Le Malawi commence à prendre la main sur son épidémie de sida

  Le Malawi, petit pays du sud est africain, est confronté comme 9 de ses voisins d’Afrique australe et centrale, à savoir le Zimbabwe, la Zambie, l’Ouganda, l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Kenya, la Tanzanie, le Nigeria et le Cameroun, a une grande épidémie de sida. Toute la population est susceptible d’être contaminée.

Des chiffres alarmants
A divers titres, le Malawi est l’emblème de la transmission du sida dans cette partie du monde. Pour 18 millions d’habitants,1 million de personnes vit avec le VIH, encore près de 36000 contaminations sont à déplorer par an et pas loin de 25000 décès sur la même période, plaçant ce pays en quasi champion du monde de la maladie.  La plupart des séropositifs et des malades sont concentrés dans les grands centres urbains.
 Un travail de prévention et de soins efficace malgré toutPour autant, les vastes programmes mis en place depuis les années 10 commencent a réellement porter leur fruits. On constate un recul de 46% des contaminations, et 39% de décès en moins. Il n’en demeure pas moins, que l’épidémie de sida est généralisée et à maintenant largement touché les femmes dans des rapports hétérosexuels. La mise sous traitement anti rétroviraux de 71% des adultes et de 63% des enfants déjà contaminés n’y est pas pour rien. Désormais 90% des personnes malades se savent atteintes, 79% d’entre elles sont sous traitement et pour 87% de ces dernières, la charge virale a disparu. 

Thyolo au Malawi. Cet homme collecte les piluliers vides des habitants de son village. Il s’apprête à faire 3h de route à pied pour aller au centre de santé se réapprovisionner en médicaments antirétroviraux, le 27 novembre 2014.   (MARCO LONGARI / AFP)

 Le cas particuliers des jeunes
Les adolescents ont été contaminés de différentes façons, soit à la naissance où leur mère infectée leur a transmis le virus, soit lors de rapports non protégés, soit pour certains pays comme le malawi, lors de pratiques ancestrales désastreuses. Le principal objectif de toutes les instances de santé nationales et internationales, c’est de dépister et soigner les jeunes atteints, sachant que le diagnostic provoque l’ostracisations et la mise au ban du malade, beaucoup ne se évitent de se préoccuper de leur sérologie, avec les dégâts que l’on peut imaginer lors de relations sexuelles non-protégées. Près de 25% des personnes qui font commerce de leur corps sont touchées, comme 17% des hommes homosexuels. Les ONG sur le terrainLes ONG participent à l’effort de jugulation et d’éradication du virus. Médecins sans Frontières par exemple, cible les jeunes dans leurs centres de santé, veillant à ce que les adolescents prennent régulièrement leurs traitements, mais aussi à la prise en charge psychologique de jeunes dont les parents sont justement morts du sida ou de maladies opportunes et qui se retrouvent seuls, et qui plus est mis à l’écart dans leur famille d’accueil du fait de leur maladie ou séropositivité. De fait, 20% des jeunes seraient atteints de dépression, d’où l’importance du travail d’écoute de ces organisations.  
Il existe aussi l’initiative de «Prevention, Positive Living and Empowerment initiative» (initiative pour la prévention, la vie positive et l’autonomisation), plus connue sous le nom «APPLE», un projet soutenu par la Commission européenne, qui s’est fixé entre autres missions d’organiser une formation axée sur l’ensemble d’une communauté en matière de réduction des préjugés afin de renforcer la capacité de réponse des communautés locales à l’épidémie. 

Autant de d’initiatives et d’actions qui commencent à porter leurs fruits, avec une nette régression d’une maladie qui touche les forces vives du pays.   

Les enfants allaités ont besoin de compléments de vitamine D

Selon une étude canadienne, il serait important de continuer à donner de la vitamine D aux bébés nourris au sein après leur premier anniversaire afin de prévenir certaines maladies comme le rachitisme.

L'allaitement après 1 an ne protège pas les enfants du rachitisme.

