Juste séparée de Dominique, Marie-Laure de Villepin se confie à Gala

Elle a tourné la page. Séparée de son mari depuis plusieurs mois, elle peut enfin se consacrer entièrement à sa passion, la sculpture. Entretien exclusif avec une femme engagée devenue artiste, qui nous ouvre les portes de son atelier.

Viébel. Un pseudo, comme une promesse d’avenir radieux. C’est en écoutant dans un avion la musique de La vie est belle, le film de Roberto Benigni, que l’épouse de

a eu l’idée de ce nom, il y a quelques années. Depuis, elle a donné à son existence une nouvelle orientation. Une artiste est née. Séparée de son époux depuis quelques mois, Marie-Laure vit dans son atelier de créatrice. Un cocon situé dans une coquette petite impasse parisienne. Dans son frigo quelques yaourts, mais surtout de la gélatine, de la colle de peau de lapin, des apprêts. Autant de matériaux qui lui servent à magnifier des cocos de mer – la plus grosse graine du monde qu’on ne trouve qu’aux Seychelles – pour lesquels Marie-Laure a eu un coup de foudre, lors d’un voyage dans les îles. L’artiste les éclaire et les «sacralise» en utilisant la technique de la «dorure à la détrempe». Elle se tourne également vers le bronze et le verre, à Murano.

A la demande d’Annick Le Ny, dans le cadre des manifestations «Cultures de Paix», elle expose 42 de ces «graines de vie», salle de l’Aubette à Strasbourg. Après avoir été immergée dans le maelström de la politique, Marie-Laure, apaisée, consacre désormais son existence à son art. «Je ne vois pas les heures défiler», confesse-t-elle, en passant et repassant la pierre d’agate sur ses sculptures pour faire briller l’or. Loin des dorures des palais de la République, à l’abri dans son antre d’artiste. Sa nouvelle vie est belle, en effet.

Gala : Comment est née chez vous cette envie de sculpture?
Marie-Laure Viébel : Tout est parti du christ que vous voyez ici. Nous l’avions trouvé chez un antiquaire et il avait un bras cassé. Nous l’avons confié à un restaurateur qui l’a littéralement ressuscité. Je suis retourné voir cet artisan. «Est-ce que vous accepteriez que je vienne vous observer et apprendre le métier?», lui ai-je demandé. Cela a duré 12 ans. Entre-temps, mon mari est devenu ministre. Je prenais le métro pour me rendre au fin fond du 20e arrondissement et découvrir les techniques de dorure. Il y avait avec moi deux stagiaires en CAP. J’ai moi aussi décidé de m’inscrire pour passer le diplôme.

Gala : Epouse de ministre, mère de trois enfants, cela ne devait pas être forcément évident de vous consacrer à cette passion. Comment a réagi votre entourage?
M.-L. V : Nous vivions à Matignon, deux de mes enfants passaient le bac et moi… je préparais mon CAP, ça les amusait. Mon mari savait que je tenais par-dessus tout à conserver une certaine forme de liberté. J’ai échoué d’un demi-point la première fois, l’ai repassé et réussi alors que ma fille Victoire entrait à HEC!

Gala :

,

, Yan Pei-Ming … Nombre de vos amis sont des artistes. En tant qu’épouse de ministre, vous avez toujours veillé à faire une place à l’art et à la poésie dans un monde qui en manque souvent.
M.-L. V : Au Quai d’Orsay, j’ai confié la réalisation de cartes de menus à des peintres comme Matta, Zao Wou-ki ou Pierre Soulages. J’ai aussi encouragé la restauration des fameuses «salles de bain du roi et de la reine», deux pièces art déco magnifiques. Lorsque nous recevions, je faisais toujours visiter ces endroits intimes, pour assouplir le côté rigide de ce genre de manifestations et créer une meilleure convivialité.

Gala : Vos vestes à message, signées Franck Sorbier, ont également beaucoup fait parler. Notamment celle que vous portiez, lorsque votre mari a quitté Matignon, sur laquelle on pouvait lire : «bye-bye, ciao, adiós»…
M.-L. V : C’était une surprise pour mon mari ! Elle était cachée dans une housse noire, et avec la complicité d’un maître d’hôtel, je l’ai discrètement enfilée au dernier moment. C’était un clin d’œil. J’imaginais alors que nous allions avoir une autre vie et laisser la politique derrière nous.

