Les films et les jeux en 3D déconseillés avant 6 ans

Les films et les jeux en 3D sont déconseillés aux enfants de moins de 6ans. Jusqu’à 13 ans, ils doivent en faire un usage modéré. Tel est l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail qui émet une série de recommandations pour limiter les effets de cette technologie d’images en relief sur la vision.

Selon l'Anses, les jeux ou films en 3D sont déconseillés avant 6 ans et doivent être utilisés modérément pour les moins de 13 ans.

Face au développement des nouvelles technologies 3D (cinéma, téléviseurs, console, ordinateur, mobiles…), l’Anses s’est autosaisie afin d’évaluer les risques sanitaires potentiels liés à l’usage de ces technologies, notamment sur la vision humaine, en cas d’exposition prolongée. Certains fabricants comme Nintendo avaient d’ailleurs émis des

avertissements pour limiter l’usage de leur dispositif chez les enfants.Un inconfort visuel pouvant amener à divers symptômes Les experts de l’Anses ont analysé la littérature scientifique afin d’identifier différents symptômes potentiels liés à l’exposition à ces images 3D, tous résultant de la fatigue visuelle due au “conflit accommodation-vergence“. Ce phénomène s’explique par la différence d’accommodation de nos yeux dans le monde réel et face à des images 3D :

  • Dans le monde réel, pour percevoir la profondeur et le relief, les yeux convergent (c’est-à-dire qu’ils sont orientés vers le même objet) et accommodent (le cristallin de chaque oeil se déforme pour obtenir une vision nette) à la même distance, c’est-à-dire à la distance de l’objet observé.
  • La technique de la restitution stéréoscopique utilisée pour les images 3D ne permet pas de respecter ce principe. L’accommodation (sur un écran par exemple) et la vergence des yeux (sur un objet situé en avant ou en arrière-plan de cet écran) ne se font ainsi pas à la même distance.

Résultat : La

fatigue visuelle qui en résulte peut entraîner une fatigue et des douleurs péri-oculaires, la sensation d’oeil sec, des troubles de la vision (vision double, sensibilité réduite aux contrastes spatiaux, diminution de l’acuité visuelle et de la rapidité de perception), des troubles extra-oculaires (maux de tête, douleurs au cou, maux de dos et aux épaules, baisses de performances dans les activités mentales, pertes de concentration). L’Anses rapporte même d’autres symptômes plus rares mais plus troublants : des effets liés à l’équilibre postural (vertiges) ou des effets liés à l’appréciation du réel (altération de la perception de l’environnement).Pas de 3D avant 6 ans !Des problèmes qui seraient plus inquiétants chez l’enfant avant 6 ans, du fait du développement actif du système visuel pendant cette période (accommodation, vergence, maturation des voies visuelles, etc.). Une préoccupation d’autant plus légitime selon l’Anses que “la qualité des contenus 3D, en matière de confort visuel, s’avère très hétérogène, malgré l’existence de recommandations techniques“.Dans ce contexte, l’Anses recommande :-       de déconseiller l’exposition aux technologies 3D aux enfants de moins de 6 ans ;-       que les enfants de moins de 13 ans aient un usage modéré des technologies 3D, et qu’ils soient, ainsi que leurs parents, attentifs aux éventuels symptômes induits ;-       que les personnes sujettes à certains troubles visuels (troubles d’accommodation, de vergence, etc.) et de l’équilibre limitent leur exposition à ces technologies, notamment dans des contextes d’exposition professionnelle.face aux manque d’études sur le sujet, l’Anses recommande “d’identifier les usages de la 3D ainsi que les populations concernées, de mieux caractériser les expositions des différentes populations (adultes, enfants et adolescents, utilisateurs professionnels) et de mettre en place un suivi des expositions“.Les conseils de l’Anses pour limiter les effets de la 3DL’Agence indique par ailleurs qu’il est possible de limiter la fatigue visuelle ou d’autres symptômes chez les utilisateurs de ce type de technologies. Elle recommande ainsi :-       aux personnes ressentant des symptômes lors de l’exposition à des interfaces en 3D de limiter leur temps d’exposition et de consulter un ophtalmologiste afin de dépister d’éventuelles pathologies ;-       de ne pas se positionner trop proche de l’écran : en effet, plus le spectateur s’en éloigne, moins il subit de contraintes sur son système visuel ;-       de respecter les instructions des constructeurs de dispositifs 3D ;-       de conserver ses corrections optiques pendant la visualisation de contenus en 3D ;-       et que les créateurs de contenus 3D limitent les effets produits en respectant les recommandations techniques existantes visant à produire des contenus de qualité ; Enfin, l’Anses incite à la sensibilisation des professionnels médicaux et paramédicaux de la petite enfance et des ophtalmologistes sur les mécanismes mis en jeu lors de la visualisation d’interfaces en 3D. Ainsi, ils seront en mesure d’informer les parents des symptômes et risques potentiels mais aussi des moyens d’y remédier. David BêmeSource : Technologies 3D et vision : usage déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, modéré pour les moins de 13 ans – Avis de l’Anses – 6 novembre 2014

