10% de blessures et douleurs musculo-squelettiques causées par le yoga

Cette discipline à l’engouement croissant n’est pas sans risque. Une nouvelle étude australo-américaine souligne un taux de blessure jusqu’à 10 fois plus important que précédemment enregistré.

Le yoga est une discipline, qui, comme tous les sports, peut engendrer blessures et douleurs, particulièrement des membres supérieures.

Cette étude prospective publiée dans la revue Journal of Bodywork and Movement Therapies est la première à avoir enquêté sur le risque de blessures causées par la pratique du yoga. C’est sous la conduite du professeur Evangelos Pappas, de la Faculté des sciences de la santé de l’université de Sydney (Australie) et du professeur Marc Campo, de l’Ecole des sciences naturelles et de la santé de l’université de Ney-York (Etats-Unis) qu’une équipe de chercheurs a travaillé. L’étude a étudié la pratique de 354 participants issus de 2 studios de yoga qu’elle a suivis pendant un an.Yoga : gare aux postures inadaptéesElle a montré que l’incidence des douleurs musculo-squelettiques causées par la pratique du yoga était de plus de 10% par an, un taux comparable à celui des blessures de tous les sports confondus causés dans la population physiquement active. Les troubles et blessures musculo-squelettiques sont définis comme étant le résultat de mouvements répétitifs, de postures inadaptées, fixes ou contraintes, d’un effort sportif trop intense et/ou d’un manque d’étirements musculaires. Les chercheurs ont également indiqué que le yoga pouvait exacerber une douleur déjà existante. Selon leurs résultats, 21% des blessures déjà présentes étaient aggravées par sa pratique, plus particulièrement les membres supérieurs. Ce sont essentiellement les épaules, les poignets et les mains qui souffraient le plus, probablement en raison de postures telles que “le chien renversé” ou “chien tête en bas“.


Le degré de sévérité des douleurs variait : plus d’un tiers d’entre elles ont empêché ses adeptes de s’adonner au yoga pendant plus de 3 mois.L’importance de bien connaître ses limitesPour autant, 74% des participants à cette étude déclaraient que leurs douleurs étaient soulagées en pratiquant le yoga. Car paradoxalement, la discipline est réputée bénéfique pour améliorer les douleurs musculo-squelettiques. Des séances attentionnées peuvent contribuer à prévenir ces douleurs, expliquent les chercheurs qui insistent également sur le fait que toute douleur ou blessure existante devrait être signalée au professeur de yoga. Aux participants d’être scrupuleux pour ne pas risquer d’aggraver un traumatisme.


Une précédente étude à large échelle, publiée par l’université d’Alabama de Birmingham (Etats-Unis) en novembre 2016 concluait que le yoga était une discipline sûre à condition de bien connaitre ses limites. Elle soulignait aussi que les blessures et fractures étaient plus fréquentes chez les plus de 65 ans.Aux Etats-Unis, le yoga compte plus de 20 millions d’adeptes et ils sont 250 millions dans le monde.Click Here: new zealand rugby team jerseys

Plus de cent millions d'Américains sont diabétiques ou pré-diabétiques

Plus de 30 millions d’Américains souffrent de diabète et 84,1 millions sont pré-diabétiques, selon des estimations fédérales publiées mardi, qui confirment un taux constant de nouveaux cas diagnostiqués.

Une personne est diabétique quand sa glycémie est supérieure à 126 milligrammes/décilitre de sang, et pré-diabétique entre 105 et 126 mg/dl.

Sommaire

  1. Le diabète est la 7e cause de mortalité aux Etats-Unis
  2. Diabète : des risques de complications graves
  3. 7,2 millions d’Américains ont un diabète mais l’ignorent

Le diabète est la 7e cause de mortalité aux Etats-UnisCette maladie – 7e cause de mortalité aux Etats-Unis -représente un problème grandissant de santé publique, soulignent les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), dans un rapport s’appuyant sur des statistiques de 2015.”Notre étude montre que le nombre de cas de diabète continue d’augmenter mais pas aussi rapidement que les années précédentes“, pointe Ann Albright, docteur responsable de la division chargée du diabète aux CDC. “Bien que ces statistiques révèlent certains progrès dans la gestion du diabète et sa prévention, il y a encore beaucoup trop d’Américains diabétiques et pré-diabétiques“, note Brenda Fitzgerald, directrice des CDC.”Plus d’un tiers des adultes ont un pré-diabète et la majorité ne le sait pas“, déplore-t-elle. “Désormais plus que jamais, nous devons intensifier nos efforts pour réduire le fardeau de cette maladie grave“.Selon les auteurs du rapport, un pré-diabète non traité conduit le plus souvent au diabète dans les cinq ans.Une personne est diabétique quand sa

glycémie est supérieure à 126 milligrammes/décilitre de sang, et pré-diabétique entre 105 et 126 mg/dl.

