Adopter un mode de vie similaire à celui des chasseurs cueilleurs permettrait de rester en bonne santé

Si vous aviez prévu de perdre du poids en faisant de l’exercice cette année, c’est peine perdu. Des chercheurs de l’université de Duke ont étudié le peuple Hadza en Tanzanie et ont découvert que l’exercice n’était pas le meilleur des outils pour mincir.

Adopter un mode de vie similaire à celui des chasseurs cueilleurs permettrait d'être en bonne santé.

Le peuple Hadza en Tanzanie est une population de chasseurs-cueilleurs dont la façon de vivre se rapproche énormément de celle des hommes du paléolithique. 
Professeur d’anthropologie de l’évolution à l’université de Duke en Caroline du Nord aux Etats-Unis, à l’origine de cette 

étude, Herman Pontzer a étudié la santé et la physiologie de ce peuple durant une période de 10 ans environ. 
Chaque jour, le peuple Hadza marche entre 4 et 7 kilomètres, chasse le gibier, récolte le miel, cueille des baies, recherche des tubercules, part en quête d’eau ou de bois pour se chauffer. “Les Hadza sont plus actifs en une journée qu’un Américain classique en une semaine“, explique Pontzer. 
Selon lui, le peuple Hadza jouit d’une excellente santé. L’obésité, les maladies cardiaques et le

diabète  sont extrêmement rares. La tension artérielle n’augmente pas avec l’âge, tout comme le tour de taille.
Le professeur et son équipe ont pourtant découvert, après analyse des urines de 46 hommes et femmes du peuple Hadza, que le nombre de

calories  qu’ils brûlaient par jour était le même que celui des américains : 2500 calories pour les hommes et 1900 pour les femmes. 
Pontzer est arrivé à la conclusion que le corps humain s’adapte à l’activité physique en économisant des calories sur d’autres processus physiologiques afin de contrôler la dépense énergétique totale. L’activité physique ne permettrait donc pas de perdre des calories, mais de garder une bonne santé. De nombreuses études ont montré que l’exercice réduisait le risque de

cancer, de

maladies cardiaques et de démence, il soulage par ailleurs du

stress et améliore le

sommeil.
Les données de la présente étude suggèrent que le

surpoids  est plutôt dû à la gourmandise qu’à la paresse, comme l’explique Herman Spontzer, c’est-à-dire que le fait manger trop fait prendre du poids, plutôt que le fait de bouger moins. Herman Pontzer ne valorise pas pour autant le

régime “paléo” très en vogue actuellement. Pour lui, la façon dont on considère l’alimentation des hommes du paléolithique dans le régime paléo est biaisée. L’anthropologue explique que la plupart des régimes des chasseurs-cueilleurs ne sont pas aussi riches en chair animale, et pauvre en glucide que le prétend ce régime.

Résistance aux antibiotiques : des scientifiques français dénoncent des "prédictions catastrophistes"

La mortalité attribuée aux bactéries résistantes aux antibiotiques est surévaluée car elle est estimée selon des modèles statistiques "", ont estimé lundi des chercheurs français.

Dans une correspondance publiée par le journal spécialisé Lancet Infectious Diseases, les chercheurs français dénoncent des "prédictions catastrophistes" au sujet de l'antibiorésistance.