Unidoses : attention à ne pas confondre les produits !

Les bébés et les enfants sont les principales victimes des confusions entre dosettes (unidoses), qui conduisent à utiliser un produit à la place d’un autre, avec des effets indésirables parfois graves, avertit l’Agence des produits de santé (ANSM) qui lance une campagne de sensibilisation du grand public.

L'Agence nationale de sécurité du médicament alerte sur les risques liés aux confusions entre différentes dosettes unidoses.

Ces erreurs touchent des nourrissons dans 42% des cas, des nouveaux nés dans 4% des cas et les enfants dans 20%, souligne l’ANSM. La majeure partie des erreurs signalées surviennent au domicile et sont le fait des parents ou de l’entourage. 6% des erreurs seulement sont réalisées par des professionnels de santé.Une dosette peut en cacher une autreDe nombreux produits sont présentés sous forme d’unidoses: médicaments (eau oxygénée, acide borique /borax, collyres ophtalmiques), sérum physiologique (pour le lavage des yeux et du nez), produits d’entretien des lentilles, savon (pour la peau) ou encore “biocides“ comme la chlorhexidine pour désinfecter la peau.“Une dosette peut en cacher, une autre ! Confusion = danger“, mettent en garde des affichettes diffusées par l’agence sanitaire. L’ANSM recommande de “lire attentivement les mentions inscrites sur l’étiquette des unidoses et de vérifier la voie d’administration du produit“ et de “les conserver dans leur boîte d’origine (hors de la portée et de la vue des enfants)“.Des conseils de prudence
Elle conseille également de “ne pas ranger au même endroit les unidoses destinées au lavage du nez ou des yeux, comme le sérum physiologique, et celles destinées à la désinfection de la peau, comme la chlorhexidine“.
Enfin, l’unidose utilisée doit être jetée même si elle contient encore du produit car elle est “à usage unique“, rappelle-t-elle.Des conséquences parfois gravesDepuis 1985, quelque 600 signalements d’erreurs ont été reçus à l’ANSM, dont environ la moitié depuis avril 2011 (chiffres arrêtés à 2013).Dans 64% des cas, il s’agissait de confusions entre une solution pour lavage nasal et /ou oculaire (majoritairement le sérum physiologique) et une solution pour la peau (chlorhexidine, eau oxygénée).Dans 63% des cas, la confusion a entraîné un effet indésirable. Ce dernier était sans gravité dans 83% des cas. Mais dans 17% des cas, l’effet indésirable a été considéré comme grave. Parmi les cas graves, un décès a été rapporté, selon un document mis en ligne par l’agence.Des mesures pour réduire au minimum ce risque d’erreur, lié à la ressemblance entre ces petits tubes de plastique transparent, sont à l’étude (modification de leur forme, de leur couleur, de l’étiquetage ou encore coloration de leur contenu).AFP/RelaxnewsSource : Risque de confusion entre dosettes (unidoses) – Attention aux erreurs – Point d’information – ANSM – 24 novembre 2014Photo : ©Syda Productions/shutterstock.comClick Here: camiseta seleccion argentina