Gala : Quelle incidence a eu la politique sur votre vie de couple?
M.-L. V : C’est plus fort que tout. Dominique a cela en lui. L’engagement politique, c’est sa vie. Pour ma part, j’ai joué le jeu pendant des années et je veux tourner la page. Mais lui a décidé de continuer. Je prends donc un autre chemin. C’est douloureux pour tout le monde. Ce n’est pas un abandon, au moment où reprend l’affaire Clearstream, comme on a pu le dire dans la presse, car nous sommes déjà séparés depuis plusieurs mois.

Gala : Qu’est-ce qui est si difficile dans cette vie-là?
M.-L. V : La solitude. A Matignon, combien de soirs seule devant mon plateau d’argent. Mais aussi combien de fous rires à l’office avec les intendants à regarder ensemble les « Guignols de l’info » ! La politique est un combat, et pour l’entourage, c’est dur. Il y a deux ans j’ai été présente le premier jour du procès Clearstream, puis j’ai eu besoin de me protéger. Je suis partie seule en Inde pendant un mois. Chaque soir, j’envoyais un mail à Dominique pour lui faire parvenir des ondes positives, un souffle différent. Je lui décrivais les lieux que je visitais sur fond de musique de Bach…

Gala : Malgré les aléas de la vie, l’art a toujours été très présent dans votre existence familiale. Vous êtes tous un petit peu artistes.
M.-L. V : Ma fille aînée, Marie, est partie trois mois au Kazakhstan pour tenir le premier rôle dans un film sur Baiïkonur (la base de lancement des fusées spatiales, ndlr). Et je pense que Victoire est très douée pour le théâtre.

Gala : Dominique de Villepin est poète à ses heures… C’est ce qui vous a séduite, lorsque, étudiante en interprétariat, vous l’avez rencontré à 19 ans dans un autobus parisien?
M.-L. V : Bien sûr. C’est quelqu’un de formidable. Quand je l’ai épousé, c’était un diplomate, et pas un politique. J’ai été trompée sur la marchandise! (Eclat de rire.) Ce qui m’a séduite, c’est son talent pour expliquer les grands problèmes du monde.

Gala : Vous avez toujours privilégié l’ombre à la lumière. Pourtant vous avez eu quelques engagements très forts, notamment dans la lutte contre le sida.
M.-L. V : Je voulais être libre et garder un pied dans la vraie vie. C’est facile de rester dans l’ombre, il suffit de s’éloigner d’un pas pour ne pas apparaître dans le champ. Il y a toujours trois ou quatre personnes qui se bousculent pour être sur la photo! Lorsque mon fils Arthur est né, à Washington, il est resté pendant quelques jours entre la vie et la mort. Il a été transfusé, nous avons craint un temps qu’il ne soit séropositif. Ce ne fut pas le cas, et je me suis sentie redevable de cette grâce. J’ai donc participé en 2004 – contre l’avis de ma famille qui s’inquiétait pour moi – au protocole de recherche sur le vaccin du sida de l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), dirigée alors par le professeur Karatchine. Je devais m’engager à ne pas avoir d’enfant pendant deux ans. Faisant donc le deuil d’une dernière maternité. Je me suis dit alors : «Le quatrième enfant, ce sera moi!» Comme mes graines, je m’efforce de grandir…

Propos recueillis par Candice Nedelec

Gala, mai 2011

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Mariage religieux à Monaco: Albert II et Charlène se sont dit « oui »

Mariés vendredi civilement, Albert II et Charlène le sont désormais devant Dieu. Les mariés ont échangé leurs consentements sous le regard ému de leurs familles et de leurs proches.

Voilà c’est fait! Albert II et Charlène ont prononcé leurs voeux. Le prince et la princesse se sont dit «oui» à 17h30 lors d’une grande messe qui se tient dans la cour d’honneur du palais princier, transformée pour l’occasion en «cathédrale» à ciel ouvert.