Dans une correspondance publiée par le journal spécialisé Lancet Infectious Diseases, ils dénoncent des “prédictions catastrophistes” au sujet de l’antibiorésistance, considérée comme un problème majeur par les autorités sanitaires mondiales.”Depuis quelques années, des analystes ont mené des études basées sur des modèles mathématiques et des projections statistiques. Manquant de modération, ils attribuent à la résistance aux antibiotiques des milliers de morts, jusqu’à 12.500 rien qu’en France“, écrivent ces chercheurs de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection de Marseille.”Or, ces modèles, aussi complexes qu’ils paraissent être, ne sont pas assez confrontés à la réalité du terrain. Ils utilisent des estimations et des extrapolations dont la fiabilité est questionnable“, jugent-ils.A l’appui de leurs dires, ils citent deux études passées selon lesquelles l’antibiorésistance causerait 5.500 morts par an en France pour l’une (dite étude Cassini), et 12.500 pour l’autre (étude Burden).Pour tenter de confronter ces conclusions à la réalité du terrain, les scientifiques français, Didier Raoult (microbiologiste), Marc Leone (réanimateur), Jean-Marc Rolain (pharmacien) et Yanis Roussel (doctorant) “ont fait parvenir à plus de 350 praticiens d’unités de soins intensifs un questionnaire“.”Sur les 250 réponses obtenues, près de 90% font état de moins d’un mort tous les deux ans dans leur service suite à une impasse thérapeutique liée à la résistance aux antibiotiques et 42% n’en signalent aucun“, assurent-ils.Plutôt que se fier aux modèles mathématiques, ils réclament la mise en place d’un “registre national de la mortalité liée aux bactéries dites multirésistantes, pour mieux connaître les menaces réelles et écarter celles qui ne sont issues que de l’imagination de statisticiens“.Les autorités sanitaires, à commencer par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alertent régulièrement sur le danger de la surconsommation d’antibiotiques, qui rend résistantes de redoutables bactéries. Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement menacés.En novembre dernier, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) estimait dans un rapport que les bactéries résistantes pourraient tuer 2,4 millions de personnes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie d’ici 2050.Parue juste avant dans The Lancet Infectious Diseases, l’étude Cassini chiffrait à 33.000 le nombre de morts imputables à ces bactéries en 2015 dans l’Union européenne.

Magical Pride : Un événement LGBTQ+ chez Disneyland Paris

Pour la première fois, Disneyland Paris organise un évènement dédié à la diversité et à la tolérance LGBTQ+.

Acceptation et inclusion sont les nouveaux maîtres mots de l’univers Disney. Telle la Gay Pride qui a lieu chaque année dans le monde, le parc de la souris à grandes oreilles a créé son propre événement LGBTQ+ : la

Magical Pride. Cette dernière aura lieu le 1er juin 2019, entre 20h et 2h du matin.

Voir cette publication sur Instagram Visit Disneyland® Paris during Magical Pride Live your best life, and shine with the joy of diversity at Magical Pride, a dazzling party lighting up Disneyland® Paris on 1st June 2019. Dress like a dream, feel fabulous and experience Walt Disney Studios® Park like never before – loud, proud, and alive with all the colours of the rainbow. PLUS, save up to 25% off Disney® Hotel & Park Tickets* and receive a FREE Half-board Meal Plan* Prices from £349 per person^, includes: 2 nights’ accommodation at Disney’s Davy Crockett Ranch 3-day Disney® Parks entry ️ FREE Half-board Meal Plan* Return Eurotunnel crossing Magical Pride Tickets Book online using the link in our bio ☎️ Or call us on 0330 880 5036 ☎️ *This offer is valid for new bookings made by 11th February 2019, for arrivals from 2nd April – 6th November 2019. Further terms and conditions apply, please see magicbreaks.co.uk for full details. ^Price is based on 4 adults sharing a Premium Tribe Cabin at Disney’s Davy Crockett Ranch for 2 nights from 31st May 2019. ©Disney #disney #disneyland #disneylandparis #disneyfan #instadisney #disneygram #magicalpride #disneypride #magicbreaks Une publication partagée par MagicBreaks (@magicbreaks) le

Disneyland Paris veut célébrer le droit d’être et d’aimer qui l’on veut dans une grande tolérance. Au niveau de l’organisation de ce rendez-vous, quelques informations ont été rendues publiques. Il y aura ainsi des animations dédiées, une parade spécialement chorégraphiée, l’ouverture de quelques attractions et un set musical au cœur même du parc Walt Disney Studios (entre la Tour de la Terreur, le Monde de Nemo et l’expérience Ratatouille).Près de 10 000 personnes sont attendues dans la Magical Pride.À vos agendas !Click Here: nrl shops

Grâce aux technologies, la télémédecine espère prendre son envol

Suivi en temps réel des signes vitaux, assistance vidéo à distance et peut-être demain, opérations via un bras robotisé: la télémédecine va pouvoir profiter des avancées technologiques pour prendre enfin son envol.

