Des dizaines de secouristes sont, samedi 1er juin, à la recherche de huit alpinistes —quatre Britanniques, deux Américains, un Australien et un Indien— portés disparus sur la deuxième plus haute montagne de l’Inde, la Nanda Devi (7 826 m). D’après l’agence Reuters, les autorités redoutent que le groupe ait été pris dans une avalanche. La cordée, conduite par le Britannique Martin Moran, qui a déjà escaladé avec succès cette montagne plusieurs fois, devait gravir l’arête est de la Nanda Devi, proche de la Chine, et revenir à leur camp de base le 26 mai.Le mauvais temps ralentir les secours“Nous avons mobilisé des ressources pour les localiser quand ils ne sont pas retournés au camp, et le mauvais temps ralentit les opérations”, a indiqué un responsable local. De fortes pluies et des chutes de neige qui ont duré une semaine dans la région ont rendu difficile la surveillance aérienne.Depuis la libéralisation de l’ascension des sommets de l’Himalaya, dont l’Everest, par les autorités népalaises dans les années 1990 et le développement d’expéditions commerciales, le nombre d’alpinistes sur les parois s’est multiplié. Sept personnes sont mortes depuis le début de la saison sur l’Everest.Click Here: gold coast suns 2019 guernsey
Month: March 2020
Scarlett Johansson enchères et en os
Scarlett Johansson caracole en tête des charts avec son album Break Up, mais la jolie pépée au sex-appeal époustouflant n’en oublie pas son engagement. Ambassadrice d’Oxfam, elle met aux enchères sa charmante compagnie… Pour la bonne cause!
Votre rêve pourrait devenir réalité. Scarlett Johansson alias La Veuve Noire tisse sa Toile et affole le site eBay au profit de l’association Oxfam America, qui tente de proposer des solutions durables pour enrayer la pauvreté, la faim et l’injustice sociale.
Pour quelques dollars de plus, l’égérie ingénue de Woody Allen vous propose d’aller au ciné et de passer une soirée inoubliable…
L’actrice, qui joue le rôle de la Veuve Noire dans Iron Man 2, offre des places pour l’avant-première du film à Los Angeles, au printemps prochain (2010) et un délicieux tête-à-tête après la projection. Notre femme de velours a en effet rejoint le casting de l’Homme de Fer. Héroïne de choc ultraméchante, elle interprète la Russe Natasha Romanoff, mieux connue sous le nom de Black Widow. Mais à quoi bon fixer l’écran lorsqu’on escorte la plus troublante comédienne de sa génération?
Le grand gagnant de ces enchères inédites sera en effet le cavalier d’un soir de Scarlett Johansson (pas plus: la belle a déjà la bague au doigt et rêve de pouponner!). Mais avant de frimer au bras de la vamp sexy, il aura le privilège de se faire coiffer et maquiller dans le salon Cristophe de Beverly Hills.
Scarlett Johansson, qui elle a troqué sa crinière de jais contre un blond vénitien mystérieux à souhait, s’enthousiasme: «Je suis ravie de faire partie de cette opération caritative sur eBay pour amasser des fonds pour Oxfam», a-t-elle déclaré au magazine People .
Avis aux amateurs. Les enchères débutent ce jeudi 17 et se termineront le 24 septembre. La sublime Scarlett met également en jeu un exemplaire autographié de son dernier single Realtor en duo avec Pete Yorn et sa chaise personnelle du film Ce Que Pensent Les Hommes.
J.B
Jeudi 17 septembre 2009
Trente ans après la répression de Tiananmen, comment la photo de “Tank Man”, l’homme qui a tenu tête aux chars, est entrée dans l’histoire
Un homme seul arrêtant une colonne de chars. Saisie par l’Américain Jeff Widener le 5 juin 1989 à Pékin, l’image a marqué les esprits. Car cet anonyme désarmé, en chemise blanche et sacs en plastique à la main, est devenu le symbole de la bravoure face à la violence de la répression. La veille, dans la nuit du 3 au 4 juin, a eu lieu l’évacuation sanglante de la place Tiananmen, où des dizaines de milliers d’étudiants convergeaient chaque jour pour réclamer plus de démocratie, la liberté d’expression, des élections libres et des mesures contre la corruption.Le 4 juin, l’armée chinoise met un point final à sept semaines de contestations pacifiques qui ont gagné les grandes villes du pays. Quand les caméras photographient “Tank Man”, l’inconnu dont la presse n’a jamais rien su, le mouvement vient d’être écrasé dans le sang et les manifestants ont perdu la partie. Retour sur une photographie de légende, dont les protagonistes n’ont jamais été identifiés.Un cliché saisi sur “l’avenue de la Paix éternelle” La veille a été meurtrière. “A 2h20 dimanche, écrit le journaliste du Monde à Pékin, Francis Deron, l’Armée populaire de libération – du moins, son 27e corps d’armée, déterminé à frapper très fort – pénètre sur la place Tiananmen”. A 85 ans, le vieux chef historique du parti, Deng Xiaoping, a fait pencher la balance du côté d’une répression sans merci. Avant l’aube, les blindés s’avancent dans la capitale chinoise et “les soldats tirent des rafales pour dégager la place Tiananmen et les rues adjacentes”, se souvient pour franceinfo l’ancien correspondant sur place de France 2, Bruno Le Dref. Plus tard, il verra “les corps empilés à la morgue” sans pouvoir avancer une évaluation fiable du nombre de victimes. Combien y a-t-il eu de morts à Pékin ce 4 juin ? “Les Mères de Tiananmen [l’association regroupant 128 mères d’étudiants chinois disparus] ont recensé 202 noms, détaille pour franceinfo Pierre Haski, qui fut correspondant en Chine de Libération. Mais ce chiffre est loin d’être exhaustif car les autorités ont fait pression sur les familles pour qu’elles ne se joignent pas au mouvement”. Lui