DMLA : réduction du risque grâce à des acides de poissons gras

La supplémentation en DHA (acide docosahexaénoïque), un oméga 3 que l’on trouve essentiellement dans les poissons gras tels que le saumon, pourrait prévenir le développement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge(DMLA), selon une étude française publiée dans la revue américaine Ophtalmology.

Le DHA, un acide gras omega 3 présent dans les poissons gras, préviendrait la DMLA.

La

DMLA est la principale cause de cécité après 50 ans dans les pays industrialisés. On en distingue essentiellement deux formes : la forme atrophique, dite “sèche“, à évolution lente, et la forme exsudative, dite “humide“, plus sévère et à évolution plus rapide. Cette dernière forme se caractérise par la formation de nouveaux vaisseaux sous la rétine, dits néovaisseaux sous-rétiniens. Fragiles et laissant échapper du sang et du liquide, ces vaisseaux entraînent un soulèvement de la rétine. Ce phénomène entraîne un trouble de la vision avec déformation des lignes droites et apparition d’une tache sombre centrale.De bonnes graisses pour préserver la vueEn 1996, alors que la stratégie du gène-candidat bat son plein, l’équipe du Pr Éric Souied, chef du service ophtalmologie au Centre hospitalier Intercommunal de Créteil (CHIC), constate que certains polymorphismes du gène de l’apolipoprotéine E (apoE) sont impliqués dans le transport des lipides et la restructuration des membranes. Avec une spécialiste en génétique des lipides, le Pr Souied fait le lien avec la DMLA, une maladie affectant la rétine qui se manifeste, à ses débuts, par l’apparition de drüsen, sortes de dépôts lipidiques. “On publie en 1998 le premier polymorphisme génétique impliqué dans le DMLA, le gène apoE“, indique le Pr Souied à Doctissimo.Cette découverte amène les chercheurs à aller plus loin. Les membranes des photorécepteurs (les cellules de la rétine) sont composées en majorité d’acides gras à longue chaîne (les “bons“ acides gras), notamment du DHA. En provoquant un dépôt de lipides au niveau des membranes de la rétine, l’apoE déséquilibre probablement le rapport entre “bons“ et “mauvais“ lipides. Les chercheurs émettent alors l’idée de “changer les mauvais lipides par les bons“, et lancent le projet d’étude NAT en 1999. Cette étude devait essentiellement montrer aux industriels la faisabilité et l’intérêt d’une supplémentation en DHA pour stabiliser la DMLA chez des patients atteints. Une stratégie confortée par la sortie dans le même temps de travaux épidémiologiques faisant état d’un lien entre la consommation de poissons gras et une moindre prévalence de DMLA, poursuit le Pr Souied.Intéressé par ces résultats, l’industriel Bausch & Lomb apporte son soutien à l’ophtalmologue et son équipe qui lancent l’étude NAT2 ; celle-ci vise à évaluer l’efficacité du DHA en supplémentation orale dans la prévention de la DMLA. Il s’agit d’une étude prospective réalisée auprès d’une population déjà atteinte à un œil et dont le second est à risque. La moitié des 300 participants accepte de recevoir chaque jour 840 mg de DHA plus 270 mg d’EPA sous forme de capsules, tandis que l’autre moitié reçoit un placebo. La dose de DHA correspond à la quantité suffisante pour augmenter significativement le taux d’oméga 3 dans les membranes rétiniennes, comme a permis de le déterminer l’étude NAT1.DMLA: un risque réduit de 68 % grâce au DHALes résultats montrent que les patients présentant les taux les plus élevés en DHA au niveau des membranes de leur rétine ont un risque inférieur de 68 % de développer une DMLA au niveau de leur œil sain par rapport aux patients aux taux les plus faibles. Les chercheurs n’ont en revanche pas pu comparer les résultats entre patients traités versus patients non traités, ces derniers ayant “triché“ et ayant eu des apports de DHA sous forme naturelle ou de compléments au cours des 3 années de l’étude, précise le Pr Souied.Contrairement à la forme sèche, contre laquelle il n’existe aucun traitement, la DMLA “humide“ bénéficie de traitements curatifs, rappelle le Pr Souied ; il s’agit des médicaments anti-angiogéniques*, dont le mécanisme d’action repose sur le blocage de l’apparition des néovaisseaux. Problème : ces traitements sont “pénibles, longs et coûteux“. Prévenir le risque de développer cette forme de la maladie, ou tout du moins d’en infléchir la courbe, par la consommation de 150 g de saumon par jour (l’équivalent de 840 mg de DHA), serait doublement intéressant : non seulement on agirait avant l’apparition de la maladie, mais en plus le traitement n’aurait pas les contraintes des traitements curatifs. Une avancée certaine dans la prévention de la DMLA.Pour l’heure, l’équipe du Pr Souied poursuit l’analyse des données recueillies lors de l’étude NAT2 ; une seconde publication est prévue, elle devrait porter sur la relation entre certaines prédispositions génétiques et la réponse aux traitements.Amélie Pelletier* le pegaptanib sodium (

