Vitamine C : de premiers résultats encourageants dans la lutte contre les cancers du poumon et du pancréas

Une étude américaine teste actuellement les premiers effets d’un traitement combinant traitements par chimiothérapie ou radiothérapie et doses élevées de vitamine C en intraveineuse. Les premiers résultats concentrés sur les cancers du poumon et du pancréas, les deux plus meurtriers, sont encourageants.

Les niveaux de vitamine C sont 100 à 500 fois supérieurs dans le sang lorsqu’elle est prise par voie intraveineuse, souligne une étude publiée dans 

Redox Biology. Cette hyper-concentration de la vitamine C dans le sang permettrait de tuer les cellules cancéreuses, indique une équipe de chercheurs de l’Université d’Iowa aux États-Unis. La vitamine C, ou acide ascorbique, une molécule antioxydante présente dans de nombreux fruits et légumes (orange, pamplemousse, citron, chou), existe aussi sous forme de compléments alimentaires, seule ou intégrée dans des complexes multivitamines.
Un premier essai clinique, portant sur des patients atteints d’un cancer du poumon ou du pancréas, a montré de premiers résultats encourageants quant à l’administration de doses élevées de vitamine C associées à la chimiothérapie. L’état de santé des participants à l’étude, qui ont dans l’ensemble bien toléré le traitement, s’est amélioré.La vitamine C attaque les cellules cancéreuses
Concrètement, la vitamine C forme du peroxyde d’hydrogène (H2O2), une molécule présente dans l’eau oxygénée, capable d’agir sur les cellules cancéreuses de différentes manières : en créant des dommages à l’ADN, en activant le métabolisme et en inhibant la croissance. L’étude révèle la difficulté des cellules cancéreuses à se débarrasser de l’eau oxygénée, contrairement aux cellules normales et donc à survivre. Ce phénomène explique donc comment des niveaux très élevés de vitamine C, utilisés dans les essais cliniques, peuvent attaquer les cellules cancéreuses.
D’après l’étude, le peroxyde d’hydrogène ne semble pas nocif aux cellules non cancéreuses.Les cellules dites normales utilisent, elles, une enzyme, appelée catalase, qui leur permet de garder des niveaux de vitamine C très bas, en s’en débarrassant. L’étude conclut donc que les patients aux cellules malades moins riches en catalase seront susceptibles de mieux répondre aux effets de fortes doses de vitamine C et donc de guérir, contrairement aux patients ayant des cellules contenant plus d’enzyme.À un stade plus avancé, les chercheurs espèrent prouver une amélioration de la survie de ces patients.AFP/Relaxnews

Des chercheurs créent des embryons mixtes porc-humain

Des chercheurs ont réussi à créer des embryons contenant des cellules humaines et des cellules de porcs. Mais quel est l’intérêt d’avoir une telle "chimère" contenant moins de de 0,001% d’origine humaine? Entre bioéthique et progrès scientifique, Doctissimo fait le point.

La création de chimère homme-animal pourrait conduire à la "fabrication" d'organes humains transplantables. (Jun Wu et Juan Carlos Izpisua Belmonte – SALK INSTITUTE)

Sommaire

  1. De la chimère rat/souris à la chimère homme/cochon
  2. Demain, créer des fermes d’organes transplantables ?
  3. Un intérêt scientifique pour la recherche médicale

Selon l’étude publiée dans la prestigieuse revue Cell, des chercheurs de Salk Institute ont réussi à créer et à laisser se développer des embryons contenant des cellules d’origine humaine et porcine. C’est la première preuve que l’on peut créer des chimères (du nom des monstres de la mythologie grecque qui combine plusieurs animaux) avec des cellules humaines et animales. La principale application potentielle serait de pouvoir disposer d’”organes de remplacement”. Mais comment ces scientifiques ont-ils procédé ? De leurs propres aveux, la chose a été plus compliquée qu’ils ne l’avaient initialement envisagée.De la chimère rat/souris à la chimère homme/cochonIls se sont initialement “fait la main” en créant une chimère souris/rats. Une telle chimère avait déjà été créée en 2010, mais les chercheurs de Salk Institute sont allés plus loin en dirigeant l’influence des cellules d’un rat chez une souris.Ils ont éludé dans un œuf fécondé de souris un gène fonctionnel indispensable (grâce à la

