tous” et en “soutenant les travaux en cours sur ‘l’explicabilité’ des algorithmes, qui donneront à l’utilisateur du logiciel les moyens de mieux appréhender les propositions des décisions”.Click Here: Cheap Golf Golf Clubs