Hépatite B : 30 % des Français ignorent le risque des rapports non protégés

Près d’un tiers des Français ignorent encore que les rapports sexuels non protégés les exposent au risque de contracter l’hépatiteB, selon une enquête dont les résultats ont été rendus publics par les agences sanitaires qui en sont à l’initiative.

Les rapports sans préservatif constitue un risque de contracter l'hépatite B.

Plus de 280 000 personnes sont porteuses du virus de l’

hépatite B en France et près de 150 000 l’ignorent. Chaque année, cette infection provoque 1 300 décès.A travers l’enquête KABP (Knowledge, Attitudes, Believes and Practices) qui a porté sur plus de 9 000 adultes, ses auteurs ont voulu documenter le niveau de connaissance, les perceptions et les pratiques des Français vis-à-vis de l’hépatite B.S’ils sont globalement bien au courant du risque de transmission du virus lié au partage de seringues ayant servi à l’injection de drogues (90 %), ils ne sont que 70 % à savoir que des rapports non protégés constitue également un risque. Des résultats nettement inférieurs à ceux observés lorsqu’on les interroge sur les facteurs de risque de contamination par le VIH (99 % les connaissent).Les deux maladies arrivent d’ailleurs au même niveau sur l’échelle des maladies les plus redoutées, citées par 20 % des personnes interrogées ; elles arrivent ainsi en 5ème position après le

cancer (59 %), les accidents de la circulation (59 %), les

démences (40 %) et les

maladies cardiaques (39 %), mais devant les autres

infections sexuellement transmissibles (17 %) et la

tuberculose (12 %).Malgré cette crainte, le

dépistage de l’hépatite B est loin d’être entré dans les mœurs, avec seulement 27 % des personnes se croyant les plus à risque (soit qu’elles consomment des drogues  par injection, soit qu’elles sont originaires de pays de forte endémie) déclarant avoir procédé à un test. A l’inverse, le dépistage du VIH est nettement plus commun, pratiqué par 61 % des personnes interrogées. Pourtant, deux fois plus de gens estiment être particulièrement exposés au risque d’hépatite B (8 %), qu’à celui du VIH (4 %).Même constat en ce qui concerne la

vaccination contre l’hépatite B, avec moins de la moitié des répondants déclarant s’y être soumis (47 %), et seulement 55 % des personnes les plus à risque.Pour les auteurs, ces résultats, s’ils ne sont pas vraiment nouveaux et surprenants, suggèrent que des améliorations restent à faire en termes d’information, de dépistage et de vaccination.Amélie Pelletier
Sources
– Communiqué de l’Institut de veille sanitaire (InVS), de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France. Le 4 juillet 2013.
– Étude originale : “Hepatitis B knowledge, perceptions and practices in the French general population: the room for improvment“, BMC Public Health 2013, 13:576 (13 June 2013)Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019

Rythmes biologiques et maladies : les pistes se précisent

La perturbation des rythmes biologiques constitue un facteur de risque de maladies comme le cancer, selon des recherches en plein essor, mais dont la première application pratique, la chronothérapie, peine à décoller.

En respectant les rythmes et horaires naturels de l'organisme, il serait possible d'améliorer l'efficacité des traitements et de minimiser leurs effets indésirables.

La chronothérapie consiste à administrer des médicaments en respectant les rythmes et horaires naturels de l’organisme, afin d’améliorer leur efficacité et de minimiser les effets indésirables.L’importance des rythmes circadiensGrâce aux travaux effectués depuis une trentaine d’années, notamment par des chercheurs de la NASA, on connaît de mieux en mieux les rythmes circadiens dont les cycles durent en moyenne 24 heures. Ces rythmes sont contrôlés par des horloges biologiques situées dans chaque cellule et actionnées par une quinzaine de gènes, qui sont dirigées par un chef d’orchestre, un “pacemaker“ qui se situe dans le cerveau et qui programme l’alternance veille/sommeil, la température ou la sécrétion de plusieurs hormones.
Les études montrent que lorsque le système circadien est perturbé et qu’il ne fonctionne plus de façon coordonnée, on a un risque accru de développer des cancers, des maladies cardiovasculaires ou des maladies infectieuses“ explique Francis Lévi, qui dirige l’unité de l’Inserm Rythmes biologiques et cancers.
Le système peut être déréglé à cause d’une tumeur au cerveau, mais surtout d’un “décalage horaire chronique“, comme le travail posté ou le travail de nuit, que l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer de l’OMS a classé comme “probablement cancérogène“ en 2010.Le