estime que la répression a pu faire jusqu’à 2 000 morts, mais la fourchette généralement admise, fondée sur divers relevés des hôpitaux, est comprise entre 400 et plus d’un millier de morts.La fameuse photo est prise le lendemain, lundi 5 juin, non loin de la place Tiananmen. Un groupe de quatre chars remonte “l’immense avenue de la Paix éternelle (Chang’an), qui traverse la capitale chinoise d’est en ouest”, précise Le Monde, lorsqu’un homme se place devant le premier blindé. L’inconnu et la machine de guerre vont se livrer à un étrange ballet, visible sur ce reportage de CNN. Un sac plastique dans chaque main, cet homme seul, dont on ne sait rien, se déplace latéralement pour bloquer la route au char qui tente de le contourner, puis s’arrête.Et l’incroyable se produit : l’inconnu escalade la tourelle du char, parle au conducteur, puis redescend. L’engin veut repartir, l’individu mystérieux se place à nouveau devant, l’appareil s’immobilise. D’autres images montrent l’irruption d’un cycliste, qui discute avec “Tank Man” avant que celui-ci ne soit entraîné de l’autre côté de la route par trois hommes, hors champ. Pour le protéger ? Pour l’arrêter ? La question n’est pas tranchée.”J’ai vu un homme devant les chars”De l’hôtel Beijing, où la presse s’est réfugiée, “nous étions une trentaine sur les terrasses à regarder les chars défiler sur l’avenue”, se remémore Bruno Le Dref. Depuis la veille, ça devenait beaucoup plus compliqué de travailler. La place Tiananmen nous était interdite, tout comme la diffusion en direct depuis Pékin“. Faute de pouvoir s’approcher, les reporters se pressent aux balcons de ce bâtiment sans charme où les télés américaines se sont installées. Ils seront donc plusieurs à capter au vol, à distance, la séquence devenue mythique.Parmi eux : le Britannique Stuart Franklin, de l’agence Magnum, l’Américain Charlie Cole, du magazine Newsweek, et le photographe hongkongais de Reuters, Arthur Tsang. Celui-ci témoigne à France 2 de sa stupeur quand il prend conscience de la scène. J’étais sur un balcon au-dessus, et tout à coup, j’ai entendu une journaliste dire : ‘Mais ce gars est fou’.Le photographe Arthur Tsangà France 2“Et j’ai vu en effet qu’il y avait un homme devant les chars. J’ai réalisé qu’il bloquait tout seul les tanks“, conclut-il.”Ce type me fout en l’air ma composition”A la même seconde, le photoreporter de l’agence Associated Press, Jeff Widener, 32 ans, est seul au balcon de sa chambre quand il appuie sur le déclencheur.
Sur l’instant, l’auteur de la photo la plus connue, avec ses lampes blanches au premier plan et un cadrage plus rapproché que celui de ses confrères, ne comprend pas ce qui se joue. L’écrivain et journaliste Adrien Gombeaud l’a interviewé. Il raconte :Jeff Widener était si concentré sur la ligne de chars qu’il n’a pas compris tout de suite qu’il avait pris une photo majeure. Il s’est dit : ‘Ce type me fout en l’air ma composition’.Adrien Gombeaud (coauteur de la BD “Tiananmen 1989”)à franceinfoQue ce cliché soit devenu iconique reste un “miracle” aux yeux de son auteur. “Quand je regarde cette photo, expliquait Jeff Widener en 2014 au Wall Street Journal (en anglais), ce que je vois, c’est à quel point j’ai failli la rater complètement. (…) Quand vous prenez une photo avec un 800 mm à 1/30e de seconde, c’est une photo impossible à prendre à cette distance avec cette focale” [en raison de la probabilité importante de flou de bougé, précise Le Monde]. “C’est un miracle que cette photo soit sortie, insiste-t-il dans la vidéo ci-dessous, qui revient sur son travail tout au long des manifestations de Pékin. Un miracle”.Il n’est pas seul à douter de l’intérêt de la photo. “Sur le moment, je pensais qu’elle était inutilisable : on ne peut pas voir le visage de l’homme et il est loin”, confie Stuart Franklin au South China Morning Post (en anglais), avant d’ajouter ce détail macabre : tandis que “Tank Man” faisait face au char, “vingt corps étaient enlevés de l’avenue”. Les patrons de presse, affirme-t-il encore, mettront d’ailleurs du temps à s’intéresser à cet homme mystérieux, cet “habitant de Pékin comme les autres, rentrant chez lui après avoir fait ses courses”, selon la formule ironique du quotidien de Hong Kong.”CNN a réussi à planquer ses images”Une fois la photo prise, encore fallait-il la sauvegarder. “La sécurité civile est arrivée juste après dans l’hôtel et elle a piqué toutes les cassettes. Trois ou quatre télés se sont fait prendre les images qu’elles avaient tournées”, rembobine Bruno Le Dref. Il poursuit :CNN, elle, a réussi à sortir la cassette de la Betacam, à la planquer et à l’envoyer par avion de Pékin à Hong Kong, d’où les images ont été diffusées.Bruno Le Dref, ancien correspondant de France 2 à Pékinà franceinfoD’autres recourent à la même astuce, tel Stuart Franklin confiant ses images à un étudiant français qui s’envole pour Paris, selon The South China Morning Post. “C’est une époque qui n’existe plus, constate Adrien Gombeaud. Les photographes ont dû cacher les rouleaux, emmener les pellicules à l’aéroport, les confier à des confrères en partance pour Hong Kong. Aujourd’hui, il y aurait autant de photos que de chambres d’hôtel et elles seraient toutes sur Internet !”