Hémorragies de l'accouchement : un médicament pourrait sauver des vies dans le monde

Un médicament peu coûteux pourrait réduire d’un tiers les décès maternels dus à des saignements sévères après l’accouchement, selon une étude sur 20.000 femmes dans 21 pays, principalement en Afrique et en Asie, publiée mercredi.

Un médicament peu coûteux pourrait réduire d'un tiers les décès maternels dus à des saignements sévères après l'accouchement, selon une nouveau étude.

Selon l’étude, parue dans la revue médicale The Lancet, le nombre de décès dus aux hémorragies post-partum (saignements sévères après l’accouchement) sont diminués d’un tiers si le médicament est administré dans les 3 heures suivant le début de l’hémorragie.L’

hémorragie post-partum est la principale cause de mortalité maternelle dans le monde, responsable de 100.000 décès par an, dont 99% dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, selon la revue. Le délai entre le début de l’hémorragie et la mort de la mère peut parfois être de quelques heures seulement.”Les chercheurs qui ont inventé l’acide tranexamique il y a plus de 50 ans espéraient réduire les décès par hémorragie du post-partum, mais n’avaient pu persuader les obstétriciens à l’époque de mener un essai“, commente le professeur Ian Roberts (London School of Hygiene & Tropical Medicine) qui a co-dirigé l’étude. A présent, “nous avons enfin ces résultats qui, nous espérons, vont pouvoir aider à sauver la vie de femmes dans le monde entier“, ajoute-t-il.Les femmes, atteintes d’hémorragie post-partum après une naissance par les voies naturelles ou par

césarienne, ont été réparties par tirage au sort pour recevoir soit 1g d’acide tranexamique injecté par voie intraveineuse soit un placebo, en plus des soins habituels. En cas de poursuite du saignement après 30 minutes, ou s’il s’est arrêté puis a recommencé dans les 24 heures, une deuxième dose a été administrée.Les morts par saignements ont été réduites chez les femmes traitées avec l’acide tranexamique par rapport au placebo (155 contre 191 décès). Le médicament a été particulièrement efficace lorsqu’il a été administré dans les 3 heures suivant le saignement, réduisant les décès d’un tiers (89 décès chez les femmes traitées contre 127 chez les autres).Ces résultats suggèrent que ce médicament devrait être utilisé comme traitement dès que possible, en première intention, contre ces saignements. Il est actuellement recommandé par l’OMS mais seulement si d’autres médicaments ont échoué.La molécule, découverte par un couple de chercheurs japonais Shosuke et Utako Okamoto aujourd’hui décédés, agit en bloquant la fibrinolyse, qui est un processus de dissolution des caillots sanguins.Des travaux antérieurs, parus dans le même journal médical, avaient montré que l’administration précoce de ce médicament permettait de réduire les décès par saignements chez des patients traumatisés.

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Choléra : l'état d'urgence déclaré à Sanaa

Les autorités de Sanaa ont déclaré l’état d’urgence face à la multiplication dans la capitale des cas de choléra et lancé un appel à l’aide internationale.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a constaté dimanche que le choléra s'était répandu au Yémen et fait état de 115 décès en deux semaines dans ce pays en guerre.

Les cas de choléra recensés dépassent les “moyennes habituelles” et le système de santé dans la capitale est “incapable de contenir cette catastrophe“, a déclaré dans la nuit de dimanche à lundi le “ministère” de la Santé de l’administration mise en place par les rebelles chiites Houthis qui contrôlent la ville.Ce département a lancé, dans son communiqué publié par l’agence Saba contrôlée par les Houthis, un appel à l’aide auprès d’organismes internationaux pour contenir l’épidémie.De son côté, le “ministre” de la Santé des rebelles Hafid ben Salem Mohammed, a assuré que “l’ampleur de la maladie dépasse les capacités” de ses services, dans une déclaration sur la télévision Al-Masira des Houthis.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a constaté dimanche que le choléra s’était répandu au Yémen et fait état de 115 décès en deux semaines dans ce pays en guerre.”Nous sommes maintenant confrontés à une grave crise de choléra“, a déclaré Dominik Stillhart, directeur des opérations du CICR, lors d’une conférence de presse dans la capitale Sanaa, au terme d’une mission au Yémen.Citant un bilan du ministère yéménite de la Santé, il a indiqué qu’entre le 27 avril et le 13 mai 115 personnes étaient mortes du choléra et plus de 8.500 cas suspects avaient été recensés dans 14 provinces du Yémen.La maladie s’est répandue et le bilan s’est rapidement alourdi. Jeudi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU avait confirmé 58 cas de choléra et fait état de 47 décès et de 2.301 cas suspects dans dix provinces.Avant l’annonce de l’état d’urgence, Amine Mohammed Jamaan, qui assume les fonctions de maire de Sanaa dans l’administration rebelle, a promis de faciliter le travail des organisations internationales qui viendraient aider à combattre le choléra.”Les autorités de Sanaa fourniraient toutes les facilités, soutien et coopération à toute opération” des organisations internationales, a-t-il affirmé dans une déclaration citée par l’agence Saba.La guerre au Yémen a dévasté les infrastructures de santé du pays, le plus pauvre de la péninsule arabique, et aggravé les conditions générales d’hygiène des Yéménites.Cette guerre oppose les forces loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenues par une coalition militaire arabe, à des rebelles Houthis alliés aux partisans de l’ex-président Ali Abdallah Saleh.Selon l’OMS, les combats ont fait plus de 8.000 morts et plus de 44.500 blessés depuis mars 2015. Quelque 19 millions de personnes, soit 60% de la population, vivent en situation d’insécurité alimentaire, selon l’ONU.Click Here: cheap nrl jerseys