cancer du sein est le cancer le plus fréquemment cité par les études épidémiologiques avec un risque quasiment doublé en horaires atypiques, comme à un poste de nuit, mais le Dr Lévi mentionne également une augmentation des cas de

cancers de la prostate, voire de l’endomètre et

du colon.Le dérèglement pourrait également favoriser l’

obésité ou le

diabète, voire même hâter le vieillissement, selon une étude réalisée sur des souris par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui ont étudié le rôle clé d’un gène, le gène SIRT1, dans ce processus.Selon le Pr Leonard Guarante, auteur de l’étude publiée dans la revue Cell en juin, “l’idée qui émerge est qu’il est important de maintenir le rythme circadien pour conserver la santé“.Pour contrôler les rythmes biologiques, on dispose d’accéléromètres – des bracelets qui permettent de mesurer les paramètres critiques du rythme circadien -, relève le Dr Lévi qui souligne que l’insomnie n’est pas, à elle seule, un critère suffisant pour parler d’une altération du rythme. D’autres techniques incluent la mesure du cortisol, une hormone sécrétée principalement le matin par la glande surrénale.En travaillant sur des modèles animaux, les chercheurs de l’Inserm ont montré en 2010 qu’il était possible de ralentir la progression d’un cancer du pancréas en renforçant le système circadien, notamment par des prises alimentaires programmées. Ils ont ainsi inhibé plusieurs fonctions moléculaires responsables de la prolifération des cellules cancéreuses.Des chimiothérapies la nuit ?Comme le système circadien contrôle également le rythme de division cellulaire, des chercheurs se sont efforcés de trouver à quel moment critique de la journée il fallait administrer les médicaments pour qu’ils soient le plus efficaces et le moins nocifs possible, développant ainsi la chronothérapie.“Nous avons par exemple découvert que l’anti-cancéreux fluorouracile était 5 fois moins toxique lorsqu’il était perfusé la nuit autour de 4 heures du matin plutôt qu’à 4 heures de l’après-midi“, indique le Dr Lévi qui utilise la chronothérapie pour administrer des

chimiothérapies à des patients atteints de cancers digestifs à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif.La chronothérapie existe également de manière assez confidentielle dans plusieurs autres pays (États-Unis, Canada, Chine, Japon, Italie, Belgique ou Portugal) pour des patients atteints de cancers, mais aussi de dépression ou de troubles bipolaires.Paul-Brousse dispose d’une des rares unités de chronothérapie existant en France, avec 3.000 patients pris en charge depuis la fin des années 90, dont 85% à domicile. Les patients sont équipés d’une pompe programmable qui délivre automatiquement les médicaments aux heures définies par l’équipe médicale en fonction du profil “chonobiologique“ des patients.AFP/RelaxnewsClick Here: Maori All Blacks Store

Journée mondiale de l'hépatite : une urgence planétaire

À l’occasion de la Journée mondiale de l’hépatite (28juillet), l’Organisation mondiale de la Santé appelle les gouvernements à prendre des mesures contre les cinq virus de l’hépatite qui provoquent des infections graves du foie et 1,4million de décès par an. De son côté, l’association Act-Up dénonce l’inaction de l’organisation et des gouvernements face à une catastrophe sanitaire mondiale.

La plupart des porteurs de virus hépatiques ignorent qu’ils sont atteints, avant que le foie ne soit gravement atteint.