technique CRISPR) pour le développement d’un organe (par exemple le cœur, le pancréas, l’œil…). Ils ont ensuite introduit des cellules souches de rats dans l’embryon afin de voir si le matériel génétique de ces dernières allait combler les “trous”. Ce qui a été fait, les cellules de rat ont permis de former les tissus fonctionnel de l’organe manquant (un cœur de rat, un pancréas de rat, un œil de rat dans une souris). 

L’étape suivante était d’introduire des cellules humaines dans un autre organisme. La vache et le cochon ont initialement été choisis car la taille de leurs organes se rapproche plus de celle des humains (nettement plus qu’avec des souris). L’un des défis scientifique a été de savoir quelle type de cellules humaines introduire pour qu’elles se développent. Demain, créer des fermes d’organes transplantables ?Pour des raisons de commodité et de coût, la recherche a utilisé un embryon de cochon. Au total, 2075 embryons de cochons ont reçus différents types de cellules humaines, les “chimères survivantes” ont ensuite été implantées dans des truies et ont pu se développer pendant trois à 4 semaines. Au total, 186 ont atteint un stade de développement au-delà du 28e jour. “Un délai assez long pour nous afin d’essayer de comprendre comment les cellules humaines et porcines se mélangent lors des premiers stades sans soulever des problèmes éthiques concernant la création d’animaux chimériques adultes“, dit le Pr. Izpisúa Belmonte, co-auteur de l’étude.

Dans cette étude, les chercheurs voulaient simplement savoir s’il était techniquement possible de créer un tel assemblage. Au-delà de cette preuve de principe, la prochaine étape est de diriger les cellules humaines implantées afin qu’elles puissent créer un organe en particulier (en utilisant la technique CRISP comme pour la chimère rat/souris), par exemple en créant un pancréas humain, un cœur humain, un œil humain… chez un cochon.

L’enjeu est aussi de s’assurer que le développement est bien ciblé, le but n’étant pas de créer un cochon avec un cerveau humain… Dans le cadre de cette expérience, les cellules humaines avaient commencé à former du tissu musculaire. Mais le chemin à parcourir avant cette “prouesse” reste long selon les chercheurs.Un intérêt scientifique pour la recherche médicaleAvant d’y parvenir, les chercheurs estiment que la création de telles chimères humain/animal pourrait être utile pour :

  • Tester les médicaments sur des tissus ou des organes humains avant des essais chez l’homme (et non plus seulement sur des cultures de cellules humaines en 2 dimensions) ;
  • Etudier la physiopathologie de maladie humaine sur ces chimères ;
  • Mieux comprendre les premiers stades de développement de l’embryologie humaine ;
  • Mieux comprendre les différences d’organes d’une espèce à l’autre.

Tout cela ressemble à de la science-fiction mais force est de constater que ces premiers résultats rendent envisageable de tels développements. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Quels sont les risques de dérives éthiques et médicales liés au développement de chimères homme/animal adultes ? Peut-on transformer des animaux en “usines à organes” ? Venez-vous exprimer sur nos forums.

Leucémie : deux bébés sauvés grâce à un nouveau traitement

En échec de traitement et condamnées à court terme, deux fillettes de 11 et 16 mois atteintes d’une forme de leucémie très agressive ont bénéficié d’un traitement à base de cellules immunitaires génétiquement modifiées. Deux ans après l’injection, les deux bébés sont en bonne santé et semblent avoir vaincu leur cancer. Un petit miracle qui pourrait changer la prise en charge de ces cancers.

Le traitement développé par la biotech franco-américaine Cellectis a pu sauver deux bébés en échec de traitement.