“C’est le soldat inconnu !”Avec le temps, la photo de “l’homme de Tiananmen” prend force de symbole. La version de l’Américain Charlie Cole remporte le World Press Photo de l’année 1990, tandis que Jeff Widener est nommé pour le prix Pulitzer en 1990. “A raison, estime Adrien Gombeaud. Un homme qui arrête un char, il n’existe pas d’image aussi puissante. En quelques secondes, il devient le symbole que n’importe qui peut faire l’histoire !” L’identité de “Tank Man” reste un mystère : “Rien ne permet de l’identifier et il n’a vraisemblablement joué aucun rôle majeur avant. C’est le soldat inconnu !”, s’enthousiasme le coauteur de Tiananmen 1989 (éd. Seuil-Delcourt, avril 2019). La suite est tout aussi opaque. “On ne sait pas s’il est vivant ou mort, poursuit Adrien Gombeaud. On a beaucoup spéculé sur les personnes qui l’éloignent du champ de la caméra. S’agit-il de policiers ? De gens qui l’ont mis à l’abri ? On ne le sait toujours pas. On sait juste que les autorités chinoises n’ont jamais fait état d’un prisonnier jugé pour s’être opposé ce jour-là, à cet endroit-là et de cette façon-là à l’armée”. “Le dimanche, il se serait fait écrabouiller”On ne sait pas davantage qui était le conducteur du char, et pourquoi il a choisi de s’arrêter. “C‘est incroyable qu’il ne lui ait pas roulé dessus, commente Bruno Le Dref. Peut-être qu’il n’avait pas envie d’écraser ce type, qui était un Chinois comme lui. Et surtout, l’armée avait rempli la veille sa mission, qui était de dégager la place et les alentours. On était le lendemain”. Auteur d’un documentaire sur le dissident chinois et prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo, qui avait servi de médiateur entre les étudiants et l’armée à Tiananmen (L’homme qui a défié Pékin, diffusion le 4 juin sur Arte à 22h45), Pierre Haski opine. “L’urgence était passée, ils avaient gagné, il n’y avait pas de danger. Le dimanche, l’homme se serait fait écrabouiller. Le lundi, l’armée n’était plus sur le qui-vive”, estime l’ancien correspondant de Libération à Pékin. A rebours de l’opinion commune, il juge que la photo de “Tank Man” dessert l’histoire et fait écran à ce qui s’est réellement passé :Cette photo douce censée symboliser le massacre de Tiananmen occulte la réalité de la violence, des cadavres.Pierre Haski, auteur de “Lu Xiaobo, L’homme qui a défié Pékin”à franceinfoEn Chine, arrestations et procès se multiplient, mais des filières d’évasion efficaces se mettent en place, dans le sud du pays.Les types les plus recherchés de Tiananmen réussissent à s’enfuir grâce aux mafias de Hong Kong qui les amènent dans la colonie britannique.Pierre Haskià franceinfoDifficile toutefois pour ces opposants de s’éterniser, poursuit-il, car “les Britanniques ne veulent pas d’ennuis avec les Chinois”, et les autres pays ne se bousculent pas non plus. Des diplomates français déclenchent alors l’opération “Yellow Bird’, qui permet, décrit Libération, “l’exfiltration via Hong Kong de plusieurs centaines de démocrates chinois”. “Evidemment, il faut leur donner des visas (…). A tous. Et tout de suite”, écrit l’ancien ambassadeur en Chine Claude Martin, qui retrace cet épisode dans ses Mémoires (La diplomatie n’est pas un dîner de gala, éd. de l’Aube, 2018).L’opération est un succès : dans la plus grande discrétion, des figures marquantes de Tiananmen sont accueillies en France, et certaines défileront même aux cérémonies du bicentenaire de la Révolution française, le 14 juillet 1989. “J’étais heureux, se souvient Claude Martin. Cette opération de sauvetage silencieuse avait du sens, bien plus que toutes les déclarations et postures que les événements avaient inspirées à la classe politique française”. A Paris, des exilés politiques respirent. En Chine, le printemps de Pékin est définitivement brisé. Trente ans plus tard, les images de “Tank Man” sont toujours interdites dans le pays.Click Here: gold coast suns 2019 guernsey
Tunisie : des dizaines de migrants toujours bloqués au large de Zarzis
Le remorqueur égyptien Maridive 601, qui dessert des plateformes pétrolières entre la Tunisie et l’Italie, est arrivé le 31 mai au large de Zarzis, dans le sud de la Tunisie, après avoir récupéré les migrants à la dérive. Le Croissant-Rouge déplore le refus des autorités tunisiennes de les laisser débarquer. Une équipe du bureau du Croissant-Rouge dans cette ville a apporté dimanche aides et soins aux migrants, dont certains sont malades, a affirmé à l’AFP Mongi Slim, président de cette branche locale du Croissant-Rouge.Contacté par l’AFP, le capitaine du navire s’est refusé dimanche à toute déclaration. Il avait, il y a six jours, lancé un appel aux autorités tunisiennes pour permettre à son bateau “d’entrer en urgence” dans le port de Zarzis.”On veut aller en Europe”Le gouvernement tunisien n’a pas donné son feu vert pour le débarquement des migrants. “Les migrants veulent être accueillis par un pays européen”, s’est contenté de dire, sous couvert de l’anonymat, un responsable au ministère de l’Intérieur.Selon la presse tunisienne, qui cite le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme (OTHD), Mustapha Abdelkebir, “il a été convenu de procéder à partir de la semaine prochaine au retour de ces migrants dans leurs pays d’origine dès le parachèvement de leurs documents de voyage, en coopération avec les représentations diplomatiques concernées”.Dans la vidéo (en anglais), mise en ligne jeudi 6 juin sur Facebook par le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), on voit les migrants affirmer : “on ne veut pas de la nourriture, on ne veut pas rester là, on veut aller en Europe”.