Macugen ®) et le ranibizumab (

Lucentis ®).
Sources
– Entretien avec le Pr Eric Souied, chef du service ophtalmologie au Centre hospitalier Intercommunal de Créteil (CHIC), le 18 février 2013.
– Oral Docosahexaenoic Acid in the Prevention of Exudative Age-Related Macular Degeneration, Ophtalmology, publication en ligne le 11 février 2013 (

résumé en ligne).

Jennifer Lawrence, iconique pour Dior (photos)

La maison de luxe française a présenté les clichés et le making of de sa nouvelle campagne Miss Dior avec Jennifer Lawrence, récompensée de l’Oscar 2013 de la meilleure actrice pour son rôle dans “Happiness Therapy“, dimanche 24 février.

Jennifer Lawrence, ambassadrice Dior

Réalisée par le célèbre photographe Willy Vanderperre, la campagne Printemps-Eté 2013 des sacs à main Miss Dior montre l’actrice américaine dans un décor uniquement constitué d’un fond blanc.

Jennifer Lawrence est la nouvelle muse des sacs Miss Dior.
©Dior / Willy VanderperreToujours aussi captivante, Jennifer Lawrence est sublime dans des tenues raffinées, portant une résille noire sur le visage sur certains clichés.

Le magnétisme de l’actrice est encore plus frappant dans la nouvelle campagne Miss Dior.
©Dior / Willy VanderperreRévélée par le film “Hunger Games“, elle est une des actrices les plus demandées du moment. Elle vient de remporter le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie ainsi que l’Oscar de la meilleure actrice pour “Happiness Therapy“.

L’actrice américaine est sublime dans cette campagne Dior signée Willy Vanderperre.
©Dior / Willy VanderperreJennifer Lawrence rejoint Mila Kunis et Marion Cotillard en tant qu’égérie des sacs à main Dior.Source : Relaxnews

Une Jonquille pour Curie : mobilisation générale contre le cancer

L’opération “Une Jonquille pour Curie“, initiée par l’institut éponyme, serarenouveléedu 19 au 24 mars prochains. Durant une semaine, les Français seront conviés à des manifestations solidaires, et invités à témoigner leur soutien dans la lutte contre le cancer.

Du 19 au 24 mars, l'Institut Curie appelle le public à se mobiliser contre le cancer.

Chaque année, l’Institut Curie organise cette opération pour mobiliser le grand public contre le cancer, et récolter des dons pour financer des programmes de recherche; notamment pour développer la médecine personnalisée en cancérologie. “Faire appel à la générosité est vital pour une fondation comme l’Institut Curie; Les six premières éditions ont permis de collecter 720 000 euros, un véritable accélérateur pour des programmes de recherche innovants qui, sans cette mobilisation, n’auraient jamais vu le jour“ explique Hélène Bongrain, directrice du développement des ressources contre cette maladie.De nombreux parrains soutiennent cette opération, dont Amélie Mauresmo.