L'arrivée programmée de la 5G, avec sa capacité, sa rapidité et son temps de réaction très réduit, ouvre de nouvelles possibilités.

Sommaire

  1. “Déjà fait ses preuves”
  2. “Une vraie marge de croissance”

De l’avis de Pamela Spence, responsable du marché des sciences de la santé pour Ernst & Young, les technologies sans fil sont en train “de faire sortir les soins des cliniques ou des hôpitaux”.La société française H4D développe ainsi des cabines de télémédecine permettant au médecin de mesurer le rythme cardiaque, la température et la pression artérielle d’un patient à plusieurs centaines de kilomètres de distance.La cabine, appelée Consult Station, est également équipée d’outils pour réaliser des tests visuels et auditifs.Plusieurs dizaines de ces cabines ont déjà été déployées par H4D en France, Italie et en Pologne, et des projets pilotes sont en cours au Canada, aux Etats-Unis, Philippines et à Dubai.”Il y a dix ans, on me regardait comme un martien, désormais, les gens pensent que nous sommes à l’avant-garde. Mais la plus grande différence est qu’il y a dix ans nous parlions au futur, aujourd’hui le système est utilisé“, souligne le fondateur et président de H4D, Franck Baudino.Mais pour que le service puisse fonctionner correctement, les médecins doivent être formés, un point jugé “crucial” par M. Baudino. Selon lui, réticents au départ, les médecins commencent à accepter l’idée de la cabine de télémédecine, de plus en plus facilement.“Déjà fait ses preuves”L’évolution récente de la télémédecine est telle – loin de la simple relation vocale ou vidéo entre patient et médecin -, qu’elle a été largement mise en avant cette semaine au Mobile World Congress (MWC) de Barcelone, grand-messe annuelle de l’industrie mobile.Pour le cabinet de recherche Forrester, les visites médicales virtuelles pourraient dépasser les visites physiques aux Etats-Unis d’ici fin 2020.”Jusqu’ici, nous avons observé une croissance relativement lente de la télémédecine. Mais nous pensons qu’elle a déjà fait ses preuves et que nous allons désormais voir une adoption plus massive“, anticipe Jeff Becker, spécialiste technologies de la santé au sein de Forrester.Et l’arrivée programmée de la 5G, avec sa capacité, sa rapidité et son temps de réaction très réduit, ouvre de nouvelles possibilités comme les opérations chirurgicales réalisées par des robots commandés à distance.Une première étape a d’ailleurs été franchie mercredi à Barcelone, depuis le MWC, lorsqu’un

médecin espagnol a réalisé la toute première opération au monde “télémonitorée” par le biais de la 5G.Antonio de Lacy a ainsi guidée à distance et en temps réel, grâce à une liaison vidéo 5G, l’équipe médicale opérant un patient atteint d’une tumeur intestinale dans l’hôpital Clinic, situé à 5km du MWC.”C’est un pas qui nous rapproche de notre rêve, la possibilité de réaliser une opération à distance dans un futur proche“, a-t-il estimé.Si les opérations “télémonitorées” ne sont pas une nouveauté, la qualité d’image et la réactivité permises par la 5G sont autant d’éléments qui permettent aux équipes médicales de réduire fortement les risques d’erreur.“Une vraie marge de croissance”Dans les pays en voie de développement, la télémédecine peut même jouer un rôle vital.L’application et service de messagerie Gifted Mom permet ainsi à des femmes installées dans les communautés rurales reculées du Cameroun d’obtenir des conseils médicaux gratuits et de parler avec des médecins.L’objectif est en particulier de réduire le nombre de femmes perdant la vie durant un accouchement d’au moins 70% d’ici à 2020 dans la pays.Selon le professeur Michael Barnett, spécialiste de la télémédecine à l’école de santé publique T.H. Chan d’Harvard, le recours à la télémédecine va se répandre même si un certain nombre de patients préfèrent être soignés par un médecin en chair et en os.”La question est plutôt de savoir où la croissance s’arrêtera mais pour l’heure les usages sont encore relativement rares, il reste une vraie marge de croissance”, assure-t-il.Click Here: nrl shops