La plupart des porteurs de virus hépatiques ignorent qu’ils sont atteints, avant que l’infection qui évolue lentement n’entraîne une maladie du foie. “Le fait que beaucoup d’infections par les virus de l’hépatite B et C soient silencieuses et ne causent aucun symptôme avant que le foie ne soit gravement atteint rend d’autant plus urgent l’accès universel à la vaccination, au dépistage, au diagnostic et au traitement antiviral“, commente le Dr Keiji Fukuda, Sous-Directeur général de l’OMS chargé du Groupe Sécurité sanitaire et environnement.Hépatites : un rapport de l’OMS en attendant des recommandationsCette année, en prévision de la Journée mondiale de l’hépatite, l’OMS publie un “

Rapport sur la politique mondiale en matière de prévention et de lutte contre l’hépatite virale dans les États Membres de l’OMS“. Conduite dans 126 pays, cette première enquête met en lumière les expériences concluantes et les lacunes de chaque pays. Il apparaît ainsi que :

  • 37% des pays appliquent une stratégie nationale contre l’hépatite virale, mais il faut faire davantage d’efforts en matière de traitement.
  • Si la plupart des pays (82%) ont mis en place des programmes de surveillance de l’hépatite, la moitié d’entre eux seulement incluent dans ces programmes la surveillance des hépatites chroniques B et C, pourtant à l’origine de la plupart des pathologies graves et des décès.

En juin 2013, l’OMS a créé le Réseau mondial de l’hépatite, dans le but notamment de seconder les pays dans la planification et la mise en œuvre de plans et de programmes contre l’hépatite virale. L’OMS est en train de mettre au point de nouvelles lignes directrices en matière de dépistage, de prise en charge et de traitement de l’hépatite C, qui comprendront des recommandations dans sept domaines clés tels que les méthodes de test, les interventions comportementales (diminution de la consommation d’alcool), les méthodes atraumatiques (sans biopsie) de mise en évidence de la fibrose hépatique et la sélection d’associations médicamenteuses contre l’hépatite C. “De nouveaux médicaments plus efficaces pour prévenir l’évolution des hépatites chroniques B et C sont en cours d’élaboration. Mais ils seront coûteux et le traitement nécessitera une surveillance au moyen de tests de laboratoire très élaborés. Pour guérir l’hépatite et limiter la propagation de ces virus, les médicaments doivent devenir plus accessibles“, estime le Dr Stefan Wiktor, Responsable au Programme mondial OMS de lutte contre l’hépatite.Act-Up dénonce une urgence planétaireUn discours bien policé par rapport à celui d’Act-Up qui dénonce pêle-mêle l’inaction de l’OMS, des gouvernements et l’attitude des laboratoires face au péril de l’hépatite C.L’association demande à l’OMS d’exercer un réel leadership dans la lutte contre cette infection en publiant rapidement les recommandations en matière de dépistage et de traitement, en inscrivant les nouvelles thérapies dans la liste des médicaments essentiels dès leur mise sur le marché et accélère les procédures permettant la préqualification de traitements alternatifs et biosimilaires.Selon Act-Up, les coûts de production de ces médicaments sont sans commune mesure avec les prix exigés par les laboratoires, c’est pourquoi elle leur demande de baisser ces prix.Elle demande enfin aux gouvernements de ne pas discriminer les usagers de drogues, premières victimes de ces infections en mettant en place des campagnes de prévention ciblées, avec notamment la fourniture de matériel d’injection propre.David BêmeSources :

Rapport sur la politique mondiale en matière de prévention et de lutte contre l’hépatite virale dans les États Membres de l’OMS – en anglaisCommuniqué de l’OMS – juillet 2013Communiqué d’Act-Up – juillet 2013Click Here: All Blacks Rugby Jersey

Maladies cardiaques : le pamplemousse utilisé dans un nouveau traitement ?

Des chercheurs britanniques estiment que certaines molécules antioxydantes contenues dans les agrumes pourraient aider à traiter les maladies cardiovasculaires.

Des composants des agrumes pourraient servir à créer des traitements pour les maladies cardiovasculaires.