Dans la chaleur qui baigne la Principauté aujourd’hui, les mariés se sont présentés devant l’autel. L’émotion et la tension liées à l’événement se lisaient sur leurs visages. Après avoir écouté les lectures faites par Pauline, la fille de Stéphanie, puis Charlotte, la fille de Caroline, Albert II et Charlène ont échangé leurs consentements puis les alliances, apportées par Alexandra, la seconde fille de Caroline.

Albert II a d’abord fait un petit clin d’oeil à sa belle, avant de répondre à l’Archevêque de Moncao, Monseigneur Barsi, qui lui demandait s’il voulait épouser Charlène. A son tour, la princesse a dit « oui », en français dans le texte, et les mariés se sont embrassés.

Puis, alors qu’un magnifique chant sud-africain s’est élevé sur la cour d’honneur, les mariés se sont glissés quelques mots à l’oreille. Très complices, heureux, mais conscients de l’importance de l’engagement qu’ils viennent de prendre l’un envers l’autre.
Jean-Christian Hay
Samedi 2 juillet 2011

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Natalie Portman choisit le prénom Alef, pour son fils

Alef Millepied-Herslag, c’est le patronyme que porterait le premier enfant de . Un prénom israélien en hommage aux origines de la jeune femme.

Il a enfin un nom! Le site Israel Hayom en est sûr, le fils de Natalie Portman s’appelle Alef. Pour l’instant, l’agent de la star n’a fait aucun commentaire, ce qui laisse supposer que l’information est juste. L’emblématique Black Swan et son compagnon, Benjamin Millepied, auraient donc choisi le prénom Alef pour leur fils. Un prénom original, qui figure à la première place de l’alphabet israélien, l’équivalent d’Alpha chez les Grecs.

Natalie Portman, qui est née à Jérusalem est très attachée à ses racines. En parlant d’avenir, elle disait rêver que ses enfants «soient élevés dans la religion juive». Et Benjamin Millepied, chorégraphe français semble la suivre des ces choix. Plus qu’un couple, ils forment à eux deux une équipe, que le petit Alef a rejoint le 15 juin dernier.

Un mois après avoir donné vie à ce petit «miracle», Natalie Portman s’est faite très discrète. Elle s’est d’ailleurs toujours montrée très vigilante concernant sa vie privée. Sa relation avec Benjamin Millepied fait partie des secrets qu’elle a longtemps gardés. Ils se sont rencontrés en 2009 sur le tournage de Black Swan, mais n’ont officialisé leur amour qu’un an après, lors de la sortie du film. Natalie et le danseur français en ont profité pour annoncer au même moment leurs fiançailles et la grossesse de la jeune femme. Discrète, mais rapideNatalie!

Pour ce qui est du nom de son bébé, Natalie Portman aura en tout cas pris son temps avant de le laisser fuiter…

Laure Costey

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Mercredi 6 juillet 2011

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André-Pierre Gignac trop gros pour jouer à l’OM

, , , Johnny Hallyday… Ils ont tous un jour franchi les portes du temple de la cure VIP de Mérano. Gignac est le prochain sur liste.

Droit au but. C’est le slogan mythique de l’Olympique de Marseille qui a décidé de ne pas y aller par quatre chemins pour que l’un de ses joueurs vedette retrouve son meilleur niveau, en l’envoyant en cure diététique dans la célèbre station thermale italienne de Mérano.

Un traitement que l’intéressé aurait plutôt mal vécu à en croire le quotidien l’Equipe.

Contre mauvaise fortune, bon cœur, l’ancien attaquant de l’équipe de France, s’est contenté d’un communiqué laconique sur le site officiel de son club: « Je mène une réflexion commune avec mon entraîneur Didier Deschamps qui est très attentif à mon évolution. C’est donc sur ses conseils que je me rends dans un centre spécialisé en Italie. Mon entraîneur peut compter sur mon implication », a expliqué ce père de deux enfants.