Pour parvenir à ce nouveau type de médecine, l’Institut Curie proposera, dès le 19 mars prochain, de nombreuses animations aux couleurs de la jonquille, symbole de la lutte contre le cancer. Les Français pourront notamment participer à l’élaboration d’une oeuvre végétale éphémère, installée sur la place du Palais Royal à Paris, ou se joindre à l’une des épreuves sportives organisées dans le parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), le 24 mars 2013. Le programme des manifestations est disponible sur le site de

uneJonquilleporuCurie.“Il est désormais évident que chaque individu est unique et qu’il a besoin d’un traitement individualisé, adapté à son propre organisme, à son profil génétique, en fonction de son âge et de son environnement“, explique le Dr Véronique Diéras, directrice du département de recherche clinique à l’Institut Curie.

L’Institut a par exemple lancé en septembre dernier et pour une durée de 3 ans, SHIVA, le premier essai clinique basé sur le profil moléculaire de la tumeur. “Avec l’essai Shiva, nous allons explorer de nouveaux territoires de la médecine personnalisée“, explique Christophe Le Tourneau, responsable de l’essai à l’Institut Curie, “pour la première fois le choix thérapeutique sera fonctiondu profil moléculaire de la tumeur sans tenir compte de l’organe dans lequel elle s’est développée“.David BêmeSources :Une Jonquille pour Curie – Dossier de presse – mars 2013Relaxnews

Les hommes, grands amateurs de crèmes anti-rides

Les hommes utilisent de plus en plus de produits de beauté, et particulièrement des crèmes anti-rides.

Les hommes, grands amateurs de crèmes anti-rides

Les hommes deviennent au fil du temps aussi coquets que leurs homologues féminins. D’après les dernières statistiques du site CodesPromotion.fr, présentées mercredi 20 mars, les Français sont de plus en plus accros aux produits de beauté, et particulièrement aux crèmes anti-rides.La plateforme dédiée aux codes promotionnels a observé les recherches de produits de beauté masculins au cours des trois derniers mois, puis a analysé les zones géographiques les plus actives pour ces produits cosmétiques.Résultat : les hommes recherchent avant tout des crèmes anti-rides. Ces produits destinés à effacer les signes du temps se placent juste devant les crèmes anti-cernes, les crèmes hydratantes pour le corps, ou encore les produits de coloration pour cheveux.Autre constat, les Niçois seraient les hommes les plus coquets de l’Hexagone, devant les Toulousains, les Parisiens, et les Marseillais.Source : Relaxnews

Dépistage du cancer du sein : la participation reste loin de l’objectif européen

Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), la participation au dépistage organisé du cancer du sein reste stable. Près de 2500000femmes y ont eu recours en 2012, soit 52,7% de la population cible. Ce qui reste loin de l’objectif européen de 70%.

Dépistage du cancer du sein : la participation reste stable en 2012.