Un risque de carence en vitamine D qui augmente avec le temps d’allaitementCette étude, menée par le Dr Jonathon Maguire du St. Michael’s Hospital de Toronto, a mesuré le taux sanguin de vitamine D de 2500 enfants canadiens âgés d’un à cinq ans.Les résultats ont montré que chaque mois

d’allaitement au-delà du premier anniversaire de l’enfant augmentait le risque de carences en

vitamine D de 6%. Lorsque les enfants atteignaient leur deuxième anniversaire, leur risque de carence en vitamine D atteignait les 16%, et s’approchait des 30% à trois ans.Les chercheurs ont trouvé que les résultats ne différaient pas si on ajoutait des aliments solides à leur alimentation en plus du lait de la mère.L’allaitement maternel doit s’accompagner d’une supplémentation en vitamine DLe lait maternel est une excellente source de nombreux nutriments nécessaires à la croissance des nourrissons, mais il ne contient pas assez de vitamine D. L’allaitement exclusif au cours de la première année de vie accroît les risques de rachitisme (maladie osseuse), c’est pourquoi les pédiatres recommandent déjà aux parents la dose de 400 unités internationales de vitamine D quotidienne, de zéro à un an.En France, le comité de nutrition de la Société française de pédiatrie recommande des supplémentations différentes en fonction du mode d’alimentation :- Nourrisson allaité : 1 000 à 1 200 UI/jour.- Enfant de moins de 18 mois recevant un lait enrichi en vitamine D : dose supplémentaire de 600 à 800 UI/jour.- Enfant de 18 mois à 5 ans : 2 doses de charge trimestrielle de 80 000 ou 100 000 UI en hiver (en novembre et février). La supplémentation peut être poursuivie toute l’année par dose de charge trimestrielle en présence de facteurs de risque particuliers (forte pigmentation cutanée, certains traitements ou maladies chroniques, ou végétalisme). Un impact plus important dans les pays où le soleil manque…Le professeur Maguire pense que ces nouveaux résultats pourraient avoir un fort impact, non seulement sur la santé des jeunes Canadiens, mais aussi tous ceux qui vivent dans les régions où le soleil manque cruellement en hiver. Les rayons ultraviolets du soleil permettent au corps de produire la vitamine D nécessaire à la bonne santé osseuse. L’

Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement exclusif au cours des 6 premiers mois de vie de l’enfant. À partir de six mois, l’organisation conseille l’introduction d’aliments solides nécessaires aux demandes énergiques du petit, tout en continuant l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà.Avec AFP/RelaxnewsSource : Total Duration of Breastfeeding, Vitamin D Supplementation, and Serum Levels of 25-Hydroxyvitamin D – Denise Darmawikarta, Yang Chen, Gerald Lebovic, Catherine S. Birken, Patricia C. Parkin, Jonathon L. Maguire – American Journal of Public Health: Posted online on 18 Feb 2016 (

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VIDEO. “Les geôliers ne s’arrêtent que quand la personne devient une masse de sang” : un rescapé décrit les “fêtes de bienvenue” dans une prison syrienne

Emad est resté deux ans et demi dans la prison la plus terrible du régime syrien. Il se souvient encore parfaitement du jour où il est arrivé à Saidnaya, dans un groupe de 19 prisonniers. Emmenés dans le bâtiment rouge (réservé aux civils considérés comme des opposants), ils ont eu droit à une “fête de bienvenue”. Un rituel sanguinaire propre à Saidnaya, qui serait destiné aux nouveaux arrivants et qu’il décrit dans cet extrait d'”Envoyé spécial”.D’abord, les prisonniers sont déshabillés, fouillés intégralement, raconte-t-il. On les fait s’allonger par terre l’un après l’autre, puis trois ou quatre soldats s’acharnent sur chacun. Coups de matraque, coups de bâton, “et surtout, ils nous frappaient avec des gros morceaux de pneu de camion – ils utilisent souvent ça à Saidnaya, précise Emad. Les geôliers ne s’arrêtent que quand la personne devient une masse de sang. S’ils estiment qu’il n’y a pas assez de sang, ils continuent”.“Les gens n’avaient plus que la peau sur les os” L’un des 19 prisonniers qui sont arrivés ensemble n’a pas survécu aux coups. “Notre état de santé ne nous permettait absolument pas de les supporter”, explique Emad, qui décrit la nourriture insuffisante, la soif, l’interdiction d’ouvrir la bouche, le sadisme des geôliers qui leur répètent : “Vous et le mur, vous ne faites qu’un.”“Nous étions tous très affaiblis, sans aucune force. (…) A tel point qu’un simple rhume, une diarrhée banale tuait immédiatement. Je vous jure qu’en 2014, la diarrhée a tué des centaines de prisonniers. Les gens n’avaient plus que la peau sur les os. Ils n’avaient même plus de sang dans les veines.”Extrait de “Syrie, les rescapés de l’enfer”, un reportage à voir dans “Envoyé spécial” le 18 octobre 2018.Click Here: Golf special