“Urgence humanitaire”L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait indiqué début juin que les migrants, qui venaient de Libye, avaient “besoin d’urgence d’eau, de nourriture, de vêtements, de couvertures et surtout d’assistance médicale”.Il s’agit, selon l’OIM, de 64 Bangladais, 9 Egyptiens, un Marocain et un Soudanais, dont au moins 32 enfants et mineurs non accompagnés.L’agence de l’ONU a indiqué être prête à aider la Tunisie pour accueillir ces candidats à l’exil, partis de Libye dans l’espoir d’atteindre l’Europe.Traversées meurtrièresCet incident intervient en Méditerranée où les navires de l’opération anti-passeurs de l’UE Sophia ont cessé d’intervenir tandis que les navires humanitaires font face à des blocages judiciaires et administratifs. “Les décès enregistrés sur les trois principales routes de la mer Méditerranée pendant près de cinq mois en 2019 s’élèvent à 519 personnes, soit un quart de moins que les 662 décès confirmés au cours de la même période en 2018”, note l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). En août dernier, un autre bateau commercial était resté bloqué plus de deux semaines en mer avec les 40 immigrés clandestins qu’il avait secourus. Les autorités tunisiennes avaient alors souligné qu’elles acceptaient ces migrants exceptionnellement et pour raisons “humanitaires”. Click Here: Geelong Cats Guernsey
L’article à lire pour comprendre l’épidémie de peste porcine qui sévit en Asie
“C’est la plus grande épidémie animale jamais vue sur la planète.” La peste porcine africaine qui sévit en Asie inquiète un vétérinaire épidémiologiste de la City University de Hong Kong dans les colonnes du Guardian (en anglais), jeudi 6 juin. Cela fait pâlir, en comparaison, les épidémies de fièvre aphteuse et de vache folle”, insiste-t-il. Franceinfo vous donne les clés pour comprendre cette épidémie aux conséquences mondiales.C’est quoi, la peste porcine africaine ?“La peste porcine africaine [PPA] est une maladie virale hémorragique qui touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers”, explique sur son site l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).Si l’on parle de “peste porcine africaine”, c’est parce qu’elle a d’abord été découverte sur le continent africain. A l’origine, le virus de la PPA “est endémique dans une vingtaine de pays, du Sénégal au Kenya”, explique Sciences et Avenir. On trouve sa trace pour la première fois au Kenya en 1921. “Les phacochères et potamochères, cousins sauvages du cochon, sont les hôtes naturels du virus”, précise le magazine. Mais ce virus ne les rend pas malade. En revanche, cette maladie hautement contagieuse “se révèle généralement mortelle” pour les animaux d’élevage atteints, écrit l’autorité européenne pour la sécurité alimentaire.Il faut distinguer cette maladie de la peste porcine classique (PPC). Celle-ci, “dans les formes graves”, peut présenter des “manifestations cliniques [qui] ressemblent beaucoup à celles de la peste porcine africaine”, explique l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) dans ce document PDF. La différence majeure est qu’il existe un vaccin contre la peste porcine classique, contrairement à la peste porcine africaine.Quels sont les pays asiatiques concernés ?La Chine est particulièrement touchée. La PPA est arrivée dans le pays aux alentours de la mi-2018, vraisemblablement via des sangliers venant de Russie. Ensuite, la propagation a été extrêmement rapide. En novembre, la maladie est constatée dans la région de Pékin. En décembre, elle a été trouvée dans celle du Sichuan, région du sud-ouest qui est la principale province productrice de porcs en Chine (65 millions par an).Le dernier bulletin de la FAO indique que la totalité des provinces du nord et de l’est de la Chine, celles où l’on trouve le plus d’élevages, sont touchées. Les dernières apparitions de la maladie déclarées par la Chine se rapprochent de la frontière du Laos, dans le sud du pays, et l’épidémie a même atteint la grande île tropicale de Hainan.Mais la Chine n’est pas le seul pays asiatique concerné. Le Vietnam, cinquième producteur mondial de porcs, est aussi touché. Des foyers ont également été détectés en Corée du Nord, en Mongolie et au Cambodge, comme le montre cette infographie de la chaîne économique Bloomberg, qui retrace la propagation de la PPA dans le monde.
ICYMI: African Swine Fever Is Spreading Fast and Eliminating It Will Take Decades | #OATT #China https://t.co/Qb4MRu46gspic.twitter.com/c10c6kiWdL — Javier Blas (@JavierBlas) 7 juin 2019
Pourquoi l’épidémie est-elle plus virulente en Asie qu’ailleurs ?La concentration de porcs sur le continent asiatique est énorme, facilitant la propagation de cette maladie très contagieuse. La Chine, par exemple, est le premier producteur au monde (55 millions de tonnes de viande porcine par an, soit 45% du total mondial). L’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) rappelle que le pays accueille “près de la moitié” des cochons vivant sur la planète dans un rapport (en anglais) publié le 9 mai. “La Chine est le marché déterminant de la viande de porc, il faut bien comprendre que 700 millions de porcs vivent au quotidien en Chine, contre 20 millions en France par exemple”, souligne auprès de l’AFP Jean-Paul Simier, consultant en économie agricole et agroalimentaire.Les mesures d’hygiène en Chine et dans les autres pays asiatiques sont également mises en cause. “Environ la moitié des porcs chinois sont élevés dans des exploitations familiales où ils mangent les restes alimentaires des éleveurs, qui sont potentiellement du porc contaminé”, explique Sébastien Abis, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), et directeur du club Demeter, un think tank international spécialisé dans les enjeux alimentaires mondiaux.
