E-cigarette : le vapotage inciterait les jeunes à commencer à fumer

Les adolescents non-fumeurs qui testent la cigarette électronique sont plus susceptibles de commencer à fumer par rapport à ceux qui n’ont jamais essayé le vapotage.

Selon une étude américaine, 20 % des jeunes ayant testé la e-cigarette avant le tabac deviennent des fumeurs réguliers dans l'année qui suit.

Sommaire

  1. 1 vapoteur régulier sur 5 est devenu un fumeur régulier
  2. Les anciens vapoteurs fument plus de cigarettes

La cigarette électronique fait encore débat. Si elle permet aux fumeurs de réduire leur consommation de tabac, voire à

arrêter de fumer, elle inciterait les jeunes à commencer !Selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), les jeunes vapoteurs qui n’ont jamais fumé de cigarette classique ont plus de risques de tomber dans le tabagisme que ceux qui n’ont pas testé la e-cigarette.Pour arriver à ce constat, des chercheurs ont suivi 2 338 lycéens américains pendant plus d’un an. L’étude a commencé en 2013. Les adolescents, qui avaient en moyenne 15 ans, ont été interrogés sur leurs habitudes concernant le vapotage et le tabagisme. Les questionnaires ont été réalisés pendant toute la période de l’étude pour suivre l’évolution de leur consommation (vapotage et tabac).Au début de l’étude, la grande majorité des étudiants interrogés ont indiqué ne pas avoir vapoté durant les 30 derniers jours, tandis que 4 % d’entre eux ont déclaré avoir vapoté une ou deux fois  et 5 % des sondés ont vapoté plus de deux fois sur la même période.1 vapoteur régulier sur 5 est devenu un fumeur régulierSix mois plus tard, 20 % des vapoteurs réguliers sont devenus des fumeurs réguliers et 12 % d’entre eux sont devenus des fumeurs occasionnels, révèle l’étude.Chez les vapoteurs occasionnels (ceux qui avaient testé une ou deux fois au début de l’étude), 9 % sont devenus des fumeurs occasionnels et 5 % sont devenus des fumeurs réguliers six mois après leur premier vapotage.A titre de comparaison, les jeunes qui n’ont jamais essayé la cigarette électronique n’étaient que 2 % à être passés à la cigarette classique de façon occasionnelle ou régulière.Les anciens vapoteurs fument plus de cigarettesL’étude précise également que les anciens vapoteurs ont tendance à fumer davantage de cigarettes que les fumeurs qui ne sont pas passés par la case “e-cigarette”.Le vapotage des participants en 2013, quelle que soit la fréquence, est lié à une consommation de cigarettes qui peut être quatre fois plus importante que celle des jeunes  qui n’ont jamais vapoté, rapporte les chercheurs. “Ces travaux doivent être pris en compte par les pouvoirs publics pour reconsidérer l’accessibilité de la e-cigarette aux adolescents”, concluent-ils.Click Here: camiseta rosario central

Alcoolisme : selon une étude hollandaise, il n’y a pas de preuve que le baclofène aide à décrocher

Il n’y a "pas de preuves" que le baclofène à haute dose apporte une efficacité supérieure à d’autres méthodes pour décrocher de l’alcool, conclut une étude hollandaise publiée mercredi, qui s’interroge sur la prescription massive de ce médicament en France.

Selon une nouvelle étude, les taux de rechute sont les mêmes avec des faibles, des fortes doses de baclofène, et du placebo.

Une controverse qui dure depuis des annéesLa controverse sur l’efficacité du baclofène (

Lioresal et autres 

génériques), cet antispasmodique utilisé contre la dépendance à l’alcool continue. Alors que

les autorités de santé avaient donné leur feu vert en 2014  au baclofène, dans des conditions strictement encadrées (RTU) et qu’en septembre 2016,

les résultats de l’étude française Alpadir  montraient que, sans être un traitement miracle, le baclofène peut aider les gros buveurs, une nouvelle étude hollandaise remet en question l’efficacité de ce médicament contre la dépendance à l’alcool.Des taux de rechute comparables entre le baclofène et le placeboSelon cette étude, menée par une équipe de chercheurs de l’université d’Amsterdam, les patients traités par le baclofène à faible dose, à haute dose ou par un placebo ont affiché des taux de rechute comparables.Ainsi, 151 patients