Cacahuètes : en manger dès 4 mois protègerait durablement des allergies

Contrairement à ce qui était longtemps préconisé, une étude américaine démontrait en février 2015 quedes enfants avaient été protégés d’allergie aux cacahuètes en consommant de petites quantités dès les premiers mois de leur vie. Aujourd’hui, les mêmes chercheurs démontrent que cette protection est maintenue, même s’ils cessent d’en manger pendant un an.

Des enfants qui ont été protégés d'allergie aux cacahuètes en consommant de petites quantités dès les premiers mois de leur vie maintiennent cette protection même s'ils cessent d'en manger pendant un an.

Une réduction de 81 % du risque d’allergie à l’arachideCette étude, appelée “LEAP-On“, parue dans la revue américaine New England Journal of Medicine, est une prolongation de celle (LEAP ou Learning Early About Peanut Allergy), qui avait pour la première fois montré que le

fait de consommer régulièrement des cacahuètes dès quatre mois et ce jusqu’à cinq ans, réduisait de 81% le taux d’allergie chez des enfants à risque comparativement à ceux qui n’avaient jamais mangé de cette arachide.Cette première recherche, menée sur 640 enfants, avait été effectuée sur la base d’observations faites en Israël, où très peu d’enfants souffrent d’

allergies aux cacahuètes comparativement à de jeunes juifs de mêmes origines ancestrales vivant au Royaume-Uni.Les nourrissons israéliens commencent à en consommer très tôt contrairement à de nombreux pays qui recommandent de ne pas donner de cacahuètes aux très jeunes enfants présentant un risque d’allergie.Mais cette étude n’avait pas permis de répondre à la question de savoir si les participants restaient protégés durablement contre des allergies aux cacahuètes quand ils cessaient d’en consommer, expliquent les auteurs de cette recherche.Une protection durable contre les allergies à l’arachidePour y répondre, ces chercheurs ont suivi 556 des 640 enfants qui avaient initialement participé à l’essai clinique LEAP et qui sont restés un an sans manger de cacahuètes. Les chercheurs les ont testés oralement à la fin de douze mois de l’étude.Ainsi à la fin de cette période, seulement 4,8% des enfants qui consommaient initialement des cacahuètes y étaient devenus allergiques comparativement à 18,6% parmi ceux qui avaient évité d’en manger auparavant.“Les résultats de l’essai clinique LEAP-ON dépassent nos attentes et prouvent que le fait de commencer à consommer des cacahuètes très tôt dans l’enfance permet une protection durable contre le développement d’allergies chez les enfants à risque“, se félicite le Dr. Gideon Lack du Kings College à Londres, principal auteur de cette recherche.“Cet effet protecteur a persisté pendant un an à la fois chez les enfants ayant totalement évité de manger des cacahuètes et chez ceux qui avaient continué à en consommer de temps à autres“, a-t-il dit. Vers un changement des recommandations ?La prolongation de cet essai clinique montre que la consommation précoce d’aliments contenant des protéines de cacahuète est bénéfique et durable. Cette piste constitue ainsi une approche efficace pour faire face à un sérieux problème de santé publique. Les recommandations pourraient ainsi bientôt changer.Attention cependant, les parents de nourrissons et de jeunes enfants qui ont de l’eczéma ou une allergie aux oeufs doivent consulter un médecin avant de donner des aliments contenant de l’arachide. Il n’est donc pas question de vous lancer dans un changement de régime alimentaire sans avis médical, les réactions allergie à l’arachide peuvent être violentes.Cette recherche a été organisée par l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).Avec AFP/RelaxnewsSource : Effect of Avoidance on Peanut Allergy after Early Peanut Consumption  – George Du Toit et al. – NEJM – 4 mars 2016 (

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Zika peut aussi atteindre la moelle épinière et provoquer une myélite

Déjà relié à des microcéphalies et au syndrome neurologique de Guillain-Barré, le virus Zika peut aussi affecter la moelle épinière et déclencher une myélite aiguë, une atteinte sévère des membres susceptible de laisser des séquelles motrices. Un premier cas a été rapporté en Guadeloupe par une équipe de chercheurs français.