Le noyau de l’avocat aurait des propriétés anti-inflammatoires

L’avocat est LE fruit incontournable de l’univers "healthy" ! Mais saviez-vous que le noyau de ce fruit recouvre des vertus insoupçonnables ? Des chercheurs américains lui attribuent de puissantes propriétés anti-inflammatoires, capables de prévenir et soigner certaines maladies graves.

Riche en

bons acides gras,

en fibres et en

vitamine K,

l’avocat protège des maladies cardiovasculaires et booste

la perte de poids… Et d’après une équipe de chercheurs de Pennsylvanie, les vertus anti-inflammatoires de son noyau constituent désormais une piste dans la recherche de traitement contre des maladies inflammatoires chroniques. S’appuyant sur des résultats préliminaires, les chercheurs ne recommandent cependant pas de consommer le noyau d’avocat. Explications.La baisse des réactions inflammatoires

L’étude menée par des chercheurs de Penn State montre que le noyau de l’avocat serait une source probable de nouveaux composés capables de réduire efficacement l’inflammation, selon des expériences in-vitro: des cellules immunitaires appelées macrophages ont été cultivées dans des boîtes de Pétri et activées avec un stimulus pro-inflammatoire en présence ou en l’absence d’extrait de noyau d’avocat. Résultat ? Les cultures contenant du noyau d’avocat ont connu un renforcement des cellules immunitaires et une baisse de l’activité inflammatoire.“La prochaine étape, avant que nous puissions tirer de nouvelles conclusions sur l’activité anti-inflammatoire de cet extrait de noyau d’avocat, consistera à lancer des études sur l’animal”, a déclaré un des co-auteurs de l’étude. Ces travaux représentent un nouvel espoir dans le traitement et la prévention de maladies inflammatoires chroniques, du moins si les études chez l’animal puis chez l’homme confirment l’intérêt de cette piste de recherche.Une piste de traitements contre des maladies gravesPour les chercheurs, cette étude prouve qu’il existe “des composés bioactifs ayant une activité anti-inflammatoire dans les noyaux d’avocat”. L’objectif final est de trouver de nouveaux traitements contre des maladies graves associées à des inflammations chroniques comme le cancer,  les maladies cardiovasculaires, l’arthrite, la colite et bien d’autres. Un nouvel additif alimentaireLors de leurs expériences, les chercheurs ont utilisé l’extrait de noyau d’avocat sous la forme d’un colorant alimentaire de couleur orange (qu’ils ont développé au cours des dix dernières années). Ils soupçonnent les composés de ce colorant (en partie extrait de pigment naturel du noyau d’avocat) d’être à l’origine de l’action anti-inflammatoire observée. Dans ce cas, c’est ce colorant qu’il conviendra de développer. Ils ambitionnent, le cas échéant, l’industrialisation de ce colorant en tant qu’additif alimentaire : un ingrédient fonctionnel et sain ! Un geste pour l’environnementLes chercheurs espèrent aussi que leurs travaux éviteront de jeter les noyaux d’avocat. En effet, ces derniers sont considérés comme des déchets, alors qu’ils constituent la plus grande partie du fruit. Un geste “vert”, quand on sait que la culture de l’avocat a été récemment décriée comme un massacre écologique pour certains pays comme le Mexique (en raison de l’usage des polluants et pesticides).Non, le noyau de l’avocat n’est pas encore “comestible”!Médicament, additif alimentaire ou super-aliment ? Les chercheurs ne savent toujours pas ce qu’ils pourront obtenir du noyau de l’avocat. Ils ignorent si ses vertus anti-inflammatoires sont imputables à l’intégralité de cet aliment, à son pigment ou au colorant alimentaire créé à partir de ce dernier. Si ces travaux sont prometteurs, on ne peut prouver avec certitude les bienfaits du noyau de l’avocat.De plus, les noyaux d’avocats renferment une toxine naturelle nommée glycoside cyanogène. Lors de son ingestion, cette toxine se transforme en