Distilbène : des méfaits qui touchent trois générations

Prescrit contre les fausses couches dès 1948, le distilbène a finalement été interditdans les années 70. Mais pour les femmes exposées in utero à ce produit, les méfaits sont toujours d’actualité. Selon les résultats d’une étude rendue publique le 1er décembre, elles ontdeux fois plus de risques de développer un cancer du sein. On compte également plus d’Infirmes Moteurs Cérébraux parmi leurs enfants.

Une étude française confirme les méfaits du distilbène sur trois générations.

Sommaire

  1. Les méfaits du distilbène perdurent sur trois générations
  2. Un doublement du risque de cancer du sein chez les filles DES
  3. Augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux chez la 3e génération

Les méfaits du distilbène perdurent sur trois générationsPrescrit contre les fausses couches à des millions de femmes dans le monde depuis 1948, le distilbène a rapidement suscité des inquiétudes quant à son efficacité et à ses conséquences. Une étude publiée dans les années 70 rapportant des cas d’adénocarcinome du vagin à cellules claires (forme de cancer) conduit les États-Unis à interdire ce produit dès 1971. Une interdiction que la France ne décidera qu’en 1977. Mais les effets secondaires du distilbène ne se limitent pas à cette seule complication chez les jeunes filles exposées in utero, ils sont multiples et peuvent même toucher la troisième génération, comme le confirment les résultats d’une étude rendue publique le 1er décembre.Menée depuis le mois d’avril 2013, cette étude a bénéficié d’une participation exceptionnelle avec plus de 10 000 questionnaires complétés et 500 000 réponses analysées. Initiée par l’association Réseau D.E.S. France, cette étude a été financée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) dans le cadre de l’appel à projets compétitif lancé auprès des associations de patients en 2012. Elle a été soutenue par la Mutualité Française.Un doublement du risque de cancer du sein chez les filles DESD’après cette étude, le risque de cancer du sein est multiplié par deux pour les 80 000 “filles D.E.S“ exposées in utero en France quelle que soit la tranche d’âge (moins de 40 ans, 40-49 ans, 50 ans et plus). En revanche, il n’y aurait pas d’aggravation de ce risque avec l’avancée en âge, contrairement

à ce qu’une étude américaine avait conclu.Un tel doublement de risque est semblable à celui d’une femme dont une parente au premier degré (mère, soeur, ou fille) a eu un cancer du sein. Cette élévation de risque pose la question d’une adaptation éventuelle du dépistage. A titre d’exemple, les recommandations de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, pour prévenir un cancer du sein chez une apparentée au premier degré sont les suivantes : “ce point doit être signalé à votre gynécologue. En fonction de vos autres facteurs de risque personnels (selon l’âge de vos premières règles, de votre ménopause, de vos grossesses, etc.), une surveillance adaptée sera proposée“. Actuellement, les filles DES ne figurent pas parmi

les femmes à haut risque de cancer du sein, devant bénéficier d’un suivi particulier comme défini par la Haute Autorité de Santé. Ces résultats pourraient donc faire évoluer les recommandations.Selon le réseau DES France, des résultats confortent la recommandation de suivi impliquant une visite annuelle chez le gynécologue, même en l’absence de tout symptôme, avec :

  • un examen gynécologique à la recherche d’anomalies du vagin et de l’utérus,
  • des frottis du vagin et du col ; une colposcopie en fonction des résultats du frottis,
  • un examen clinique des seins. En fonction de l’ensemble des facteurs de risque de cancer du sein (exposition au D.E.S. mais aussi autres risques personnels et familiaux), une mammographie sera éventuellement proposée.

