Cannes 2012 : zoom sur “In another country” de Hong Sang-soo [Compétition]

Le nouveau film du Coréen Hong Sang-soo, “In another country”, avec Isabelle Huppert, était projeté hier en Sélection officielle, en compétition à Cannes.

Il y a les réalisateurs qu’on aime parce qu’ils nous surprennent à chaque fois, comme Alain Resnais, dont le dernier opus, Vous n’avez encore rien vu, est, encore une fois, une expérimentation unique en son genre. Et puis il y a les réalisateurs qu’on aime parce qu’ils creusent leur sillon sans se soucier des modes, et dont on a plaisir à retrouver, à chaque film, le même style et les mêmes obsessions. Dans cette deuxième catégorie se trouve indéniablement le Coréen Hong Sang-soo, un des auteurs contemporains les plus prolifiques (on peut voir actuellement en salles The Day He Arrives, projeté sur la Croisette l’an dernier dans la section Un Certain regard). Il est de retour en compétition avec In another country, et, comme dans ses précédents films, il est question d’amour, de plage et d’alcool. Une nouveauté, tout de même cette fois : la présence d’une star française, Isabelle Huppert, héroïne des trois histoires, cocasses et émouvantes, qui composent ce court long métrage plein de charme. Songeuse, amoureuse, ingénue, elle peut imiter une chèvre ou décrire, avec des gestes, ce qu’est un phare. Alors bien sûr, la Française est impeccable dans le terrible Amour, le dernier Michael Haneke, mais il faut dire et redire qu’elle est aussi une géniale actrice de comédie.

JD

Tout sur le film

La bande-annonce de “In another country”

In another country

Malaisie : Nora est toujours introuvable

Cela fait sept jours que Nora Quoirin, 15 ans, a disparu dans la jungle malaisienne. Depuis, les autorités passent au peigne fin la zone forestière au bord d’un hôtel. La jeune fille et ses parents, qui habitent à Londres (Royaume-Uni), venaient de s’y installer pour les vacances. Dans la jungle, les haut-parleurs diffusent des appels avec la voix de sa mère. “Nora ! Nora ! C’est Maman ! Maman est là ! Ma chérie, je sais que tu es là”, répète le message.Fugue ou enlèvement ?La voix est familière, pour ne pas effrayer l’adolescente, qui souffre d’un léger handicap. Elle peut à peine lire ou écrire et ne sait pas utiliser de l’argent. 260 policiers et secouristes sont mobilisés. Des plongeurs sondent les cours d’eau. Pour la première fois, la mère de Nora Quoirin s’est exprimée publiquement, soutenue par son mari. “Nous sommes extrêmement impressionnées par vos efforts, votre expertise et votre dévouement et nous espérons retrouver Nora. Merci beaucoup.” Les proches de la jeune femme rejettent l’hypothèse d’une fugue et redoutent un enlèvement.Le JT

  • JT de 20h du samedi 10 août 2019 L’intégrale

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  • Cannes 2012 : ce que la presse a pensé de “Holy motors”

    Treize ans après l’accueil glacial réservé à “Pola X”, Leos Carax a fait son grand retour sur la Croisette avec “Holy motors”. Voici un aperçu des réactions de la presse…

    Libération : “La formule critique reste à inventer qui saurait dire d’une même langue l’envers et l’endroit de ce film, sa surface et son intimité, son objet et son sujet, à la fois la plus extraordinaire affirmation de l’art cinéma réalisée de puis longtemps et le plus émouvant, le plus tendre, féroce, drôle, beau et complet des portraits humains qu’un film puisse nous offrir.” [Olivier Séguret]

    Le Figaro : “On trouve tout, dans le bazar de Carax. Il y a même n’importe quoi. Évidemment, les journalistes se sont pâmés. Dans la cabine de projection, le réalisateur se frotte les mains. Il les a encore bien eus.” [Eric Neuhoff]

    Télérama : “Si une immense nostalgie filtre, Carax broie du noir avec un sens de l’humour étincelant (…) et une inventivité époustouflante. Trouvaille magiques, émotions intenses et chansons sublimes (…) du début à la fin : un feu d’artifices.” [Louis Guichard]

    StudioCinéLive : “Nombreux sont ceux qui sont entrés dans la salle de projection en freinant des quatre fers. Pour ressortir deux heures plus tard en sur-régime. Ravis et comblés. Et fascinés par le fait que Carax aura amené à Cannes une dose incroyable de poésie et de légèreté, d’amour et d’humour.” [Fabrice Leclerc]