Sommaire

  1. Deux bébés bénéficient du traitement expérimental d’une biotech franco-américaine
  2. Des lymphocytes reprogrammés plus facilement utilisables
  3. Condamnés à court terme, les deux bébés sont aujourd’hui en rémission complète

Deux bébés bénéficient du traitement expérimental d’une biotech franco-américaineEn novembre 2015,

une première mondiale était annoncée par les médecins du Great Ormond Street Hospital (Londres). A l’époque, une petite fille de 16 mois atteinte d’une 

leucémie aiguë lymphoblastique, la forme la plus commune de leucémie infantile, avait été traitée par 

chimiothérapie et par 

greffe de moelle osseuse, mais le 

cancer était réapparu et les médecins semblaient sans solution, jusqu’à ce qu’ils proposent à la famille de tester un traitement expérimental développée par la biotech franco-américaine Cellectis et pour laquelle les médecins ont réussi à obtenir rapidement une autorisation.Layla a reçu une petite injection de ces cellules génétiquement modifiées appelées cellules UCART19 et une seconde greffe de moelle. Quelques semaines plus tard, les spécialistes annonçaient à ses parents que le traitement avait fonctionné. La petite fille atteinte d’un cancer incurable avait finalement été guérie, sans plus aucune trace de la leucémie dans son organisme.Leucémie aiguë lymphoblastiqueCe type de cancer se caractérise par la multiplication incontrôlée de 

lymphoblastes (normalement impliqués dans la défense de l’organisme) qui envahissent la moelle osseuse. Ne pouvant plus fonctionner correctement, la moelle n’arrive plus à produire des cellules sanguines normales. On parle alors d’insuffisance médullaire avec pour conséquence une anémie, une vulnérabilité face aux infections, notamment pulmonaires, des saignements, douleurs osseuses, augmentation de la taille des ganglions et de la rate… Il s’agit d’une maladie rare, on compte moins de 300 nouveaux cas chaque année en France. Elle peut survenir à tout âge du nourrisson aux personnes âgées. Aujourd’hui, cette même équipe rapporte dans une revue de référence que cette technique a été utilisée avec succès sur une autre fille âgée de 11 mois. Ces deux enfants en échecs de traitement face à une forme de cancer très agressive ont pu bénéficier de ce traitement d’un nouveau genre.Des lymphocytes reprogrammés plus facilement utilisablesCellectis a mis au point des cellules immunitaires dont l’ADN est modifié grâce à des “ciseaux moléculaires” pour qu’elles ciblent et détruisent les cellules cancéreuses, qui, jusqu’alors, échappent à notre système immunitaire. Ce médicament est baptisé UCART19.

Si le principe n’est pas nouveau1 (booster des lymphocytes pour qu’ils soient capables d’attaquer les cellules cancéreuses – cellules CART-T), l’originalité vient du fait que Cellectis n’utilise pas les lymphocytes du patient mais des cellules modifiées proviennent de donneurs sains, modifiées génétiquement pour ne plus être perçues comme des corps étrangers par l’organisme (en plus d’être modifiées pour attaquer les cellules cancéreuses).Cette prouesse permet potentiellement de disposer de traitements congelés prêts à l’emploi. L’espoir est de pouvoir demain standardiser la fabrication de ces médicaments et de les commercialiser à un prix nettement inférieur aux techniques autologues (qui coûte de 500 000 à plus d’un million de dollars par personne).Condamnés à court terme, les deux bébés sont aujourd’hui en rémission complèteLa publication dans Science Translational Medicine2 témoigne de résultats spectaculaires chez ces deux enfants. En 15 jours après l’injection des lymphocytes T modifiés (après le traitement par chimiothérapie et anti-CD52), toutes les cellules cancéreuses ont été éradiquées et les enfants ont pu bénéficier d’une greffe de moelle, afin de reconstituer leur stock de cellules immunitaires et sanguines saines. Le premier enfant a reçu le traitement en juin 2015, le second en novembre 2015. Aujourd’hui, ils sont en bonne santé. On ne peut parler de guérison avant 5 à 10 ans pour s’assurer qu’il n’y aura pas de rechute, mais ces résultats sont déjà spectaculaires. A l’origine, ces deux enfants étaient en échec de traitement avec à court terme une issue fatale.Néanmoins, il convient de rester prudent car il faut juger de la part du bénéfice de cette thérapie expérimentale par rapport à la chimiothérapie également administrée aux bébés, s’assurer que lors de nouvelles utilisation, les cellules immunitaires modifiées ne vont pas s’attaquer à d’autres organes (des cellules saines et non uniquement des cellules cancéreuses, certaines réactions transitoires ont été notées chez les 2 enfants notamment au niveau cutané). D’autre part, on sait que ce type de thérapie peut parfois induire des réactions inflammatoires spectaculaires (avec une élévation très importante de la température).Les grands laboratoires en quête d’innovations thérapeutiques ont déjà largement investi dans la société Cellectis, comme Pfizer ou Servier, qui a d’ailleurs conclu un accord en 2014 avec Cellectis pour “se voir concéder une licence exclusive pour le développement et la commercialisation d’UCART19“.Click Here: collingwood magpies 2019 training guernsey