Diabète : des risques de complications gravesLe diabète peut souvent être contrôlé par l’activité physique, le régime alimentaire, de l’insuline et d’autres médicaments contrôlant le taux de sucre dans le sang. Il touche 9,4% de la population américaine.Les diabétiques courent un risque supérieur de

complications graves (décès prématuré,

cécité,

maladie cardiaque, accident vasculaire cérébral, défaillance rénale,

amputation de membres).”Le diabète est un facteur contribuant à tellement d’autres maladies graves qu’en luttant contre cette pathologie, on peut limiter nombre d’autres problèmes de santé“, pointe Mme Albright.Quelque 1,5 million de nouveaux cas de diabète ont été diagnostiqués en 2015 aux Etats-Unis chez les plus de 18 ans, précise le rapport.

7,2 millions d’Américains ont un diabète mais l’ignorentMais près d’un adulte sur quatre souffrant de diabète – soit 7,2 million d’Américains – ne le sait pas et seulement 11,6% des pré-diabétiques en ont conscience.Le taux de diabète augmente avec l’âge: 4% des 18-44 ans et 17% des 45-64 ans. A partir de 65 ans, cette maladie touche 25% des personnes aux Etats-Unis.Les Amérindiens et les autochtones d’Alaska sont les plus affectés par cette pathologie avec une prévalence de 15,1%, suivi par les Noirs (12,7%) et les Hispaniques (12,1%).Les Américains d’origine asiatique et les Blancs sont les moins touchés avec 8% et 7,4% respectivement.

Alcoolisme : l'Agence du médicament interdit d'utiliser le baclofène à très haute dose

L’Agence du médicament (ANSM) a annoncé mardi avoir divisé par trois la dose maximale de baclofène pouvant être administrée pour traiter l’alcoolisme, "compte tenu du risque accru d’hospitalisation et de décès" lié à l’utilisation à haute dose de ce médicament.

Ce relaxant musculaire était autorisé depuis 2014 pour traiter la dépendance à l'alcool.

Le baclofène est commercialisé notamment par Novartis sous la marque Lioresal et par Zentiva, la branche médicaments génériques de Sanofi.Ce relaxant musculaire était autorisé depuis 2014 pour traiter la dépendance à l’alcool à des doses pouvant aller jusqu’à 300 mg par jour, dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU).L’ANSM abaisse cette dose maximale à 80 mg par jour, tout en soulignant que la réduction doit être “progressive“, “du fait du risque de syndrome de sevrage”, selon une lettre aux professionnels de santé mise en ligne mardi sur son site internet.Plusieurs médecins spécialistes des addictions ont protesté contre cette décision, qui avait été transmise dès vendredi aux professionnels de santé. Cette décision “sans concertation avec les spécialistes de terrain” n’est “pas adaptée” et entraîne des risques de rechute, ont-ils estimé, dans une tribune transmise à l’AFP.Début juillet, l’ANSM a rendu publique une étude conduite par l’Assurance maladie (Cnamts), qui conclut que le baclofène utilisé à fortes doses (au-delà de 180 mg par jour) est associé à un risque de décès de plus du double par rapport à celui observé avec les autres médicaments sur le marché pour traiter l’alcoolisme, et à un risque d’hospitalisation accru de 50%.La popularité de ce médicament, prescrit depuis quarante ans pour traiter la contraction involontaire des muscles, a explosé en 2008 avec la parution du livre “Le dernier verre” d’Olivier Ameisen, un cardiologue depuis décédé, qui y racontait que ce médicament avait supprimé son envie de boire.Deux études cliniques françaises, rendues publiques en mars, confirment que cette molécule utilisée à des doses élevées permet de réduire la consommation d’alcool chez les gros buveurs. Il n’y a en revanche “pas de preuve” que ce médicament aide à décrocher totalement de l’alcool, selon une autre étude menée aux Pays-Bas, publiée en novembre dernier.Click Here: United Kingdom Rugby Jerseys

Allergie à l'arachide : un traitement prometteur en vue

Des chercheurs australiens ont mis au point un traitement efficace sur le long terme contre l’allergie à l’arachide, la plus fréquente chez les enfants aux États-Unis, selon les derniers résultats d’une étude clinique publiée dans la revue .

Des chercheurs australiens ont mis au point un traitement efficace sur le long terme contre l'allergie à l'arachide, la plus fréquente chez les enfants aux États-Unis.