Le virus Zika peut affecter la moelle épinière et déclencher une myélite aiguë, une atteinte sévère des membres susceptible de laisser des séquelles motrices.

Un premier cas de myélite aiguë lié à ZikaSelon le communiqué conjoint du CNRS et de l’Inserm, deux instituts de recherche français, une patiente, âgée de 15 ans, a été admise mi-janvier à l’hôpital de Pointe-à-Pitre avec une hémiplégie gauche en phase aiguë de son infection par Zika. Le second jour de son hospitalisation, elle a présenté de la rétention urinaire. L’hémiplégie et les douleurs ont empiré et les médecins ont noté la perte de sensations dans les jambes. “Elle présentait un déficit moteur des quatre membres, associé à des douleurs très intenses et à une rétention aiguë d’urine“, ont-ils précisé.Puis, les chercheurs ont détecté de hautes concentrations de virus dans le sérum, l’urine et le liquide céphalorachidien le deuxième jour de son admission (soit 9 jours après le début des symptômes). Les autres virus, de maladies comme la varicelle, le zona, l’herpès, la légionellose et les maladies inflammatoires, tous susceptibles de causer une myélite aiguë, ont en outre été écartés, à l’issue de tests sanguins négatifs.“C’est le premier cas publié avec une preuve du lien (entre Zika et myélite, ndlr) en raison de la présence du virus dans le liquide céphalorachidien neuf jours après le début des signes cliniques“ de la patiente, a déclaré mardi à l’AFP Annie Lannuzel, chercheuse à l’Inserm et dont les travaux ont été publiés dans The Lancet. Traitée par de la methylprednisolone (un anti-inflammatoire dès le premier jour puis pendant 5 jours), la patiente a vu sa condition neurologique s’améliorer lors du 7e jour d’hospitalisation. A ce jour, elle est toujours hospitalisée mardi mais ses jours ne sont pas en danger. Bien que faible, elle remarche sans aide.Ce cas renforce l’hypothèse du caractère “neurotropique“ de Zika, c’est-à-dire qu’il a “une affinité pour le système nerveux“, a commenté Mme Lannuzel.Zika : gare aux complications neurologiques“Il met en évidence l’existence de complications neurologiques en phase aiguë de l’infection, les syndromes de Guillain Barré étant des complications post-infectieuses“, ont en outre précisé le CNRS et l’Inserm.Dans le cas de Guillain-Barré, le virus affecte le nerf périphérique alors que dans celui de la myélite, il atteint la moelle épinière, ce qui a pour conséquence d’affecter les quatre membres avec des manifestations motrices ou sensitives, a également expliqué Mme Lannuzel.“Le message est que Zika ne touche pas que la femme enceinte et qu’il n’est pas forcément bénin“, a insisté la chercheuse.Bien que rare, la myélite peut en effet laisser de graves séquelles motrices. Le traitement de cette maladie inflammatoire se fait par injection de fortes doses de cortisone.Jusqu’à présent, les scientifiques s’accordaient à dire que Zika, qui sévit en Amérique du Sud et aux Caraïbes, présente le plus de risques pour les femmes enceintes, le virus s’attaquant aux cellules cérébrales du foetus en développement. Au Brésil, les autorités ont établi que des centaines de bébés nés de mères infectées souffrent de microcéphalie, une malformation grave et irréversible se caractérisant par une taille anormalement petite du crâne.L’OMS conseille aux femmes enceintes de ne pas se rendre dans les zones affectéesL’Organisation mondiale de la santé (OMS) a conseillé mardi aux femmes enceintes de ne pas se rendre dans les zones affectées, estimant que même si le lien n’était pas définitivement établi entre Zika et la microcéphalie, les informations sur le virus étaient “alarmantes“.Elle avait déjà estimé en février qu’un possible lien entre Zika et l’explosion des cas de microcéphalie constituait “