Diabète : le microbiote en cause dans le dysfonctionnement de l'insuline

Selon cette nouvelle

étudeaméricaine, les troubles du métabolisme, particulièrement le diabète de type 2, seraient liés à la pénétration de certaines bactéries dans le colon. Ces découvertes sont publiées deux jours avant la semaine nationale de prévention du diabète, qui débutera vendredi 2 juin.

De précédentes études ont montré que les personnes obèses avaient un microbiote altéré avec une présence moins importante de "bonnes bactéries".

Sommaire

  1. Le microbiote à l’origine de l’insulinorésistance ?
  2. L’alimentation pour prévenir et ralentir la progression du diabète

Le

surpoids, l’

hypertension artérielle, le

cholestérol, le

tabagisme et la sédentarité, principaux facteurs de risque du

diabète de type 2, ne seraient pas les seules causes responsables du développement de cette maladie. Selon une nouvelle étude américaine, la composition de notre flore intestinale jouerait un rôle-clé.Le microbiote à l’origine de l’insulinorésistance ?En ligne de mire de ces nouveaux travaux, le fameux

microbiote intestinal, composé de milliards de bactéries, virus, champignons évoluant dans le système digestif, qui interroge de plus en plus la communauté scientifique internationale sur son lien avec les maladies métaboliques et psychiques. De précédentes études ont d’ailleurs montré que les personnes obèses avaient un microbiote altéré (dysbiose) avec une présence moins importante de “bonnes bactéries”.Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de cellules du colon appartenant à des sujets, âgés de plus de 21 ans, sans problème de santé mis à part le diabète, prélevés lors d’une coloscopie.Comme précédemment prouvé sur des animaux de laboratoire, les scientifiques ont constaté que “les bactéries qui entrent en contact avec les cellules épithéliales intestinales pouvaient promouvoir l’inflammation qui conduit à des troubles du métabolisme“, interférant avec le fonctionnement normal de l’insuline, explique Andrew Gewirtz, professeur à l’institut de sciences biomédicales de l’université de Géorgie.L’épithélium intestinal est la couche de cellules qui recouvre les villosités de l’intérieur de l’intestin et qui fait la liaison entre l’intérieur de l’intestin et l’intérieur de l’organisme.Les chercheurs concluent que le microbiote agit sur le fonctionnement de l’épithélium intestinal et qu’il faudra désormais identifier clairement quelles sont les bactéries responsables de l’insulinorésistance.


L’alimentation pour prévenir et ralentir la progression du diabèteSur le volet de l’alimentation, une 

étude publiée dans Cell montre qu’un régime proche du jeûne permettrait d’inverser la progression des diabètes de type 1 et 2 en restaurant les cellules du pancréas productrices d’insuline.Par ailleurs, une consommation élevée de légumineuses (lentilles, pois chiches, haricot, pois) soit 28,75 grammes par jour (3,35 portions par semaine) permet de réduire le risque de diabète de type 2 de 35%, selon une étude européenne publiée dans Clinical Nutrition en avril.Le nombre d’adultes diabétiques a explosé dans le monde, passant de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014, soit 8,5% de la population adulte, a alerté l’Organisation mondiale de la santé en avril 2016.  En France, la semaine nationale de prévention du diabète, organisée par la Fédération française des diabétiques, se tiendra du 2 au 9 juin.Click Here: pinko shop cheap

Finir la boîte d'antibiotiques, ça n'est pas automatique, jugent des experts

Les messages officiels le martèlent : un traitement antibiotique doit être suivi jusqu’au bout. Mais des experts britanniques remettent en cause cette règle sacro-sainte en estimant qu’elle favorise la résistance aux médicaments, à l’opposé du but recherché.