Autisme : l’herpès génital pendant la grossesse doublerait le risque chez l'enfant

Les femmes infectées par le virus de l’herpès génital pendant leur grossesse courent deux fois plus de risques de donner naissance à un enfant autiste, suggère une étude publiée mercredi.Mais des experts contestent cette étude, la jugeant "alarmiste".

“Nous pensons que la réponse immunitaire de la mère au virus HSV-2 de l’herpès pourrait affecter le développement du système nerveux central du foetus, accroissant le risque d’autisme“, explique Milada Mahic, scientifique du Centre des infections et de l’immunité à l’Université Columbia à New York, principale auteure de cette étude publiée dans la revue mSphere.Les chercheurs ne pensent pas que le risque soit directement lié à l’infection du fœtus car celle-ci lui serait probablement fatale.Ils avancent plutôt une réaction de l’organisme de la mère ou une réactivation de l’infection par l’herpès, accompagnée d’une inflammation à proximité de l’utérus.Analyse des échantillons sanguins de plus de 800 mères et leurs enfantsPour ces travaux les scientifiques ont étudié les liens éventuels entre cinq agents pathogènes connus collectivement comme les “Torch” et le trouble du spectre autistique.Les “Torch” sont le parasite Toxoplasma gondii, la

rubéole, les

virus de l’herpès (HVS 1 et 2), et celui du cytomégalovirus, dont une infection pendant la grossesse peut provoquer

fausse-couche ou malformations congénitales.Des échantillons sanguins de 412 mères et de leurs enfants diagnostiqués d’autisme ont été étudiés, ainsi que ceux de 463 autres femmes dont les enfants ne souffraient pas de ce syndrome.L’étude de ces deux groupes a été supervisée par l’Institut norvégien de santé publique.Les échantillons de sang ont été prélevés deux fois, vers dix-huit semaines de gestation et à la naissance, pour analyser les niveaux d’anticorps contre chacun de ces cinq agents pathogènes.Des effets néfastes constatés seulement chez les garçonsLes chercheurs ont constaté une corrélation entre des niveaux élevés d’anticorps aux virus de l’herpès et l’autisme, mais pas avec les autres virus du groupe “Torch”.Ces résultats confortent aussi des données épidémiologiques d’études précédentes indiquant que l’activation du système immunitaire maternel entre le début et le milieu de la grossesse est liée, à long terme, à des problèmes de développement et de comportement des enfants.Les effets néfastes des anticorps du virus de l’herpès ont été constatés seulement chez les garçons, qui généralement sont plus affectés par l’autisme.Le virus reste latent dans les cellules nerveusesEnviron une Américaine sur cinq est porteuse du virus HSV-2 responsable de l’herpès génital, qui est très contagieux et se transmet sexuellement.Après un flambée infectieuse initiale, le virus subsiste latent dans les cellules nerveuses. Des poussées se produisent de temps à autres mais leur fréquence diminue à mesure que l’organisme développe une immunité.Des résultats contestésInterrogés par CNN sur ces travaux plutôt alarmistes, des experts se veulent rassurants. Pour le Dr David Winston Kimberlin, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques à l’Université d’Alabama (Birmingham), “les femmes enceintes ne doivent pas s’inquiéter d’un lien entre herpès génital et autisme établi par une seule étude exploratoire“.  D’après Amalia S. Magaret, professeure de médecine à l’Université de Washington, ces conclusions sont trop subjectives pour inquiéter. Les auteurs de l’étude reconnaissent toutefois que des études plus approfondies devront être réalisées pour que ce lien puisse être élargi à la population générale.Click Here: collingwood magpies 2019 training guernsey