“Il y a également en Chine une importante circulation d’animaux”, souligne auprès de franceinfo Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage, et co-auteur du livre La Chine au risque de la dépendance alimentaire (Presses universitaires de Rennes, 2017). Les consommateurs chinois aiment manger de la viande tout juste abattue, donc les animaux sont élevés à un endroit puis transportés à des centaines ou des milliers de kilomètres. Cette circulation d’animaux contribue, elle aussi, à la propagation de la maladie.”Selon l’expert, “l’inefficacité des services sanitaires”, leur impréparation et le manque d’infrastructures peuvent également être mis en cause, en Chine comme dans les autres pays asiatiques touchés. C’est ce qu’illustre dans Le Monde Sun Dawu, patron d’une grande entreprise de production de viande dans le Hebei, province au sud de Pékin gravement touchée par l’épidémie. “Jusqu’en février, seuls trois laboratoires en Chine étaient autorisés à tester la grippe africaine, explique-t-il. J’ai dû envoyer mes carcasses à Qingdao [à 650 kilomètres de là] pour les faire analyser. C’est une grosse perte de temps, or la réactivité est la clé pour répondre à une épidémie.”La France est-elle concernée ?La peste porcine africaine s’est aussi installée en Europe. Son virus “est en train de devenir endémique” dans “certaines parties de l’Europe de l’Est et dans certaines parties de l’Union européenne”, selon Matthew Stone, le directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé animale. Sur le Vieux continent, l’épidémie est partie de Géorgie, en 2007, avant de gagner peu à peu les pays voisins.Pour l’instant, la France est épargnée mais des cas ont été détectés en Belgique dès le mois de septembre 2018. Une zone blanche a rapidement été créée à la frontière franco-belge pour éradiquer des centaines de sangliers à problème dans ce périmètre. “Nous avons construit une barrière de 112 kilomètres infranchissable et nous avons fait un vide sanitaire total” entre la Meuse et les Ardennes, en tuant tous les sangliers dans cette zone et en interdisant les promenades en forêt, a expliqué le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, le 18 mai. L’armée a été mobilisée pour cette mission d’abattage.
Mais l’hécatombe se poursuit et la menace est toujours présente. “La Belgique vient de trouver 657 sangliers morts atteints de la peste porcine africaine et le dernier est à deux kilomètres de la frontière”, avait également indiqué Didier Guillaume.Comment se transmet la peste porcine africaine ?Le virus de la peste porcine africaine se transmet d’un animal à l’autre et peut aussi être disséminé par des personnes ou des aliments infectés. “Les suidés (porcs et sangliers) s’infectent par contact direct avec d’autres suidés infectés ou leur cadavre, par contact avec des sécrétions contaminées ou par ingestion de produits alimentaires fabriqués à partir de suidés infectés”, explique la direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture dans un document PDF.“Les cas sévères de la maladie se caractérisent par une forte fièvre et une évolution mortelle en 2 à 10 jours en moyenne. Le taux de mortalité peut atteindre 100%”, décrit l’Organisation mondiale de la santé animale (en PDF). “Les souches modérément virulentes du virus donnent lieu à des symptômes moins intenses, bien que le taux de mortalité puisse aller jusqu’à 30 à 70%”, précise-t-elle.Est-elle dangereuse pour l’homme ?Absolument pas. Elle ne menace pas la santé humaine, y compris si on mange de la charcuterie contaminée.Alors pourquoi faut-il s’inquiéter ?Ce sont les conséquences économiques qui sont redoutées et qui sont déjà visibles. Les autorités chinoises ont annoncé avoir tué un million de porcs depuis le mois d’août 2018, un chiffre sous-évalué, selon de nombreux experts. Cette campagne d’abattage a fait chuter la production chinoise de viande de porc de 30%. Dans le même temps, elle a fait grimper le prix d’achat d’un cochon vivant : +40% sur un an. Mais “une augmentation plus importante est attendue pour le second semestre de l’année 2019 en raison du manque de bêtes qui se fera sentir à cette période”, relève auprès de franceinfo l’agroéconomiste Jean-Marc Chaumet.La Chine, le premier consommateur mondial de viande porcine, est contrainte d’en acheter à l’étranger. Les importations en provenance de l’Union européenne ont augmenté de 20 à 30%. Une nette progression est également constatée à partir du Canada et du Brésil. Jean-Marc Chaumet rappelle que la Chine compte 1,4 milliard d’habitants et que si la production de viande porcine chinoise était réduite de moitié dans le pays, comme l’estiment certains analystes, la demande chinoise risque de drastiquement faire gonfler les prix.Les autorités françaises sont en alerte car les conséquences d’une arrivée du virus en France seraient désastreuses. Si l’Hexagone est touché, “ce sont toutes les frontières qui se ferment, c’est l’effondrement d’une filière, ce sont 300 millions de pertes par an (…). Cela serait une vraie catastrophe pour l’élevage français, car cela voudrait dire une fermeture totale des frontières et l’effondrement des cours”, avait prévenu Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, sur franceinfo, en janvier.A l’échelle globale, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) “prévoit une baisse de la production mondiale de viande pour 2019, alors qu’elle était en croissance constante depuis vingt ans”. Une tendance qui “devrait avoir un impact profond sur les prix alimentaires dans le monde entier pour les consommateurs”, estiment des analystes de la banque néerlandaise Rabobank dans une note citée par Bloomberg (en anglais). Le marché mondial de la viande porcine est touché, mais d’autres produits vont-ils en pâtir ?D’après Jean-Marc Chaumet, la Chine pourrait involontairement déstabiliser de nombreuses