alcooliques bénéficiant par ailleurs d’un suivi psychosocial ont participé à l’étude: 31 ont reçu du baclofène à faible dose (30 mg par jour), 58 ont eu le même médicament à haute dose (jusqu’à 150 mg par jour), et 62, un

placebo. Au bout de 16 semaines, le taux de rechute était d'”environ 25 %” dans chacun des groupes, selon l’article, publié dans la revue European Neuropsychopharmacology.Des effets secondaires fréquentsDans le même temps, des effets secondaires tels que

fatigue,

somnolence et sécheresse de la bouche ont été fréquemment observés.”En août 2015, une petite étude allemande à répartition aléatoire avait montré que le baclofène à haute dose montrait de bons résultats, mais le groupe de contrôle n’avait reçu aucun traitement. Nos patients, y compris le groupe placebo, ont eux, tous reçu un suivi psychosocial“, a expliqué Reinout Wiers, psychologue spécialiste des addictions, qui a supervisé l’étude. Il serait prématuré de le prescrire à grande échelle”Au total, ces études montrent que le baclofène semble aussi efficace qu’un traitement psychosocial mais qu’il n’apporte pas d’efficacité supplémentaire”, a ajouté le Pr Wiers, psychologue spécialiste des addictions, estimant qu’il semblait donc “prématuré” de le prescrire à grande échelle aux patients alcooliques, “comme c’est actuellement le cas en France“.La popularité de ce médicament, initialement indiqué contre les contractures musculaires involontaires, a explosé en France depuis la parution en 2008 du livre du cardiologue Olivier Ameisen, qui racontait comment il avait supprimé son envie de boire en prenant ce myorelaxant à forte dose. Entre 2007 et 2013, environ 200.000 patients français se sont vus prescrire du baclofène pour traiter leur alcoolisme, rappelle l’article.En France, 100 000 patients seraient traitésPour encadrer les prescriptions, l’agence du médicament ANSM a mis en place en 2014 une recommandation temporaire d’utilisation avec une dose maximale de 80 mg par jour. Fin août, 7 024 patients étaient déclarés à l’ANSM mais, selon l’Assurance maladie, environ 100 000 patients seraient traités avec le baclofène, commercialisé par Novartis sous la marque Lioresal et par Sanofi sous la marque Zentiva.Une étude française sur le même sujet, présentée en septembre, avait montré que le baclofène n’avait pas eu plus d’efficacité que le placebo en termes d’abstinence, mais qu’il avait permis une réduction plus importante de la quantité d’alcool consommée.Les résultats d’une nouvelle étude sur les effets indésirables du baclofène, commandée par l’ANSM à l’Assurance maladie, sont attendus fin 2016.

Chirurgie ambulatoire : plus de la moitié des Français favorable avec davantage de suivi à la maison

53% des Français trouvent plus confortable de rentrer chez soi le soir après une intervention chirurgicale, selon un sondage OpinionWay réalisé pour l’hôpital Confluent de Nantes (Loire-Atlantique), qui inaugure aujourd’hui un espace dédié à la chirurgie ambulatoire.

L'Hôpital privé du Confluent de Nantes fait figure d'exemple en matière de chirurgie ambulatoire.

Le développement de la chirurgie ambulatoireLes patients sont aussi 15% à préférer dormir dans un hôtel à proximité, contre 31% préférant rester à l’hôpital. En 2015, plus de 3 millions d’interventions chirurgicales ont été réalisées en ambulatoire en France, selon les données publiées par l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation (ATIH), soit 51,9% des opérations chirurgicales totales, contre 44,9 % en 2011.

Ce virage devrait s’accentuer en 2017, conformément au plan d’économies pour les hôpitaux lancé par le ministère de la Santé qui vise, entre autres, à écourter les durées d’hospitalisation.Le développement de la chirurgie ambulatoire permettrait d’économiser environ 600 millions d’euros au total à horizon 2020, selon la Direction générale de l’offre de soins (DGOS).Davantage de suivi à domicileSi la majorité des Français semble préférer le retour à domicile après une intervention (53%), ils sont aussi nombreux à espérer davantage de suivi après leur retour à la maison. 35% d’entre eux souhaitent bénéficier de plus de services de confort lors de leur séjour.Enfin, 96% des personnes interrogées déclarent vouloir disposer d’une offre numérique à l’hôpital. Arrivent en tête les solutions connectées permettant d’être rappelé par son médecin après la sortie (91%), suivies de celles qui offrent la possibilité de réaliser les formalités et paiements intégralement en ligne (73%).L’Hôpital privé du Confluent de Nantes fait figure d’exemple en matière de chirurgie ambulatoire. Depuis le 8 novembre 2016, sur les 280 opérations effectuées chaque jour, 120 se déroulent en ambulatoire, le site pouvant prendre en charge 50 patients par jour. Ici, on traite des pathologies qui relèvent des domaines de l’ophtalmologie, de l’ORL, de la chirurgie de la main ou encore de la stomatologie, et “bientôt, de la chirurgie digestive et générale, de la chirurgie orthopédique ou encore de la chirurgie vasculaire”, annonce l’hôpital.La DGOS a précisé aux Agences régionales de Santé (ARS) que l’objectif est d’atteindre au taux global national de chirurgie ambulatoire de 66,2% à horizon 2020.Click Here: cheap all stars rugby jersey