Des chercheurs de l’Université de Glasgow ont identifié des molécules – les flavonoïdes – pouvant entrer dans l’élaboration d’un traitement futur contre les

maladies cardiovasculaires.Les flavonoïdes sont des molécules qui se trouvent naturellement dans les agrumes, et tout particulièrement dans les pamplemousses. Les scientifiques de l’Université de Glasgow ont réussi à démontrer qu’elles étaient efficaces pour réduire une inflammation responsable de maladies cardiovasculaires mortelles.Les chercheurs ont même prouvé que les flavonoïdes isolés à partir d’agrumes avaient un effet “protecteur“ naturel contre cette inflammation.Cette découverte pourrait permettre à terme “de développer une nouvelle génération de médicaments anti-inflammatoires moins onéreux, plus faciles à produire et moins toxiques que les traitement actuels“, concluent les principaux auteurs de l’étude.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que près de 23,3 millions de personnes mourront d’une maladie cardiovasculaire d’ici 2030.RelaxnewsSource : Jolanta Wiejak, Julia Dunlop, Simon P. Mackay, Stephen J. Yarwood : “Flavanoids induce expression of the suppressor of cytokine signalling 3 (SOCS3) gene and suppress IL-6-activated signal transducer and activator of transcription 3 (STAT3) activation in vascular endothelial cells“, étude publiée le 12 août 2013 dans la revue Biochemical Journal (

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Cigarettes électroniques : présence de substances cancérogènes

Certaines cigarettes électroniques contiennent des composés potentiellement cancérogènes, en quantités parfois supérieures à celles des cigarettes conventionnelles, selon des analyses menées par 60 Millions de consommateurs, dont les résultats sont publiés dans le numéro à paraître en septembre.

Les cigarettes électroniques ne seraient pas sans danger.

Véritable phénomène de société, la

cigarette électronique est devenu en l’espace de 5 ans une tendance forte, en témoignent les magasins qui les commercialisent qui fleurissent à chaque coin de rue. Pour autant, certains médecins et les autorités de santé mettent en garde contre ces nouvelles cigarettes, arguant de l’absence de recul sur leur composition et l’effet de certaines substances sur la santé.Des substances cancérigènes dans les e-cigarettesL’étude de 60 Millions de consommateurs pourrait leur donner raison. Elle montre en effet que le principal argument des fabricants et vendeurs de cigarettes électroniques, à savoir l’innocuité de leurs produits liée à l’absence de tabac et donc des 4 000 substances toxiques ou cancérogènes qui le composent, n’est pas recevable. Leurs analyses, les premières du genre, “démontrent pour la première fois que les vapeurs de certaines marques contiennent des substances très préoccupantes, parfois même en quantité plus importante que dans certaines cigarettes conventionnelles !“, peut-on lire dans l’article.“Ainsi dans 3 cas sur dix, pour des produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde (couramment dénommé formol) relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles“ affirme l’association. Également décelée, l’acroléine, une molécule très toxique, émise en quantité très significatives par l’E-Roll, et “à des teneurs qui dépassent même parfois celles que l’on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes“. Ceci vraisemblablement en raison d’un dispositif qui chauffe trop vite.Quant à l’acétaldéhyde, classé cancérogène possible, les teneurs parfois loin d’être négligeables relevées restent très inférieures à celles observées avec les cigarettes de tabac. Des traces de métaux “potentiellement toxiques“ ont été détectées dans Cigartex qui libère autant de nickel et de chrome qu’une vraie cigarette et dans la Cigway jetable qui libère plus d’antimoine.Des étiquettes parfois mensongèresEn outre, certaines étiquettes seraient mensongères, affichant des taux de nicotine inférieurs à la réalité, omettant de mentionner la présence de propylène glycol ou, carrément, vantant son absence alors que leurs produits en contiennent, dénonce l’auteur de l’article.Autre sujet de préoccupation : l’absence de bouchon de sécurité sur certaines recharges alors que la nicotine est particulièrement toxique pour les petits. Ingérées, les doses élevées de certains produits de l’étude peuvent tuer un enfant, souligne Thomas Laurenceau, rédacteur en chef du magazine de l’Institut national de la consommation (INC).Par conséquent, 60 Millions de consommateurs a décidé d’alerter la Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Et appelle les amateurs d’e-cigarettes qui, croyant préserver leur santé en abandonnant la cigarette “classique“ au profit de ce nouveau produit, à faire preuve de plus de prudence.Amélie PelletierSources :“Pas si inoffensive, la cigarette électronique !“ – 60 Millions de consommateurs, n°485, septembre 2013 (

résumé en ligne).AFP/RelaxnewsClick Here: cd universidad catolica

Diane Kruger hypnotique dans la dernière campagne Chanel (vidéo)

Voiture de collection, classiques du rock et bruits de vagues : Chanel mise sur l’originalité dans sa nouvelle campagne. Plutôt que de présenter sa dernière gamme, “Skincare“, la griffe française l’illustre en mettant en scène son égérie, Diane Kruger qui s’interroge sur la définition de la beauté.