    Screen : “Carax fait son comeback avec ce qu’on pourrait décrire comme un film-portemanteau inégal. Une oeuvre sans aucun doute ambitieuse, et on n’imagine pas un spectateur qui ne soit pas ravi par au moins un des segments. Mais l’ensemble est gâché par sa façon trop transparente de prétendre à une résonance philosophique, tandis que les saluts à Cocteau, Bunuel, Franju et les autres donnent l’impression d’une compilation néo-surréaliste plutôt que d’une oeuvre vraiment originale.” [Jonathan Romney]

    Un extrait de “Holy motors”

    Holy Motors

    Disparition de Simon Gautier en Italie : une zone dangereuse et difficile à explorer pour les secours

    C’est une zone particulièrement escarpée que passent au peigne fin les secours. Vendredi 16 août, une semaine après son appel au 112, Simon Gautier est toujours introuvable dans les falaises de Policastro en Italie. Le jeune homme de 27 ans aurait fait une chute lors d’une randonnée en solitaire. “Il y a des falaises, des promontoires, des à-pics qui peuvent être très dangereux en cas de chute”, détaille le correspondant en Italie Alban Mikoczy. Pour les autorités et les secours mobilisés, ces zones sont particulièrement difficiles à explorer.Des secours déployés trop tard pour la familleL’Italie a désormais déployé un hélicoptère et des brigades cynophiles pour retrouver Simon Gautier. “Mais ce que regrettent les familles (…) c’est le temps qui a été perdu, parce qu’on est maintenant une semaine après le dernier appel. Le temps presse, les secours sont au maximum de leur activité (…) en espérant une issue favorable”, conclut le journaliste Alban Mikoczy.Le JT

    • JT de 13h du vendredi 16 août 2019 L’intégrale

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    G7 : 13 200 policiers et gendarmes mobilisés

    Christophe Castaner sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Le ministre de l’Intérieur est venu en personne mardi 20 août superviser le dispositif de sécurité mis en place pour le G7 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). “Nous ne tolérerons aucun débordement. S’il y en a, nous y répondrons. Ainsi, le dispositif de sécurité mobilisera 13 200 policiers et gendarmes“, a détaillé le ministre.Une mobilisation quasi inéditeLes troupes seront pilotées depuis un poste de commandement. Trois menaces pèsent selon les autorités sur le G7 : des individus violents comme les “blacks bloc”, la menace terroriste et les cyberattaques. Pour y faire face, les renforts sont venus de toute la France. Une mobilisation quasi inédite selon les syndicats de police, qui dénoncent un état de fatigue grandissant.Le JT

    • JT de 19/20 du mardi 20 août 2019 L’intégrale

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      Italie : un train au pied du plus haut volcan d’Europe

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    Les Africains embarrassés par une présence chinoise devenue étouffante

    Il y a une vingtaine d’années, l’irruption de la Chine sur la scène africaine avait été applaudie. Elle avait suscité beaucoup d’espoir aux quatre coins du continent. Aujourd’hui, l’enthousiasme s’est progressivement dissipé pour céder la place à la désillusion, explique à franceinfo Afrique Emmanuel Véron, enseignant-chercheur à l’Ecole navale et spécialiste de la Chine.”Je pense que l’image de la Chine se dévoile de plus en plus dans les faits auprès des populations africaines qui n’y trouvent pas leur compte. Elles se trouvent parfois dépossédées de leurs terres, de leurs moyens économiques, voire de leurs emplois, du fait de la montée en puissance de la Chine en matière économique sur le continent africain”, explique Emmanuel Véron.”Des groupes criminels et mafieux bien structurés”Les scandales se sont multipliés à travers le continent impliquant des Chinois dans des opérations irrégulières, voire mafieuses. Pour la première fois, un pays africain, le Kenya, vient d’ordonner l’expulsion de 200 citoyens chinois. Ils menaient des activités commerciales illégales et ne disposaient d’aucun permis de séjour valide.Une autre affaire défraye la chronique depuis le mois de mars 2019, à Libreville au Gabon, après la découverte de 5000 mètres cube de bois précieux dans deux sites d’entreposage appartenant à des sociétés chinoises. La justice gabonaise a mis en cause un influent entrepreneur originaire de l’Empire du Milieu et accusé d’être le cerveau de ce trafic.Désormais, les entreprises chinoises, bien présentes sur le terrain, font comme tout le monde pour se remplir les poches. Braconnage des espèces menacées, prédations sur les ressources minières, trafic de bois précieux… Tous les coups sont permis.Des groupes criminels et mafieux chinois très structurés et liés à des diasporas font des affaires juteuses, en exploitant ces ressources pour le marché chinois. Les contrebandiers se régalent.Emmanuel Véron, enseignant-chercheur, spécialiste de la Chineà franceinfo Afrique