Les antibiotiques sont des médicaments destinés à combattre les bactéries, qui sont prescrits pour une durée donnée.

Faut-il revoir les prescriptions d’antibiotiques ?”On pourrait conseiller aux patients d’arrêter le traitement quand ils se sentent mieux, en contradiction avec l’avis de l’OMS“, l’Organisation mondiale de la santé, écrivent le professeur Martin Llewelyn, spécialiste des maladies infectieuses, et neuf autres médecins ou professionnels de santé dans une tribune publiée jeudi par la revue médicale BMJ.Les antibiotiques sont des médicaments destinés à combattre les bactéries, qui sont prescrits pour une durée donnée.  Il est reconnu qu’un usage excessif d’antibiotiques augmente la résistance des bactéries qu’ils sont censés combattre, et rend donc ces médicaments moins efficaces. Dans le même temps, les consignes officielles préconisent que le patient poursuive son traitement jusqu’au bout même si son état s’améliore, au risque de développer une résistance.”Cette idée n’est soutenue par aucune preuve, et prendre des antibiotiques plus longtemps que nécessaire augmente le risque de résistance“, jugent les signataires de la tribune, en estimant que des recherches sont nécessaires pour améliorer les consignes de prescription. “Nous demandons aux politiques et aux docteurs d’arrêter de promouvoir le message selon lequel il faut aller au bout du traitement“, ajoutent-ils.Des antibiotiques pour aider le système immunitaire à combattre l’infection ?Selon eux, cette idée “inexacte” est née dans les premiers temps du développement des antibiotiques, dans les années 1940, et a perduré car elle est “simple et facile à mettre en oeuvre“. Cette tribune a été bien accueillie par plusieurs experts indépendants. “J’ai toujours trouvé illogique de dire qu’arrêter un traitement antibiotique trop tôt favorisait l’émergence de bactéries résistantes“, a commenté le professeur Peter Openshaw, président de la Société britannique d’immunologie, cité par le Science Media Centre. Selon lui, l’une des solutions pourrait être “d’utiliser les antibiotiques uniquement pour faire baisser l’infection bactérienne à un niveau où elle peut être combattue par le système immunitaire du patient“.Il souligne toutefois que des traitements antibiotiques longs sont nécessaires dans des cas spécifiques, lorsque le système immunitaire du patient fonctionne mal ou lorsque la bactérie peut être dormante avant de frapper, comme dans le cas de la tuberculose.Suivre la prescription de votre médecin”Il est évident que les habitudes de prescription doivent changer. Le volume actuel d’antibiotiques utilisés est trop élevé“, a renchéri un autre expert, le professeur Mark Woolhouse (Université d’Edimbourg), également cité par le SMC. La résistance aux antibiotiques est l’une des préoccupations majeures de l’OMS. Elle a publié en février une liste de 12 familles de bactéries contre lesquelles elle juge “urgent” de développer de nouveaux traitements.Attention toutefois, cette analyse ne relève pas d’un consensus unanimement partagé et les recommandations de prescriptions restent actuellement inchangées. Il reste donc recommandé de suivre la prescription de votre médecin.

Cancers: les "médecines alternatives" augmentent sensiblement le risque de décès

Les patients qui choisissent de recourir aux seuls remèdes alternatifs pour soigner des cancers fréquents ont jusqu’à cinq fois plus de risque de mourir que ceux qui optent pour des traitements classiques, selon des chercheurs.