Dove s'associe à Mario Testino pour rendre hommage à la "vraie beauté"

Dove poursuit dans la voie de son initiative "Real Beauty" à travers son nouvel engagement "Dove Real Beauty Pledge". Pour l’aider dans cette tâche, la marque a fait appel au photographe Mario Testino.

"Dove Real Beauty Pledge" avec Mario Testino<br />
©PR Newswire / Dove

Cet engagement auprès des femmes du monde entier consiste notamment à toujours montrer dans ses campagnes de ‘vraies femmes’, de tous âges, de toutes les ethnicités et de toutes les corpulences par opposition aux mannequins professionnels.Le géant de la beauté promet aussi de ‘montrer les femmes telles qu’elles sont dans la vie’, en rejetant le concept de beauté ‘inatteignable’, en renonçant à la manipulation numérique des photos et en ‘aidant les jeunes filles à renforcer leur self-esteem en les encourageant à s’aimer telles qu’elles sont.Testino, qui a photographié de grandes figures de l’histoire de la mode, a été appelé en renfort pour l’occasion. Sa série de portraits montre 32 femmes âgées de 11 à 71 ans et issues de 15 pays.”La façon dont Dove offre le pouvoir aux femmes pour rendre hommage à leur beauté unique me parle depuis longtemps”, explique Testino. “Un photographe a le choix : il peut ne penser qu’à lui en utilisant des techniques avant-gardistes, en captant parfois la fragilité des femmes, ou bien il peut faire don de l’image à la femme qui se trouve en face de son objectif en la laissant apparaître telle qu’elle est pour qu’elle se sente puissante”.Les images de Testino intègrent le ‘Dove Real Beauty Showcase’, une galerie de portraits marquant le 60ème anniversaire de la marque. On y voit notamment une athlète paralympique à la retraite, un coach de football féminin ou encore la première femme ayant pris part au ‘Self-Esteem Project’ de Dove il y a 10 ans. On peut découvrir les photos sur 

dove.com et à New York.Depuis 2004, Dove réalise de campagnes s’adressant aux femmes ordinaires du monde entier, comme les ‘Campaign for Real Beauty’, ‘Real Beauty Sketches’ et actuellement le projet ‘Dove Self-Esteem’, qui permet d’éduquer 20 millions de jeunes dans le monde entier sur le thème de l’estime en soi.Plus d’infos sur 

www.dove.com(AFP/Relaxnews)Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019

Nouvel espoir pour la myopathie de Duchenne

Les équipes de Généthon et de l’Institut de Myologie, les laboratoires de l’AFM-Téléthon, et une équipe de l’Université de Ferrara, annoncent dans Molecular Therapy Nucleic Acids, avoir réussi, grâce à CRISPR-Cas9, à supprimer, dans les cellules des malades, la duplication d’un exon et restaurer l’expression de dystrophine, complètement absente de celles-ci.

Des chercheurs ont réussi à supprimer une anomalie génétique de la myopathie de Duchenne.

