Zika : création d'une souris transgénique pour étudier vaccins et traitements

Des chercheurs ont créé aux Etats-Unis une nouvelle souris transgénique permettant de tester des vaccins et antiviraux expérimentaux contre le virus Zika, selon leurs travaux publiés mardi.Il s’agit du deuxième modèle animal développé depuis une semaine, ce qui devrait permettre d’accélérer les recherches pour combattre ce virus.

Chez les adultes, les scientifiques pensent aussi que le Zika est lié à de rares cas du syndrome de Guillain-Barré qui peut provoquer une paralysie temporaire.

Le

virus Zika est fortement soupçonné de provoquer chez l’humain la

microcéphalie du fœtus, un développement insuffisant du crâne et du cerveau, quand il infecte des femmes enceintes. Chez les adultes, les scientifiques pensent aussi que le Zika est lié à de rares cas du

syndrome de Guillain-Barré qui peut provoquer une paralysie temporaire. L’intérêt d’un modèle animal pour mieux étudier ZikaLa nouvelle souris a été créée par des chercheurs de la faculté de médecine de l’université Washington à Saint-Louis (Missouri, centre), qui publient les résultats de leurs travaux dans la revue Cell Host and Microbe. Cette souris a permis de détecter une forte concentration du virus dans le cerveau et la moelle épinière de l’animal, ce qui montrerait que le Zika peut provoquer des dommages neurologiques dans le fœtus humain.Les chercheurs ont aussi détecté une charge virale élevée dans les testicules des souris mâles, confortant les données cliniques selon lesquelles le virus peut se transmettre sexuellement.“Maintenant que nous avons rendu ces souris vulnérables à l’infection par le Zika, nous pouvons les utiliser pour tester des vaccins et des anti-viraux, certaines de ces études étant déjà en cours“, précise Michael Diamond, professeur de médecine à l’Université Washington qui a dirigé les travaux.“Ces modèles animaux permettent aussi de comprendre la pathogenèse du virus“, souligne-t-il.Ce nouveau modèle animal de recherche sur le Zika, ainsi que celui mis au point récemment par d’autres scientifiques de l’université du Texas, sont les premiers développés depuis 1976, indique le chercheur. Un modèle animal plus proche du mode de transmission chez l’hommeLe virus Zika a été détecté pour la première fois en Ouganda en 1947 chez un singe avant d’être isolé un an plus tard chez un moustique Aedes.Contrairement au premier modèle développé en 1976, ces nouvelles souris sont plus compatibles cliniquement car l’infection est provoquée dans leur cas par la peau, et non pas par injection, ce qui correspond à la manière dont les humains sont infectés par la piqure d’un moustique. Pour l’étude la plus récente, les chercheurs ont testé cinq souches de virus Zika : celle de 1947, trois qui circulaient au Sénégal dans les années 1980 ainsi qu’une venant de Polynésie française et responsable d’infections en 2013. Cette dernière est quasiment identique à celle qui a provoqué l’épidémie actuelle en Amérique du Sud, frappant surtout le Brésil.Des tests avec les souches virales de cette dernière flambée sont en cours.AFP/RelaxnewsSource : A Mouse Model of Zika Virus Pathogenesis – Helen M. Lazear et al. – Cell Host and Microbe – avril 2016 (

étude accessible en ligne)Photo : ©AFP PHOTO / LUIS ROBAYOClick Here: essendon bombers guernsey 2019

De l'autre côté du miroir : Urban Decay succombe une deuxième fois à la magie d'Alice

La suite des aventures du personnage de Lewis Carroll sera à découvrir en salles au mois de juin. A cette occasion, le géant des cosmétiques Urban Decay propose une nouvelle palette de couleurs, ainsi que des rouges à lèvres. La marque espère ainsi réitérer le succès de la gamme lancée à la sortie du film “Alice aux Pays des merveilles“ en 2010.