Des pertes de sang inexpliquées, ou l’apparition d’une anomalie dans un sein, doivent faire rapidement consulter.Augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux chez la 3e générationAutre enseignement majeur : il existe, pour la troisième génération (issue des “filles D.E.S.“), une augmentation du nombre d’enfants Infirmes Moteurs Cérébraux (IMC) – qui peut être liée à un taux plus élevé de naissances prématurées -, ainsi qu’un risque de malformations plus important.Par ailleurs, des malformations pour les enfants des “filles D.E.S.“ ont été constatées : atrésies (obstruction) de l’œsophage, risque plus élevée d’hypospadias et de cryptorchidie chez les garçons, mais pas plus d’anomalies génitales chez les filles (contrairement à ce qui était redouté).Compte tenu de ces résultats, des grossesses étant attendues jusqu’en 2020 environ, les recommandations de leur suivi médical, émises en 2011 par l’AFSSAPS, restent d’actualité. Les “filles D.E.S.“ bénéficient d’un congé maternité spécifique (loi votée le 24 décembre 2004). Pour Anne Levadou, Présidente de l’association Réseau D.E.S. France, “L’histoire du D.E.S. n’est pas terminée. Réseau D.E.S. France va continuer de se mobiliser pour que l’information parvienne à tous les professionnels de la santé pour que les « filles D.E.S. » bénéficient d’un suivi médical adapté“.Click Here: camiseta seleccion argentina

L’espérance de vie a progressé de 6 ans depuis 1990

L’espérance de vie moyenne de la population mondiale est passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013, selon une étude publiée dans le journal The Lancet. Les statistiques fournies par 188 pays montrent un recul de certaines maladies infectieuses et une explosion des maladies liées à de mauvaises habitudes.

Les maladies cardiaques tuent énormément dans les pays développés, tandis que le sida fait des ravages dans le sud de l'Afrique. Infographie Le Monde d'après les chiffres publiés dans The Lancet.

En 2014, on vivrait plus longtemps mais pas forcément en

bonne santé. C’est en tout cas ce que révèle une étude sur la “charge mondiale des maladies“ publiée dans la revue The Lancet. 800 chercheurs ont étudié 240 causes de décès dans 188 pays du monde de 1990 à 2013. Ainsi, les femmes auraient gagné 6,6 ans de plus depuis 1990 avec une

espérance de vie de 74,3 ans et les hommes auraient gagné 5,8 ans, pour une espérance de vie de 68,8 ans. La mortalité infantile a quant à elle diminué de moitié : en 1990 on dénombrait 7,6 millions de morts d’enfants de moins de 5 ans contre 3,7 millions en  2013.Des maladies en recul, d’autres en progression
Dans les pays développés, l’augmentation de l’espérance de vie serait liée à un recul des

cancers (-15%) et des

maladies cardio-vasculaires (-22%). Dans les pays en développement, on observe une baisse des

maladies infectieuses (maladies diarrhéiques,

tuberculose, pathologies néonatales). Des pays comme l’Iran, le Rwanda ou encore le Niger ont gagné plus de 12 ans d’espérance de vie. Dans le sud du continent africain où le sida fait encore des ravages, l’espérance de vie a baissé de 5 ans, faisant la première cause de décès prématurés.
De nombreux pays en développement, avec l’aide de programmes internationaux, ont fait reculer les grandes maladies infectieuses telles que la diarrhée, la

rougeole, la tuberculose ou le

paludisme, en particulier chez les enfants. Cependant, cette étude montre que certaines maladies chroniques majeures ont été largement négligées“, explique le docteur Christopher Murray, principal auteur de l’étude et directeur de l’lnstitut des mesures et évaluations de la santé de l’université de Washington aux Etats-Unis. Les trois premières causes de mortalité restent les mêmes depuis 1990L

’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux (

AVC) et les affections pulmonaires restent les trois premières causes de décès dans le monde, un classement qui n’a pas bougé depuis 1990. L’étude signale toutefois que certaines maladies ont explosé ces 23 dernières années : le 

cancer du foie causé par l’hépatite C (+125 %), les troubles graves du rythme cardiaque (+ 100 %), les maladies liées à la consommation de drogues (+ 63 %), la maladie d’