une urgence de santé publique de portée internationale“. L’organisation s’attend à une propagation “explosive“ de cas de Zika dans les Amériques, avec trois à quatre millions de contaminations cette année.Pays le plus touché par l’épidémie, le Brésil compte déjà plus d’un million et demi de cas de Zika depuis 2015, et 583 cas de microcéphalie y ont été confirmés depuis octobre 2015, soit quatre fois plus que la moyenne annuelle historique.Une

étude, publiée vendredi dans une revue américaine, a démontré pour la première fois scientifiquement le lien de cause à effet entre Zika et microcéphalie.D’autres travaux avaient été publiés quelques jours plus tôt établissant par ailleurs un lien entre ce virus et le

syndrome de Guillain-Barré qui peut entraîner à la fois une paralysie des membres et une atteinte respiratoire.Avec AFP/RelaxnewsSource : Acute myelitis due to Zika virus infection – Sylvie Mécharles, Cécile Herrmann, Pascale Poullain, Tuan-Huy Tran, Nathalie Deschamps, Grégory Mathon, Anne Landais, Sébastien Breurec, Annie Lannuzel – The Lancet Case Report – Published online March 3, 2016 (

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Tabac : les paquets neutres obligatoires au 1er janvier 2017

Les buralistes français vendront uniquement des paquets neutres, sans logo ni couleur spécifique, à partir du 1er janvier 2017. Tous les paquets auront la même couleur, le même marquage et des avertissements sanitaires choc plus grands qu’aujourd’hui.

Les buralistes devront vendre des paquets de cigarettes neutres au 1er janvier 2017 au plus tard

L’arrivée du paquet neutre en trois étapesLe paquet neutre va se déployer en France suivant trois étapes :

  • A partir du 20 mai 2016, les industriels ne devront produire que des paquets neutres pour les cigarettes, paquets de cigarettes, cartouches, et les conditionnements du tabac à rouler : à compter de cette date, les paquets neutres arriveront ainsi progressivement dans les linéaires des buralistes ;
  • A partir du 20 novembre 2016, seuls des paquets neutres devront être livrés aux débitants de tabac : les fabricants et les distributeurs auront eu 6 mois, à compter du 20 mai 2016, pour écouler leurs stocks de paquets non neutres ;
  • A partir du 1er janvier 2017, les paquets neutres seront les seuls paquets vendus dans les bureaux de tabac : les buralistes auront eu jusqu’à cette date pour écouler leurs stocks de paquets non neutres (ce délai sera précisé dans une ordonnance à paraître prochainement).

Les paquets slim et fantaisie sont également concernésLes paquets de cigarettes en forme de rouge à lèvres sont aussi concernés et ne pourront plus faire référence à la minceur et à l’élégance.Les paquets de cigarettes “slim“, parfumés au menthol ou à un fruit deviendront neutres à partir du 20 mai prochain, avant d’être interdits à la vente à partir de 2020.Une seule et même couleur et des avertissements choc élargis à 65% du paquetLe paquet neutre aura des caractéristiques bien codifiées :

  • Une seule et même couleur. Un arrêté pris lundi par la ministre de la Santé Marisol Touraine et publié également mardi au Journal officiel spécifie que tous les paquets neutres “sont de couleur ou nuance Pantone 448C, finition mate“, c’est-à-dire vert foncé. Le code-barre peut lui être “soit Pantone 448C et blanc soit noir et blanc“.
  • Les mêmes modalités d’inscription de la marque. La marque du fabricant et la dénomination commerciale du produit ne pourront apparaître qu’une seule fois sur le paquet.
  • Des avertissements sanitaires plus choc, combinés (texte et visuel) et élargis à 65% du paquet (contre 30% à 40% aujourd’hui), en  application de la directive tabac du 3 avril 2014.