Une anomalie responsable de 10 à 15 % des casLa duplication d’exon est responsable de 10 à 15 % des mutations du

gène de la

myopathie de Duchenne (DMD). Celle de l’exon 2, sur laquelle ont travaillé les chercheurs, est la plus fréquente de ces anomalies génétiques. Ces travaux peuvent donc être également applicables à toutes les formes de duplication observées dans les

maladies génétiques.Une dégénérescence musculaire progressiveLa myopathie de Duchenne est une maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme. Elle est liée à des anomalies du gène DMD, responsable de la production de la dystrophine, une protéine impliquée dans le soutien de la fibre musculaire et essentielle à son bon fonctionnement. C’est une maladie neuromusculaire évolutive et lourdement invalidante qui touche 1 garçon sur 3 500. Les duplications d’exons sont responsables de 10 à 15 % des mutations connues dans la myopathie de Duchenne.Une approche thérapeutique pour corriger l’anomalieDans cette étude, les équipes de Généthon et de l’Institut de Myologie, les laboratoires de l’AFM-Téléthon, ont développé une approche thérapeutique consistant à corriger, avec les

ciseaux moléculaires CRISPR-Cas9, la duplication la plus fréquente, celle de l’exon 2, qui empêche la production d’une dystrophine normale. Dans une collaboration entre l’université de Ferrara (équipe de Matteo Bovolenta) le laboratoire Généthon (équipe de Fulvio Mavilio, Directeur scientifique) et l’Institut de Myologie (Equipe de Vincent Mouly) les chercheurs sont parvenus à introduire, dans des cellules de malades présentant une duplication de l’exon 2 et via un vecteur lentiviral, un ARN « guide » (ARNg) capable de “montrer” aux ciseaux moléculaires Cas9 où couper le gène DMD.Normalisation de la protéine défectueuseLes analyses des cellules corrigées montrent la production d’une dystrophine normale. Les chercheurs travaillent désormais à la transposition de cette première preuve de concept en protocole pré-clinique pour la myopathie de Duchenne.Click Here: All Blacks Rugby Jersey

En Seine-Saint-Denis, un hôpital "sur-mesure" pour les enfants autistes

Des murs pour absorber les sons, un éclairage uniforme, un sol de même couleur. En Seine-Saint-Denis, un hôpital de jour accueille depuis novembre une quarantaine d’enfants autistes très touchés par ce handicap, dans des locaux "sur mesure".

Les "Hirondelles", un bâtiment de 1.800m² flambant neuf, a ouvert en novembre 2016. ©BERTRAND GUAY / AFP

Les premières fois qu’elle est venue déposer son fils Omar, trois ans et demi, dans les anciens bâtiments de l’hôpital, Zinaba a eu l’impression “que les autistes étaient cachés dans un endroit sombre et sale”. Froid, aussi, l’obligeant à mettre “beaucoup de vêtements” à son petit garçon qui “s’accrochait” à elle, ne touchait à rien.Un bâtiment neuf et adaptéDepuis novembre et l’ouverture des “Hirondelles”, un bâtiment de 1 800 m2 flambant neuf, Omar “court partout, touche à tout”. Sa mère, âgée de 27 ans, le sent “plus paisible et plus à l’aise“.Ici, tout a été pensé pour créer un environnement harmonieux, sans “rupture sensorielle”, précise le chef du service, Noël Pommepuy.”Une priorité“, explique-t-il. De nombreux enfants souffrant d’