Dans la nouvelle campagne Chanel, Diane Kruger incarne la beauté au naturel.

“La beauté n’est pas à rechercher, elle est à révéler“, répond l’actrice allemande dans cette vidéo d’une minute publiée par la marque parisienne.

Selon Diane, “la beauté commence au moment où l’on décide d’être soi-même“.Afin de le prouver, Chanel a également présenté une 

série de petits films dans lesquels intervient Amy Wechsler, dermatologue et psychiatre établie à New-York. Le docteur Wechsler affirme que les émotions ont une influence sur l’aspect de la peau : “Je remarque chaque jour de nouvelles connexions entre l’esprit et la peau“.Le docteur, l’un des deux seuls praticiens américains à être à la fois spécialisé en dermatologie et en psychiatrie, est catégorique : “les émotions positives se reflètent à la surface de la peau“.Pour être belle, il suffit d’être heureuse ? On dit oui !Anne-Sophie SavenierSource : RelaxnewsClick Here: los jaguares argentina

Seniors et sexualité : Richard Vercauteren, "C'est avant tout l'imagination qui doit présider"

Richard Vercauteren, psycho-sociologue, gérontologue et auteur du “Dictionnaire de la Gérontologie Sociale“, paru en 2011 aux éditions Erès, lève le voile sur l’enjeu de la sexualité chez les seniors et nous livre ses conseils.

La sexualité des seniors n'est plus taboue.

Que représente la sexualité chez les personnes âgées aujourd’hui ?

Richard Vercauteren : La sexualité est un questionnement récurent depuis plusieurs décennies. Si dans les années 60 elle a surtout concerné la jeunesse, aujourd’hui elle intéresse tous les âges. Ces jeunes des années 60 sont devenus les “vieux“ du 21ème siècle. Par contre, cette population subit de plein fouet l’image de l’âge : des personnes dépassées, hors des désirs et de la norme sociale. De ce fait, la notion de sexualité devient floue quand la vieillesse arrive.La société n’est pas en phase avec la tranche d’âge des plus de 65 ans. Elle continue à vivre avec ses désirs et ses plaisirs. On sait en effet depuis la nuit des temps que ces deux aspects sont les seuls qui durent jusqu’à la fin de la vie. En fait, nous sommes devant un tabou né de deux perceptions différentes : les “jeunes“ qui s’autorisent à parler de sexualité, et les “vieux“ qui s’interdisent d’en parler, leur image ne correspondant pas à la représentation sociétale de la sexualité. De plus, n’étant plus des procréateurs potentiels, les plus de 65 ans ne peuvent poser la sexualité qu’en termes de plaisir, un plaisir qui ne leur est pas reconnu. Ce sont des “sages“.Il faut aussi différencier la sexualité féminine de la sexualité masculine, qui est plus admise. La femme, symbolisant la “beauté“, ne l’est plus dans ses apparences de corps atteint pas les déformations de l’âge. Ceci constitue un risque de la voir soustraite à la sexualité : elle n’est plus “objet de désir“.Quelles sont les solutions proposées ? Existe-t-il des traitements ?Richard Vercauteren : Chez le sujet âgé, la “solution médicamenteuse“ n’existe pas, sauf pour les hommes, qui peuvent avoir recours au viagra ou à des médicaments associés. Pour les femmes, les lubrifiants sont parfois utilisés. Toutefois, le véritable problème est celui du désir. Avec les médicaments, nous sommes là très loin des vraies problématiques de la sexualité. Nous sommes plus dans les dysfonctionnements physiques qui ne touchent pas toutes les personnes âgées, loin s’en faut.La problématique de la sexualité aux âges avancés est bien celle de dépassement du tabou, avec, de ce fait des réponses sociétales et psychologiques plus que médicamenteuses. Par sociétal, nous entendons aussi des questions relatives aux croyances et à l’éducation de toutes les générations.Selon vous, comment évoluera ce domaine de la sexologie dans 30 ans ?Richard Vercauteren : Les évolutions sont tellement rapides en matière de sexologie qu’une projection à 30 ans relève de l’impossible. Par contre, il n’est pas interdit de penser que la sexologie pour les sujets âgés se focalise plus sur des approches psychologiques et d’éducation que véritablement sur de nouvelles façons de traiter médicalement la sexualité.Quels conseils simples du quotidien donneriez-vous à un couple de personnes âgées ?Richard Vercauteren : La solution étant de poursuivre une relation dans le plaisir ressenti avec l’autre, c’est avant tout l’imagination qui doit présider à la survie d’une sexualité chez la personne âgée. Stimuler l’autre dans ce qu’il est comme personne et le rassurer sur ce point est central. Si poursuite il doit y avoir, c’est avant tout dans la complicité du couple et dans sa capacité intime à combattre les tabous sociétaux. Il ne faut pas confondre la capacité à avoir un rapport sexuel avec la sexualité. Souvent, ce rapport a disparu quand l’envie d’avoir une sexualité perdure. Le rapport n’est pas automatiquement une fin en soi…Relaxnews