L’essentiel du prix des cigarettes est constitué des taxes (plus de 80%), les fabricants touchant moins de 10% du prix des paquets, actuellement vendu entre 6,50 et 7 euros. Selon certains fabricants, le coût engendré par la production des nouveaux paquets neutres, qui ne sont vendus pour l’heure que dans un seul autre pays au monde, en Australie, ne sera pas répercuté sur le client.A l’occasion de la publication des textes, Marisol Touraine a déclaré : “Avec 78 000 décès chaque année, le tabac est la première cause de mortalité évitable dans notre pays. Face à ce bilan accablant, pas question de se résigner. C’est pourquoi nous mettons en place le paquet neutre, qui réduit drastiquement l’attractivité du tabac, surtout auprès des jeunes, en contrant les effets du marketing“.David BêmeSources : Décret n° 2016-334 du 21 mars 2016 relatif au paquet neutre des cigarettes et de certains produits du tabac – JORF n°0069 du 22 mars 2016  – texte n° 5 (

accessible en ligne) Arrêté du 21 mars 2016 relatif aux conditions de neutralité et d’uniformisation des conditionnements et du papier des cigarettes et du tabac à rouler – JORF n°0069 du 22 mars 2016 – texte n° 6 (

accessible en ligne)Communiqué du minsitère des Affaires Sociales et de la Santé – 22 mars 2016AFP/RelaxnewsClick Here: cheap Cowboys jersey

Quel est le sujet de dispute le plus fréquent au sein des couples ?

L’éducation des enfants, la belle-famille, l’argent… quel est le sujet de dispute le plus courant au sein des couples ? Une étude réalisée par l’Ined dévoile les raisons les plus répandus des scènes de ménage…

Les motifs de dispute les plus fréquents sont les tâches ménagères, les parents, l'éducation des enfants et l'argent.

Si près d’un quart des amoureux français affirment être toujours sur la même longueur d’onde, et ne jamais se disputer, la majorité des couples se dispute, au moins de temps en temps. Mais, quel est le sujet de discorde le plus fréquent ? Pour le savoir, l’Institut national d’études démographiques (Ined) a réalisé une étude. Au total, 2 016 femmes et 1 474 hommes qui affirmaient connaître souvent des désaccords en couple ont participé à cette enquête.L’éducation des enfants, premier sujet de dispute pour les femmesD’après cette enquête, les motifs de dispute les plus fréquents sont les tâches ménagères, les parents, l’éducation des enfants et l’argent. Mais en fonction du sexe, le sujet de dispute récurrent change. En effet, les femmes s’énervent avant tout avec leur compagnon à propos de 

l’éducation des enfants. Vient ensuite les parents et les tâches ménagères. Chez les hommes, ce sont les parents qui se révèlent la source principale de conflit. On retrouve ensuite les tâches ménagères, puis l’argent et l’éducation des enfants, exæquo à la 3ème place.Des différences selon les couples Selon qu’un couple file le parfait amour ou pense à se séparer, les sujets de dispute diffèrent. Ainsi, d’après cette enquête, ce sont davantage les couples qui se disputent calmement et qui se disent très satisfaits de leur relation qui “bataillent“ au sujet des beaux-parents. Or, chez ceux ayant récemment envisagé une rupture, le sujet le plus épineux est les tâches ménagères. Un thème qui n’arrive qu’en troisième position chez ceux qui se déclarent heureux dans leur ménage ! Elodie MoreauSource :

InedClick Here: cheap all stars rugby jersey

VIH : un nouveau traitement prometteur à base d’anticorps

Dans un article qui vient de paraître dans la revue , des chercheurs américains et allemands rapportent les résultats d’une étude de phase 1 qui montre que l’administration d’un anticorps monoclonal stimule les défenses des personnes séropositives à produire des anticorps nouveaux et plus efficaces contre le VIH.

Selon une étude préliminaire, l’administration d’un anticorps monoclonal stimule la production de défenses plus efficaces contre le VIH.