    Emmanuel Véron est enseignant-chercheur à l’Ecole navale et spécialiste de la Chine (Photo/E.Véron)

    Une filière chinoise d’immigration clandestine très activeDes Chinois sans permis de séjour valides, sans registres de commerce: ils sont de plus en plus nombreux à s’installer de façon clandestine en Afrique. Pas facile d’évaluer leur nombre, mais Emmanuel Véron observe une courbe croissante de la démographie chinoise tous azimuts en Afrique.“Du diplomate de très haut niveau jusqu’aux paysans débauchés des campagnes chinoises pour travailler dans une exploitation agricole ou d’élevage au Mozambique, au Cameroun, en RDC, en Tanzanie ou ailleurs. On a un maillon très large de la démographie chinoise présente sur le continent et de manière croissante. On a, de ce fait, une mise en concurrence, à une échelle sociale de base, entre des éleveurs, des agriculteurs africains et chinois, entre des artisans africains et des commerçants chinois des villes et des faubourgs des grandes villes africaines”, explique-t-il.Des Chinois qui profitent des chaînes d’approvisionnement en provenance de leur pays pour imposer une concurrence très forte qui gêne énormément les capacités de production des populations africaines.Pour la Chine, le continent africain est une place éminemment stratégique pour les 25 prochaines années, pour des raisons démographiques, de ressources et de marchéEmmanuel Véron, enseignant-chercheur, spécialiste de la Chineà franceinfo AfriqueLe partenariat gagnant-gagnant, un marché de dupesLes Africains ont fini par réaliser que “le partenariat gagnant-gagnant”, tant vanté par la Chine, n’était qu’un marché de dupes. Ils doivent désormais composer avec une nouvelle puissance qui n’a plus ni pudeur, ni complexe pour s’imposer sur la scène internationale.”Gagnant-gagnant, c’était une formule issue de l’administration Clinton des années 90. La Chine l’a reprise à son compte et finalement, c’est elle qui gagne. Dans ce cas de figure, c’est de la posture diplomatique. Avec tout le décalage qu’il peut y avoir entre le discours et sa mise en application”, observe Emmanuel Véron.Quelle leçon pour le continent ? Comment l’Afrique peut-t-elle sortir des griffes du géant chinois ? Emmanuel Véron ne voit qu’une solution : diversifier les partenaires du continent. “La Chine est en train de définir son agenda en tant que puissance mondiale. Elle réoriente ses schémas économiques, et notamment vis-à-vis de l’Afrique. Le continent a besoin de diversifier ses partenaires en se tournant vers l’Europe, mais aussi vers l’Amérique latine, l’Asie du Sud, notamment l’Inde et le Japon, et pourquoi pas vers les pays du Moyen Orient”, plaide-t-il.Pour lui, la dimension multilatérale doit prendre tout son sens. Il est plus simple de négocier à plusieurs, quand on est face à “un mastodonte” comme la Chine, estime-t-il.Click Here: collingwood magpies 2019 training guernsey

    Preparing to cast aside Kyoto?

    Preparing to cast aside Kyoto?

    At the UN’s talks in Durban, the EU needs to show that it remains committed to leading on climate action.

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    Ten years ago, the EU stood firm in the face of a US pull-out and rallied the world to bring into force a rules-based regime for the reduction of greenhouse-gas emissions, the Kyoto Protocol. It was an achievement that demonstrated the EU’s diplomatic clout, its commitment to multilateral solutions and an ability to broker complex deals in the United Nations. 

    “Kyoto, c’est l’Europe-puissance,” was the comment by Jacques Delors, a former European Commission president, and Kyoto certainly rates as one of the EU’s most important diplomatic achievements.

    But it was more than that.

    Kyoto resulted in a wave of legislative activity in the EU, culminating in the EU’s emissions-trading scheme (ETS). It also prompted other countries – plus states in the US and provinces in Canada – to establish market-based instruments to curb emissions (such as cap-and-trade systems) and to use regulatory tools, such as standards for energy efficiency and vehicle emissions.