Soins intensifs : des chercheurs canadiens font pédaler les patients pour accélérer la récupération

Longtemps alités, les patients placés en soins intensifs perdent en force musculaire, principalement au niveau des membres inférieurs. Pour accélérer le retour à domicile et la récupération des malades, des chercheurs canadiens ont mis en place un dispositif permettant aux patients de pédaler tout en restant couchés. Ces résultats encourageants sont les premiers d’une série de tests d’évaluation auprès d’un panel plus large.

Des chercheurs du centre de soins Saint-Joseph à Hamilton (Canada) testent le vélo couché pour améliorer l'état de santé des patients.

Au centre de soins Saint-Joseph, à Hamilton (Canada), des vélos pas comme les autres ont fait leur entrée il y a un an dans l’unité de soins intensifs.Fixés au lit des patients, ils ressemblent à des vélos d’appartement et permettent de pédaler en restant couché et de cibler ainsi particulièrement les fléchisseurs de la hanche, qui sont les muscles les plus affaiblis pendant la période d’alitement.D’octobre 2013 à août 2014, le docteur Kho et son équipe ont scruté les effets de l’exercice sur 33 patients sous assistance respiratoire dite de “ventilation invasive”, par ailleurs capables de marcher et âgés en moyenne de 65 ans.Concrètement, les patients pédalaient 30 minutes six jours sur sept, en commençant la pratique dans les trois jours suivant leur admission pour insuffisance respiratoire aiguë. Les sessions duraient 28 jours au maximum. Au total, ils auront pédalé 9 kilomètres pendant leur séjour. Les chercheurs ont constaté qu’il était tout à fait possible et sans danger pour ce type de patient de fournir un effort physique dans les premiers jours d’hospitalisation, à condition d’avoir une circulation sanguine stable. Cette expérimentation, baptisée TryCycle, devrait donner lieu à de prochains essais cliniques.Click Here: Cheap France Rugby Jersey

Salle de shoot : 3 mois après son ouverture, la première salle accueille près de 200 usagers par jour

Près de trois mois après son ouverture à Paris, la première "salle de shoot" de France, ouverte sept heures par jour et sept jours sur sept, accueille quotidiennement près de 200 usagers de drogue, selon l’association Gaïa qui gère la salle.

Trois mois après son ouverture, la salle de shoot de Paris accueille 200 usagers par jour. ©AFP PHOTO THOMAS SAMSON

Nous avons entre 170 et 220 passages par jour de gens qui viennent consommer. Au bout de trois mois seulement, c’est énorme et ça montre bien que cette salle répond à un besoin“, a expliqué à l’AFP le président de l’association Gaïa Jean-Pierre Lhomme. “Nous estimons qu’à 350 passages par jour, nous aurons atteint la limite pour pouvoir accueillir les usagers dans les meilleures conditions“, a-t-il ajouté.La salle a cumulé 8 000 consommations