Gignac, acheté par le club phocéen quinze millions d’euros il y a un an, a réalisé une première saison décevante (avec seulement 8 buts en 31 matches). En cause, son embonpoint (90 kilos pour 1m87) qui est devenu une source de railleries sur le vieux port. Les Guignols de l’Info sur Canal + en ont même fait leur tête de turc et les parodies sur son compte pleuvent sur la Toile.

À Mérano, «Dédé», va sérieusement devoir revoir son hygiène de vie. Au programme de cette semaine facturée 4170 euros: une alimentation végétale, un gros travail foncier et une sérieuse remise en question. De retour sur les terrains dans 15 jours, le buteur des Bouches du Rhône espère bien en boucher un coin à ses détracteurs en enquillant les buts au Vélodrome!

A.Maras

Mardi 9 août 2011

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Affaire DSK-Banon: son ex-maîtresse au FMI entendue?

Tristane Banon, la jeune femme qui a déposé une plainte pour viol contre DSK au début de l’été, souhaite que Piroska Nagy, ancienne amante du patron du FMI, soit entendue. Son témoignage, d’après l’avocat de la plaignante, pourrait être décisif.

Tout juste tiré d’affaire (au pénal en tout cas) à New York, DSK est rattrapé par l’affaire Banon, à Paris. Alors qu’une rumeur de classement de la plainte planait sur le dossier, le cas Banon rebondit. Loin d’abandonner la partie, la romancière, qui accuse

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de tentative de viol en 2003, relance les dés. La jeune femme souhaiterait à présent que Piroska Nagy soit entendue par la justice.

Rappelez-vous de cette femme, qui avait fait la Une des journaux en 2008. A l’époque, DSK est sous le coup d’une enquête du FMI (institution qu’il dirige à l’époque) à la suite d’une aventure qu’il a eue avec Piroska Nagy, une économiste hongroise, directrice du département Afrique du FMI. L’enquête visait à déterminer s’il y avait eu harcèlement, favoritisme ou abus de pouvoir quelconque dans cette relation extra-conjugale. L’ancien ministre était ressorti blanchi de cet épisode, avec excuses publiques à la clef. L’incident était clos. Du moins, jusqu’en janvier 2009.

L’Express publie alors une lettre rédigée par Piroska Nagy, dans laquelle elle tient des propos incriminant le patron du FMI. «Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu’à moi, écrivait-elle. Je vous ai expliqué en détail comment il m’a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. Je n’étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI (…) je me sentais maudite si je le faisais et maudite si je ne le faisais pas». Et Piroska Nagy de conclure ainsi sa missive: «Je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d’une institution où des femmes travaillent sous ses ordres».

Des propos sans appel qui étaient pourtant restés sans suite, jusqu’à aujourd’hui. Tristane Banon entend donc les remettre sur la table. Son avocat Me David Koubbi, pour qui cet épisode a été étouffé, estime que l’audition de Piroska Nagy pourrait être essentielle dans la suite des événements.

Maud Carlus

Lundi 29 août 2011

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Miss Angola sacrée Miss Univers 2011

Lundi, à Sao Paolo, Miss Angola a été couronnée Miss Univers 2011. Une véritable surprise tant les latino-américaines étaient favorites. Malgré de bons pronostics, Laury Thilleman échoue, mais figure dans le top 10 des plus belles femmes de la planète.

Pour ce concours de Miss Univers, les représentantes latino-américaines se sont bien faites coiffées… au poteau. Dans la dernière ligne droite, elles ont été battues par Miss Angola qui a donc été sacrée Miss Univers lundi à Sao Paulo au Brésil. Une vraie surprise donc puisque la Brésilienne,

Machado, qui évoluait à domicile n’a fini que sur la troisième marche du podium tandis que la grande favorite, Miss Vénézuela, n’a même pas terminé dans le top 10. Une en revanche qui y figure, c’est la Française Laury Thilleman. Malgré de bons pronostics, la Bretonne n’a pas réussi l ‘exploit mais peut s’enorgueillir de figurer parmi les dix plus belles femmes de la planète.