Un traitement combinant un

probiotique et de petites doses de protéine d’arachide a permis de désensibiliser des enfants

allergiques aux cacahuètes : c’est ce que montre un essai clinique mené en 2013 sur 56 enfants par le Murdoch Childrens Research Institute de Melbourne (Australie), pendant 18 mois, avec un suivi de quatre ans.Une allergie potentiellement graveIl est estimé qu’aux États-Unis, 2 % des enfants sont allergiques aux cacahuètes. C’est l’

allergie alimentaire la plus fréquente dans ce pays, dont la population est friande de cet aliment. En outre, le nombre de personnes allergiques a augmenté de 50 % depuis la fin des années 1990, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le risque de

choc anaphylactique (réaction allergique exacerbée) est potentiellement mortel.En France, la prévalence de cette allergie représenterait de 0,3 % à 0,75 % de la population.Selon l’étude, publiée dans la revue scientifique The Lancet, 80 % des enfants ont pu tolérer l’arachide à l’issue des 18 mois de traitement en 2013. Quatre ans après, 70 % des participants pouvaient continuer à en consommer sans manifester d’

allergie. Un patch français très prometteurSelon les résultats d’une étude clinique présentée en mars dernier aux États-Unis, une approche elle aussi très prometteuse a été développée par la firme française de biotechnologie DBV Technologies. Il s’agit d’un patch, appelé Viaskin, qui a permis de réduire de 98 % le risque de choc allergique en cas d’allergie à l’arachide, après avoir été testé auprès de 420 enfants de 4 à 11 ans en Amérique du Nord.Ce timbre contient un extrait très concentré (250 microgrammes) de protéine d’arachide, diffusée dans l’épiderme sans passer dans le sang, évitant ainsi le risque de choc allergique pour le patient tout en le désensibilisant progressivement.Selon la Food and Drug Administration (FDA), ce patch pourrait être commercialisé dès 2018.Par ailleurs, la firme prépare un timbre de désensibilisation à l’allergène présent dans l’oeuf, qui pose des problèmes particulièrement en Asie.Consommer tôt de l’arachide diminue le risque d’allergieEn janvier, l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) avait recommandé de faire consommer régulièrement de l’arachide aux enfants dès l’âge de quatre mois, ce qui permettrait de réduire de 81 % le taux d’allergie chez les enfants.

Polémique autour de la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives

A partir du 1er janvier 2018, les personnes séropositives décédées pourront comme tout le monde bénéficier de soins funéraires, selon l’arrêté signé par la ministre de la Santé en juillet dernier. Mais un syndicat de thanatopracteurs dénonce un risque de contamination et lance une pétition pour revenir en arrière. Une initiative dénoncée par les associations Act-Up, Aides ou SOS Hepatites.

La concrétisation d’une promesse datant de 2011Les associations se battaient depuis des années pour la levée de cette interdiction discriminatoire. Dès janvier 2018, le VIH et l’hépatite virale ne seront plus rédhibitoires pour un accès aux soins funéraires. Une “avancée historique” pour Actions Traitements, Act UP-Paris, Act Up Sud-ouest, AIDES, Collectif Hépatites Virales, Elus Locaux Contre le SIDA, Fédération LGBT, Sidaction, SIS Animation, SOS Hépatites, SOS Homophobie, et TRT-5 qui n’ont pas tardé à publier leurs réactions via une lettre d’une seule et même voix, dans laquelle ils nuancent toutefois ce progrès en critiquant la lenteur des démarches  : “Cette promesse de levée de l’interdiction nous avait été faite par le ministre Xavier Bertrand en 2011, sans aboutir. En 2012, nous obtenions la promesse formelle du candidat puis Président François Hollande. En 2015, cette levée d’interdiction aurait dû être rendue possible par la loi de modernisation du système de santé portée par Marisol Touraine. Il en a été autrement : les représentations les plus datées sur le VIH et ses modes de contamination l’ont emporté à l’Assemblée nationale”.Une victoire contre les discriminationsSi une telle mesure d’interdiction existait depuis tant d’années, c’était surtout pour assurer la sécurité des thanatopracteurs, les personnes qui se chargent d’embaumer les défunts. Pourtant, grâce à des normes d’hygiène et de stérilité scrupuleuses, aucun d’entre eux n’a été contaminé par le virus du sida depuis 1986, soit trente-deux ans. L’obstination archaïque du gouvernement français résulterait aussi de cette pudeur quant au virus du sida, une maladie restée taboue pendant très longtemps.  Cette interdiction concernait également les cas d’infection aux hépatites.Ce nouvel arrêté  redonne de l’espoir aux associations de lutte contre le sida et les hépatites qui n’ont pas fini leur combat contre les préjugés et discriminations au travail, dans le corps médical, mais aussi dans la vie de tous les jours. Pétition de thanatopracteurs contre la levée de l’interdictionLa levée d’interdiction des soins funéraires devrait être mise en place en janvier 2018. Une nouvelle disposition qui avait réjoui les associations militantes Actions Traitements, Act UP-Paris, Act Up Sud-ouest, AIDES, Collectif Hépatites Virales, Elus Locaux Contre le SIDA, Fédération LGBT, Sidaction, SIS Animation, SOS Hépatites, SOS Homophobie, et TRT-5, alors même que la conférence mondiale du Sida débutait à Paris. Pourtant, un syndicat de thanatopracteurs a lancé