Ouverte le 17 octobre 2016, la salle a abrité au total quelque  8 000 consommations, “soit autant qui n’ont pas été faites sur la voie publique ou dans les parkings sous-terrains”, s’est félicité Jean-Pierre Lhomme. Environ 5 000 personnes se sont également rendues dans la salle, officiellement baptisée “salle de consommation à moindre risque” (SCMR), pour se fournir en matériel stérile, selon l’association.L’ouverture contestée par les riverainsL’ouverture de la première salle en France était contestée par une partie des riverains qui craignaient une montée de la délinquance et du trafic de drogues dans ce quartier du nord-est de la capitale, où se concentrent de nombreux toxicomanes.Matériel, conseils et tests de dépistageL’espace de 400 m2 est situé dans l’enceinte de l’hôpital Lariboisière mais dispose d’une entrée séparée, protégée par une grille et une caméra de surveillance. Il abrite douze postes de consommation, une salle de repos et des bureaux où les toxicomanes peuvent demander conseils et se soumettre à des tests de dépistage, notamment du virus du

sida et de l’

hépatite C. Une seconde salle ouverte à Strasbourg en novembreL’ouverture de la salle parisienne a été suivie par l’ouverture d’une seconde salle de consommation à Strasbourg le 7 novembre, à destination des usagers de l’est de la France mais aussi des frontaliers allemands, dans le cadre de l’expérimentation des SCMR rendue possible par la loi santé adoptée en décembre 2015.Une expérimentation pendant 6 ansEn se lançant dans cette expérimentation prévue pour une durée de six ans, la France rejoint l’Allemagne, l’Australie, le Canada, l’Espagne, le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et la Suisse, où l’ouverture de salles de consommation a démontré son efficacité ces dernières années.

Cancer du sein : une piste de traitement protecteur de la fertilité

Traitement connu pour pour ralentir la progression des tumeurs, l’évérolimus pourrait également prévenir l’infertilité chez les femmes traitées par chimiothérapie. Après des résultats encourageants chez l’animal, cette stratégie pourrait rapidement être testée chez des femmes souffrant d’un cancer du sein.

L'évérolimus est notamment utilisé pour ralentir la croissance des tumeurs de certains cancers du rein et du sein.

Sommaire

  1. La chimiothérapie compromet les projets de grossesse
  2. L’évérolimus préserverait la fertilité
  3. Demain mieux lutter contre les ménopauses précoces ?

La chimiothérapie compromet les projets de grossesseMême s’il n’est pas impossible aux femmes en âge de procréer d’avoir des enfants après un cancer du sein, les scientifiques cherchent à préserver la fertilité des jeunes patientes, altérée par les traitements, et leur éviter une ménopause précoce. On sait que la 

chimiothérapie peut altérer la fonction de reproduction (en agissant sur la production et la qualité des gamètes, la sexualité, la fonction endocrine…). Les femmes traitées par chiliothérapie ont un risque de souffrir d’insuffisance ovarienne. Ce traitement qui tue les cellules cancéreuses peut également avoir sur les follicules ovariens, plus sensibles1. Résultat : il diminue la quantité et la qualité des ovules.Pour les femmes qui souhaitent avoir un enfant après leur traitement, il est possible de stocker et congeler des ovules ou des embryons ou depuis peu du tissu ovarien, avant d’initier la chimiothérapie. Mais cette solution reste “coûteuse, moins efficace avec l’âge et ne garantit pas la protection de la fonction ovarienne à long terme“, souligne Kara Goldman endocrinologue et auteur d’une étude qui évoque une autre stratégie possible.L’évérolimus préserverait la fertilitéL’évérolimus, un immunosuppresseur, protège les ovaires de la cyclophosphamide, une chimiothérapie utilisée souvent contre le cancer du sein, mais connue pour épuiser la réserve ovarienne, révèle une étude américaine2.Les chercheurs du centre médical Langone à New-York ont constaté ce phénomène chez des souris femelles. L’évérolimus est déjà connu des équipes médicales. Commercialisé dans l’Union européenne en 2013 sous le nom ”

Afinitor”, il est notamment utilisé pour ralentir la croissance des tumeurs de certains

cancers du rein et du sein, mais son action diffère de celles des chimiothérapies. Les souris traitées avec l’évérolimus (à des doses équivalentes à celles prescrites chez l’homme) associé à la chimiothérapie ont eu deux fois plus de petits que les souris traitées au moyen de la seule chimiothérapie, souligne l’étude. Ces dernières ont subi une perte de 64% de leur nombre initial de follicules, comparé aux souris ayant pris la combinaison des deux traitements. Les chercheurs espèrent valider l’année prochaine ces résultats lors d’essais cliniques chez des femmes souffrant d’un cancer du sein. Demain mieux lutter contre les ménopauses précoces ?Pour préserver la fertilité des femmes traitées, d’autres stratégies ont été envisagées comme une 