filières dans plusieurs régions du monde. “En raison des interconnexions du marché mondial autour de la viande à l’heure actuelle, ce n’est pas seulement le marché du porc qui est affecté, commente Matthew Stone, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).Face à la hausse du prix du porc, certains Chinois ont déjà commencé à modifier leurs habitudes alimentaires. Le Financial Times (en anglais) rapporte qu’“une partie des Chinois, pour qui le porc est devenu trop cher, cherchent déjà des alternatives et se tournent vers le poulet”. Ce qui risque de tirer les cours vers le haut. “Les prix de la volaille augmentent à peu près tous les ans, mais il y a ce moment une tension [sur ces cours]“, observe Jean-Marc Chaumet. Il n’exclut pas une augmentation des prix de la viande bovine si les Chinois reportaient leur consommation de viande de porc sur la viande de bœuf. Bref, selon lui, cette crise sanitaire pourrait déstabiliser plusieurs filières dans plusieurs régions du monde.“L’incertitude crée un impact sur les marchés de la viande et des protéines animales, mais elle a même un impact sur les produits végétaux associés aux aliments pour animaux, tels que les marchés du soja”, estime également Matthew Stone. Un avis nuancé par Jean-Marc Chaumet. Il relève que le prix du soja est très bas en ce moment à cause de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, et que les prix des céréales ne risquent pas d’exploser sauf en cas de phénomènes météorologiques exceptionnels et de mauvaises récoltes.Mais selon Jean-Marc Chaumet, il est encore trop tôt pour se prononcer sur les conséquences car il faut attendre d’observer l’évolution de la peste porcine africaine en Asie et le comportement des consommateurs asiatiques.Comment endiguer l’épidémie ?A l’heure actuelle, il n’existe ni traitement ni vaccin contre la peste porcine africaine. “Tant qu’elle ne concernait que l’Afrique, la communauté internationale s’est assez peu mobilisée pour combattre l’épizootie. Les laboratoires n’ont pas beaucoup investi pour élaborer un vaccin”, rapporte L’Opinion (article payant), citant un spécialiste sous couvert d’anonymat.“Nous dépendons donc totalement des dispositions relatives à l’abattage, constate Matthew Stone auprès de l’AFP. Il est très important que des processus humains de mise à mort des animaux et des méthodes sûres de mise au rebut et de décontamination sur ces lieux soient mis en place afin d’éviter toute contamination de l’environnement susceptible de propager l’infection chez les animaux sauvages”, poursuit-il.Tous les pays doivent renforcer leur sécurité biologique, tous les pays doivent réfléchir sérieusement à leur chaîne d’approvisionnement et à la gestion de la sécurité biologique.Matthew Stone, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé animaleà l’AFPSauf que deux obstacles se dressent en Asie. Le premier est que le virus de la PPA est tenace. “C’est un virus très difficile à éradiquer. Il peut contaminer les sols, l’eau et la viande. Il y aura toujours un risque de réinfection tant qu’il y aura de la viande contaminée en circulation”, a expliqué au Monde Christine McCracken, analyste à la Rabobank.L’autre obstacle réside dans les habitudes des éleveurs. Il est “quasiment impossible” que la Chine parvienne à contenir l’épidémie, avance auprès du quotidien économique Les Echos Arlan Suderman, chez FCStone. “Les élevages de porcs sont en grande partie des petites exploitations familiales et les normes de sécurité réclamées par le gouvernement, comme l’installation de périmètres sanitaires autour des élevages contaminés, seront difficiles à mettre en œuvre”, écrit le journal. Des réflexes qui ne sont “pas dans la culture des producteurs chinois, cela peut durer des années”, avait commenté Guillaume Roué, le président de l’interprofession porcine française Inaporc, dans le même journal, en avril.Selon des experts, un délai de deux à dix ans pourrait être nécessaire pour que le virus soit maîtrisé en Asie. “Pour l’instant, il est difficile de se prononcer. C’est le flou total”, commente Jean-Marc Chaumet. Soit on trouve un vaccin, soit on n’en trouve pas. Et si l’on en trouve un, à quelle date ?” s’interroge-t-il. Une chose est certaine, selon lui : “Sans vaccin, cela sera extrêmement compliqué.”J’ai eu la flemme de tout lire, vous pouvez me faire un résumé ?La peste porcine africaine, hautement contagieuse et généralement mortelle pour les porcs d’élevage, fait des ravages en Asie depuis le mois d’août 2018. La Chine, premier producteur et premier consommateur de viande porcine, est particulièrement touchée. La maladie n’est pas dangereuse pour l’homme, mais ce sont les conséquences économiques du virus qui sont redoutées. La production de viande porcine en Chine pourrait être réduite de moitié, selon certains experts. Et l’importante demande chinoise risque de déstabiliser les marchés mondiaux en faisant grimper les prix non seulement du porc, mais aussi d’autres viandes, ainsi que des céréales.Il n’existe pas encore de vaccin contre la peste porcine africaine et les experts estiment qu’il faudra entre deux ans et dix ans pour endiguer l’épidémie sur le continent asiatique. Suivre des règles d’hygiène strictes est le seul moyen de contenir la maladie en l’absence de vaccin, mais les infrastructures manquent cruellement sur le continent asiatique où les exploitations porcines sont souvent petites et familiales.
Cannes 2012 : un extrait de “Mekong Hotel” [VIDEO]
Palme d’Or en 2010 avec “Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)”, le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul revient hors-compétition avec “Mekong Hotel”
Mekong Hotel – Réalisé par Apichatpong Weerasethakul
Sélection Officielle – Séance Spéciale
Un documentaire expérimental sur le fleuve Mékong, lorsqu’il longe la frontière entre la Thaïlande et le Laos.