une pétition le 22 août sur Change.org dénonçant justement cette “avancée historique” et demandant le rétablissement de son interdiction. Les raisons principales évoquées ? Les “risques de coupures ou de piqûres” qui pourraient entraîner la transmission de virus, du défunt à l’embaumeur. Les mêmes associations qui avaient défendu cette cause depuis des années se sont insurgées dans une lettre ouverte à destination de Cédric Ivanes, président du syndicat des thanatopracteurs : “(…) Nous savons que près de 25 000 personnes vivent avec le VIH sans le savoir en France, et il est donc absolument certain, comme le mentionnent certains signataires de votre pétition, que des soins funéraires ont été pratiqués sur des défunts porteurs du VIH sans que vous le sachiez et surtout, sans que ces personnes en aient même eu conscience de leur vivant. De plus, il est scientifiquement prouvé aujourd’hui qu’une personne ayant connaissance de sa séropositivité  et étant sous traitement antirétroviral a une charge virale indétectable dans le sang et ne transmet pas le VIH.” Cedric Ivanes s’était pourtant battu à leurs côtés pour obtenir cette levée d’interdiction des soins funéraires. Plus très sûr quant à ce nouvel arrêté ministériel, ce dernier a déclaré attendre que le Ministère de la santé évalue plus en profondeur les risques qu’encourent les thanatopracteurs dans la pratique de leur métier.

Le "binge drinking" peut provoquer des changements cérébraux chez les jeunes

Une étude européenne a montré que l’hyperalcoolisation pouvait avoir des effets inquiétants sur le cerveau des jeunes, ces effets pourraient présenter les premiers signes de lésions cérébrales causées par l’alcool.

L'hyperalcoolisation rapide des jeunes continue d'alarmer les chercheurs.

Ces recherches, menées par des scientifiques de l’université portugaise de Minho, ont suivi 80 étudiants espagnols pour voir si le fait de beaucoup boire d’un coup pouvait avoir un effet sur leur cerveau au repos, en comparaison avec des étudiants qui ne buvaient pas.”Un certain nombre d’études ont évalué les effets du binge drinking chez les jeunes adultes au cours de différentes tâches cognitives comme la mémoire de travail et l’attention“, a expliqué l’auteur Eduardo López-Caneda. “Il n’existe cependant presque aucune étude évaluant le cerveau des buveurs au repos, sans qu’ils ne se concentrent sur une tâche.”On a demandé aux participants de remplir un questionnaire sur leur manière de boire. Ceux qui s’étaient adonnés au moins une fois à une biture express au cours du mois précédent étaient considérés comme des binge drinkers. Les personnes exclues de cette catégorie étaient ceux qui ne s’étaient jamais adonné à cette pratique d’hyperalcoolisation.Les chercheurs ont ensuite attaché des électrodes au cuir chevelu des participants pour évaluer l’activité électrique dans différentes régions du cerveau.Les résultats ont montré qu’en comparaison avec les personnes qui ne s’étaient jamais alcoolisées à outrance, l’activité cérébrale des binge drinkers était altérée au repos. Le résultat des électrodes laissent aussi penser que les sujets enregistrent une capacité amoindrie de réponse à des stimuli extérieurs et des difficultés potentielles du traitement des informations.Des études précédentes avaient aussi montré des changements cérébraux très similaires chez les adultes atteints d’alcoolisme chronique, mais l’équipe de chercheurs a tenu à préciser que les étudiants suivis n’entraient pas dans la catégorie des alcooliques.Le professeur López-Caneda a souligné que comme le cerveau des adolescent est encore en développement, ils sont plus vulnérables aux effets de l’abus d’alcool. Il pense par ailleurs que de plus amples recherches seront nécessaires pour confirmer que les changements cérébraux sont bien causés par le binge drinking et que les adeptes de cette pratique ne présentent pas d’autres facteurs/habitudes qui pourraient expliquer les résultats.