protection hormonale3,4,5,6 dont nous nous faisions l’écho en 2014. La première priorité est de s’assurer de la bonne information des patientes sur l’impact du traitement sur la fertilité et sur les options lui permettant de préserver au mieux ces chances d’avoir un enfant. A ce titre, le plan cancer 2014-2019 prévoit d’améliorer cette situation en systématisation l’information des patients sur ce sujet dès la consultation d’annonce, en développant de nouvelles recommandations professionnelles pour les médecins, en assurant un égal accès des patients aux différentes techniques de préservation de la fertilité et en favorisant la recherche dans ce domaine7.Au-delà du cancer du sein, les problèmes de fertilité ou d’insuffisance ovarienne touchent une population plus large de femmes. Les ménopauses avant l’âge de 40 par exemple, même en absence de chimiothérapie, concernent des femmes qui ont un déficit de production de follicules par les ovaires. Beaucoup de femmes en

pré-ménopause rencontrent aussi des dysfonctionnements hormonaux liés à cette perte de follicules dans les ovaires “vieillissants”, comme la dépression, la perte osseuse et la maladie cardiaque. Ce traitement pourrait s’appliquer à ces différents cas de figure, concluent les chercheurs.Click Here: Cheap QLD Maroons Jersey

Un test de détection rapide de la tuberculose mis au point

Des chercheurs américains ont mis au point un test sanguin qui devrait nettement accélérer le diagnostic et le traitement de la tuberculose, une infection qui fait près de deux millions de morts par an dans le monde.

Le test peut détecter la tuberculose dans environ 92% des cas chez des patients qui sont ou non co-infectés par le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH), responsable du sida.

Ce test “surpasse tous ceux qui sont actuellement sur le marché et ne prend que quelques heures pour produire des résultats“, affirment ses inventeurs, dont la découverte est publiée lundi dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).Ce test est le premier à mesurer la gravité de cette infection pulmonaire en détectant deux protéines dans le sang (CFP-10 et ESAT-6) que la bactérie responsable de la tuberculose libère seulement dans la phase active de la maladie.”Notre technologie peut être utilisée avec des instruments cliniques habituels que l’on trouve dans tous les hôpitaux“, précise Tony Hu, un des inventeurs et chercheur à l’Université d’Arizona, dans un communiqué.Il peut détecter la tuberculose dans environ 92% des cas chez des patients qui sont ou non co-infectés par le virus de l’immuno-déficience humaine (VIH), responsable du sida. Dans ce dernier cas, les techniques de dépistage actuellement utilisées peuvent être plus complexes.”Les tests aujourd’hui sur le marché qui consistent en des cultures de sang, des analyses des expectorations, une biopsie des poumons ou encore des ponctions lombaires, sont les seules manières de diagnostiquer la tuberculose“, souligne Tony Hu. En outre, “ils peuvent produire des faux négatifs et prennent plusieurs jours voire des semaines pour obtenir les résultats“, pointe-t-il.Ce nouveau test n’est pas encore disponible sur le marché et son coût n’a pas encore été déterminé.Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ dix millions de personnes dans le monde développent la tuberculose chaque année, entraînant près de deux millions de morts.Les traitements anti-tuberculeux ont permis d’éviter près de 50 millions de décès entre 2000 et 2015. Mais l’infection reste une épidémie au niveau mondial en l’absence d’un vaccin efficace et de l’augmentation des souches de la bactérie qui sont résistantes aux traitements. Le tout combiné à l’insuffisante efficacité des tests de dépistage. Les experts estiment que jusqu’à un tiers de la population mondiale pourrait avoir une infection dormante.Click Here: cheap nsw blues jersey

Amours de vacances : 1 Français sur 2 a déjà fait l'impasse sur le préservatif

D’après une enquête Toluna/Quick Survey pour Zava France, un service de médecins en ligne, près d’un Français sur deux n’utiliserait pas de préservatif lors d’une aventure amoureuse estivale, alors même qu’ils sont conscients des risques et que près d’un-tiers d’entre eux en avait emporté un.

Près d'un Français sur deux ne se protégerait pas lors d'une aventure amoureuse de vacances, selon ce récent sondage.

La société de téléconsultation Zava vient de publier une enquête sur les comportements sexuels à risque des Français durant l’été. Ses résultats indiquent que 68% des Français sont conscients de la nécessité de se protéger à l’aide d’un préservatif lors d’une future idylle de vacances.Pourtant, 49% des sondés ayant eu au moins un

amour de vacances déclarent avoir déjà renoncé au préservatif. Un fait plus particulièrement marqué chez les hommes, qui sont 41% à avoir eu ce comportement à risque, plutôt que chez les femmes (32%).