    A second wave of climate-friendly policies followed in the EU in 2008, when the EU adopted its ‘climate and energy package’. As a result, no international company can now ignore carbon constraints. Nor, for that matter, can airlines that use EU airports: they too will soon be subject to the ETS.

    The way consumers, businesses and politicians perceive climate and energy issues has also been fundamentally altered. Most now realise that climate change is a defining issue of this century. Many also understand that the changes resulting from the first years of the Kyoto regime amount to no more than a first, modest step.

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    And yet European leadership is now wavering. Member states and the European Parliament are hesitant about approving a unilateral target to reduce emissions by 30% by 2020 (the current target is 20%). If they heed the European Commission, they will accept that a stronger carbon constraint is necessary to drive green innovation – and also economically efficient. If they heed climate sceptics, Eurosceptics and laggards in the business community, the EU should stop leading the world on climate policy. Since the US and China are not willing to play ball, so the argument goes, the EU should return to ‘business as usual’.

    The impact of such lobbying is becoming ever more evident in the words used by the EU’s leaders. Speaking at the UN’s High-Level Dialogue on Climate Change on 20 September, José Manuel Barroso, the Commission president, delivered an unambiguous message to the world: don’t count on Europe to lead once again.

    By downplaying the significance of the Kyoto regime, he implicitly aligned the EU with those major emitters – such as the US, China and India – who reject binding caps on future emissions, in effect dismissing calls by the countries most vulnerable to climate change for a continuation of legally binding emissions targets when the Kyoto Protocol expires in 2012.

    “The question,” according to Barroso, “is not a second Kyoto commitment or not; the question is about creating a legal framework for all countries.” No one in Europe disagrees that that should be the long-term aim. But will a refusal to show leadership get us there?

    One cannot at the same time pretend to “preserve the environmental integrity of Kyoto” and jettison the system of binding targets that constitutes the legal essence of the protocol.

    This is not the time for EU environment ministers to bicker about whether the Union should show a “willingness to consider” or, rather, a “readiness to accept” a “possible” second commitment period – but that is what they probably will do when they meet on 10 October. At the UN’s climate-change conference in Durban, the EU should demonstrate solidarity with Africa and vulnerable states. It should work with them to isolate the US and China, and other countries unable or unwilling to shoulder their responsibilities within a multilateral regime.

    How otherwise can it meet the EU’s constitutional commitment, under the Lisbon treaty, to work for the “sustainable development of the earth”? And how would non-leadership satisfy EU leaders’ intention, reiterated in the Berlin Declaration of 2007, “jointly to lead the way in energy policy and climate protection”?

    Or is it the case that Europe’s belief in its ‘normative power’ – its ability to set standards of behaviour – has withered away in the face of the economic and financial crises?

    Two years ago, Copenhagen became an embarrassing display of Europe’s new diplomatic impotence. Durban may become another embarrassment, this time displaying a loss of self-belief and principle.

    Marc Pallemaerts is a professor of European environmental law at the University of Amsterdam and a senior fellow at the Institute for European Environmental Policy. He was the chief climate negotiator during Belgium’s presidency of the Council of Ministers in 2001.

    Authors:
    Marc Pallemaerts 

    Member states get their way on budget

    Member states get their way on budget

    Council and MEPs reach deal on 2012 budget; agreement first under Lisbon treaty rules.

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    The European Union’s Lisbon treaty passed an important test last week, when national governments reached an agreement with the European Parliament on a budget for 2012.

    The two sides had been at odds over the size of the budget, with MEPs calling for a 5.23% increase in the budget for next year compared to 2011, saying that more funds were needed for the Europe 2020 jobs and growth strategy and for research and innovation projects.

    National governments’ representatives in the Council of Ministers had been insisting that any increase should be limited to the rate of inflation, to reflect the efforts that they have been making at national level to rein in public spending. The European Commission had initially proposed a 4.9% rise.

    After nearly 16 hours of negotiations that started on Friday morning (18 November) and lasted until 2am on Saturday, the two sides agreed a budget increase of 1.86% – less than the 2% rate of inflation in the EU.

    Speaking in the early hours of Saturday morning (19 November), Janusz Lewandowski, the European commissioner for financial planning and budget, said that, while he was pleased that a deal had been reached, it was a “real austerity budget” that reflected that member states were in the middle of a serious financial crisis.