cyanure (substance hautement toxique). Même s’il y en a que de très petites quantités dans un noyau,

la California Avocado Commission ne recommande pas de consommer le noyau. Même si certains sites encouragent à saupoudrer vos smoothies de poudre de noyau d’avocat, mieux vaut s’abstenir !Click Here: cheap kanken backpack

Les maladies de peau sont plus courantes qu'on ne le croit

Les maladies dermatologiques sont classées au quatrième rang mondial des pathologies qui affectent le plus la qualité de vie. Pourtant, de nombreuses personnes concernées ne consultent pas de médecin, souligne une étude allemande.

Les maladies de peau sont très répandues, mais un grand nombre de personnes ne consultent pas de spécialiste.

Publiés dans le Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology et dirigés par l’université technique de Munich (Allemagne), ces travaux visent à déterminer dans quelle mesure les personnes qui ne consultent pas pour des problèmes d’ordre dermatologiques sont affectées par des maladies de peau. 
L’étude ne s’est pas basée sur les données de l’assurance maladie, mais sur une enquête de 9 jours réalisée en 2016 dans le cadre du Festival Oktoberfest, à Munich (Allemagne). Des examens de dépistage ont été effectués au hasard auprès de 2 701 visiteurs (53,5 % de femmes et 46,2 % d’hommes).
Au moins une anomalie cutanée a été observée chez 64,5 % d’entre eux (soit 1 662 participants). Les diagnostics les plus courants étaient la kératose actinique (26,6 %), la

rosacée – ou couperose – (25,5 %) et l’

eczéma (11,7 %). Près des deux tiers des participants touchés ne savaient pas qu’ils présentaient des anomalies cutanées.

Un fardeau mondial encore trop sous-estiméCompte tenu de leur impact significatif sur la vie individuelle, familiale et sociale, ainsi que de la lourde charge économique qu’ils représentent en raison d’un traitement inadéquat, l’importance des maladies de la peau pour la santé publique est sous-estimée“, a déclaré le Docteur Alexander Zink, qui a dirigé l’étude.“Des campagnes d’information et de sensibilisation sont nécessaires pour mieux s’attaquer à ce problème négligé et pour réduire le fardeau mondial des maladies de la peau“, conclut-il. Ces propos rejoignent ceux de la Société française de dermatologie (SFD), à l’origine d’une

enquête inédite publiée en septembre 2017 et révélant que 16 millions de Français sont touchés par les maladies de peau.

Elle donne naissance à des jumeaux, un mois après un premier accouchement

Au Bangladesh, une femme a accouché de jumeaux, 26 jours après avoir donné naissance à un premier enfant. Les médecins ont découvert qu’elle possédait deux utérus.

Sommaire

  1. Deux accouchements à 26 jours d’intervalle
  2. Les médecins n’ont rien vu de venir
  3. Les enfants sont en bonne santé
  4. Une malformation très rare  
  5. Seulement 20 cas répertoriés
  6. Un cas unique
  7. Les échographies pour identifier ces cas rares