Alzheimer, l’insuffisance rénale chronique et le diabète.Quelle évolution en France ?La France peut se vanter d’avoir enregistré une hausse de l’espérance de vie de 4,6 ans depuis 1990. Les femmes peuvent espérer vivre jusqu’à 85 ans (troisième record au monde après l’Andorre et le Qatar) contre 78 ans pour les hommes. Avec tout de même quelques ombres au tableau : la maladie d’Alzheimer aurait tué deux fois plus de Français qu’il y a 23 ans, le nombre de

cancers du poumon aurait augmenté de 49%, tout comme les personnes diabétiques (+70%). Enfin, les morts liées aux infarctus et aux AVC seraient encore trop importantes en France. Cette progression pourrait s’expliquer par le vieillissement de la population (Alzheimer) et par des mauvaises habitudes (alcoolisme, tabagisme, sédentarité, mauvaise alimentation…).La guerre, première cause de mortalité en Syrie
La guerre, voilà une cause de mortalité qui pourrait être évitée mais qui continue de décimer des dizaines de milliers de vies en Syrie (30 000 morts estimés en 2013). En Amérique Latine, notamment en Colombie, au Vénézuéla et au Salvador, la violence entre dans les 5 premières causes de mortalité.
Les accidents de la route représentent la 7eme cause de mortalité au monde.
A noter que cette étude ne prend pas en compte l’épidémie d’

Ebola qui aurait tué près de 7 000 personnes en Afrique de l’Ouest.Annabelle IglesiasSource : Global Burden of Diseases, Injuries, and Risk Factors Study 2013, 17 décembre 2014, The Lancet (

disponible en ligne).Click Here: los jaguares argentina

Grève des médecins : pas de difficulté de prise en charge selon le ministère

Suite aux appels à la grève lancés par de nombreux médecins libéraux du 23 au 31 décembre 2014, le ministère de la Santé se veut rassurant quant à la continuité et la permanence des soins. Selon un communiqué du 27 décembre des autorités sanitaires, les services d’urgences n’ont pas connu d’affluence anormale.

Selon le ministère de la Santé, les taux de fréquentation des urgences restent stables, malgré la grève des médecins.

Les services du Ministère veillent à la continuité et à la permanence des soins. Leur bilan est à ce jour très rassurant.Aucune affluence anormale dans les services d’urgenceAfin de s’assurer de la continuité des soins, l’activité des services d’urgence fait l’objet d’une attention particulière des services du Ministère des Affaire sociales, de la Santé et des Droits des femmes au cours des fêtes de fin d’année. Selon le communiqué daté du 27 décembre, aucune situation particulière ne découlerait de la grève des médecins : “Comme chaque année, à la même période, une tendance à la baisse de l’activité globale des services d’urgence est observée, qui se poursuit sur la journée du 26 décembre 2014. Les effectifs enregistrés cette même journée tendent à rejoindre ceux observés au cours des deux années précédentes à la même période“.Le ministère se veut rassurant, précisant qu’“aucune difficulté particulière dans la prise en charge des malades n’a été signalée à ce jour sur l’ensemble du territoire“. La situation reste surveillée par le ministère, en particulier le nombre d’appels régulés par les Samu centres 15.La continuité des soins reste assurée Pendant la période de grève, chaque agence régionale de santé rappelle, sur son site Internet, les démarches à effectuer par les patients pour être pris en charge rapidement :– En journée, les 29 et 30 décembre, et les 2 et 3 janvier : contactez d’abord votre médecin traitant ; s’il n’assure pas ses consultations, contactez le 15 ; vous serez orienté en fonction de votre situation médicale.– La nuit (à partir de 20h00) et en journée, les 26, 27, 28 et 31 décembre, et le 1er janvier : le dispositif de permanence des soins ambulatoires (service de garde des médecins libéraux) s’applique ; contactez directement le 15 ou le numéro départemental d’appel de la permanence des soins ambulatoires ; vous serez orienté en fonction de votre situation médicale.– Dans tous les cas, pour toute urgence médicale grave ou en cas de doute : contactez directement le 15. Un suivi quotidien est réalisé, tant au niveau national qu’au niveau de chacune des agences régionales de santé, pour vérifier que l’offre de soins est assurée.David BêmeSources : Communiqués du ministère de la Santé – décembre 2014Click Here: los jaguares argentina