Indonésie : le bilan s’alourdit

Le bilan ne cesse de s’alourdir en Indonésie après le séisme et le tsunami. En duplex, le journaliste Nicolas Bertrand décrit la désorganisation sur place. “Il suffit de vous avancer quelques minutes dans les rues à Palu pour vous rendre compte à quel point l’urgence humanitaire est totale. Il est presque impossible de trouver à manger. Ceux qui n’ont pas de réserves ont deux options : quitter la ville ou bien piller les magasins comme ce fut encore le cas [mardi 2 octobre]”, sous les yeux des journalistes de France 3.Pas de prise en charge des sinistrésLes sinistrés ne sont pas pris en charge. “Il n’y a pas de distribution massive de vivres comme on aurait pu s’y attendre. Chaque jour, on nous annonce que les secours vont se mettre en place, mais chaque jour qui passe rend la situation encore un peu plus critique”, conclut le journaliste. Le JT

  • JT de 19/20 du mardi 2 octobre 2018 L’intégrale

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Pradaxa : les familles de 4 patients décédés portent plainte

Quatre patients sont décédés en début d’année d’hémorragie grave alors qu’ils étaient traités avec Pradaxa, un des nouveaux anticoagulants oraux (NACO). Les familles ont porté plainte contre le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim qui commercialise le produit et visent également l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Les patients âgés “sont très peu représentées dans les études alors que ce sont eux les plus exposés“.

NACO : des anticoagulants très attendusCommercialisé en France depuis 5 ans,

Pradaxa® est l’un des 3

NACO ayant obtenu leur autorisation de mise sur le marché (AMM) en France. Pradaxa est indiqué dans la prévention des événements thromboemboliques après chirurgie orthopédique (prothèse de genou ou de hanche) ainsi que dans la prévention des

accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques au cours de la

fibrillation auriculaire (FA).Leur arrivée a été accueillie avec enthousiasme notamment en raison de leur facilité d’emploi qui ne nécessite pas de surveillance de la coagulation par des examens sanguins réguliers par rapport aux anti-vitamines K (AVK), les anticoagulants classiques de référence.  Mais malgré cet enthousiasme, rappelons que les NACO n’ont pas été jugés comme un progrès important par la haute autorité de santé (HAS).… mais non dépourvus de risque hémorragiqueDepuis, un premier document publié en juillet 2012 par l’ANSM annonçait un

plan de gestion des risques et un suivi renforcé de pharmacovigilance des anticoagulants, y compris les NACO, et rappelait que ces derniers exposaient aussi à un risque hémorragique. Le document rappelait également aux prescripteurs le bon usage des NACO et les exhortait à respecter les indications.Plus récemment, en septembre 2013, l’ANSM réitérait les conseils de prescription et de bon usage dans