Généralisé à l’ensemble du territoire en 2004, le dépistage organisé du cancer du sein concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans. En constante augmentation jusqu’en 2008, le taux de participation semble toutefois stagner autour de 52-53 %. Pour rappel, l’objectif européen du taux de participation est de 70 %.
On constate d’importantes disparités selon les régions. Certaines présentent, pour la période 2011-2012, une participation supérieure à 60 % (Pays-de-la-Loire, Centre, Limousin, Bretagne) tandis que d’autres ont des taux inférieurs à 45 % (Corse, Île-de-France, PACA).
Pour la même période, 6 départements (Loire-Atlantique, Indre et Loire, Haute-Vienne, Cher, Sarthe, Morbihan) ont un taux compris entre 65 et 70 % et 20 départements se situent entre 60 et 65 % de participation.
Le département de Paris se caractérise par le taux de participation le plus faible avec 27,2%. Selon l’InVS, “En France, où au moins 10% de la population cible effectue un dépistage individuel, le taux de dépistage global est ainsi d’environ 65 %. Cependant on peut rappeler qu’il est particulièrement important de continuer à sensibiliser les femmes au programme de dépistage organisé, accessible gratuitement, en particulier celles qui ne font jamais de mammographie et celles qui les font en dehors du programme“.Bien que son impact sur la réduction de la mortalité face au cancer soit l’objet de débat récurrent avec des études contradictoires, le plan cancer 2009-2013 a fait de l’augmentation de 15 % de la participation au dépistage organisé une de ses priorités. Cette augmentation devait être de 50 % dans les départements où ce taux est le plus faible grâce à la mise en place de mesures ciblées.Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la cause de décès par cancer la plus fréquente chez la femme. Son incidence a augmenté de manière constante entre 2000 et 2005 mais sa mortalité est en diminution sur cette même période. Une évolution qui s’explique en partie par le dépistage organisé qui a amené à des diagnostics plus précoces (voire

des sur-diagnostics), mais aussi par l’amélioration de l’efficacité des traitements disponibles.David BêmeSource : Communiqué de l’InVs- avril 2013Click Here: NRL Telstra Premiership

L'espérance de vie en bonne santé stagne en Europe

Les Européens vivent de plus en plus vieux, mais leur “espérance de vie en bonne santé“ après 65 ans stagne depuis 2005, atteignant 8,8 ans pour les hommes et 8,6 ans pour les femmes, selon des chiffres rendus publics mercredi à Paris.

A 65 ans, les Françaises ont une espérance de vie en bonne santé moins longue que les autres femmes européennes.

Alors que l’espérance de vie à 65 ans a augmenté de 1,3 an pour les hommes et de 1,2 an pour les femmes depuis 2005 dans les 27 pays de l’Union européenne, l’espérance de vie sans incapacité (EVSI), devenue un indicateur important des politiques européennes, n’a pratiquement pas bougé, augmentant de 0,2 an seulement pour les hommes et diminuant même de 0,2 an pour les femmes au cours de la même période. “Cela signifie que les années de vie supplémentaires sont vécues avec des limitations d’activité“, explique Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l’Inserm, qui coordonne l’Action européenne conjointe sur les années de vie en bonne santé (EHLEIS).La France reste la championne de “l’espérance de vie à 65 ans“ (à savoir le nombre d’années à vivre pour une personne âgée de 65 ans), affichant 19,3 ans pour les hommes et 23,8 ans pour les femmes en 2011, contre 18 ans pour les hommes et 21,4 ans pour les femmes dans l’ensemble des pays de l’UE. La France fait partie des pays où l’espérance de vie à 65 ans a le plus augmenté entre 2005 et 2011 : 1,8 an pour les femmes et 1,6 an pour les hommes.Mais comme dans le reste de l’Europe, l’espérance de vie en bonne santé a stagné en France entre 2005 et 2011, surtout en ce qui concerne les femmes (+0,3 an, considéré comme “non significatif“) , les hommes ayant pour leur part gagné 1,2 an, soit nettement plus que la moyenne européenne.Écarts européensDes écarts importants pouvant atteindre plus de 10 ans subsistent entre les différents pays européens, selon des chiffres publiés en mars par Eurostat, l’office statistique de la Commission européenne. Les hommes lituaniens ont ainsi une espérance de vie à la naissance de 68 ans, contre 79,9 ans pour leurs homologues suédois.Des différences existent également en ce qui concerne l’espérance de vie en bonne santé qui va de 52 ans en Slovaquie pour les hommes qui naissent actuellement, à 71,1 ans en Suède (chez les femmes, les chiffres vont de 52 ans en Slovaquie à 70,7 ans à Malte).À 65 ans, l’espérance de vie en bonne santé atteint encore 15 ans chez les femmes suédoises ou norvégiennes, mais tombe à 9,9 ans chez les femmes françaises et à 9 chez les femmes espagnoles dont les espérances de vie globales font partie des plus élevées d’Europe. “C’est probablement dû au fait que les pays nordiques privilégient l’autonomie et favorisent plus l’indépendance des individus alors que les pays du sud réussissent à faire vivre leur population plus longtemps avec des incapacités ou des maladies chroniques“, explique Jean-Marie Robine.Le cas le plus intéressant est celui du Danemark où l’espérance de vie à 65 ans chez les femmes est inférieure de près de 4 ans à celle des Françaises, alors que leur espérance de vie en bonne santé est supérieure de près de 3 ans.Au chapitre des bonnes nouvelles, le directeur de recherche de l’Inserm cite un nouvel indicateur qui mesure les années de vie pendant lesquelles les gens se perçoivent en bonne santé, qui a augmenté paradoxalement en Europe entre 2005 et 2011 (1,5 an pour hommes et 1,6 an pour les femmes), alors même que le nombre des personnes vivant avec des incapacités ou des maladies chroniques augmentait. “Les gens se sentent en meilleure santé, ce qui signifie une bonne gestion des problèmes de santé malgré la crise“, relève-t-il.AFP/RelaxnewsSource : Communiqué de l’Inserm, 17 avril 2013.Click Here: camiseta seleccion argentina