Pour succéder au palmarès à la Mexicaine Ximena Navarrete, Miss Univers 2010, la Miss Angola, prénommée Leila Lopes, a devancé les Miss Ukraine, Brésil, Philippines et Chine. La jeune femme âgée de 25 ans a séduit le jury par ses réponses simples et sincères. Elle a affirmé qu’elle voulait «terminer la faculté de gestion et devenir une grande femme d’affaires dans son pays», et à la question de savoir ce qu’elle changerait sur son corps si elle en avait la possibilité, Miss Angola a répondu «rien, je suis satisfaite avec ce que Dieu m’a donné».

Même si elle sait que son titre de Miss Univers lui donne désormais droit à des tas d’avantages et à parcourir le monde, Leila Lopes a déclaré à l’issue de la cérémonie: «Maintenant je vais devoir travailler dur et je vais essayer de garder les pieds sur terre». Pas toujours évident quand on est la plus belle femme de l’univers.

Jean-Christian Hay

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Mardi 13 septembre 2011

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L’Eglise de Scientologie met la pression sur “The Master”

Le nouveau film de Paul Thomas Anderson, “The master”, qui relate l’ascension d’un gourou dans les années cinquante et n’est pas sans rappeler celle de Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie, fait l’objet des foudres de l’Eglise de Scientologie aux Etats-Unis, qui multiplierait les manoeuvres d’intimidation.

 

Tout juste auréolé de ses prix obtenus à la 69e Mostra de Venise (Prix ex-aequo d’interprétation pour Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix et Lion d’argent du meilleur réalisateur pour Paul Thomas Anderson), The Master fait à nouveau parler de lui, mais pour des raisons sensiblement différentes. L’équipe du film et la production ont beau assurer la main sur le coeur qu’il ne s’agit pas de la vie de Ron Hubbard, le fondateur de l’Eglise de Scientologie, pas grand monde n’est dupe. Encore moins l’Eglise de Scientologie justement, qui aurait semble-t-il décidé de passer à l’action en se lançant dans des manoeuvres d’intimidations et de harcèlement vis-à-vis de la Weinstein Company, distributrice du film.

 

Des personnes soupçonnées d’appartenir au mouvement religieux auraient passé des appels anonymes ou tordus, inondation de mails…Tout semble bon pour tenter de torpiller le nouveau film de Paul Thomas Anderson. L’Eglise de Scientologie préparerait même une contre-offensive au Marketing mis en place par la Weinstein Company, en mettant systématiquement en face de toutes les publicités sur le film une contre-publicité promouvant l’action de la Scientologie aux Etats-Unis.

 

Rappelons pour ceux qui l’ignore que celle-ci est parfaitement légale aux USA. Reste que ce harcèlement est pris au sérieux : des gardes du corps supplémentaires ont été embauchés pour protéger Harvey Weinstein, ainsi que des membres de l’équipe du film.

 

OP

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Franck Ribéry papa pour la troisième fois

Tout comme son ami Zinedine Zidane papa de quatre garçons, Franck Ribéry n’a jamais caché qu’il rêvait d’une famille nombreuse. A 28 ans, le footballeur ne perd pas de temps puisque sa tribu vient de s’agrandir d’un troisième enfant.

Déjà papa de deux petites filles (Hiziya, 5 ans et Shahinez, 3 ans), Franck Ribéry, a accueilli son premiers fils vendredi dernier. Selon leparisien.fr, Wahiba, la femme du joueur de l’équipe de France aurait donné naissance à leur troisième enfant.

Le prénom de Ribéry junior est pour l’instant resté inconnu, mais on connaît déjà les mensurations du nouveau né: 53cm pour 3,3 kg. «Kaiser Franck», comme il est surnommé par la presse allemande, a fêté dignement cet heureux événement ce week-end là où il s’exprime le mieux, sur un terrain de foot. Le milieu de terrain du Bayern Munich a permis en effet à sa formation de l’emporter en étant à l’origine des deux buts de son équipe victorieuse de Schalke 04, 2 à 0. Auteur d’un début de saison étincelant, l’ancienne coqueluche des Guignols de l’Info semble en avoir fini avec sa traversée du désert. Après avoir accumulé les blessures et fait face à l’affaire Zahia, Franck est donc dans les meilleures conditions possibles pour aider l’Equipe de France à se qualifier pour l’Euro 2012 qui se déroulera en Pologne et en Ukraine du 8 juin au 1 juillet 2012. A.M.