« Médicaments sous influence », le documentaire sur les médicaments qui tuent

France 5 diffuse ce soir un documentaire qui lève le voile sur la commercialisation de certains médicaments potentiellement dangereux pour les patients. Où l’on découvre, avec le médecin généraliste Bernard Dalbergue, les pratiques peu éthiques de son ancien employeur, le laboratoire international Merck.

Le laboratoire Merk, 3ème groupe pharmaceutique mondial, n'aurait pas hésité à truquer certaines études médicales pour pouvoir commercialiser des médicaments potentiellement dangereux.

En France, 15 000 à 20 000 décès par an seraient liés aux

médicaments. Un drame dont on parle peu. Et pour cause, certains laboratoires seraient prêts à tout pour vendre leurs médicaments : truquer certains études médicales, tromper les instances nationales et internationales du médicament…

Le documentaire “Médicaments sous influence“, résultat d’une enquête de plusieurs mois, révèle les pratiques douteuses du 3ème groupe pharmaceutique mondial Merck. Le témoignage du Dr Bernard Dalbergue, ancien cadre de l’industrie pharmaceutique lève le voile sur la quête de profits des laboratoires, parfois au détriment des patients. Les réalisateurs donnent la parole à certaines victimes, qui tentent tant bien que mal de combattre ces laboratoires grâce au soutien de nombreux experts.L’enquête s’est notamment penchée sur les conditions de mise sur le marché international de trois médicaments : le

Gardasil, le

Vioxx et le

Victrelis. Le document sera suivi d’un débat sur les éventuels risques des médicaments, en compagnie de plusieurs professionnels de la santé.“Médicaments sous influence“, mardi 10 février 2015 à 20h40 sur France 5.* Le Dr Bernard Dalbergue est par ailleurs l’auteur, avec la journaliste Anne-Laure Barret, d’un livre sur la question intitulé “

Omerta dans les labos pharmaceutiques – Confessions d’un médecin“Click Here: camiseta river plate

Plus le cannabis est fort, plus le risque de maladie mentale augmente

La consommation fréquente d’une variété puissante de cannabis, comme la “skunk“, augmente fortement les risques de développer une maladie mentale, selon une étude publiée mardi par la revue médicale britannique The Lancet.

Selon une étude anglaise, le risque de psychose chez les consommateurs de cannabis dépend de la fréquence d'utilisation et de la puissance du cannabis.

Un risque qui augmente en fonction de la fréquence d’utilisationLes personnes consommant de la skunk (une variété de

cannabis avec une forte capacité psychotrope) tous les jours sont cinq fois plus susceptibles de développer une

maladie mentale, selon cette étude réalisée dans le sud de Londres pendant six ans auprès de 410 patients atteints pour la première fois d’un trouble psychotique et de 370 personnes saines, tous âgés de 18 à 65 ans. Cette probabilité tombe à trois fois plus en cas de consommation seulement le week-end, et à deux fois plus pour une consommation de moins d’une fois par semaine. En revanche, l’étude n’a pas trouvé de lien entre la consommation de haschich (variété moins puissante de cannabis) et le développement d’une maladie mentale.“Les résultats montrent que le risque de

psychose chez les consommateurs de cannabis dépend de la fréquence d’utilisation et de la puissance du cannabis“, a mis en avant le docteur Marta Di Forti, principal auteur de l’étude. “L’utilisation de haschich n’a pas été associée à un risque accru de psychose“.Le haschich contient moins de THC (