Nouveau coronavirus : le pronostic vital des deux patients désormais « engagé »

Daniel Mathieu, chef du service de réanimation du centre hospitalier de Lille, a annoncé ce jour,quele pronostic vital des deux patients atteints par le nouveau coronavirus (NCoV) était engagé. Cependant, “il existe des chances raisonnables pour qu’ils s’en sortent“, a-t-il précisé.

Se laver les mains plusieurs fois par jour constitue à ce jour le meilleur moyen de prévention de la contamination par le nouveau coronavirus.

Rappelons que le

premier patient, un homme âgé de 65 ans, avait été hospitalisé à l’hôpital de Valenciennes le 23 avril, après un séjour à Dubai, pour des troubles digestifs puis transféré au CHRU de Lille où l’infection par le NCoV a été confirmée. Quant au

deuxième patient, il avait partagé la chambre du premier pendant quatre jours lors de son hospitalisation à Valenciennes.Après plusieurs jours pendant lesquels les responsables hospitaliers parlaient d’un état sérieux mais stable, ils ont annoncé que le premier patient est dans un état stable et sérieux mais ne présente aucun signe d’amélioration. Il se trouve actuellement sous assistance extra-corporelle en raison d’une défaillance respiratoire. Quant au deuxième patient, son état respiratoire s’est également dégradé au cours du week-end ; il se trouve également sous assistance ventilatoire par respirateur au même service des urgences à Lille. Tous deux sont en isolement.Les médecins rassurantsCependant, Benoît Guéry, du service d’infectiologie du CHRU de Lille, a déclaré dimanche qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter outre-mesure car la France dispose de spécialistes capables d’identifier et d’individualiser les cas, de diagnostiquer et prendre en charge les patients et de prendre les mesures de prévention adéquates pour diminuer le risque de contaminations… sauf en cas de mutation du virus.En ce qui concerne les autorités, aucune consigne particulière n’a été donnée, si ce n’est de signaler à son médecin traitant ou au centre 15 tout symptôme évocateur (toux, troubles respiratoires, fièvre) dans les jours qui suivent un voyage au Proche ou Moyen-Orient. Et bien entendu, de suivre les mesures d’hygiène classiques comme le lavage des mains plusieurs fois par jour.Le numéro vert d’information à destination du grand public 0800 13 00 00 est joignable du lundi au samedi de 9h à 19h.Jesus Cardenas
Source
Europe 1Click Here: camisetas de futbol baratas

Grippe aviaire H7N9 : l'OMS souligne le risque potentiel de transmission d'homme à homme

Alors qu’aucun nouveau cas d’infection par le virus grippal H7N9 n’a été rapporté depuis le 8 mai, les efforts pour aboutir à la production d’un vaccin continuent et se multiplient en raison de la mortalité élevé de cette maladie infectieuse émergente et du risque de mutation du virus.