Lundi 19 septembre 2011

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Avec Tintin, Steven Spielberg signe un formidable film d’aventure

Steven Spielberg relève le challenge d’adapter sur grand écran l’univers et les personnages créés par Hergé. Il signe ici un grand film d’aventures et de divertissement, digne du meilleur des Indiana Jones.

On savait que c’était Steven Spielberg, associé à Peter Jackson, qui s’attelait à l’adaptation sur grand écran des aventures de Tintin, mais tout le monde doutait un peu de la réussite de cette audacieuse entreprise. Les deux films issus de Tintin réalisés au début des années 60 n’ont pas laissé un souvenir impérissable, prouvant qu’il était extrêmement ardu de transposer au cinéma les personnages créés par Hergé. D’ailleurs, depuis cinquante ans personne ne s’y était essayé, même si le sujet revenait régulièrement sur la table des producteurs de cinéma.

Il a fallu attendre les années 2000 pour que Steven Spielberg se retrousse les manches et s’attelle au chantier. Le nom du réalisateur et celui du héros de BD étaient associés depuis longtemps, et on a vu dans le personnage d’Indiana Jones un lien direct de Tintin. Associé à un autre metteur en scène qui n’a pas peur des projets ambitieux, Peter Jackson, Spielberg s’est attaqué à l’adaptation du Secret de la Licorne et du Trésor de Rackham le Rouge, auquel a été mêlée une partie de l’histoire du Crabe aux pinces d’or, pour traiter de la rencontre entre Tintin et le capitaine Haddock.

Résultat: bien qu’hybride, le scénario est assez fidèle aux histoires imaginées par Hergé. Les tintinophiles n’y retrouveront pas une adaptation fidèle à la case ou à la bulle près, mais l’esprit est là. Dès l’ouverture du film d’ailleurs, dans un magnifique clin d’œil au créateur de Tintin. Et tout au long de ces 1h50, Steven Spielberg prouve une nouvelle fois quel créateur et quel réalisateur de génie il est. Il enchaîne les poursuites, les bagarres et les dialogues sans temps mort, avec un sens du rythme et de l’efficacité inégalables. Visuellement ces aventures de Tintin sont d’une richesse infinie. Les décors fourmillent de détails et les personnages sont hauts en couleur. Fidèle à la BD, le film ne manque pas de moments purement burlesques, notamment grâce aux Dupont et Dupond et au capitaine Haddock.

Les personnages d’ailleurs sont la grande surprise du film. Le pari était osé, mais il est réussi. Surtout grâce performance capture, qui permet de modéliser le jeu et les expressions de vrais acteurs pour en faire de véritables personnages de dessins animés, on est stupéfait de voir Tintin, Milou et leurs compagnons prendre vie sous nos yeux. Les puristes et les esprits chagrins critiqueront le procédé, mais il serait dommage de s’arrêter à cela.

Tintin et le Secret de la Licorne vu par Spielberg offre un formidable film d’aventures et un pur moment de divertissement. Familial qui plus est car, comme les BD d’Hergé, ce film s’adresse à un public âgé de 7 à 77 ans.

François Cluzet: l’ascension d’un héros si discret

Ce jeune marié est devenu l’un des acteurs préférés des Français. Il suffit de voir Intouchables (en salles depuis le 2 novembre) pour comprendre. Il ne triche pas. Offre sa vulnérabilité. A l’écran comme dans la vie. Mais chut, ne le dites à personne!