Le sujet a déjà été traité par de nombreuses études qui ont précédemment montré une kyrielle de conséquences négatives associées à cette pratique de suralcoolisation rapide : les troubles neurocognitifs, les mauvais résultats scolaires et les comportements sexuels à risque.

France : le glyphosate interdit pour tous les usages d'ici 2022

Le gouvernement français a décidé que le désherbant controversé glyphosate serait "interdit en France" d’ici 2022 pour tous les usages, y compris en agriculture, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

Paris a décidé de s'opposer au renouvellement par l'UE de la licence européenne du glyphosate .

Le Premier ministre Edouard Philippe a “arbitré pour faire en sorte que ce produit soit interdit en France, ainsi que tous ceux qui lui ressemblent et qui menacent la santé des Français, d’ici la fin du quinquennat” d’Emmanuel Macron, élu en mai, a déclaré M. Castaner sur la chaîne BFMTV.Le porte-parole a répondu par l’affirmative à la question de savoir si l’interdiction concernerait tous les usages, y compris par les agriculteurs, pour beaucoup hostiles à cette mesure. En France, l’utilisation du glyphosate par les collectivités dans les espaces ouverts au public est déjà interdite depuis le 1er janvier 2017 et son emploi par les particuliers doit être proscrit à partir de 2019.Quelque 200 agriculteurs avaient bloqué vendredi les célèbres Champs-Elysées à Paris pour dire leur hostilité à l’interdiction de ce désherbant, qu’ils jugent indispensables pour conserver “l’excellence agricole française”.Paris a décidé de s’opposer au renouvellement par l’UE de la licence européenne du glyphosate -qui entre en particulier dans la composition du Roundup, le produit phare du groupe américain Monsanto- qui expire fin 2017. La Commission européenne a proposé de prolonger de 10 ans l’utilisation du glyphosate. “Une durée trop longue compte tenu des incertitudes qui subsistent sur ce produit“, selon Paris, qui “votera contre cette proposition”.L’évaluation scientifique de la dangerosité du glyphosate fait l’objet d’une polémique, plusieurs ONG ainsi que des scientifiques accusant les agences européennes d’évaluation “biaisée“.Click Here: cheap sydney roosters jersey

Brésil : les cinq raisons du succès de Jair Bolsonaro, le candidat d’extrême droite vainqueur de la présidentielle