Les séducteurs de l’été disent avoir pourtant été conscients des risques à 73%. Et près d’un tiers d’entre eux avaient emporté avec eux un préservatif pour se protéger.Parmi les raisons invoquées, figurent en premier lieu la passion et l’excitation pour 40% des Don Juan, suivies de la confiance inspirée par le partenaire pour 18% des sondés. 

En 3e position, la prise de risques peut également être expliquée par l’alcool et la consommation de drogues, particulièrement chez les 18-24 ans (10% d’entre eux).”Les 25-34 ans ont quant à eux été convaincus par la promesse d’un dépistage récent du partenaire rencontré, tandis que les seniors seraient dans l’ensemble plutôt méconnaissants sur le sujet, associant le préservatif au sida, mais pas aux autres

infections sexuellement transmissibles (IST)“, explique Roxane Ferrand, directrice Zava France.

Seul le préservatif protège aujourd’hui d’une grossesse non désirée et de la contamination à la plupart des IST.

L'ancienne formule du Levothyrox de retour dans les pharmacies, "au compte-gouttes"

Après les nombreuses plaintes provoquées par les effets secondaires de sa nouvelle formule, l’ancien Levothyrox a fait son retour lundi dans les pharmacies, mais le nombre de boîtes limité fait déjà craindre un risque de pénurie.

L'ancien Levothyrox a fait son retour lundi dans les pharmacies, mais le nombre de boîtes limité fait déjà craindre un risque de pénurie.

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  1. Réservé aux patients qui n’ont pas d’alternatives
  2. Pas assez de boîtes
  3. Repousser le problème

Réservé aux patients qui n’ont pas d’alternatives”Je n’ai même pas reçu une boîte de chaque dosage“, constate auprès de l’AFP Michel Duval, pharmacien à Rennes, au terme d’une journée que nombre de ses confrères appréhendaient : “Certains patients sont compréhensifs, beaucoup pas du tout parce qu’ils ont entendu à la radio, à la télé qu’il y en aurait dans toutes les pharmacies“.”C’est donné au compte-gouttes, on ne sait même pas s’il y en aura demain donc je ne peux rien leur promettre“, déplore-t-il.Sur les réseaux sociaux, d’autres pharmaciens se plaignaient d’un approvisionnement trop réduit et assuraient ne pas parvenir à joindre leurs grossistes, saturés de demandes.Importée d’Allemagne, l’ancienne formule de ce médicament pour la thyroïde est disponible depuis lundi sous le nom d’Euthyrox. Fabriqué par le laboratoire Merck, comme le Levothyrox, l’Euthyrox est disponible “pour une durée et des quantités limitées (130.000 boîtes de 100 comprimés en 8 dosages)” pour les 22.000 pharmacies de France, a souligné l’Agence du médicament ANSM.Selon l’Agence, les médecins ne doivent donc prescrire l’Euthyrox qu’en “dernier recours”, aux patients qui se plaignent d’effets secondaires (crampes, maux de tête, vertiges, perte de cheveux) liés au nouveau Levothyrox.Problème : “Nous avons des remontées qui montrent que ce n’est pas forcément ce qui se passe“, a affirmé dans la journée à l’AFP le directeur général de l’ANSM, Dominique Martin.Pas assez de boîtes”Il faut réserver l’Euthyrox à ceux pour qui il n’y a pas d’alternative“, insiste-t-il. “S’il était épuisé très rapidement, des gens qui en ont vraiment besoin ne l’auraient pas dans les jours qui viennent“.L’ANSM a fait parvenir lundi matin un document d’information aux professionnels de santé. Il stipule que les ordonnances doivent mentionner le nom “Euthyrox” et être postérieures au 14 septembre pour rendre possible la délivrance de ce médicamentLes autorités de santé estiment à plus de 9.000 le nombre de signalements pour effets indésirables visant la nouvelle formule du Levothyrox, commercialisée depuis mars. Au total, trois millions de patients prennent du Levothyrox en France (premier marché mondial) pour soigner l’hypothyroïdie ou après une opération de cancer de la thyroïde. 