Cette différence dans le risque de décès cinq ans après le diagnostic “a été la plus élevée pour le cancer du sein et du colon“, a déclaré à l’AFP l’auteur principal de l’étude, Skyler Johnson de l’Université de Yale.L’étude rapporte l’impact sur la survie pour quatre cancers du recours exclusif aux remèdes alternatifs (homéopathie, plantes, qi gong, yoga, naturopathie, acupuncture, diètes, méditation, prières…) au détriment des traitements classiques (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie, traitement hormonal), dans une étude récemment parue dans le Journal of the National Cancer Institute.Le risque de mort, pour le cancer du sein a plus que quintuplé (5,68 fois plus), plus que quadruplé (4,57) pour le cancer colorectal, et doublé pour le cancer du poumon. Un tiers des patients pro-médecines alternatives atteints de cancer colorectal étaient ainsi en vie cinq ans après le diagnostic contre 79% de ceux traités classiquement, selon l’étude.”Pour le cancer de la prostate, il n’y a guère de différence entre ceux qui ont opté pour un traitement conventionnel (91,5% de survie à 5 ans) ou un traitement alternatif (86,2%)“, note le Pr Johnson. “Le cancer de la prostate se développe généralement très lentement au début” et sur de nombreuses années, explique-t-il sans écarter les effets de surdiagnostics.Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont comparé le comportement de 560 malades traités de façon habituelle et de 280 autres – sans métastases – , ayant opté pour des médecines alternatives.En moyenne, pour le groupe médecine alternative le risque de décès a plus que doublé (multiplié par 2,5) cinq ans après le diagnostic.”Pour plusieurs raisons” ces résultats sont “probablement sous-estimés“, a dit à l’AFP le Pr Johnson. D’abord, ces données ne couvraient que le traitement initial, ce qui signifie que certains des patients qui ont d’abord utilisé des remèdes alternatifs ont pu passer aux traitements standards, une fois que leur maladie a progressé, et prolonger ainsi leur survie.De plus, le groupe ayant eu recours aux médecines alternatives était en meilleure santé au départ, plus jeune, jouissait d’un meilleur niveau d’éducation et de revenus plus élevés.”Nous ne connaissons pas le nombre exact de personnes qui décident de recourir à une médecine alternative au lieu d’un traitement conventionnel contre le cancer“, a dit le Pr Johnson, car les patients hésitent à se confier aux médecins à ce sujet.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Les grossesses tardives en augmentation en France

Les mères sont plus âgées et plus souvent en surpoids au moment de la naissance de leur enfant, deux tendances préoccupantes pour la santé de la mère et du bébé qui se confirment au fil des années, selon une enquête publiée mercredi.

Sommaire

  1. Plus de grossesses tardives
  2. Surpoids et obésité pendant la grossesse
  3. Légère augmentation des grossesses sous contraception
  4. Augmentation du niveau d’études pour la première grossesse
  5. Le rôle croissant des sages-femmes
  6. Plus de bébés prématurés
  7. Les femmes allaitent moins et fument toujours autant
  8. Moins d’épisiotomies
  9. Des accouchements moins médicalisés
  10. La qualité de l’offre de soins s’est améliorée

Plus de grossesses tardivesLa proportion de naissances chez les femmes âgées de 35 ans et plus atteint désormais 21% en métropole contre 19% lors de la précédente enquête de 2010, d’après l’Enquête nationale périnatale 2016. Cette proportion était de 15,9% en 2003.Le report des naissances vers un âge maternel plus avancé est considéré comme une évolution défavorable car il a une influence négative sur la fertilité et majore les risques pour la mère et l’enfant (

prématurité,

gémellité,

trisomie, complications de pathologies qui peuvent s’aggraver avec l’âge…).Surpoids et obésité pendant la grossesseL’augmentation du

surpoids et de l’obésité est également préoccupante : en 2016, en métropole, 20% des femmes sont en surpoids et près de 12 % sont obèses, contre respectivement 17 % et 10 % en 2010. En 2003, ces proportions étaient de 15% pour le surpoids et de 7% pour l’obésité. En outre-mer, le taux d’obésité des femmes enceintes est plus élevé (21%).Légère augmentation des grossesses sous contraceptionSi la plupart des grossesses sont prévues ou planifiées, on observe une légère augmentation des grossesses sous

contraception et des réactions de surprise à la découverte de la grossesse (souhait que la grossesse arrive plus tard).Augmentation du niveau d’études pour la première grossessePrès de 55% des femmes enceintes ont un niveau d’études supérieur au baccalauréat, un chiffre en augmentation par rapport à 2010. Mais le situation professionnelle des parents à la naissance de leur premier enfant, s’est quant à elle dégradée. Le rapport note que 28% des ménages ont reçu des aides publiques ou d’autres liées au chômage ou à un faible revenu pendant la grossesse (RSA, prime d’activité, allocation d’aide au retour à l’emploi).Le rôle croissant des sages-femmesAujourd’hui, le gynécologue-obstétricien reste le professionnel de santé le plus consulté par les femmes enceintes. Mais les sages-femmes occupent une place de plus en plus importante dans le suivi des grossesses : 25% des femmes enceintes choisissent une sage-femme comme responsable principale de la surveillance dans les six premiers mois de la grossesse. En 2016, les