Mekong Hotel
Toutes les bandes-annonces du Festival de Cannes 2012
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Bac 2019 : les robots peuvent corriger les épreuves
L’intelligence artificielle permet d’éviter les biais de certains humains. L’avantage c’est que ça permet d’avoir une certaine équité, que tout le monde soit corrigé exactement de la même façon. On est arrivé à le faire sur les matières scientifiques, les maths et la physique, car on une réponse univoque. Maintenant, on est capable de le faire sur des dissertations de philosophie, de droit et même d’histoire-géographie. Ce sont les matières sur lesquelles il y a le plus grand écart de notes entre les professeurs.Tests concluants en ChineEn Chine, actuellement, 60 000 élèves testent un système qui corrige les copies automatiquement et qui est même capable d’apporter des appréciations. Il est capable d’analyser des millions de copies d’élèves. 90% des tests donnent un résultat comparable à ce qu’aurait fait un humain. Ça ne remplace pas encore l’humain, mais c’est un outil d’aide à la correction. Depuis 2007 au Danemark, les élèves ont le droit d’utiliser un ordinateur connecté au web et à leurs cours. Mais les lycéens passent par des services qui font l’examen à leur place. Alors, l’université de Copenhague a mis au point un logiciel qui est capable d’analyser le style, le vocabulaire, l’historique de l’élève.Le JT
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Grand Soir 3 du lundi 17 juin 2019 L’intégrale
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[Cannes on AIR] Le Festival vu par Hugo – Vendredi 18 mai
Du 16 au 27 mai, suivez les aventures cinématographiques et cinéphiles de trois blogueurs au Festival de Cannes 2012. Aujourd’hui, Hugo nous parle du styliste Christophe Guillarmé et de la montée des marches de “Lawless”. Avec AlloCiné et Carte Noire.
Hugo TRIGNAC, jeune photographe de 24 ans passionné de cinéma, rédacteur et photographe depuis 7 ans de Mon Festival de Cannes.
15h : Rencontre avec Christophe Guillarmé, styliste.
Aujourd’hui j’ai été reçu par Christophe Guillarmé dans son dressing à Cannes. Connu du grand public depuis peu pour sa présence dans l’émission “La Ferme Célébrités”, il est pourtant présent à Cannes depuis neuf ans où les célébrités frolent le red carpet vêtues de ses créations.
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Il n’est bien évidemment pas le seul à habiller les stars pour le tapis rouge : on y rencontre de grandes maisons comme Dior, Armani qui disposent de moyens de communication tout autres.
Pourtant Christophe Guillarmé a réussi à faire sa place à force de persévérance et de passion : ainsi il habille notamment Victoria Silvstedt, Natacha Amal, Salomé Lelouch, Hafsia Herzi ou encore Nora Arnezeder…
Outre sa marque, il profite de sa notoriété dans le cadre de son engagement pour la lutte contre le SIDA, cause pour laquelle il avait récolté des fonds lors de l’émission de télé réalité de TF1.
Cet engagement fait écho à un évènement incontournable du Festival de Cannes, il s’agit du Gala de l’AMFAR qui récolte des fonds pour la lutte contre le SIDA. Il habille Victoria Silvstedt pour ce gala.
19h : Petite montée des marches pour le film Lawless (Des hommes sans loi). Peu de célébrités en bas des marches ce soir !
Sarah Marshall
Xavier Deluc (Sections de recherche TF1)
Hofit Golan
Bérénice Bejo
Puff Daddy
Stéphane Freiss
Jessica Chastain
Shia LaBeouf
Au programme ce Dimanche 20 Mai : 8h30 projection du film du film Madagascar 3 et du film Le Dictateur. Puis montée des marches du film de Michael Haneke avec Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant
Libye : la drôle de guerre entre le Maréchal Haftar et le président turc Erdogan
Furieux du dernier revers de ses troupes dans l’offensive contre Tripoli, avec la perte stratégique de Gharyan située à une centaine de kilomètres de la capitale, le Maréchal Haftar a contre-attaqué en élargissant le champ de sa menace.Haftar accuse la Turquie de soutenir militairement al-SarrajLa reconquête rapide et par surprise, le 26 juin 2019, par les forces de son rival al-Sarraj, chef du Gouvernement d’accord national (GNA) de cette ville, dont il avait fait le centre de commandement de son opération, a en effet porté un sérieux coup à ses hommes qui ont du fuir précipitamment, selon une équipe de l’AFP qui a réussi à se rendre sur place.Soutenu lui-même par l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, le Maréchal s’en est pris aux autorités turques qu’il accuse de soutenir militairement ses rivaux. Il a ordonné à ses forces de prendre pour cible les navires et intérêts turcs, d’interdire les vols depuis et vers la Turquie et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye, a indiqué son porte-parole, Ahmad al-Mesmari, cité par l’AFP.Des ordres aussitôt suivis d’effet puisque ses forces ont annoncé le 30 juin avoir abattu un drone turc à l’aéroport de Tripoli. “Nos chasseurs ont visé un drone turc de type Bayraktar, au cours de son décollage et l’ont détruit sur la piste de la zone militaire” de l’aéroport de Mitiga, le seul fonctionnel de la capitale libyenne.Les forces de Haftar “des cibles légitimes” pour AnkaraQuelques heures auparavant la Turquie avait révélé et dénoncé l’arrestation de six de ses ressortissants en territoire libyen et brandi à son tour des menaces. “La détention de six de nos concitoyens par des milices illégales liées à Haftar est un acte de violence et de piraterie. Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement”, a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.“Si cela n’arrive pas, des forces d’Haftar deviendront des cibles légitimes”, a-t-il averti.Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, avait prévenu lui aussi que son pays riposterait à toute attaque. “Il y aura un prix très élevé à payer à toute attitude hostile ou attaque. Nous riposterons de la façon la plus efficace et forte”, a-t-il déclaré à l’agence de presse turque Anadolu.Les six ressortissants turcs relâchésCes tensions entre la Libye d’Haftar et la Turquie d’Erdogan sont liées au soutien qu’Ankara continue d’apporter aux forces du GNA, malgré l’embargo sur la livraison d’armes imposé par l’ONU, à la Libye depuis le soulèvement de 2011, qui a emporté le régime de Kadhafi. Le 19 juin, le président turc avait lui-même confirmé que des armes que son pays avait fournies au GNA ont permis à Tripoli de “rééquilibrer” la situation face aux forces de Khalifa Haftar.Les menaces de représailles turques auront-elles été plus fortes que celles du Maréchal Haftar ? Le 1er juillet au matin, le ministère turc des Affaires étrangères annonçait que les Turcs détenus par les hommes de Haftar avaient été relâchés. Présentant les six Turcs comme des “marins”, une source au ministère des Affaires étrangères a affirmé qu’ils avaient été libérés et avaient “décidé eux-mêmes de rester” en Libye pour y poursuivre leur travail.Click Here: Rugby league Jerseys
Hong Kong : nouvelle manifestation gigantesque, marquée par des heurts en fin de cortège
Ils étaient environ 430 000 personnes à participer à la marche. Une nouvelle manifestation monstre des opposants au gouvernement a eu lieu, dimanche 21 juillet, à Hong Kong. La marche était pacifique jusqu’à ce qu’elle dégénère en fin de journée. La police a en effet tiré des balles en caoutchouc et fait usage de gaz lacrymogène dans la soirée, pour disperser des groupes de protestataires.Hong Kong est le théâtre depuis le 9 juin de gigantesques manifestations contre le gouvernement local pro-Pékin, marquées de façon sporadique par des affrontements violents avec la police. Le mouvement est parti du rejet d’un projet de loi sur les extraditions vers la Chine continentale. Le texte est désormais suspendu, mais la contestation s’est élargie à des exigences plus vastes sur la préservation des acquis démocratiques et des libertés dont cette ancienne colonie britannique revenue dans le giron chinois en 1997 jouit.Des consignes pour manifester “sans violence”Dimanche, pour le septième week-end d’affilée, les manifestants anti-gouvernement ont défilé dans les rues de façon pacifique. Les protestataires exigent la démission de la cheffe de l’exécutif local, Carrie Lam, que Pékin soutient de tout son poids. Mais aussi le retrait pur et simple du texte sur les extraditions, une enquête indépendante sur les violences policières supposées et l’amnistie des personnes arrêtées. Ils appellent aussi à l’élection au suffrage universel du chef de gouvernement. Ils ont communiqué entre eux des consignes pour manifester “sans violence”, selon notre journaliste envoyée spéciale, Elise Lambert.Voici un résumé des demandes des manifestants aujourd’hui et de la façon de manifester « pas de violence, rester unis, pas de division » #HongKong pic.twitter.com/3O9JpZUgZ4 — Elise Lambert (@lambert_elise) July 21, 2019
Les manifestants répètent qu’ils ne veulent pas de violence et s’encouragent. #HongKong pic.twitter.com/XBP8NcnyZi — Elise Lambert (@lambert_elise) July 21, 2019
Des post its sont collés sur plusieurs murs dans la ville, on les appelle les « Lennon Walls ». Sur l’un d’entre eux : « il n’y a ps d’émeutiers, juste la tyrannie » #HongKong pic.twitter.com/ipShMlSMJe — Elise Lambert (@lambert_elise) July 21, 2019
Des consignes appliquées puisque le plus gros de la manifestation s’est terminée sans heurts.
Les manifestants ont même installé des petits points de recyclage pour récupérer les affiches et cartons à la fin #HongKong pic.twitter.com/WwSpMbCxEk — Elise Lambert (@lambert_elise) July 21, 2019
Le parcours autorisé était plus court que d’habitude. La police avait refusé le parcours initial demandé par les organisateurs afin d’éviter que le cortège ne passe devant des bâtiments officiels.Des œufs lancés sur un bâtiment chinoisToutefois, certains protestataires ont passé outre les consignes en allant jusqu’au bureau de liaison chinois, représentant le gouvernement de Pékin. Des milliers de manifestants portant des masques ont investi la rue devant cet imposant immeuble, érigé des barricades, et pris pour cible le bâtiment : ils ont jeté des œufs et d’autres projectiles et inscrit des graffitis sur sa façade.“Nous sommes ici pour dire que Pékin viole nos valeurs fondamentales et nos procédures judiciaires”, a déclaré à l’AFP un manifestant de 19 ans. Un homme portant un masque noir et un casque de vélo a ensuite lu une liste de revendications dans un mégaphone. “Il n’y a pas de protestataires violents ni d’émeutiers, il n’y a que la tyrannie. Nous protègerons notre patrie par tous les moyens”, a-t-il dit.Le chef du bureau de liaison du gouvernement chinois à Hong Kong a dénoncé lundi cette attaque des lieux. “Ces [agissements] ont sérieusement porté atteinte à l’esprit de l’Etat de droit auquel Hong Kong est fortement attaché (…) et sérieusement blessé l’ensemble du peuple chinois, y compris les sept millions de compatriotes hongkongais”, a-t-il déclaré à la presse.Une mystérieuse attaque “mafieuse”Par ailleurs, dans une gare du nord-ouest de la ville, dans le district de Yuen Long proche de la frontière chinoise, un groupe d’individus vêtus de blanc, pour certains équipés de bâtons, ont fait irruption dans un train où ils ont attaqué des passagers. C’est ce que montrent des images filmées par des passagers et par un élu du Parti démocratique. Ils ont également passé à tabac une journaliste qui diffusait un live des événements. L’opposition hongkongaise a annoncé, lundi, l’ouverture d’une enquête à la suite de cette attaque qu’elle attribue à une bande “mafieuse”.