autisme souffrent en effet de troubles de la perception: le bruit ambiant, la lumière trop vive peuvent être ressentis comme des agressions, nuire à la concentration et générer des difficultés de comportement.Une rupture avec les anciens locauxDans les anciens locaux, se souvient le médecin, “les enfants pouvaient passer en été d’une pièce où il faisait 25°C à un couloir où il faisait 40°C. Quand on ouvrait la porte, ils avaient d’énormes troubles du comportement. A l’époque, c’était avant les études sur les troubles sensoriels, on avait du mal à comprendre, on pensait que c’était dû à une difficulté à sortir.“Une salle pour se relaxer et stimuler les sensL’hôpital, qui dépend de l’établissement public de santé mentale de Ville-Evrard à Neuilly-sur-Marne, a aussi aménagé une salle dite “Snoelzen”, du nom d’un concept néerlandais. Dans cette pièce aux allures psychédéliques, les enfants peuvent s’installer sur un matelas à eau ou actionner différentes sources de lumière, pour se relaxer et stimuler leurs sens.Aux “Hirondelles”, les petits sont pris en charge par des pédopsychiatres, psychologues, éducateurs spécialisés, etc. Ils peuvent suivre des ateliers d’orthophonie ou de motricité, d’arts plastique, de musique… Des enseignants sont également détachés dans l’hôpital. Les enfants y restent en moyenne quatre ans avant d’être orientés pour la majorité vers des établissements médico-éducatifs (IME).Une prise en charge précoce et intensiveLe plus jeune patient a deux ans. Depuis une quinzaine d’années, le service s’est orienté sur la prise en charge “précoce et intensive”, qui peut enrayer beaucoup de troubles autistiques, détaille le Dr Pommepuy. Mais pas assez de placesReste que le nombre de demandes, dans ce département francilien qui souffre d’un déficit d’équipements et cumule les difficultés sociales, oblige l’hôpital à “prioriser” les cas les plus sévères.Un nouveau-né sur 100 serait atteint d’autisme ou autres troubles envahissants du développement, estime-t-on sur la base d’études internationales.”Globalement, l’Ile-de-France n’est pas une région hyper-équipée“, reconnaît Catherine Isserlis, référente pour la psychiatrie et la santé mentale à l’Agence régionale de santé (ARS). Mais des “plateformes de diagnostic de proximité vont être mises en place” et le “manque important de places en médico-social tend à être rattrapé”, ajoute-t-elle, en saluant le “haut niveau de compétences” de l’hôpital.Des approches éducatives à améliorerVincent Dennery, président du Collectif autisme, reconnaît “l’effort sur la prise en compte des aspects sensoriels de l’autisme“, mais se dit “réservé” sur les “approches éducatives” mises en place dans ce lieu.Dans le hall de l’hôpital, Belma, 35 ans, mère de Maëlys, six ans et demi, témoigne en tout cas de son soulagement de voir sa fille prise en charge, après “un an” de “galère”. “Écoles publiques, privées, personne ne voulait de nous“, raconte-t-elle.Cadeau du cielAlors, “quand l’hôpital a accepté ma fille, je me suis dit: c’est un cadeau du ciel“. D’autant plus depuis que les anciens locaux, qui lui faisaient penser à “un film d’horreur“, ont laissé place au nouveau bâtiment.Click Here: NRL Telstra Premiership

Rome : 24 blessés après un accident d’escalator dans le métro

Un escalator qui accélère de plus en plus vite et des usagers en panique : c’est la scène qui s’est produite mardi 23 octobre à Rome, en Italie. Certains tentent de sauter du côté opposé, d’autres se retrouvent piégés en bas. Les marches d’un escalator se sont littéralement disloquées sous le poids de supporters russes venus dans la capitale assister à un match de football mardi soir. “On était peut-être autour de 400 sur l’escalator et il s’est brusquement mis à accélérer”, indique un témoin. Arrivés rapidement sur place, les pompiers ont découvert 24 blessés, dont sept dans un état grave, touchés principalement aux jambes.Des supporters alcoolisésPourquoi l’escalier mécanique s’est-il soudainement emballé ? Certains témoins affirment que les supporters russes étaient très alcoolisés et agités, ils auraient sauté sur les marches juste avant l’accident. D’autres pointent du doigt la vétusté des transports publics romains. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes et la station de métro Repubblica a été fermée mercredi 24 octobre.Le JT

  • JT de 13h du mercredi 24 octobre 2018 L’intégrale

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#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?Les exportations de “trophées” sont ainsi en pleine croissance dans le pays : 1830 têtes de lions exportées en 2006 contre 4062 en 2011, soit une hausse de 122 %.Depuis le milieu du 20ème siècle, les lions d’Afrique ont perdu 90 % de leur effectif. Ils pourraient devenir une espèce menacée.Click Here: Putters

OCDE: des ados "satisfaits de leur vie" mais parfois accros à internet

La plupart des adolescents sont satisfaits de leur vie, mais une partie de ces jeunes est victime de harcèlement scolaire et certains passent un temps "excessif" sur internet, s’inquiète l’OCDE dans un rapport sur le bien-être des élèves dans les pays développés.