Un vaccin protégeant contre de multiples souches virales est à l'étude.

Dans son dernier rapport daté du 17 mai 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) précise que depuis le 8 mai, aucun nouveau cas d’infection par le virus H7N9 n’a été confirmé mais quatre décès supplémentaires ont été enregistrés. Ainsi, à cette date, un total de 131 cas dont 36 décès ont été enregistrés, ce qui correspond à un taux de létalité de 27%.Toujours pas de preuve de transmission d’homme à hommeL’OMS rapporte par ailleurs qu’il n’existe aucune preuve de transmission interhumaine mais la difficulté pour identifier les réservoirs persiste du fait que le virus H7N9 donne peu ou pas de manifestations chez son hôte d’origine, la volaille.La stagnation de nouveaux cas d’infection ne signifie pas pour autant que l’épidémie soit sous contrôle. L’OMS ainsi que les autorités sanitaires chinoises s’attendent en effet à l’apparition de nouveaux cas d’infection chez l’homme. La surveillance épidémiologique étroite est donc maintenue en Chine mais il n’y a toujours pas de recommandation pour limiter les déplacements ou les échanges commerciaux.Un récent rapport conjoint de l’OMS et de la Chine estime que le virus H7N9 présente un plus grand potentiel de transmission d’homme à homme que n’importe quel autre virus de la grippe aviaire.Plusieurs vaccins candidats, dont un de nouveau typeAlors que l’OMS vient d’émettre ses recommandations concernant les antigènes des virus à inclure dans le vaccin de la saison épidémique de grippe commune 2013-2014 pour l’hémisphère nord, elle informe par ailleurs que 4 vaccins candidats contre le virus H7N9 sont actuellement en cours de développement.Parallèlement, une équipe américaine travaille sur un vaccin d’un nouveau type, susceptible de conférer une protection contre de multiples souches virales. Il s’agit de l’équipe de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université Purdue (West Lafayette, Indiana) dirigée par le Pr Suresh Mittal, en collaboration avec les autorités de santé américaines (US Centers for Disease Control and Prevention). Ce nouveau type de vaccin utilise un adénovirus inoffensif comme vecteur incorporant des gènes de la grippe aviaire, ce qui permettrait d’obtenir une protection contre de multiples souches virales dont le virus H7N9. Selon le Pr Mittal, ce type de protection pourrait perdurer  même en cas de mutation virale. De plus, le vaccin permettrait de développer une double réponse immunitaire : production d’anticorps mais aussi de lymphocytes T spécifiques (globules blancs) pour tuer le virus et les cellules infectées.En 2006, cette même équipe avait déjà développé, toujours avec les autorités de santé américaines, un vaccin contre la grippe aviaire H5N1.Jesus CardenasSources :China-WHO Joint Mission on Human Infection with Avian Influenza A(H7N9) Virus, 18-24 April 2013, Mission Report (

accessible en ligne)OMS – Rapport du 17 mai 2013 sur l’infection humaine à virus H7N9 (

accessible en ligne)Communiqué du 9 mai 2013 de l’Université de Purdue, Etats-Unis. (

communiqué accessible en ligne)Click Here: los jaguares argentina

Du vinaigre pour dépister le cancer du col de l’utérus dans les pays pauvres

Selon une étude indienne présentée lors du congrès américain sur le cancer Asco 2013, une technique simple et bon marché de dépistage du cancer du col l’utérus à base de vinaigre pourrait potentiellement sauver des milliers de vies dans les pays pauvres. Un réel espoir pour de très nombreuses femmes qui ne peuvent bénéficier d’un dépistage par frottis.

