En décembre 2014, les autorités de santé européennes ont donné leur feu vert à l’olaparib (Lynparza®), qui devient la première thérapie ciblée dans le traitement d’entretien des cancers de l’ovaire avec une mutation BRCA. Un espoir pour de nombreuses patientes car 15 % des femmes touchées par un cancer de l’ovaire sont porteuses de cette mutation.
L'olaparib devient la première thérapie ciblée avec une AMM Européenne contre le cancer de l'ovaire avec mutation BRCA.
L’olaparib (Lynparza®) est un inhibiteur de PARP (poly ADP-ribose polymérase humaines), enzymes nécessaires à la réparation efficace des cassures de l’
ADN. Il a été montré que par cette action, l’olaparib inhibe la croissance de certaines lignées de cellules tumorales in vitro et la croissance tumorale in vivo, soit en monothérapie soit en association avec des chimiothérapies de référence. En particulier, les inhibiteurs de PARP sont efficaces contre les tumeurs présentant une mutation germinale et/ou somatique de BRCA, ce qui est le cas pour environ 15 % des
cancers de l’ovaire.Une première thérapie ciblée dans cette indicationAprès un long programme de développement et de recherche, l’olaparib vient d’obtenir son AMM européenne dans l’indication “traitement d’entretien des cancers de l’ovaire séreux de haut grade, de la trompe ou primitif péritonéal, en rechute platinosensible avec une mutation de BRCA, en réponse à une chimiothérapie à base de platine“.Avec cette AMM, l’olaparib (Lynparza®) devient la première thérapie ciblée dans cette indication et représente de ce fait un espoir pour de nombreuses femmes car on estime qu’environ 150 000 femmes sont atteintes de cancer de l’ovaire dans l’Union Européenne et que parmi ces cancers, 15 % présentent une mutation BRCA, soit 22 500 cas.D’ores et déjà disponible et pris en charge en FranceEn France, l’olaparib a bénéficie jusqu’à début mars 2015 d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) de cohorte. Mais Lynparza® est d’ores et déjà disponible dans toutes les pharmacies à usage intérieur (PIU), agrée aux collectivités et rétrocédable, donc pris en charge par la Sécurité sociale. L’olaparib peut donc être prescrit par des spécialistes en oncologie ou par des médecins compétents en cancérologie pour toutes les patientes dans le cadre de son AMM.En ce qui concerne l’utilisation de l’olaparib en pratique courante, des spécialistes déclarent qu’outre les cancers associés à des mutations BRCA 1 ou 2, son spectre d’efficacité pourra s’étendre à d’autres phénotypes tumorales (notamment le phénotype HR-ness) mais à condition d’identifier des biomarqueurs spécifiques prédictifs d’efficacité.Dr Jesus CardenasSources : Autorisation de mise sur le marché européenne –
documents accessibles en lignerésumé des caractéristiques du médicament – EMA (
accessible en ligne)Click Here: collingwood magpies 2019 training guernsey