Deux accouchements à 26 jours d’intervalleIl y a environ un mois, la jeune Arifa Sultana, 20 ans, donnait naissance à son premier enfant. L’accouchement de ce petit garçon par les voies naturelles s’était déroulé avec succès et la jeune femme était rentrée chez elle avec le nourrisson. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque 26 jours plus tard, l’Indienne perd à nouveau les eaux. Elle est alors emmenée aux urgences et accouche à l’hôpital… de jumeaux !Les médecins n’ont rien vu de venir”C’est un cas très rare. C’est la première fois que je vois un tel cas et j’ai jamais entendu parler d’un précédent“, a déclaré à Dilip Roy, haut responsable médical de l’Hôpital du district de Jessore (sud-ouest du Bangladesh) où a accouché deux fois de suite la jeune femme. Les médecins n’avaient rien pressenti et furent tout aussi abasourdis que la jeune femme et son mari lors de l’arrivée des nourrissons. Si l’événement est une première à Jessore, c’est aussi un phénomène inédit aux yeux du monde entier !Les enfants sont en bonne santéLes trois enfants sont en bonne santé. Le jeune couple a pu regagner son domicile avec ses triplés. S’ils se disent heureux, ils avouent quand même être déstabilisés par cet imprévu, n sachant pas comment faire face à une telle responsabilité avec si peu d’argent selon l’époux qui ne touche qu’un faible salaire d’ouvrier.Une malformation très rare  La jeune femme serait en réalité atteinte d’une malformation rare : un utérus didelphe (double) associé à un hémi-vagin borgne.Cette anomalie est généralement responsable, chez l’adolescente, de symptômes tels que dysménorrhée (règles douloureuses) , métrorragies (saignements qui interviennent en dehors des règles ou en l’absence de règles après la ménopause ou avant la puberté), leucorrhées pathologiques (écoulements vaginaux non-sanglants).Habituellement, les examens cliniques, échographiques et radiologiques permettent rapidement de poser le diagnostic et d’assurer une prise en charge optimale dès l’adolescence. Cette jeune femme fait donc partie des rares cas asymptomatiques détectées fortuitement.Seulement 20 cas répertoriésUne grossesse sur un utérus didelphe se traduit par la présence d’un fœtus dans chacune des cavités utérines. Dans ce cas, tout se passe comme s’il s’agissait de deux grossesses séparées, chaque utérus se contractant indépendamment l’un de l’autre.Une grossesse gémellaire chez une femme porteuse d’un utérus didelphe est un événement excessivement rare. Nous comptons un cas sur un million de grossesses, environ. Le premier cas a été décrit en 1927. A ce jour, nous ne comptons qu’une vingtaine de cas de grossesses gémellaires sur utérus didelphe dans la littérature médicale.Un cas uniqueRécemment en 2017, un cas a été rapporté en Péninsule arabique : une femme de 30 ans porteuse d’un utérus didelphe a accouché par voies naturelles de deux fœtus à la 34e semaine de grossesse (un dans chaque utérus).Or Arifa Sultana n’attendait pas des jumeaux : la jeune femme vient d’accoucher de triplés (un enfant dans un utérus et des jumeaux dans l’autre) ! Cette jeune indienne représente donc un cas unique pour la science.Les échographies pour identifier ces cas raresSi c’est une fin heureuse pour ce jeune couple, cette anecdote rappelle l’importance d’un suivi régulier durant la grossesse.

Les échographies, à faire tout au long de la grossesse (tous les 3 mois), permettent de surveiller le développement du foetus et de dépister la survenue d’un handicap, d’une malformation ou d’une trisomie 21.La première échographie est obligatoire et a lieu aux alentours de 12 semaines d’aménorrhée. Pour l’échographie du 2e trimestre et l’échographie du 3e trimestre, il faudra attendre respectivement la 22e puis la 32e semaine d’aménorrhée. Ces examens sont indolores et en partie pris en charge par la Sécurité sociale.

Enfants et écrans : 3 académies scientifiques appellent à une "vigilance raisonnée"

L’usage des écrans par les enfants et les adolescents doit faire l’objet d’une "vigilance raisonnée", avertissent mardi trois Académies, tout en soulignant qu’on a encore peu de certitudes sur les effets délétères de ces technologies.