Urban Decay Cosmetics – collection Alice Through the Looking Glass©2016 Instagram

Une vidéo publiée sur Instagram et Twitter par Urban Decay offre un aperçu de la palette de 20 nuances inspirées par les différents personnages du film. D’un vert émeraude appelé “Heads Will Roll“ à un magenta profond appelé “Cake“, en passant par le violet brillant “Dream On“, qui évoque une ambiance disco dark, les teintes — tantôt mates, tantôt brillantes — s’avèrent audacieuses et spectaculaires.Quelques couleurs plus douces complètent la collection, comme le beige “Reflection“ ou le scintillant bronze “Paradox“ ou le rose pâle “Looking Glass“.Les cinq rouges à lèvres sont eux aussi pleins d’audace. Urban Decay dévoile du violet, du bleu et du bordeaux. La collection se présentera dans un packaging psychédélique orné des motifs pop-up en forme de papillons et de montres à gousset.La collection sera proposée sur urbandecay.com le 1er mai, avant d’être commercialisée chez Sephora le 5 mai à des prix compris entre $60 pour les palettes et $18 pour les rouges à lèvres.(AFRP/Relaxnews)Click Here: essendon bombers guernsey 2019

Le yoga pourrait réduire les symptômes des asthmatiques

Une équipe de chercheurs a évalué les effets du yoga sur l’asthme. D’après leurs travaux, unepratique régulière du yoga améliorerait la qualité de vie des asthmatiques et diminuerait leurs symptômes respiratoires invalidants.

Le yoga aiderait les personnes asthmatiques à se sentir mieux.

Le

yoga, pratique psycho-corporelle, très en vogue partout dans le monde, peut-il soulager les patients asthmatiques ?Pour tirer de premières conclusions, des chercheurs canadiens ont rassemblé les données de 15 essais cliniques menés auprès de 1048 hommes et femmes au total, en Inde, en Europe et aux États-Unis. La majorité des participants souffrait d’

asthme léger à modéré depuis une période allant de six mois à plus de 23 ans. Tous ont continué leur traitement pendant l’étude.Six études ont examiné les effets de la respiration seule pendant la pratique du yoga, tandis que les autres études ont porté à la fois sur la respiration, la posture et la méditation.Une amélioration de la qualité de vie des patientsÀ l’issue de l’expérience allant jusqu’à 4 ans pour certaines études, les chercheurs ont observé une amélioration de la qualité de vie des patients asthmatiques et une diminution de leurs symptômes. En revanche, l’étude n’est pas en mesure de prouver que le yoga a un impact réel sur le fonctionnement du poumon et c’est encore trop tôt, compte tenu des données variables, de savoir si cette pratique peut réduire l’utilisation de médicaments.Un sport complémentaire au traitement médicalÀ l’occasion de cette étude, les spécialistes rappellent que les personnes souffrant d’asthme doivent continuer à prendre leur médicament, comme prescrit. La plupart du temps, il s’agit d’un traitement par corticoïdes inhalés, qui agit dans la durée sur la cause de la maladie.Dans la mesure où le yoga peut les aider à respirer et à se sentir mieux, les patients pourront faire des choix dans les différentes options de traitement proposées à l’avenir.L’asthme est une maladie chronique caractérisée par une inflammation plus ou moins importante des voies respiratoires, au niveau des bronches et des petites bronches, les bronchioles. Elle se traduit par une difficulté à respirer, un essoufflement, une respiration sifflante ou une sensation d’oppression dans la poitrine.300 millions de personnes sont concernées par cette pathologie dans le monde.A l’occasion de la journée mondiale de l’asthme qui aura lieu le 3 mai 2016, les professionnels de santé rappellent qu’il est important de continuer à suivre son traitement pour vivre le mieux possible et mener une vie sociale, professionnelle ou

sportive aussi normale que possible.Source : “Yoga for asthma“ par Zu-Yao Yang et al., 27 avril 2016 DOI: 10.1002/14651858.CD010346.pub2 (

extrait disponible en ligne).AFP/Relaxnews

Cancer du sein : consommer des fruits et légumes à l’adolescence réduit les risques

Une étude américaine a permis d’observer que les personnes ayant consommé le plus de fruits et légumes à l’adolescence ont un risque moindre de développer un cancer du sein à l’âge adulte. Sans pouvoir en déterminer les raisons exactes, ces conclusions confirment un peu plus l’intérêt des fruits et légumes dans la prévention des cancers.

Les personnes qui consomment beaucoup de fruits et légumes à l'adolescence auraient 25 % moins de risque de développer un cancer du sein.