sages-femmes ont également réalisé plus d’accouchements par voie basse qu’en 2010 (87,4% en 2016 contre 81,8% en 2010).Plus de bébés prématurésL’enquête montre aussi la dégradation de certains indicateurs de santé périnatale comme le taux de prématurité qui augmente depuis 1995 (de 4,5% en 1995 à 6% en 2016 chez les enfants uniques nés vivants en métropole). “Ce résultat pose question dans la mesure où d’autres pays réussissent à avoir des taux faibles et stables ou en baisse“. Les bébés nés avec un petit poids sont aussi en augmentation depuis 2010.Les femmes allaitent moins et fument toujours autantAutres problèmes, d’après l’étude : la

consommation de tabac pendant la grossesse n’a pas baissé (17 %, mais elle est de 5% outre-mer) et la vaccination anti-grippale des femmes enceintes, pourtant considérée comme groupe à

risque élevé de complications en cas de grippe, est très faible (7 %). Aussi, durant le séjour à la maternité, l’allaitement maternel exclusif a fortement diminué entre 2010 et 2016, passant de 60% à 52%.Moins d’épisiotomiesParmi les progrès enregistrés, les auteurs relèvent un meilleur suivi des recommandations au moment de l’accouchement qui se traduit notamment par un taux d’

épisiotomie qui passe de 27% en 2010 à 20% en 2016. Le nombre de césariennes reste stable depuis 2010 (20,4%), suggérant “une attitude générale tendant à limiter la réalisation de cette intervention“.Des accouchements moins médicalisésLa prise en charge des femmes au moment de l’accouchement va vers une approche moins médicalisée avec un recours à l’oxytocine (médicament qui permet d’accélérer les contractions et présente des risques pour la santé maternelle) moins fréquent en cours de travail. La prévention de l’hémorragie du post-partum (après l’accouchement) s’est généralisée.La qualité de l’offre de soins s’est amélioréeLe rapport souligne, depuis 2010, une amélioration des conditions de sécurité dans les maternités. L’offre de soins est par ailleurs de meilleure qualité. Les refus d’accueil de patientes à cause d’un manque de place ont diminué et davantage de maternités disposent d’un espace dédié aux accouchements moins médicalisés (4 maternités sur 10) et d’un programme de réhabilitation précoce post-césarienne (2 maternités sur 3).

Seniors : une activité physique modérée améliore la mobilité à long terme

Les médecins devraient prescrire une activité physique adaptée à tous les patients âgés, quel que soit leur niveau de mobilité, préconise une nouvelle étude publiée ce mardi 9 janvier.

L'activité physique a permis une amélioration de la mobilité chez les personnes âgées qui, par exemple, était dans l'incapacité de se lever d'une chaise sans utiliser les bras. ©FatCamera / Istock.com

Ces nouveaux travaux menés conjointement par l’université Tufts de Boston aux Etats-Unis et les Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse concluent que l’

activité physique peut apporter des bénéfices à tous les patients plus âgés y compris ceux sujets à des pertes de mobilité.Le sport modéré réduit la fragilité liée au vieillissementLes chercheurs ont suivi 1 635 séniors sédentaires âgés de 70 à 89 ans, avec une mobilité réduite pour déterminer si un programme d’activité physique d’intensité modérée à long terme pouvait réduire le risque de fragilité liée au vieillissement associée à la perte de masse musculaire, perte de poids, fatigue ou encore besoin d’assistance dans la vie de tous les jours.Pour participer à l’étude, ils devaient pouvoir marcher 400 mètres sans l’aide d’une autre personne ou en utilisant un déambulateur.Une étude de suivi pendant 2 ansPendant deux ans, les participants à l’étude ont suivi soit un programme sportif comprenant des activités d’aérobie, de résistance et de souplesse soit un programme d’éducation thérapeutique comprenant des ateliers et des exercices d’étirement.Le niveau de fragilité mesuré à l’inclusionLes critères qui ont permis de définir le niveau de fragilité des patients étaient le fait de pouvoir se lever d’une chaise sans utiliser les bras, marcher de manière autonome, la perte de poids et le niveau d’énergie, sachant que ” l’incapacité de mobilité majeure” (MMD) a été définie comme le fait de ne pas pouvoir marcher 400 mètres en 15 minutes sans assistance.Des effets positifs chez les personnes à mobilité réduiteD’après les résultats, l’activité physique a permis une amélioration de la mobilité chez les personnes âgées qui, par exemple, était dans l’incapacité de se lever d’une chaise sans utiliser les bras. Ces effets positifs ont également été observés chez les patients considérés comme fragiles et non-fragiles, quel que soit leur niveau d’autonomie au début de l’étude.Click Here: Golf Equipment Online

Un étudiant sur deux n’utilise pas de préservatif à chaque rapport

Selon l’enquête annuelle de la Smerep, les fausses idées sur le VIH et des comportements à risque persistent. Un étudiant sur deux déclare ainsi ne pas utiliser de préservatif à chaque rapport.