La plupart des ados se disent satisfaits de leur vie, lui accordant une note moyenne de 7,3 sur 10.

Lors de la réalisation de l’étude Pisa 2015 sur les connaissances et compétences des élèves de quinze ans, dont les principaux résultats ont été publiés en décembre, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a aussi recueilli des données sur le bien-être de ces adolescents, compilées dans un rapport thématique publié ce mercredi. Le harcèlement scolaire mine la vie de certains adosQuatre domaines ont été passés au crible: leurs résultats à l’école, leurs relations avec leurs camarades et leurs professeurs, leur vie à la maison et ce qu’ils font de leur temps libre. La plupart se disent satisfaits de leur vie, lui accordant une note moyenne de 7,3 sur 10.Toutefois, près de 12% des élèves de l’OCDE se disent insatisfaits, une proportion qui dépasse 20% en Corée et Turquie. A l’inverse, aux Pays-Bas, moins de 4% des élèves ne sont pas satisfaits.Les garçons (39%) se disent davantage très satisfaits de leur vie que les filles (29%). Et la différence est faible entre les meilleurs et les moins bons élèves.Pour certains, toutefois, l’école est “un lieu de souffrance”. Ainsi, dans 34 territoires parmi 53 pays membres et partenaires étudiés, plus de 10% des élèves disent que leurs camarades se moquent d’eux plusieurs fois par mois. Environ 4% ont été frappés ou bousculés à plusieurs reprises dans un mois, tandis que 7,7% ont été victimes de harcèlement physique plusieurs fois dans l’année.Parmi les élèves fréquemment harcelés, 42% ne se sentent pas à leur place à l’école.De manière générale, ils sont 17% à se sentir “hors du coup” à l’école.Épauler les élèves pour les aider à réussirLe rapport ne relève pas de lien entre le temps consacré aux études (à l’école et/ou à la maison) et la joie de vivre des élèves. En revanche, la qualité des relations avec leurs professeurs joue un rôle non négligeable dans leur bien-être. Les jeunes faisant état de relations positives avec les enseignants se disent davantage heureux de vivre, tout comme ceux dont les parents réservent du temps pour discuter avec eux.  Un élève sur cinq s’estime injustement traité par ses professeurs plusieurs fois par mois.Les pouvoirs publics ne devraient pas définir le rôle des enseignants “uniquement sur la base du nombre d’heures d’enseignement“, préconise l’organisation.Les professeurs devraient aussi “être encouragés” à collaborer et à échanger avec leurs collègues sur “les difficultés, les qualités et la personnalité” des élèves pour contribuer à leur bien-être à l’école.”Il n’y a pas de secret, on réussit mieux lorsqu’on se sent apprécié, que l’on est bien traité et que l’on est épaulé“, résume dans un communiqué Gabriela Ramos, directrice de cabinet du patron de l’OCDE.La pression des notesLes raisons de stress les plus répandues chez les élèves sont la pression pour avoir de meilleures notes et l’inquiétude d’en avoir de mauvaises.Plus de la moitié (55%) se déclarent très angoissés pour un contrôle, même s’ils sont bien préparés.Professeurs et parents “doivent trouver le moyen d’encourager la motivation des élèves” sans “engendrer chez eux une peur excessive de l’échec“, prône l’OCDE.  Des ados souvent accros à internet       Autre enseignement du rapport, l’augmentation du temps consacré par les adolescents à internet : en moyenne plus de deux heures après l’école et plus de trois heures par jour le weekend. Et plus de la moitié se sentent mal quand ils n’ont pas d’accès à internet.Plus d’un quart des jeunes interrogés (26%) passent plus de six heures par jour sur internet le week-end et 16% y consacrent plus de six heures par jour en semaine. Ces usagers “excessifs” d’internet sont davantage susceptibles de se sentir seuls à l’école, de moins se projeter dans des études futures et arriver plus souvent en retard en cours. Les résultats de l’étude Pisa sont disponible via cette carte interactive de l’OCDE.Click Here: Golf special