    Lifelong-learning pledges

    Alain Lamassoure, the French centre-left MEP who chairs the budgets committee and led the Parliament’s delegation in the negotiations, said the Parliament had agreed to scale back its demands for 2012 in return for pledges on funding for lifelong learning and for relations with countries of the southern Mediterranean.

    Ministers and MEPs now have until 1 December to approve the budget formally.

    The negotiations also included revisions to the 2011 budget. The EU already needed an extra €1.6bn on the budget for 2011, but agreed only €200 million. That amount has been pledged to cover the costs of European Social Fund projects. A further €38m will be transferred from rural-development projects to finance payments from the European Solidarity Fund to deal with the effects of an earthquake in Spain and flooding in Italy.

    Fact File

    EU 2012 budget

    Commission position in April: €132.739bn (+4.9% on 2011)

    Council agreement in July: €129.088 (+2.02% on 2011)

    Parliament position in October: €133.139bn (+5.23% on 2011)

    Result of tripartite negotiations, 18-19 November:

    €129.088bn; 1.86%increase on 2011

    Changes to 2011 budget

    Commitments increased by €3.25m, payments by €200m and revenues increased by €1.28bn

    €38m redeployed from rural development for European Solidarity Fund for earthquake in Spain and flooding in Italy.

    Lewandowksi warned that the low level of payments agreed meant that the EU could face difficulties in “paying its bills next year”. Ministers and MEPs agreed that the Commission will come back with additional requests for funding next year if there are not sufficient funds to meet spending commitments. Lewandowski said he hoped that national governments and MEPs would provide the Commission with“additional means to honour our commitments”.

    Lisbon effect

    Jacek Dominik, the junior Polish finance minister who chaired the meeting, pointed out after the agreement was reached that this was the first time that the EU’s annual budget had been agreed under the new procedures introduced by the Lisbon treaty. Those procedures allow only one negotiating round for national governments and MEPs to resolve their differences. The new method appears to have achieved its aim of increasing the pressure on the two sides to find agreement quickly.

    The other change introduced by the Lisbon treaty is that MEPs now have the same budgetary powers as the Council over all parts of the EU budget. Before Lisbon, they had no direct control over so-called compulsory expenditure – ie, spending on support for farmers, rural areas and the fisheries sector – which account for around 40% of the total budget.

    The victory of national ministers in imposing a limited increase against the wishes of MEPs suggests that, despite the additional powers that the Parliament has won under Lisbon, national governments have retained the upper hand in budget negotiations.

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    Authors:
    Simon Taylor 

    Ferrari set to join efforts to help Italy build ventilators

    Ferrari and Fiat Chryslers are set to poole their resources to help Italy’s main ventilator manufacturer boost its production of the life-saving machines amid the country’s coronavirus pandemic.

    Italy’s death toll from the pandemic rose to 3,405 on Thursday, surpassing China’s numbers, while the total numbers of infections in the nation has topped 41,000.

    Patients in intensive care suffering from the virus and its effects on the respiratory system require ventilation, but hospitals are running short of the life-saving devices.

      AlphaTauri boss Tost admits life in Italy ‘is scary’

    Italian company Siare Engineering located in northern Italy says it is in talks with Ferrari, Fiat and component maker Marelli to supply parts and possibly help with machine assembly, according to a report from Reuters.

    Siare chief executive Gianluca Preziosa pointed to the automotive industry’s electronics and pneumatic expertise as a source that could help boost ventilator production.

    “We’re talking to Fiat Chrysler, Ferrari and Marelli to try to understand if they can lend us a hand in this process for the electronics part,” he told Reuters.

    With coronavirus cases still on the rise, Siare has been asked to increase its production of ventilators from 160 to 500 units.

    Exor, the parent company of both Fiat and Ferrari, is currently studying the feasibility of joining Siare’s efforts, with a decision on the matter expected in the coming hours.

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    In the UK, according to a report from RaceFans, the government has also solicited the engineering expertise of F1 teams to combat the COVID-19 crisis, with Mercedes, Red Bull, McLaren and Williams currently researching how they can assist with the development and production of crucial medical equipment such as ventilators.

    To date, worldwide coronavirus cases stand at 246,751 cases, resulting so far in 10,062 deaths.

    Gallery: The beautiful wives and girlfriends of F1 drivers

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