Les sondages du second tour ne se sont pas trompés. Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite, a remporté le second tour de la présidentielle, organisé dimanche 28 octobre au Brésil. Surnommé “le mythe” par ses partisans, il obtient environ 56% des voix, largement devant son rival Fernando Haddad, candidat du Parti des travailleurs.>> Qui est Jair Bolsonaro, le nouveau président du Brésil ?Ancien capitaine de l’armée brésilienne, il affiche ouvertement sa nostalgie pour la dictature militaire (1964-1985) et s’est fait connaître pour ses multiples dérapages sexistes, racistes et homophobes. Son programme politique reste flou mais plusieurs de ses promesses retiennent l’attention. En matière de sécurité, Bolsonaro souhaite par exemple libéraliser le port d’armes pour lutter contre l’insécurité.>> Ce que contient le programme de Jair BolsonaroUltraconservateur sur les mœurs, néolibéral sur le front économique, le candidat promet également de favoriser l’agrobusiness, quitte à supprimer les normes environnementales dans les zones protégées. Pendant la campagne, Jair Bolsanaro a aussi menacé ses adversaires – les “rouges”, dit-il, du Parti des travailleurs, par exemple – promettant “purge” et “grand nettoyage”. Comment expliquer l’adhésion massive des Brésiliens aux idées de Jair Bolsonaro ? En attendant sa prise de fonction, prévue en janvier, voici les cinq raisons au succès du candidat d’extrême droite.1Des crises institutionnelles qui s’enchaînentPremier constat, le Brésil traverse une tempête parfaite”, écrivent le sociologue Frédéric Vandenberghe et l’anthropologue François Véran, dans une tribune publiée par Libération. Une conjonction de crises qui “explique, en partie, la montée des extrêmes”. “L’adhésion à Bolsonaro est la traduction d’une crise politique, morale et économique”, abonde Maud Chirio, historienne spécialiste de l’histoire contemporaine du Brésil. Après avoir quitté le pouvoir avec un taux de popularité record, l’ex-président Lula est aujourd’hui emprisonné pour corruption. Issue elle-aussi du Parti des travailleurs, Dilma Rousseff a succédé à Lula, mais elle a été destituée en 2016 pour un motif budgétaire sans lien avec la corruption”, précise Le Monde (article payant). Michel Temer prend alors le pouvoir, grâce à un “coup d’Etat parlementaire”, selon le spécialiste Stéphane Witkowski, de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine. Sans légitimité issue des urnes, celui-ci assume alors une politique d’austérité et doit faire face à un taux de chômage qui oscille entre 12% et 14% depuis 2016, une récession record et une augmentation des inégalités… Michel Temer est, lui aussi, rattrapé par l’opération “Lava jato” (“lavage express”) et est soupçonné de corruption. Enfin, le climat d’insécurité est de plus en plus pesant : en 2017, un record a été atteint, avec 63 880 homicides, soit sept morts par heure en moyenne, selon une ONG (en portugais), faisant du Brésil l’un des pays les plus violents au monde. 2Un ras-le-bol contre la classe politiqueJair Bolsonaro promet de ramener l’ordre et profite de l’effondrement des partis traditionnels, minés par la corruption et l’exaspération des Brésiliens. “Son succès représente moins l’adhésion à un projet qu’à un candidat antisystème”, explique Stéphane Witkowski.Il y a une vague de dégagisme vis-à-vis de toute la classe politique brésilienne.Stéphane Witkowskià franceinfo“En se présentant en outsider”, Jair Bolsonaro a su incarner le “rejet de la politique et des politiques”, estime le politologue Gaspard Estrada, directeur de l’Observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes. Une prouesse, car le candidat d’extrême droite siège à la Chambre des députés depuis 1991. “Il a réussi à faire passer l’image d’un homme fort, adepte de la ligne dure, qui va combattre la corruption”, analyse Michael Mohallem, professeur de droit à la Fondation Getulio Vargas.Il parle des politiciens comme s’il ne faisait pas partie de ce monde.Michael Mohallemà l’AFP“Bolsonaro a repris à son compte un discours de plus en plus droitier de la part de la droite brésilienne qui a toujours été très prompte à dénoncer la corruption au sein du Parti des travailleurs mais qui s’est retrouvée prise la main dans le sac à son tour”, raconte le politologue Gaspard Estrada. Un champ de ruines politique qui laisse les mains libres à Bolsonaro pour surfer sur cette grave crise de confiance. “Avec un discours simple, voire simpliste, il a réussi à séduire, constate Stéphane Witkowski. Bolsonaro a même refusé de participer à des débats contradictoires, un moyen très simple de faire campagne sans trop se mouiller.”3Un matraquage médiatique et des “fake news”Pour en arriver là, il faut aussi revenir à 2013. Date à laquelle le Parti des travailleurs a commencé à subir un “bombardement médiatique à grande échelle”, relate l’historienne Maud Chirio.Pour chasser la gauche du pouvoir, de grands médias ne parleront que de corruption généralisée au cœur de l’Etat et de violences urbaines.Maud Chirioà franceinfo“La corruption est certes un phénomène qui touche tous les partis, confirme Stéphane Witkowski. C’est Dilma Rousseff qui a laissé faire police et justice et permis l’opération ‘Lava jato’. Mais les médias ont instrumentalisé ce thème et cela a créé un contexte favorable à Bolsonaro.”Les médias brésiliens ont contribué à exacerber une haine contre le Parti des travailleurs.Gaspard Estradaà franceinfoDu pain béni pour Jair Bolsonaro et ses partisans qui désignent l’ennemi, le Parti des travailleurs, accusé de tous les maux du Brésil. “A côté des grands médias, un discours fantasmagorique a envahi les réseaux sociaux et les meetings”, note Maud Chirio. Un discours selon lequel “le Parti des travailleurs serait une mafia communiste, le parti de l’antéchrist, qui endoctrinerait les enfants dans l’homosexualité. Et de façon générale, la gauche serait pervertie moralement et terroriste…”Par réseaux sociaux interposés, la population est bombardée de ‘fake news’, qui finissent par faire imploser l’idée même de vérité.Les historiennes Juliette Dumont et Anaïs Fléchetdans une tribune au “Monde”Le 18 octobre, le quotidien brésilien Folha de S. Paulo (en portugais) a révélé que des entreprises soutenant Jair Bolsonaro ont financé l’envoi de fausses nouvelles en masse, via “des centaines de millions de messages”, sur WhatsApp. Chargée d’observer le scrutin au Brésil, l’Organisation des Etats américains a réagi le 25 octobre, exprimant sa “préoccupation constante” face à la propagation en masse de fausses informations. Voici ce qu’a déclaré Laura Chinchilla, qui préside la mission de l’OEA chargée d’observer le scrutin : C’est un phénomène sans précédent. C’est la première fois dans une démocratie que nous observons l’usage de WhatsApp pour propager massivement de fausses informations comme au Brésil.Laura Chinchilla4Un soutien précieux des lobbysLe vainqueur de l’élection présidentielle peut également s’appuyer sur une “coalition de l’oligarchie économique et financière qui y trouve son compte”, estime Stéphane Witkowski, de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine. “Les lobbys les plus puissants dans le pays le soutiennent : l’agrobusiness et les évangélistes”, poursuit-il. On peut par exemple citer le cas de la chaîne de télé Record, l’une des plus importantes au Brésil, qui est dirigée par un prêtre évangéliste soutenant Bolsonaro. L’ancien militaire surfe ainsi sur une “vague conservatrice et de retour à l’ordre moral imposé et relayée par les évangélistes”, rapporte le spécialiste de l’Amérique latine. Et d’ajouter :Son discours fonctionne bien au sein de la population, en particulier dans les quartiers les plus pauvres et il est relayé par les prêtres évangélistes.Stéphane Witkowskià franceinfoJair Bolsonaro a aussi su se montrer opportuniste pour remporter l’adhésion de ces lobbys. “Opposé aux réformes néolibérales dans les années 1990, Bolsonaro a réussi à s’allier les milieux d’affaires à la veille du scrutin, grâce à un programme qui prône le démantèlement des droits sociaux et de l’éducation publique”, écrivent les historiennes Juliette Dumont et Anaïs Fléchet dans une tribune au Monde. Résultat : “La vague qui porte Bolsonaro repose donc sur une relation complexe entre adhésion populaire, mensonges, violence et connivence des élites.”5Une certaine nostalgie “des années de plomb”Tout au long de sa campagne, Bolsanaro a affiché sans complexe sa nostalgie de la dictature militaire (1964-1985). Déjà en 2016, il déclarait : “L’erreur de la dictature a été de torturer sans tuer.” Entouré de militaires, notamment de son candidat à la vice-présidence, le candidat d’extrême droite a promis de renforcer les pouvoirs de l’armée.Pourquoi les Brésiliens ne sont-ils pas plus choqués par ces références à dictature ? Le processus de transition mémorielle ne s’est pas appuyé sur un récit négatif à l’égard de la junte. (…) Les historiens parlent de ‘transition incomplète'”, explique l’historienne Maud Chirio, dans les colonnes du Monde (article payant). Un travail mémoriel partiel qui permet aujourd’hui “aux jeunes qui n’ont pas connu cette époque de ne pas forcément se méfier”, relève Stéphane Witkowski. Quant aux plus vieux, “ils gardent la prospérité économique et l’ordre sécuritaire qui régnait des souvenirs partiels de l’époque”, souligne le spécialiste. Pour le politologue Gaspard Estrada, ces idées s’inscrivent dans une “volonté de réviser l’histoire de la part des milieux militaires”. Ainsi, le nouveau président de la Cour suprême fédérale préfère parler de “mouvement de 1964” plutôt que de “coup d’Etat militaire”. Gaspard Estrada met en garde : “La démocratie brésilienne est clairement mise à l’épreuve.”Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Faut-il interdire les écrans aux tout petits?