Le développement des

thérapies antirétrovirales ont transformé l’avenir des personnes infectées par

le virus du sida. Alors qu’au début des années 1980, être

séropositif était presque synonyme de décès, ces traitements ont transformé le sida en une sorte de maladie chronique, contrôlée par l’administration de combinaisons différentes d’antirétroviraux.Mais les auteurs de cet article soulignent que malgré ces progrès, ces traitements doivent être administrés à vie sous peine de voir le virus flamber à nouveau et ne sont pas dénoués d’effets secondaires pouvant être graves ou altérant de façon importante la qualité de vie des patients.Un anticorps monoclonal puissant contre le VIH et stimulant les défensesLes chercheurs de l’Université Rockefeller à New-York et de l’Université de Cologne, Allemagne ont conduit des études préliminaires de phase 1 en utilisant un

anticorps monoclonal  baptisé 3BNC117. Selon le Dr Till Schoofs, auteur principal de cet essai, “cette étude met en évidence que l’administration d’une seule dose d’anticorps stimule la réponse immunitaire du patient pour produire des anticorps nouveaux et plus efficaces contre le VIH“. Et d’ajouter : “l’année dernière, nous avions rapporté que cet anticorps monoclonal pouvait réduire de façon très importante la quantité de virus présents dans le sang d’un patient, mais nous voulions suivre ces patients pendant une période de temps plus longue pour savoir de quelle façon leur

système immunitaire s’adaptait à cette nouvelle thérapie, et c’est ce que nous avons fait“.Des anticorps neutralisant de nombreuses souches du VIHL’efficacité de l’anticorps 3BNC117 s’explique par sa capacité à neutraliser de nombreuses souches du

VIH en empêchant le virus de se fixer aux récepteurs des

lymphocytes CD4, ce qui prévient l’infection et la destruction de ces cellules de l’immunité. La destruction de ces cellules est responsable de l’

immunodépression caractéristique du sida.Selon les auteurs, 3BNC117 neutralise plus de 80 % des souches du VIH identifiées dans le monde, ce qui fait penser aux chercheurs que cet anticorps monoclonal aide également le système immunitaire des patients à lutter contre le virus.Un suivi sur 6 moisDans ce dernier essai, les chercheurs ont administré une seule infusion d’anticorps 3BNC117 chez 15 patients ayant des taux élevés du VIH dans le sang ainsi que chez 12 patients sous antirétroviraux et avec une virémie indétectable. La totalité de ces patients ont été suivis pendant 6 mois.Après 6 mois, 14 des 15 patients qui avaient une virémie élevée avant l’infusion d’anticorps produisaient des nouveaux anticorps capables de neutraliser de nombreuses souches du VIH. Pour le Dr Schoofs “en général, plusieurs années sont nécessaires pour qu’une personne commence à produire des anticorps neutralisant le VIH, ce qui nous fait penser qu’en administrant plus d’une infusion de 3BNC117, nous pourrions obtenir de meilleurs résultats. Les 12 autres patients traités ont conservé une virémie indétectable”.Autres possibilités à explorerD’autres possibilités seront explorées avec cet anticorps monoclonal, notamment l’effet de stimulation des cellules du système immunitaire pour produire une élimination accélérée des cellules infectées ou encore, si 3BNC117 a le potentiel pour éliminer les virus qui se cachent dans des réservoirs du VIH (autres cellules de l’immunité, ganglions lymphatiques…) peu de temps après la primo-infection et qui échappent aux effets des antirétroviraux.S’agissant d’une étude de phase 1, c’est-à-dire préliminaire, les observations sont nombreuses et très positives. La suite dira si cette nouvelle thérapie verra le jour et quand.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Louane, égérie de la marque Maybelline

La jeune actrice et chanteuse française, qui enchaîne les succès depuis le carton de "La Famille Bélier" en 2014, ajoute une nouvelle corde à son arc en devenant le nouveau visage de la marque de cosmétiques Maybelline.

Louane a collaboré avec la marque Maybelline sur une collection très girly. ©AFP PHOTO / CHARLY TRIBALLEAU

C’est la jeune femme elle-même qui a annoncé cette collaboration avec Maybelline, dans les colonnes du magazine “Télé 7 Jours”.“Dans quelques jours sera révélée une pub pour la marque Maybelline. J’ai trouvé l’idée amusante, parce que j’y joue mon propre rôle, et que j’aime leurs produits. A vrai dire, on me propose souvent de tourner pour des publicités. J’avais toujours tout refusé jusque-là”, a confié Louane.Le projet sera révélé dans sa totalité le 1er juin en exclusivité sur les réseaux sociaux Maybelline.À moins de 20 ans, Louane cartonne autant au cinéma que dans la chanson. Sorti en 2015, son premier album “Chambre 12” devient l’album le plus vendu de l’année dans l’Hexagone.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Des vacances sans accroc : comment bien gérer son ado

Les vacances sont synonymes de détente… mais aussi de tensions possibles entre familles, amis ou amoureux, pendant le trajet en voiture ou au moment de payer la note au restaurant… Quelques conseils à suivre pour passer un été sans embrouilles avec son ado.