Plusieurs études avaient déjà mis en évidence l’intérêt de consommer des

fruits et légumes à l’âge adulte pour prévenir certains

cancers, notamment le

cancer du sein. Des chercheurs américains ont cherché à savoir si une consommation précoce, à l’adolescence, pouvait aussi être bénéfique.Un risque diminué de 25 %Pour cela, ils ont suivi 90 000 infirmières âgées de 27 à 44 ans au début de l’étude, sur une période de 20 ans, à qui ils ont demandé de lister leur consommation de fruits et légumes à l’âge adulte, mais également à l’adolescence pour près de la moitié d’entre elles qui ont pu s’en souvenir. Ils ont ainsi constaté qu’une consommation importante de fruits et légumes pendant la période de l’adolescence (2,9 portions quotidiennes en moyenne) était associée à une diminution du risque de développer un cancer du sein de près de 25 %.Parmi les fruits qui sembleraient les plus bénéfiques pendant l’adolescence, on retrouve les pommes, les bananes et le raisin. Chez les jeunes adultes, les oranges et le chou kale auraient le meilleur effet préventif.Aucun effet constaté sur les jus de fruitsLes chercheurs américains ont constatés ces effets préventifs uniquement sur la consommation de fruits et légumes frais. Aucun bénéfice n’a pu être constaté quant à la consommation de jus, que ce soit à l’adolescence ou à l’âge adulte.Un article correspondant à cette étude, publié par l’université d’Oxford, note cependant que “des recherches complémentaires seront nécessaires pour confirmer l’effet protecteur de la consommation de fruits et légumes par les adolescents et les jeunes adultes sur les risques de cancer du sein”. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un argument supplémentaire pour inciter la population, notamment les jeunes, à en consommer davantage.Les recommandations du PNNS sont de consommer au moins 5 fruits et légumes chaque jour.

La lumière verte pourrait dompter la migraine

Une étude israélienne, publiée aujourd’hui dans "Brain", révèle les vertus anti-migraineuses de la lumière verte. Cette découverte prometteuse pourrait aboutir à la conception de lunettesthérapeutiques.

L'exposition à la couleur verte pourrait réduire la douleur des patients migraineux de 20%.

Des chercheurs israéliens du “Beth Israel Deaconess Medical Center” (BIDMC) ont constaté que les personnes souffrant de migraines sévères voyaient l’intensité de la douleur se réduire significativement quand on les exposait à une bande lumière verte.De manière générale, les patients migraineux, en crise, cherchent le confort de l’obscurité, s’isolent du travail, des activités familiales et quotidiennes. 80% des migraines sont en effet déclenchées par une sensibilité accrue à la lumière.Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont soumis les participants à des lumières de couleurs différentes : rouge et bleue, verte et ambre.D’après les résultats, 80% des patients ont vu leur état empiré à la vue de toutes les couleurs sauf le vert. La lumière de couleur verte a même réduit la douleur d’environ 20%.Pour comprendre ce phénomène, les scientifiques ont mesuré l’ampleur des signaux électriques produits par la rétine de l’oeil et le cerveau de ces patients en réponse à chaque couleur de lumière. Ils ont constaté que des lumières rouges et bleues produisaient de plus grands signaux tant dans la rétine que dans le cortex. A contrario, la lumière verte produisait les signaux les plus petits.Ce résultat corrobore une précédente étude menée sur des rats migraineux. Les neurones du thalamus – zone du cerveau qui transmet des informations sur la lumière de l’oeil au cerveau, révélaient être plus sensibles à la lumière bleue et moins sensibles à la verte.Pour que les patients puissent bénéficier de cette avancée à un prix abordable, le Dr Rami Burstein du Beth Israel Deaconess Medical Center travaille désormais à l’élaboration d’une ampoule de basse intensité qui émet une lumière verte pure ainsi que des lunettes de soleil capables de filtrer toutes les couleurs sauf cette source verte.Actuellement, cette technologie existe, mais elle concerne les microscopes de laboratoire à un prix très coûteux.Click Here: cd universidad catolica

L'orge, un allié contre le mauvais cholestérol

Des chercheurs canadiens ont mis en évidence les vertus anti-cholestérol de l’orge. Cette céréale riche en fibres réduirait de 7% le taux des deux types de mauvais cholestérols-LDL et non HDL- associés au risque cardiovasculaire.

L'orge réduirait de 7% les taux des deux types de mauvais cholestérols, le LDL et le non HDL.