Sommaire

  1. Enfants et écrans : être prudent sans diaboliser
  2. Les parents aussi doivent limiter leur consommation d’écrans
  3. Les adolescents, doublement à risque

Comportements addictifs, sommeil perturbé, troubles du développement, éventuelle toxicité pour la rétine… Les académies des sciences, de médecine et des technologies ont passé en revue les principaux sujets d’inquiétude quant à l’exposition des plus jeunes aux écrans.Enfants et écrans : être prudent sans diaboliserDans un “appel” – différent d’un rapport exhaustif -, les académies refusent de tomber dans la diabolisation des nouvelles technologies, qui, selon elles, “constituent des outils de connaissance et d’ouverture sur le monde” si elles sont bien utilisées.Les 12 spécialistes auditionnés, mettent en garde contre l’excès inverse, qui serait un “fétichisme” d’une société 100% numérique forcément meilleure.En particulier, la “surexposition” aux écrans et le “mésusage” qu’en font certains enfants et adolescents – et leurs parents – sont une source de préoccupation.Chez les moins de trois ans, les auteurs mettent en garde contre un “usage à visée exclusivement calmante” des tablettes, télévisions et autres smartphones, que font certains parents.”Fasciné par les bruits et les lumières vives, totalement passif, le très jeune enfant peut apparaître comme déjà victime d’un trouble comportemental: surexposition chez l’enfant scotché à l’écran et réactions de colère lors du retrait“, expliquent-ils.Afin de bien “gérer” la consommation d’écrans des enfants selon leur âge et stade de développement, le psychiatre Serge Tisseron propose, depuis 2008, d’instaurer à la maison “la règle 3-6-9-12” :

  • 3 : pas d’écran avant 3 ans
  • 6 : pas de console ou de jeu portable avant 6 ans
  • 9 : pas d’Internet avant 9 ans, et Internet accompagné jusqu’au collège
  • 12 : Internet seul à partir de 12 ans, mais avec surveillance des parents.

Le psychiatre rappelle également que le temps d’écran doit être encadré.Plus d’information sur : 

www.3-6-9-12.orgLes parents aussi doivent limiter leur consommation d’écransLes parents doivent aussi faire attention à leur propre usage des technologies, qui peut modifier leurs réactions et leur degré d’attention vis-à-vis de leurs enfants.”Aujourd’hui on n’a pas de preuve scientifique que le comportement des parents avec les écrans entraîne des problèmes de développement social des enfants“, a reconnu Bruno Falissard, membre du groupe de travail à l’origine de cet appel. “Mais il y a des signaux” inquiétants, qui invitent à “se pencher sur le problème” sans attendre d’avoir des certitudes, a souligné le pédopsychiatre à l’Inserm au cours d’une conférence de presse. Les adolescents, doublement à risquePour les adolescents, “le problème est tout autant celui du contenu que celui de la quantité” de temps passé, notent les Académies. A côté de la question des images violentes ou à caractère pornographique, elles jugent qu’il faut mieux informer les jeunes des “stratégies” mises en œuvre par les réseaux sociaux et certains jeux vidéo en ligne pour “retenir l’attention des utilisateurs” le plus longtemps possible.Sur le plan médical, les auteurs rappellent l’impact délétère des écrans sur la qualité du sommeil, essentielle pour les enfants et leurs apprentissages. Et penser qu’on peut “rattraper” le week-end le sommeil en retard est une idée reçue. “Au contraire, cela ajoute à la désynchronisation” de notre horloge interne, a expliqué Yvan Touitou, spécialiste de chronobiologie.

Un chien se perd toutes les 20 minutes, un chat toutes les 10 minutes

Un chien a été déclaré perdu par son maître toutes les 20 minutes et un chat toutes les 10 minutes en France en 2018, en hausse de 15 % par rapport à 2017, révèle, à l’approche des vacances, la société qui gère le Fichier national d’identification des carnivores domestiques (I-cad).

Un chien a été déclaré perdu par son maître toutes les 20 minutes en France en 2018.