tétrahydrocannabinol, la molécule à l’origine des effets psychotropes du cannabis) que la skunk. Des variétés de cannabis à forte puissance de plus en plus disponibles“Nos résultats montrent l’importance de sensibiliser le public au risque associé à l’utilisation de cannabis à forte puissance, en particulier à un moment où ces variétés sont de plus en plus disponibles“, jugent les auteurs de l’étude.“La tendance mondiale à la libéralisation de l’utilisation du cannabis rend en outre urgent le développement de l’éducation des jeunes sur les risques du cannabis à forte puissance“, concluent-ils.L’Uruguay est devenu l’année dernière le premier pays au monde à légaliser la production et la vente de cannabis tandis que quatre Etats américains ont réglementé son usage à des fins récréatives.Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée en Europe (73,6 millions des 15-64 ans l’ont expérimenté dans leur vie, soit 21,7% des Européens adultes), selon le dernier rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).Cannabis et schizophrénieLes liens entre le cannabis et un trouble psychologique important tel que la

schizophrénie ont été mis en évidence par plusieurs études. Une étude 1 menée sur plus de 50 000 appelés suédois, soulignait ainsi que la consommation de cannabis chez les jeunes peut entraîner l’apparition de cette maladie mentale : le risque serait augmenté de 30 % chez un fumeur de joint. Une autre publication 2 souligne que la schizophrénie apparaîtrait d’autant plus facilement que le consommateur est jeune. Mais ces études ne prouvent pas de manière formelle le lien entre cannabis et schizophrénie. Selon les scientifiques, il serait essentiellement préjudiciable chez des personnes déjà psychologiquement fragiles, et pourrait n’être qu’un “révélateur“ d’une schizophrénie plus ou moins latente. Difficile donc de faire la part des choses.Cannabis et dépressionUne autre étude 3 soulignait quant à elle les liens entre cannabis et

dépression. Ces travaux australiens ont été menés sur plus de 1 600 collégiennes. Ils ont montré que la consommation quotidienne de cannabis était associée à un risque cinq fois plus important de souffrir d’anxiété et de dépression. Une prise hebdomadaire multipliait les risques par deux. Or il semble que la consommation de cannabis favorise bien l’apparition des troubles et non l’inverse : les étudiantes qui débutaient une dépression ou souffraient d’anxiété n’étaient pas plus enclines à fumer des joints. Curieusement, les liens entre cannabis et dépression ou anxiété semblaient moins avérés chez les garçons.Surveiller les jeunes et les personnes psychologiquement fragilesSi la consommation occasionnelle ne semble pas extrêmement nocive, une prise régulière pourrait entraîner des risques de développer des troubles mentaux. Il faut donc être particulièrement vigilant chez les jeunes et les personnes psychologiquement fragiles. Tout consommateur de cannabis, substance interdite par la loi, devrait consulter un médecin en cas d’apparition de troubles de l’humeur ou de la personnalité.Avec AFP/Relaxnews
Sources :
Proportion of patients in south London with first-episode psychosis attributable to use of high potency cannabis: a case-control study, Dr Marta Di Forti and al, février 2015, The Lancet (

accessible en ligne). 
1- BMJ, novembre 2002 ; vol. 325 : p. 1199-1201
2 – BMJ, novembre 2002 ; vol. 325 : p. 1212-1213
3 – BMJ, novembre 2002 ; vol. 325 : p. 1195-1198.

Jean-Claude Juncker a-t-il imité les pas de danse de Theresa May ?

L’ambiance était détendue. Avant de prononcer son discours à la Commission européenne, lundi 8 octobre, son président Jean-Claude Juncker s’est laissé aller à une petite danse. Une chorégraphie qui ressemble à s’y méprendre, pas pour pas, à la danse esquissée par la Première ministre britannique, Theresa May, lors de son entrée au congrès des conservateurs le 3 octobre dernier.Cela n’a d’ailleurs pas échappé aux journalistes britanniques. Le correspondant du Teleraph à Bruxelles s’est demandé, sur Twitter, s’il ne s’agissait pas d’une moquerie envers la dirigeante britannique.