Des conseils pour passer des vacances tranquilles avec son ado. ©monkeybusinessimages/Istock.com

Les conseils d’une psychologueSonia Prades, psychologue spécialisée dans les relations familiales, auteur de l’ouvrage “Telle mère quelle fille ?”, propose les 7 clés pour éviter de se mettre à dos son ado pendant cette période.Baliser le séjourPartir la fleur au fusil en mode improvisation avec des

ados n’est pas la meilleure solution pour passer de bonnes vacances. Au contraire, parler en amont des activités à privilégier, dessiner un cadre (rythme, horaires, règles) que l’on souhaite donner à son séjour permettra d’apaiser les relations une fois sur place.Des vacances sédentaires, mais non isoléesIl est difficile de contenter tout le monde avec un format précis de

vacances, souligne Sonia Prades. La location d’une habitation a tendance à plaire aux parents, mais pas aux ados – à moins d’y emmener un copain – et c’est le contraire pour les villages vacances où les jeunes font davantage de rencontres. Le but est donc de ne pas s’isoler et de favoriser la sédentarité de manière prolongée afin de faciliter les contacts.Créer des temps de partage obligatoiresL’objectif est de ne pas laisser son ado livré à lui-même, car “il a besoin de sentir qu’il a une place au sein de la famille“, explique Sonia Prades. Cet espace privilégié peut être créé autour des repas ou d’activités choisis ensemble. “Au lieu d’imposer tous les repas, on peut impliquer son ado en lui demandant de gérer l’apéro, par exemple“.Faire des propositions d’activités, mais pas trop”Si on exige trop de présence de la part de son ado, il va faire la gueule. Il a besoin de faire des expériences par lui-même, y compris en vacances“. Les parents doivent donc trouver le bon dosage entre la sécurité et la liberté. Par définition, à cet âge, tout ce qui va venir des parents va être considéré comme nul. “Si rien n’est accepté, on impose sans transiger sur l’éducation“, conseille la spécialiste.De l’argent de poche, mais pas tropL’idée de donner de l’argent de poche est importante pour le sentiment d’indépendance qu’il apporte. “On peut très bien donner peu et une seule fois par semaine, l’important n’est pas la somme“, précise Sonia Prades. Donner trop est à l’inverse contre-productif et pourra entraîner des conduites à risque.Mettre en place des règles cohérentesSelon Sonia Prades, les attitudes paradoxales sont fréquentes en vacances, ce qui peut facilement créer des situations qui dégénèrent. “Permettre une sortie tardive et reprocher à son ado de se lever à midi n’est pas cohérent. L’idée n’est pas de l’autoriser à sortir tous les soirs, mais quand on le fait, on s’adapte“, relève la psychologue. Idem pour les tablettes et smartphones, si les adultes ne débranchent pas, pourquoi l’ado le ferait. La bonne recette est de mettre tout le monde sur un pied d’égalité en laissant tous les écrans de côté pour une période donnée (repas, activités, etc.). On peut partager une vidéo ou un film tous ensemble plutôt que seul les yeux rivés sur sa tablette.Ne pas se mêler de ses amours de vacancesS’il y a bien une chose à ne pas faire, c’est de s’immiscer dans la vie privée de son ado “au risque de susciter un sentiment de honte, très difficile à gérer par les adolescents“, avertit la spécialiste. Même si les vacances sont le lieu privilégié des

premières relations sexuelles , les parents doivent s’assurer d’avoir abordé les sujets de prévention en amont. Il faut également lui laisser la possibilité d’en parler s’il le souhaite ou d’en parler à d’autres adultes.Click Here: Atlanta United FC Jersey