François a dix ans. Un copain du quartier joue de la guitare, un autre de la batterie, lui ne sait jouer de rien, alors il chante en yaourt Night in white satin, Lady Madonna, et il voit les yeux des trois sœurs du guitariste, qui ont respectivement sept, cinq et trois ans, se déciller. «Je me suis dit: “C’est ça que je veux faire parce que je veux qu’on me regarde avec cet amour-là.”» Il se rêve vedette. Comme Claude François dont il a punaisé les posters aux murs de sa chambre et dont il écoute Si j’avais un marteau sur le Tepaz de son frère «en gesticulant comme une puce dans une boîte»…

François Cluzet vient de fêter ses cinquante-six ans. Toutes les femmes sont un peu amoureuses de lui. Quand on le lui dit, lui qui n’en aime qu’une, la sienne, Narjiss, épousée en juillet dernier, il sourit. C’était bien cela son Graal. Etre célèbre pour être aimé. Regardé. Cajolé. Tel un funambule qui va chercher l’équilibre sur un fil, lui s’est lancé dans ce métier pour y approcher la/sa vérité, pour tomber les masques, s’abandonner. A l’image de son personnage dans Intouchables , cet homme cassé au sens propre comme au figuré, qui remet son corps, puis son âme, entre les mains d’un jeune banlieusard (le génial Omar Sy) engagé comme infirmier, et qui devient un enchanteur. «François, plus il joue, moins il joue», résume justement son ami, le producteur et réalisateur Philippe Godeau qui l’a dirigé dans Le dernier pour la route. Sans doute parce qu’il a trouvé là son lieu de résilience. Sa réparation intime. «Dans le film d’Eric Toledano et d’Olivier Nakache, le handicap est relativement accessoire, précise l’acteur, handicapé, on l’est tous un peu. Moi je l’ai été par mon enfance…» Une enfance parisienne pas plus dramatique que ça, mais « pas drôle », coupe-t-il.

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François Cluzet n’est pas un enfant de la balle. Son père fait deux métiers: il travaille dans un laboratoire pharmaceutique et a repris le commerce de journaux de la grand-mère, avenue de Ségur, à Paris, juste en face du ministère des PTT. Sa mère est partie pour une histoire d’amour. «Elle m’avait dit: “Tu comprendras plus tard.” Je ne lui en ai jamais voulu, je l’aimais», commente-t-il. Jeanine, de son côté, reconnaît que cette séparation, surtout à une époque où c’était chose rare, a certainement bousculé l’enfance de son garçon. François grandit donc dans un univers d’hommes, entre son père et son frère, où il ne faut pas pleurer, pas se plaindre. «Faire face», est le premier enseignement familial. .. «Il ne s’agissait pas de remplacer ma mère par une femme plus tard, c’était plus que ça. Il y avait un tel manque à combler, que seule la célébrité pouvait le faire», explique-t-il aujourd’hui, l’esprit apaisé par huit ans d’analyse, à raison de trois séances par semaines. Jeanine confie que son fils «très doux, gentil, amusant, obéissant, qui a dû recevoir deux fessées, pas plus, c’est vous dire», fera preuve d’une volonté et d’une détermination sans faille quand, à dix-sept ans, lycéen au Collège Stanislas, il se met en tête de devenir comédien, de suivre le Cours Simon.
Cette obstination, qu’il tient sans doute de sa mère (car elle aussi a dû en avoir pour oser tout quitter par amour), François Cluzet la mettra au service de ses deux rêves: «Etre célèbre et être amoureux.» Avec d’un côté la phrase de Jacques Brel «Le talent, c’est l’envie», de l’autre, celle du sculpteur Antoine Bourdelle «Que c’est bien d’être, mais l’important, c’est de devenir», il va tracer une route qui, un temps, s’égarera au fond des verres. «Pendant plus de vingt ans, entre 1975 et 1995, je suis sorti tous les soirs, je n’avais qu’en tête de vivre, de profiter, de picoler… Il a fallu que je me canalise parce qu’autrement, la fête, l’alcool, la dope m’auraient emmené loin. Je voyais tous les mecs de ma génération devenir des vedettes, et moi je pataugeais à la télé. Un jour, j’ai eu le dégoût de tout ça et, de façon assez drastique, j’ai tout arrêté et me suis mis à bosser comme un fou.»
De Claude Chabrol à Olivier Assayas en passant par Jean Becker, Claire Denis ou Bertrand Blier, nombre de réalisateurs de talent s’étaient déjà offert ses services, mais les films qui sont arrivés après cela, sont Janis et John, Quatre étoiles, et surtout Ne le dis à personne… Ce dernier le fait basculer dans une autre catégorie. «Avant, je recevais les scénarios que les autres refusaient, aujourd’hui, grâce à Guillaume (Canet, ndlr), je les ai en premier.» Le réalisateur heureux des Petits mouchoirs (plus de six millions d’entrée au total) est son premier fan: «François est le plus grand acteur depuis Patrick Dewaere. Ce type vit les moments avec une telle intensité, que ça transpire. Quand vous le filmez, juste assis devant un ordinateur, en lui demandant d’exprimer la surprise, puis la peur, puis l’incompréhension et que, au mot ‘Moteur’, vous voyez passer tout ça, juste dans un œil, c’est prodigieux. En plus, il vous le fait dans l’ordre! Quel bonheur!»
«Jouer, ça ne m’intéresse pas, commente l’intéressé, je veux vivre. Et pour cela, il ne faut pas garder un œil sur soi-même, mais s’abandonner, accepter de montrer ses entrailles, comme dans un tableau de Bacon… Je ne suis ni beau ni laid, je suis un homme!» Un homme que les femmes surtout ont fait et défait. «Elles ne m’ont jamais défait», corrige-t-il.