Ce sont 78.957 animaux domestiques : 51.871 chats, 26.953 chiens et 104 furets qui ont été déclarés perdus l’an dernier, précise lundi l’I-Cad dans un communiqué.Le labrador arrive en tête des chiens fugueurs devant le terrier jack russel et le berger allemand. Le chat européen occupe lui la première marche du podium devant le maine coon et le persan.Parmi ces vagabonds, 49.609 sont entrés en fourrière en 2018, (45.022 chiens, 4.570 chats et 17 furets), soit une progression de + 6 % par rapport à 2017. “L’identification est alors un enjeu car, elle seule, permet à la fourrière de contacter rapidement le propriétaire“, rappelle l’I-Cad faute de quoi passé un délai de huit jours, l’animal est placé dans un parcours d’adoption.18.677 animaux ont été déclarés trouvés, 11.723 chiens et 6.935 chats, soit une baisse de près de 5 % par rapport à 2017. “Faute de déclaration +retrouvée+ par son propriétaire, l’animal est alors toujours considéré comme perdu dans le fichier national“, selon l’I-Cad.31.663 ont retrouvé leur propriétaire, dont 17.116 chats (+ 21 % par rapport à 2017) et 14.527 chiens (+ 8 %).Il existe deux moyens d’identification : le tatouage ou la puce qui peut être réalisée par un vétérinaire ou un tatoueur agréé. Pour actualiser leurs coordonnées, les maîtres peuvent se rendre sur le site d’I-Cad.

Cancer du sein : une intelligence artificielle prédit le risque de fatigue post-traitement

Présentée lors du congrès de l’ASCO 2019, une étude montre pour première fois que l’intelligence artificielle permet de prédire le risque de survenue d’une fatigue sévère chez des femmes qui doivent être prises en charge pour un cancer du sein. Les identifier avant de commencer le traitement pourrait permettre dans la mesure du possible de leur proposer une alternative mieux supportée.

Plus d’un quart des patientes souffrent d’une fatigue sévère dans les mois qui suivent la fin d’un traitement contre le cancer du sein. Attention, il ne s’agit pas d’une simple fatigue mais d’une fatigue à la fois physique, cognitive et émotionnelle, qui laisse les patientes exténuées. Pour ces femmes, la moindre activité devient une vraie épreuve. “Certaines n’arrivent plus à sortir de chez elles, leur vie bascule” souligne le Dr Inès Vaz-Luis, médecin-chercheur, responsable de la consultation fatigue à Gustave Roussy.En collaboration avec des chercheurs du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, des médecins-chercheurs de Gustave Roussy ont voulu développer un test capable de déterminer, au moment du diagnostic de cancer du sein et avant la mise en route des traitements, quelles femmes étaient susceptibles d’être affectées par cette fatigue.  L’objectif est de leur proposer, dans la mesure du possible, des alternatives thérapeutiques mieux supportées.

Pour cela, les chercheurs se sont appuyés sur la cohorte CANTO initiée en 2012 qui inclut 12 000 patientes à travers plus de 20 centres en France. Après avoir sélectionné les patientes qui n’étaient pas fatiguées avant leur traitement, ils ont séquencé leur génome afin d’identifier les différents polymorphismes génétiques (variations dans la séquence des gènes réalisées avec Genmed). Puis ils ont identifié, grâce à une méthode d’intelligence artificielle, une combinaison de polymorphismes génétiques susceptibles d’être à l’origine de la fatigue post-traitement.“Nous avons observé que la survenue de plusieurs altérations génétiques intervenant sur la transmission du signal entre deux synapses entraîne un plus grand risque de souffrir d’une fatigue cognitive à la suite d’un traitement contre le cancer du sein” rapporte le Pr Fabrice André, oncologue spécialisé dans le cancer du sein à Gustave Roussy et directeur de recherche Inserm. Ces caractéristiques pourraient expliquer pourquoi les femmes concernées évoquent essentiellement une fatigue cognitive suite à leur traitement.”Grâce à cette méthode, nous sommes parvenus à prédire la survenue de la fatigue cognitive chez des patientes avant qu’elles ne manifestent d’autres symptômes cliniques“, précise le Dr Vaz-Luis. Ces résultats confirment l’intérêt de l’intelligence artificielle pour guérir du cancer du sein avec le moins de séquelles possibles.