Sommaire

  1. Le préservatif n’est plus automatique
  2. Le dépistage n’est pas un réflexe…
  3. De fausses croyances persistent

Du port du préservatif au dépistage, l’enquête santé conduite par la Smerep révèle des comportements à risques qui persistent, ainsi que de fausses croyances qui peuvent conduire les jeunes à moins se protéger.Le préservatif n’est plus automatiqueSi les lycéens sont 8 sur 10 à déclarer utiliser systématiquement un préservatif lors d’un rapport sexuel, ce chiffre tombe à 1 sur 2 seulement pour les étudiants.Plus troublant, 37% des étudiants déclarent ne pas en mettre lorsque la partenaire prend la pilule, ce qui conduit à penser qu’ils réduisent le préservatif à l’unique rôle de moyen de contraception.Le port du préservatif est pourtant la meilleure façon de se protéger contre les infections sexuellement transmissible (IST) dont le VIH-SIDA.

Le dépistage n’est pas un réflexe…Lorsqu’ils changent de partenaire, 7 étudiants sur 10 reconnaissent ne pas se faire dépister de façon systématique, dont 41% jamais. Pour justifier ce comportement, 58% considèrent ne pas avoir pris de risques suffisants, quand 14% avouent ne pas savoir où se rendre pour pratiquer ce type de test. Enfin, 4% des étudiants ne veulent pas savoir.De fausses croyances persistentLes fausses croyances sur le VIH-sida perdurent :

  • 15% des étudiants (et 9% des lycéens) pensent qu’il peut être transmis par une simple piqûre de moustique ;
  • 6% en embrassant une personne séropositive ;
  • 4% en buvant dans son verre ;
  • 1 étudiant et 1 lycéen sur 10 pensent encore que l’on guérit facilement du sida aujourd’hui !

En partie à cause de ces fausses croyances, les étudiants n’ont pas le réflexe de se protéger, ils sont donc moins vigilants à adopter les bons comportements. “Chaque année, nous constatons qu’une méconnaissance du sujet persiste, que de mauvaises habitudes demeurent, et que parfois un manque de vigilance s’installe en matière de protection. Ainsi il nous paraît indispensable d’accentuer les politiques publiques pour continuer d’informer les étudiants et lycéens sur le VIH-SIDA, et de façon globale sur la santé sexuelle. Quant à elle, la SMEREP renforce d’ores et déjà ces actions de prévention sur le terrain“, précise Hadrien Leroux, Président de la SMEREP.

“Millenium” : Rencontre avec Daniel Craig & Rooney Mara. [VIDEO]

“Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes”, l’adaptation du roman de Stieg Larsson par David Fincher sort ce mecredi 18 janvier sur nos écrans. Rencontre avec les comédiens Daniel Craig & Rooney Mara.

Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, l’adaptation du roman de Stieg Larsson par David Fincher sort ce mecredi 18 janvier sur nos écrans. Rencontre avec les comédiens Daniel Craig & Rooney Mara.

Laëtitia Forhan

Liv Tyler, Vierge Marie de l’espace

L’actrice incarnera l’héroïne de “The Side Effect”, thriller spatial signé Ti West.

On ne voit pas assez Liv Tyler. C’est aussi ce que semble s’être dit Ti West, lequel s’est attaqué au problème et vient d’enrôler la belle dans son projet de thriller, The Side Effect. L’actrice y interprètera une certaine Catherine Rigby, jeune femme qui passe plusieurs mois seule dans l’espace en tant que sujet d’une expérience menée par une compagnie pharmaceutique, et qui se retrouve inexplicablement enceinte.

Pour expliquer son choix, Ti West a déclaré, selon ce qu’en rapporte Deadline : “Dès que je me suis assis avec Liv, il est devenu évident que c’était elle”. Nous, pareil. On la voit pas assez, Liv.

A.G.