Selon une dernière étude, publiée aujourd’hui dans l’European Journal of Clinical Nutrition, l’orge, tout comme l’avoine, réduirait le risque de

maladie cardiovasculaire, lié au mauvais

cholestérol :  Le LDL et le non HDL. Le second est obtenu après avoir retiré le taux de bon cholestérol appelé HDL (lipoprotéine de haute densité). L’action de cette céréale riche en

fibres pourrait principalement bénéficier aux patients souffrant de

diabète de type 2 qui affichent des taux élevés de cholestérol-notamment le non HDL- mais aussi aux personnes saines, souligne l’étude menée dans 7 pays. Riche en fibres, l’orge est aussi deux fois plus protéinée et moitié moins calorique que l’avoine. Des critères qui peuvent s’avérer important pour les personnes qui doivent surveiller leur poids ou leur régime alimentaire.Ces deux céréales sont particulièrement riches en bêta-glucane, fibre soluble très visqueuse qui, à raison de 3 g par jour (soit l’équivalent de 30 à 40 g d’avoine ou d’orge), abaisse le cholestérol total et les LDL.Les 14 essais cliniques menés dans 7 pays différents ont montré que les patients voyaient leur taux de mauvais cholesterol baissé de 7%. Au cours des dix dernières années, la consommation d’orge a baissé de 35 % dans le monde. Le Canada est un des cinq premiers producteurs mondiaux- presque 10 mégatonnes par an – mais la consommation humaine représente seulement 2% de la production. Dans le pays, son utilisation fait partie des traitements des maladies cardiovasculaires.Il existe de nombreuses possibilités de consommer de l’avoine et de l’orge qui contiennent par ailleurs beaucoup de

vitamines et de

minéraux : le son, la farine, les grains entiers ou concassés et les flocons. Ils peuvent ainsi accompagner tous les repas de la journée. La consommation recommandée moyenne de fibres est de 30 grammes par jour.Consommer du

pain avec des fibres est aussi une option. Pour atteindre les recommandations nutritionnelles, il suffit de remplacer 10 % de la farine de blé par une portion de la partie de l’orge riche en fibres.Click Here: los jaguares argentina

Parkinson lié aux pesticides : une piste thérapeutique

Bien que les mécanismes de la maladie de Parkinson soient globalement connus, la cause ne l’est pas. Depuis longtemps, les scientifiques estiment que la maladie résulte d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux dont l’exposition aux pesticides. Des chercheurs américains viennent de démontrer le mécanisme causal de la maladie et des stratégies pour la prévenir, voire la guérir.

De nombreuses études ont démontré un lien entre l’exposition aux pesticides et la maladie de Parkinson. Des chercheurs américains confirment.

Depuis des années, de nombreuses études ont démontré un lien entre l’exposition aux

pesticides, notamment le dithiocarbamate (Ziram), un fongicide largement utilisé dans les régions agricoles de la vallée centrale de Californie, aux Etats-Unis, et la

maladie de Parkinson. Ces études retrouvent chez les personnes exposés de façon importante aux pesticides, une déficience de

dopamine au niveau du cerveau. Mais jusqu’alors, le mécanisme à l’origine de cette perte de dopamine était inconnu.Un mécanisme à l’origine de la maladie de Parkinson démontréPlusieurs études avaient par le passé affirmé l’implication d’une protéine du cerveau appelée α synucléine dans la perte dopaminergique mais le mécanisme exact restait inconnu. Une équipe de chercheurs de l’Université de Californie Los Angeles (UCLA) dirigée par le Dr Jeff Bronstein vient de démontrer que le pesticide Ziram provoque une augmentation importante de la concentration de cette protéine. En s’accumulant, l’α synucléine forme des agrégats qui se collent aux neurones provoquant des altérations dont la perte de dopamine, voire la mort neuronale.Les chercheurs expliquent que ce mécanisme peut également se produire en l’absence d’exposition aux pesticides. Cette découverte révèle ainsi une possible cause de la maladie Parkinson et ouvre des pistes pour la prévenir et la traiter.De la cause au remèdePour démontrer la cause et rechercher un possible traitement curatif, les chercheurs ont d’abord développé un modèle animal de la maladie chez des embryons de poissons zèbres en les exposant au Ziram pour qu’ils perdent leur dopamine. Après cette exposition, les chercheurs ont constaté que les poissons avaient des difficultés à nager, ce qui a été considéré comme une évidence de Parkinson.Les chercheurs ont ensuite éliminé génétiquement la production d’α synucléine chez ces poissons puis, les ont exposés au Ziram. Cette fois, les poissons zèbre n’ont pas été affectés et ont continué à nager normalement.La troisième expérience consistait à administrer aux poissons zèbre non protégés, du CLRO1, un médicament expérimental développé à l’UCLA. Ce médicament dissout les agrégats des protéines d’α synucléine chez des patients atteints de la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont constaté que le médicament protégeait les poissons, qui de ce fait ne développaient pas des altérations de type Parkinson après exposition au pesticide.Pour le Dr Jeff Bronstein, “en éliminant cette protéine soit génétiquement soit par dissolution des agrégats avec ce médicament expérimental, on a réussi à protéger les poissons contre la toxicité du Ziram. Cela est important car nos observations expliquent les mécanismes de toxicité d’un produit lié à la maladie de Parkinson et surtout, que nous pouvons utiliser des médicaments expérimentaux chez des patients qui développent la maladie après exposition au Ziram“. Au-delà des seuls patients exposés au Ziram, cette découverte permet d’en savoir plus sur la maladie et offre de nouvelles pistes thérapeutiques. “Au final, une meilleure compréhension de la pathogénèse de la maladie de Parkinson nous permettra de mettre au point de nouveaux traitements et éventuellement une cure contre cette maladie“, conclut le chercheur.Click Here: los jaguares argentina