Des accusations aussitôt rejetées par le porte-parole de la Commission européenne. “Détends-toi James. Sans une chanson ou une danse, que serait la vie ? Ce n’était dirigé contre personne, c’était juste improvisé sur le moment, alors qu’il avait encore la musique de fond avant qu’il ne commence son discours. Un profond respect pour Theresa May déclaré à plusieurs reprises en public et démontré dans la pratique”, a répondu le porte-parole.Relax James. Without a song or a dance what would our life be ? Not directed at anyone, improvisation on the moment as the music kept playing before he could start his speech. Great respect for @theresa_may repeatedly stated in public and demonstrated in practice. https://t.co/Jr9hzS9dQu — Margaritis Schinas (@MargSchinas) 8 octobre 2018

Rappel de produit : du caoutchouc dans les Pepito Pockitos

La société Mondelez France rappelle ses paquets de gâteaux Pepito Pockitos suite à la mise en évidence de morceaux de caoutchouc de moins de dix millimètres.

Des morceaux de caoutchouc ont été retrouvés dans certains paquets de Pepito Pockitos. 

Dans un communiqué paru le vendredi 13 mars, Mondelez a indiqué procéder au retrait et au rappel de ses Peptio Pockitos par mesure de précaution compte tenu de la possible présence de morceaux de caoutchouc mou d’une taille maximum de 10 millimètres“.Vendus en grande distribution, les lots concernés portent les numéros 041, 042, 043, 044, 047, 049, 050 et 069. Il s’agit de boîtes de 295 grammes de Pepito Pockitos chocolat au lait ou chocolat noir, commercialisées à partir du 4 mars 2015 avec pour date de péremption novembre 2015.Il est demandé aux personnes qui posséderaient des produits appartenant aux lots décrits ci-dessus de ne pas les consommer et de les détruire, ou de se les faire rembourser.AGClick Here: cheap nrl jerseys

MICI : nouvelle appli pour faciliter le suivi des patients

Les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) peuvent désormais saisir les données de leur état de santé et suivre leur évolution tout en restant connectés avec les professionnels de leur choix grâce à Carmelia (CARnet Medical de LIAison), un outil de e-santé lancé gratuitement par AbbVie.

Une application utile pour les patients atteints de MICI.

Plus de la moitié des mobinautes atteints d’une maladie chronique souhaitent que leur médecin leur conseille des applications mobiles de santé, comme le montre l’étude “

A la recherche du ePatient“ réalisée en avril 2013. Et les patients atteints de

MICI ne font pas exception.Suivre son évolution et partager avec son professionnel de santéLancée lors des Journées Francophones d’Hépato-gastroentérologie et d’Oncologie Digestive (JFHOD) par AbbVie, l’application  a été développée avec le soutien d’un comité scientifique d’experts et de

l’association François Aupetit.Elle constitue pour le, patient un outil lui permettant de participer activement au suivi de sa pathologie et à l’observance de son traitement. Le patient a également la possibilité de partager avec le professionnel de santé de son choix (gastro-entérologue, médecin généraliste, pharmacien…) les données qu’il aura renseignées et qu’il souhaite lui communiquer en dehors des consultations. Dans ce cas, le professionnel de santé devra créer son espace via un portail web sécurisé dédié avant de pouvoir accéder aux données que le patient souhaite partager.Enfin, les patients comme les professionnels peuvent aussi saisir des notes personnelles pour préparer leurs échanges lors de leur prochaine consultation.L’application 

Carmelia est téléchargeable gratuitement sur 

Google Play et sur 

App Store.Dr Jesus CardenasSources :Communiqué de presse AbbVie du 19 mars 2015. « Lancement de Carmelia, un nouvel outil e-santé à destination des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et de leurs professionnels de santé.Étude TNS Sofres pour LauMa communication et Patients & Web, réalisée par téléphone entre le 4 et le 6 février 2013 : échantillon de 1 002 individus de 18 ans et plus représentatif de la population nationale.Click Here: cheap Cowboys jersey