Chantal L’Hoir, de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), estime que cette journée ne s’est “pas bien” passée. “Les pharmaciens n’ont pas assez de boîtes (et) je n’accepte pas le caractère temporaire” de cette remise à disposition de l’ancienne formule, déplore Mme L’Hoir. Une pétition lancée cet été revendique 294.500 signatures. Plusieurs procédures judiciaires sont par ailleurs en cours.Repousser le problèmePour Alain Delgutte, de l’Ordre des pharmaciens, la mise à disposition temporaire de l’Euthyrox équivaut à “repousser le problème” puisque “tôt ou tard, cette formule sera supprimée“.Merck entend en effet généraliser le recours à la nouvelle formule : la France est le premier pays où elle a été introduite mais le laboratoire avait indiqué à l’AFP début septembre que des procédures d’homologation étaient en cours ailleurs.La nouvelle formule du Levothyrox a été réclamée par l’ANSM au laboratoire en 2012 afin, selon elle, de rendre le produit plus stable dans le temps. Le changement ne porte pas sur le principe actif mais sur d’autres substances, les excipients.Face à la colère de patients signalant des effets secondaires, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait annoncé le 15 septembre le retour sous quinze jours de l’ancienne formule avant l’arrivée de médicaments alternatifs.Selon l’ANSM, un autre médicament, le L-Thyroxin Henning (laboratoire Sanofi), sera disponible à partir de mi-octobre.Un médicament sous forme de gouttes, la L-Thyroxine (laboratoire Serb), existe également, mais est prescrit en priorité aux enfants et aux personnes qui ont des troubles de la déglutition.Dominique Martin a annoncé à l’AFP lundi que l’arrivée d’un autre médicament équivalent était étudiée pour novembre : “C’est un médicament utilisé dans un pays européen, qui n’a pas les mêmes excipients” que le nouveau Levothyrox.

Un étudiant sur deux n’utilise pas de préservatif à chaque rapport

Selon l’enquête annuelle de la Smerep, les fausses idées sur le VIH et des comportements à risque persistent. Un étudiant sur deux déclare ainsi ne pas utiliser de préservatif à chaque rapport.

Sommaire

  1. Le préservatif n’est plus automatique
  2. Le dépistage n’est pas un réflexe…
  3. De fausses croyances persistent

Du port du préservatif au dépistage, l’enquête santé conduite par la Smerep révèle des comportements à risques qui persistent, ainsi que de fausses croyances qui peuvent conduire les jeunes à moins se protéger.Le préservatif n’est plus automatiqueSi les lycéens sont 8 sur 10 à déclarer utiliser systématiquement un préservatif lors d’un rapport sexuel, ce chiffre tombe à 1 sur 2 seulement pour les étudiants.Plus troublant, 37% des étudiants déclarent ne pas en mettre lorsque la partenaire prend la pilule, ce qui conduit à penser qu’ils réduisent le préservatif à l’unique rôle de moyen de contraception.Le port du préservatif est pourtant la meilleure façon de se protéger contre les infections sexuellement transmissible (IST) dont le VIH-SIDA.

Le dépistage n’est pas un réflexe…Lorsqu’ils changent de partenaire, 7 étudiants sur 10 reconnaissent ne pas se faire dépister de façon systématique, dont 41% jamais. Pour justifier ce comportement, 58% considèrent ne pas avoir pris de risques suffisants, quand 14% avouent ne pas savoir où se rendre pour pratiquer ce type de test. Enfin, 4% des étudiants ne veulent pas savoir.De fausses croyances persistentLes fausses croyances sur le VIH-sida perdurent :

  • 15% des étudiants (et 9% des lycéens) pensent qu’il peut être transmis par une simple piqûre de moustique ;
  • 6% en embrassant une personne séropositive ;
  • 4% en buvant dans son verre ;
  • 1 étudiant et 1 lycéen sur 10 pensent encore que l’on guérit facilement du sida aujourd’hui !

En partie à cause de ces fausses croyances, les étudiants n’ont pas le réflexe de se protéger, ils sont donc moins vigilants à adopter les bons comportements. “Chaque année, nous constatons qu’une méconnaissance du sujet persiste, que de mauvaises habitudes demeurent, et que parfois un manque de vigilance s’installe en matière de protection. Ainsi il nous paraît indispensable d’accentuer les politiques publiques pour continuer d’informer les étudiants et lycéens sur le VIH-SIDA, et de façon globale sur la santé sexuelle. Quant à elle, la SMEREP renforce d’ores et déjà ces actions de prévention sur le terrain“, précise Hadrien Leroux, Président de la SMEREP.