A l’heure où les écrans se multiplient et où la télévision ou la tablette servent parfois de babysitter à des parents débordés, faut-il interdire les écrans aux tout petits ? Cette question a fait débat parmi les participants au

Mipjunior, marché mondial des programmes pour enfants organisé ce week-end à Cannes.

Le CSA a décidé dès 2008 d'interdire les programmes télé destinés aux moins de trois ans, lorsque des chaînes anglo-saxonnes dédiées aux bébés ont cherché à s'installer en France.

Aux Etats-Unis, l’Association américaine des pédiatres (APA) a conseillé officiellement d’interdire les écrans avant l’âge d’un an et demi.De son côté, le gendarme français de l’audiovisuel, le CSA, a décidé dès 2008 d’interdire les programmes télé destinés aux moins de trois ans, lorsque des chaînes anglo-saxonnes dédiées aux bébés ont cherché à s’installer en France.Un problème de santé publique”Nous avons réuni des professionnels de santé qui ont tous dit que ça n’avait pas de sens : de zéro à trois ans, un bébé doit interagir avec le monde qui l’entoure, ses jouets, ses parents et ses frères ou soeurs, et pas être passif“, rappelle à l’AFP Carole Bienaimé-Besse, membre du collège du CSA, pour qui il s’agit d'”un problème de santé publique“.Depuis, le CSA diffuse régulièrement des campagnes pour rappeler aux parents ce conseil, qui vaut aussi pour les ordinateurs, tablettes et smartphones, dont nombre d’enfants sont familiers dès le plus jeune âge, notamment via les nombreuses chaînes Youtubes qui proposent des dessins animés accessibles 24h/24.Autisme virtuel”Dans le monde entier, il y a une prise de conscience de ce que provoque une addiction aux écrans, y compris chez les tout petits, avec dans les cas de consommation extrême, un développement de