Le vaccin anti-HPV diminue les lésions du col de l'utérus chez les jeunes femmes

Une nouvelle étude canadienne rapporte que les jeunes femmes ayant reçu le vaccin anti-HPV dans le cadre d’un programme scolaire introduit dans l’état d’Alberta en 2008, présentent moins d’anomalies cervicales au frottis de détection du cancer du col de l’utérus. Ces résultats semblent confirmer l’efficacité du vaccin anti-HPV vis-à-vis de l’apparition de ces lésions, dont certaines seulement peuvent dégénérer en cancer.

Au Canada, les jeunes femmes ayant participé en 2008 au programme de vaccination anti-HPV présentent moins d'anomalies au niveau du frottis du col de l'utérus.

En 2008, l’état d’Alberta a introduit un programme de vaccination scolaire contre le

papillomavirus humain (HPV) chez les jeunes filles âgées de 10 à 11 ans et un programme de rattrapage pour celles âgées de 14 à 15 ans. Ce programme a été étendu chez les garçons en 2014. Le schéma vaccinal consiste en 3 injections du

vaccin quadrivalent  anti-HPV, un vaccin qui protège contre 70 % des souches du HPV. L’état d’Alberta dispose par ailleurs d’un dispositif de dépistage du

cancer du col de l’utérus en population générale.Une étude sur plus de 10 000 jeunes femmesDans un article qui vient de paraître dans la revue Canadian Medical Association Journal (CMAJ), des chercheurs rapportent une étude visant à évaluer l’impact de la vaccination anti-HPV sur les résultats du frottis cervical (examen de Papanicolaou ou

Pap test) d’une première cohorte de 10 204 jeunes femmes nés entre 1994 et 1997 (soit âgées de 18 à 21 ans) et ayant participé au programme de vaccination scolaire de 2008. Toutes les jeunes femmes incluses dans cette étude résidaient dans l’état d’Alberta depuis au moins 2008.Une différence significative entre les femmes vaccinées et les non vaccinéesParmi ces jeunes femmes, 56 % n’avaient reçu aucune dose de vaccin anti-HPV, tandis que 44 % avaient eu une au moins une dose du vaccin avant la réalisation du frottis cervical. Parmi les femmes vaccinées, 84 % ont reçu 3 doses ou plus. Parmi les femmes non vaccinées, 16,1 % présentaient des anomalies du frottis cervical, contre seulement 11,8 % chez les femmes ayant reçu le schéma vaccinal complet (au moins 3 doses).Dans le détail, les résultats montrent que 1481 femmes (14,5 %) présentaient des anomalies du frottis cervical, tandis que 8723 (85,5 %) ne présentaient aucune anomalie. Parmi celles présentant des anomalies au frottis cervical, la majorité (1384, soit 93,5 %) présentaient des anomalies de bas grade tandis que les 97 femmes restantes (6,5 %) avaient des anomalies de haut grade.Les auteurs concluent que “la vaccination quadrivalente réduit significativement les anomalies cervicales, en particulier celles de haut grade mais cela nécessite 3 doses“. Ils proposent de renforcer les efforts de prévention par la vaccination et par la réalisation régulière du

dépistage du cancer du col de l’utérus en population générale, seule façon d’optimiser les résultats.Click Here: Putters

17 octobre 1961: Macron invite la France à regarder le passé «en face»

Le 17 octobre 1961, plusieurs milliers d’Algériens sont appelés à manifester pacifiquement à Paris par le Front de libération nationale (FLN). Les interventions des forces de l’ordre sont extrêmement violentes, faisant plusieurs dizaines de morts – les estimations divergent – et des centaines de blessés. Ce «fut le jour d’une répression violente de manifestants algériens», écrit Emmanuel Macron sur Twitter.
 