un courrier adressé aux médecins, en les mettant en garde contre les risques hémorragiques de ces nouveaux médicaments.Puis, le 20 septembre 2013, dans

un communiqué, le syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) dénonçait des prescriptions injustifiées des NACO et un risque plus important d’hémorragie pour les patients en raison de l’absence d’antidote pour ces médicaments (contrairement aux AVK).Des plaintes pour homicide involontaireAu cours du premier trimestre 2013, quatre patients âgés de 78 à 84 ans qui prenaient le médicament Pradaxa® sont morts d’hémorragie, un effet indésirable des anticoagulants. Les familles ont donc porté plainte pour homicide involontaire contre le laboratoire fabricant du produit en visant également l’ANSM pour méconnaissance des principes de précaution et de prévention.Me Courtois, avocat des familles plaignantes a déclaré sur Europe 1 que si le risque hémorragique des NACO n’est pas supérieur à celui des AVK, les patients âgés “sont très peu représentées dans les études alors que ce sont eux les plus exposés“. Et d’ajouter que la molécule “n’a pas été assez étudiée, notamment chez les patients les plus fragiles“. Un autre argument des plaignants est l’absence d’antidote ou de traitement spécifique pour arrêter une hémorragie liée à l’utilisation de ce médicament et de ce fait, “s’il y a une hémorragie, on ne peut pas l’endiguer“.Ne pas arrêter son traitementPrévoyant probablement l’impact de cette nouvelle auprès des patients, rappelons qu’il ne faut surtout pas arrêter son traitement mais plutôt consulter son médecin pour s’assurer qu’il n’y a pas de risque dans la prescription de ce produit.Jesus CardenasSources :Europe 1.

Communiqué du syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) – 20 septembre 2013

Nouveaux anticoagulants oraux Eliquis (apixaban), Pradaxa (dabigatran), Xarelto (rivaroxaban) : mise en garde sur les facteurs de risques hémorragiques – Lettre aux professionnels de santé – ANSM – 12 septembre 2013
Les anticoagulants en France en 2012 : états des lieux et surveillance. ANSM, juillet 2012.

 (Rapport disponible en ligne)
Fiche des caractéristiques du produit Pradaxa®Click Here: camiseta river plate

Le dodo à heures fixes réduirait les troubles du comportement

Une récente étude affirmait déjà que des heures de coucher régulières contribuaient au bon développement cérébral des enfants. Selon des chercheurs britanniques, elles permettraient aussi de diminuer les troubles du comportement.

Des scientifiques estiment qu'il est primordial de coucher les enfants à heures fixes.

Une chose est sûre, le

sommeil est un élément essentiel pour le bon développement des enfants. Si les professionnels de la santé s’accordent pour dire que la durée du dodo de vos bambins est primordiale, la régularité des heures de coucher pourrait l’être tout autant. Des scientifiques britanniques, du pôle Épidémiologie et Santé publique de l’

University College of London (UCL), se sont penchés sur la question et affirment que coucher les petits à des heures irrégulières peut entraîner des troubles du comportement dans l’

enfance.Pour arriver à ces conclusions, ils ont étudié les habitudes de coucher de plus de 10 000 enfants britanniques à l’âge de 3, 5 et 7 ans. Ils ont ensuite demandé à leurs mères et à leurs enseignants leurs impressions sur le comportement de ces enfants au quotidien. Ils ont constaté que plus les enfants sont soumis à des heures de coucher irrégulières dans leur plus jeune âge, plus ils sont susceptibles de développer des troubles du comportement tels que de l’hyperactivité, des problèmes de conduite, d’interaction sociale et des difficultés émotionnelles.Pas de quoi s’alarmer pour autant puisque ces troubles semblent réversibles. Les enfants à qui l’on permet de retrouver une régularité dans le sommeil voient ces troubles diminuer de manière très significative selon les auteurs de l’étude.Violaine BadieSource : Yvonne Kelly, John Kelly, Amanda Sacker : “Changes in bedtime schedules and behavioral difficulties in 7 year old children“, étude publiée dans la revue Pediatrics, le 14 octobre 2013 (

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