De la première, à la dernière, Narjiss, François Cluzet n’a cessé de croire en l’amour. «Aujourd’hui, j’ai cinquante-six ans et je suis amoureux d’une femme qui l’est de moi, je le vois, je le ressens, ça, c’est une récompense.» «Mon fils est heureux, je l’entends à sa voix quand on se parle au téléphone», sourit Jeanine. «Je pense que le secret de l’amour, c’est d’accepter la rupture, de ne pas avoir peur d’être seul. Ça n’a pas toujours été facile pour moi non plus. Mais chaque fois, je me disais: “Allez, rupture, vérité, rupture” et j’y allais!» Avec les femmes de sa vie, il a souvent partagé l’affiche et la scène. Comme Marie Trintignant mère de son fils Paul, dix-huit ans aujourd’hui, qu’il a récupéré à dix ans, à la mort tragique de cette dernière. Ou Valérie Bonneton, la mère de Joseph dix ans et Marguerite cinq ans. «Il y a toujours une grande complicité entre nous, confie-t-il. Avec Marie, quand on avait tourné Janis et John, on se poilait du matin au soir. Et avec ma première femme, la mère de Blanche, je suis resté proche également.» Marié à vingt-huit ans et père dans la foulée, François Cluzet dit ne pas avoir su être disponible. Trop encombré ou trop empêché. «On ne m’avait jamais donné le goût d’être heureux, il m’était donc très difficile de l’enseigner à mes enfants. C’est l’analyse qui m’a permis d’être tendre avec eux.»
Et sans doute d’arriver à cette simplification de lui-même auquel on aspire tous. «Avec François, résume Narjiss (la femme qu’il a rencontrée en avril 2010 et épousée à peine plus d’un an plus tard, ndlr), j’ai plongé sans réfléchir, mais avec une confiance absolue, parce qu’avec lui, on n’est pas en eaux troubles. Il est limpide, c’est vraiment comme de l’eau clair dans laquelle on a envie de nager.» Femme de poigne, l’ex-directrice de la communication du Carlton, à Cannes, a choisi de n’être désormais qu’une femme de cœur. «Maintenant, je m’occupe de mon mari, c’est mon choix. lâche-t-elle avec douceur. Je n’ai pas rencontré beaucoup d’hommes comme lui, alors je me suis dit celui là, il faut l’épouser, le choyer, l’aimer, l’adorer. Cette rencontre est arrivée aussi à un moment où j’étais prête à ça. Vivre une très belle histoire d’amour.» La première chose qu’il lui dit pourtant en la rencontrant, c’est : « Je suis trop vieux pour aimer je pense. » Y croyait-il lui-même? Sur le moment peut-être. Quand on avance, comme ça, sans armure, on offre ses doutes. Et on recueille des certitudes… «J’avais envie qu’elle soit ma femme, qu’elle porte mon nom… Que l’amour prenne toute la place!»