«La République doit regarder en face ce passé récent et encore brûlant. C’est la condition d’un avenir apaisé avec l’Algérie et avec nos compatriotes d’origine algérienne», ajoute-t-il.

Un collectif, comprenant notamment l’Association du 17 Octobre contre l’oubli, l’Association des anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre et l’Association contre le colonialisme aujourd’hui, avait appelé Emmanuel Macron à consentir «un geste symbolique de reconnaissance et de condamnation» contre un «crime d’Etat».

Le président ne retient pas ce terme (crime d’Etat), à l’instar de son prédécesseur François Hollande qui, en 2012, avait rendu hommage à la mémoire des victimes en affirmant que la République reconnaissait avec «lucidité» la «sanglante répression» du 17 octobre 1961. 

La déclaration d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la volonté du nouvel exécutif d’accomplir «un travail de vérité» sur la guerre d’Algérie (1954-1962) afin de «réconcilier les mémoires». Pour aller dans ce sens, le 13 septembre dernier, Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’Etat français dans la mort «sous la torture» de Maurice Audin, un mathématicien communiste et anticolonialiste arrêté le 11 juin 1957 pendant la bataille d’Alger.
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L’hôpital Pompidou ferme 9 salles d’opération à cause d’un champignon

Lors d’un contrôle de qualité des blocs opératoires, la présence de champignons filamenteux a été détectée dans l’air de trois salles d’opération à l’Hôpital européen Georges Pompidou à Paris. L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a décidé de fermer 9 des 24 salles d’opération et de transférer les cas urgents, tout en précisant qu’aucune contamination de patient n’a été constatée.

Des champignons filamenteux retrouvés dans de blocs opératoires à l'Hôpital européen Georges Pompidou à Paris. Photo: Durand Florence/SIPA

Dans un communiqué, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a fait savoir que “les résultats de prélèvements d’air et de surface qui sont réalisés régulièrement dans les blocs opératoires dans le cadre de contrôles de qualité, ont montré la présence de champignons filamenteux dans l’air de trois salles du bloc 1“. Il s’agit d’un champignon du genre Aspergillus mais d’une forme non infectante du champignon.Lutter contre les infections nosocomialesEn conséquence, ajoute le communiqué commenté sur Europe 1, “par mesure de précaution, la direction et le président du Comité de lutte contre les

infections nosocomiales  de l’hôpital ont pris la décision, le lundi 11 juillet, de fermer le bloc qui comprend 9 salles d’opération pour pouvoir procéder aux opérations de désinfection de l’ensemble des salles“. L’AP-HP précise par ailleurs qu’aucune contamination de patient n’a été constatée et que les deux autres secteurs de blocs fonctionnent normalement.Réorienter les patientsCes mesures assureront l’absence de tout risque mais en attendant l’opération de nettoyage et désinfection qui aura lieu aussi dans le service de salles d’urgences, les activités de chirurgie orthopédique et digestive lourde seront réorientées, tout comme les urgences orthopédiques et polytraumatiques. Les patients devant être opérés en urgence seront donc réorientés vers d’autres hôpitaux de l’AP-HP, tandis que les interventions non urgentes seront reprogrammées.  Après un nettoyage complet des blocs concernés, de nouveaux prélèvements seront effectués avant la réouverture des salles, selon Le Figaro.Selon une information diffusée ce matin sur

France TV Info , tous les services de l’Hôpital européen Georges Pompidou pourront reprendre leurs activités normales à partir du lundi 18 juillet.Rappelons que juste après son ouverture il y a une quinzaine d’années, l’Hôpital européen Georges Pompidou avait connu une épidémie de

légionellose . Une dizaine de patients avaient contracté la maladie dont 5 sont morts entre 2000 et 2001. D’autres cas de légionellose ont été diagnostiqués dans ce même hôpital en 2006 et 2007.

En 2009, l’hôpital avait été mis en examen en tant que personne morale  pour « homicide involontaire, blessures involontaires, erreur de conception et de réalisation, fautes caractérisées ayant causé l’apparition de légionelles dans le réseau d’eau ».Click Here: camiseta river plate