trouble autistique, on appelle ça l’autisme virtuel“, s’inquiète Mme Bienaimé-Besse.Interdire les écrans, “personnellement, je pense que c’est très bien“, estime de son côté Christophe Erbes, consultant en médias fort d’une longue expérience en Europe dans la télé et les programmes jeunesse, et également auteur de livres pour enfants.Le business des écrans porté vers les 0-3 ans”Toute une partie du business est orientée vers les enfants de 0 à 3 ans, notamment une chaîne israélienne (BabyTV, rachetée par le groupe américain Fox et distribuée aujourd’hui dans une centaine de pays, NDLR), des applications…“, dit-il à l’AFP. Mais selon lui, “en France, contrairement à l’Allemagne, l’Angleterre ou la Scandinavie, les politiques ne s’intéressent pas vraiment à l’univers culturel des enfants et leur relation avec les médias“.Le gouvernement français a fait de l’éducation culturelle, y compris aux médias, une priorité, “de la maternelle au lycée“, comme l’a rappelé cette semaine la ministre de la Culture Françoise Nyssen.Encourager l’usage modéréCertains professionnels doutent cependant de l’efficacité des appels à interdire totalement les écrans, vu leur omniprésence, et plaident plutôt pour un usage “modéré”.”C’est admirable, mais c’est probablement irréaliste. Aujourd’hui, le numérique est partout“, estime Alice Webb, directrice des programmes pour enfants à la BBC.Elle défend un “régime équilibré“, dans lequel les enfants visionnent “avec modération” des programmes spécifiques.Sur la chaîne pour “les 6 ans et moins” du groupe public britannique, Cbeebies, “nous faisons des programmes pour les enfants à partir de deux ans, mais nous savons que des enfants encore plus petits les regardent, donc nous devons le prendre en compte lorsque nous concevons nos émissions“, dit-elle.Impossible de tout contrôlerAutre débat brûlant, l’usage d’internet et des réseaux sociaux, théoriquement interdits aux moins de 13 ans, ce qui n’empêche pas des bambins d’y accéder.”C’est impossible de se dire qu’on peut contrôler tout ce qui est en ligne, c’est comme une vague qu’on n’arrivera jamais à surmonter“, estime Alice Webb.La BBC cherche selon elle à “aider les enfants à distinguer ce qu’ils devraient regarder ou pas, à réagir lorsqu’ils voient des contenus qu’ils ne voulaient pas voir, et à développer leur sens critique pour comprendre ce qui est réel ou pas“.Réguler les contenus numériquesLe CSA, lui, voudrait réguler les contenus numériques. Ce qui nécessite de réformer la réglementation audiovisuelle en France.”On intervient de moins en moins auprès des chaînes parce qu’elles ont compris la nécessité de protéger leur public, mais il faut élargir notre action. Je ne trouve pas absurde que Facebook ou Twitter, qui vont créer des contenus, soient régulés au même titre que les autres, d’autant que c’est ce que consomment les jeunes en priorité“, plaide Carole Bienaimé-Besse.

38% des seniors en quête de l'âme sœur sur les sites de rencontres

Près d’un senior sur quatre n’hésite pas à se rendre sur un site de rencontres pour chercher l’amour, selon une étude européenne Kantar/TNS menée pour le compte de la plateforme disonsdemain.fr, un site de rencontres dédié aux plus de 50 ans fondé par Meetic.

81% des seniors célibataires rêvent de tomber amoureux une nouvelle fois.

Après 50 ans, la majorité des Français célibataires (63%) croient à une nouvelle histoire d’amour. 81% rêvent même de tomber amoureux une nouvelle fois, selon un sondage Kantar/TNS pour disonsdemain.fr, un site internet qui organise des activités pour faciliter les rencontres entre personnes de plus de 50 ans.Selon le sondage, 38% des célibataires auraient déjà passé le cap en ayant recours à un site de rencontres.

Pour trouver l’âme soeur, 46% des seniors se disent ouverts à une rencontre en ligne. Preuve que le phénomène s’amplifie, ils n’étaient que 29% à se dire prêts à franchir le pas en 2013, selon une étude Ipsos réalisé en 2015. Pour le premier rendez-vous, les seniors semblent jouer la carte de la sincérité sans chercher à modifier leur apparence : 62% des célibataires de plus de 50 ans interrogés ne voient pas l’intérêt de changer son look, tandis que 68% des 18-24 ans y accordent de l’importance.Click Here: kanken kids cheap