Selon le Pr Surendra Srinivas Shastri, un programme de dépistage du cancer du col de l'utérus à base de vinaigre pourrait potentiellement sauver chaque année  22 000 femmes en Inde et 73 000 dans le monde.

Cancer du col de l’utérus : un fléau pour les femmesLe

cancer du col de l’utérus peut souvent être détecté à un stade précoce et même évité grâce à un dépistage basé sur des

frottis réguliers1. La prévention de ces cancers repose sur ce dépistage et depuis quelques années sur la

vaccination anti-HPV (en France, on compte néanmoins près de 1 000 décès par an liés à ce cancer)2. Mais les pays pauvres ne peuvent bénéficier de ces outils de prévention.Selon les estimations, on compte chaque année plus d’un demi-million de cas de cancer du col de l’utérus dans le monde, dont environ 85 % dans les pays en développement. C’est le troisième cancer le plus fréquent chez la femme et l’une des principales causes de mortalité par cancer chez la femme dans le monde, avec approximativement 275 000 décès par an3. Disposer d’un moyen de dépistage facile et peu onéreux est donc un enjeu crucial pour les pays pauvres.Un test de dépistage rapide et peu onéreuxEn Inde, le cancer du col de l’utérus est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. A cause du manque d’infrastructures, de difficultés logistiques, du manque de personnel qualifié et d’un coût relativement élevé, le dépistage par frottis n’y est pas réalisable. Présentée lors du congrès américain sur le cancer, l’étude du Pr Surendra Srinivas Shastri4 rend compte de la mise en place d’un programme de dépistage du cancer du col de l’utérus à base de vinaigre. Ce test est réalisé en appliquant du vinaigre sur le col de l’utérus à l’aide d’un coton-tige. Après 60 secondes, le col est examiné à l’œil nu à l’aide d’une lampe halogène. Les tissus précancéreux deviennent blanc quand le vinaigre est appliqué, alors que les tissus sains ne change pas de couleur. Les résultats sont disponibles en moins d’une minute. Cette méthode de détection visuelle du cancer utérin est à la portée de tous, après une formation assez simple de 4 semaines.Une réduction du taux de mortalité de 31 %Pour évaluer l’efficacité de ce programme, 150 000 femmes indiennes âgées de 35 à 64 ans ont toutes reçues des informations sur ce cancer lors de l’inclusion dans l’étude. La moitié a bénéficié de l’examen de dépistage à base de vinaigre une fois tous les deux ans et l’autre non. Les femmes non dépistées étaient invitées à signaler aux infirmières/travailleurs sociaux la survenue de symptômes pouvant évoquer un cancer du col de l’utérus, selon les informations dispensées lors des séances initiales d’information. Dans le cadre de cette étude, toutes les femmes bénéficiaient d’une prise en charge gratuite en cas de diagnostic positif.Résultat : le nombre de cas de cancer utérin a été comparable dans les deux groupes, 26,5 pour 100.000 femmes soumises au dépistage et 26,7 pour 100.000 chez les autres (ce qui suggère qu’il n’y a pas eu de sur-diagnostic dans le groupe dépisté). Mais l’utilisation du test a permis une réduction de 31 % du taux de mortalité liés à ce cancer !Une technique potentiellement capable de sauver 73 000 femmes dans le mondeSelon les auteurs, sur la base de ces résultats, les autorités sanitaires indiennes de l’Etat de Maharashtra, où l’essai s’est déroulé, se préparent à former des agents de santé à réaliser tous les deux ans ce dépistage à toutes les femmes âgées de 35-64 ans dans l’état. Le gouvernement indien envisagerait d’étendre ce programme à l’échelle du pays et à diffuser ces résultats et ces techniques à d’autres pays pauvres. A l’échelle de l’Inde, ce test simple pourrait sauver chaque année la vie de 22 000 femmes, et 73 000 si on l’étend  à l’ensemble des pays pauvres !“Nous espérons que nos résultats auront un impact important pour lutter contre le fléau du cancer du col de l’utérus en Inde et dans le monde. Il s’agit de la première étude qui a identifié une stratégie de dépistage de ce cancer qui permet de réduire la mortalité et peut être mise en œuvre facilement à grande échelle en Inde et dans les autres pays en développement“ déclare le Pr Surendra Srinivas Shastri du Tata Memorial Hospital à Mumbai.David Bême 1 – Dans la majorité des cas (99,7%), ces cancers sont liés à une infection par des papillomavirus humain (HPV) sont imputables à des virus du papillome humain (HPV). Toutes les infections ne conduisent pas à développer un cancer (dans la majorité des cas le système immunitaire se débarrasse du virus) et tous les HPV ne causent pas un cancer (les types 16 et 18 sont responsables de 70 % des tumeurs).2 – Le cancer du col de l’utérus en France : état des lieux 2010 – Juillet 2010 – InCa3 – Organisation mondiale de la Santé. GLOBOCAN 2008. Disponible en ligne:

http://globocan.iarc.fr4 – Effect of visual inspection with acetic acid (VIA) screening by primary health workers on cervical cancer mortality: A cluster randomized controlled trial in Mumbai, India – J Clin Oncol 31, 2013 (suppl; abstr 2) (

abstract accessible en ligne)Crédit photos : Photo by © ASCO/Silas Crews 2013

En matière de nutrition, les jeunes sont les mieux informés

Les premiers résultats du “baromètre santé jeunes 2010“ de l’INPES révèlent que les 12-30ans connaissent mieux les bonnes pratiques nutritionnelles de leurs aînés, sans pour autant les appliquer.

Les jeunes connaissent mieux les recommandations nutritionnelles que leurs aînés.

Ils aiment les fast-foods et les boissons sucrées, mais il n’empêche, les jeunes français âgés de 12 à 30 ans ont conscience des

bonnes pratiques nutritionnelles. C’est ce que révèle le “baromètre santé jeunes 2010“, diffusé par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) mercredi 5 juin. Et surprise de ces résultats : les jeunes les connaissent même mieux que leurs aînés.Près des trois quarts des Français âgés de 12 à 30 ans (71 %) ont conscience qu’il est nécessaire de manger cinq

fruits et légumes par jour, alors qu’ils ne sont que 57 % pour les 61-75 ans. Même constat pour les

féculents recommandés par le Programme national nutrition santé (PNNS) : 14 % des jeunes savent qu’il faut en manger à chaque repas et selon l’appétit contre 8 % pour leurs aînés.Toutefois, la tendance s’inverse lorsqu’il s’agit de manger du

poisson deux fois par semaine (82 % des 61-75 ans le savent contre 69 % pour les jeunes).Des repères nutritionnels compliqués à appliquerDans les faits, la réalité est toute autre. Les jeunes âgés de 12 à 30 ans ne sont que 6 % à consommer cinq fruits et légumes par jour, quand les 61-75 ans sont 24 %. Pour le poisson, l’écart est à nouveau conséquent. 38 % en consomment au moins deux fois par semaine pour les jeunes contre 60 % pour les aînés.Les

produits laitiers font exception. Les jeunes en consomment plus, soit 2,32 fois par jour en moyenne, alors que les plus de 30 ans n’en mangent que 2,04 fois.Les jeunes se démarquent aussi par leur rythme alimentaire. Ils ne sont en effet que 79 % à déclarer prendre trois repas par jour, contre près de 92 % pour le reste de la population.Les jeunes femmes, meilleures élèvesAu chapitre des bonnes habitudes nutritionnelles, les jeunes ont une attitude plus responsable que leurs homologues masculins, selon l’enquête de l’INPES. Elles mangent plus de fruits et légumes, sont moins nombreuses à se rendre dans un fast-food et consomment moins de boissons sucrées.RelaxnewsSource : “Baromètre santé jeunes 2010“, Inpes, le 5 juin 2013 (

résultats partiels en ligne)