Que les fans de Scènes de ménages se réjouissent. La page Facebook de l’émission propose de voir une vidéo compilant quelques extraits d’un nouvel épisode exceptionnel de la série. Il réunit enfin les deux sœurs Audrey et Alexandra Lamy.
Mariage, anniversaires, disputes, de nombreux évènements propices aux rires et aux larmes attendent les couples emblématiques de Scènes de ménages sur M6. Mais grande nouvelle, pour la première fois dans la série, ce sont les sœurs Audrey et Alexandra Lamy, qui jusqu’à présent ont toujours fait carrière séparément, qui se réunissent à l’écran. En effet, dans une petite séquence vidéo diffusée sur la page Facebook de la série, on y voit le couple des « poussins » Audrey Lamy et Loup-Denis Elion se réunir devant l’autel pour célébrer leur mariage kitch, tout comme Alexandra Lamy faire semblant de se disputer avec sa sœur devant la caméra.
S’ajoutent aussi les « noces de perle », soit l’anniversaire de leurs 30 ans de mariage, pour les amusants Jose et Liliane, prêts à régler tous les détails de dernière minute en cuisine. Des épisodes qui risquent d’arracher quelques fou-rires à certains, ou rappeler à d’autres leurs plus grands souvenirs de famille. Les fans en tout cas, qui observent depuis un moment les posts Instagram de la comédienne, s’impatientent de la (fausse) cérémonie. « Ça fait deux ans qu’on l’attendaient », assure ainsi un internaute. Le duo des actrices a donc écouté son public qui souhaitait de tout coeur qu’elles se donnent la réplique.
Carton plein pour ce 15e Printemps du cinéma ! Avec plus de 2,6 millions de spectateurs dans les salles entre le 16 et le 18 mars, l’édition 2014 a fait d’aussi bons résultats qu’en 2013, et ce malgré une météo très clémente en cette fin d’hiver.
Après une fréquentation en baisse le premier jour de l’évènement, on recense une forte hausse lundi 17 avec plus de 622 000 sectateurs suivi d’un mardi exceptionnel à plus de 755 000 entrées. Au total 2 630 000 spectateurs ont envahi les salles obscures ces trois derniers jours, contre 2 608 000 en 2013.
Le succès de l’opération confirme l’attachement des français pour le cinéma en salle et la Fédération nationale des cinémas français (FNCF) parle de chiffres “remarquables compte tenu des très bons résultats de 2013”.
Printemps du cinéma 2014 : les parrains & marraines font leur cinéma
A l’occasion de l’anniversaire de Rayane Bensetti, Denitsa Ikonomova lui a posté un joli message sur Twitter. Une tendre attention qui devrait lui faire extrêmement plaisir.
Cette année, Rayane Bensetti n’aura pas qu’un beau gâteau d’anniversaire pour fêter ses 24 ans. En effet, sa compagne aux longs cheveux bruns, la prof de dans Denitsa Ikonomova, avec qui il a officialisé son amour en novembre 2016, vient de lui adresser un tendre message via son compte Twitter. Complices au début, lors de la grande compétition de danse Danse avec les stars, la belle lui a encore prouvé sa tendresse. Pas de chorégraphie personnalisée ou de baisers mais une simple photo qui fait fondre les cœurs au milieu d’autres publications liées à la danse et aux costumes de scène.
« Cette photo résume très bien la personne que tu es. Gentil, sensible, généraux. Un grand cœur. Tu mérites tout ce qui t’arrive. Bon anniversaire », a posté la trentenaire à son attention, partageant ainsi à toute la toile une photo du jeune homme câlinant un chien endormi. Voilà qui devrait le rendre de très bonne humeur. Le couple jusqu’à présent plutôt discret et pudique, n’avait pas vraiment levé l’ambiguïté sur leur relation. C’est Loïc Nottet qui avait gaffé se montrant un peu trop bavard sur la vie de sa partenaire sur le parquet de Danse avec les stars.
Cette photo résume très bien la personne q tu es!#gentil#sensible#genereux#UNGRANDCOEUR tu mérites tout ce qui t'arrive #bonanniversaire❤ pic.twitter.com/BFNKfG4WUL
Mondialement connu pour ses chaussures à semelle rouge, Christian Louboutin revient sur ses souvenirs d’enfance et l’origine de sa vocation.
« Je suis né à Paris, dans le 12e arrondissement. J’étais un enfant solitaire. Mais comme j’étais dissipé à l’école, j’ai bénéficié d’une grande popularité. J’ai trois sœurs, de douze, quatorze et seize ans mes aînées. On avait une telle différence d’âge qu’à ma naissance, elles n’avaient plus envie de jouer à la poupée avec moi. Mon père, ébéniste, un homme doux et gentil, étant souvent absent – la semaine pour son travail mais aussi le week-end qu’il passait chez ses parents. Du coup, j’étais un petit homme dans un univers de femmes. Elles agissaient comme si je n’étais pas là. J’avais l’impression d’être au théâtre et la psychologie féminine n’avait aucun secret pour moi. Ma mère était une femme adorable, même si elle était particulière comparée aux mères de mes amis. C’était une femme libre, elle n’avait aucun sens bourgeois. Elle était très maternelle, de celle qui disent : “Mon fils a toujours raison.” Je l’avoue, j’étais un enfant roi.
Dans mon travail, je me rends compte aujourd’hui de l’importance et de l’influence de mon père. Il m’a appris à regarder les objets. En fait, ma mère m’a transmis la force et la stabilité, mon père, le goût du détail. Je me souviens précisément de cet épisode : en me montrant un établi, il m’a dit : “Pour sculpter, il faut toujours aller dans le sens de la veine. Si tu vas dans son sens, tu fais une jolie sculpture, si tu vas contre, tu vas juste avoir des échardes.” Donc, dans la vie, si l’on va à contre-courant, on perd pied. Résultat, dans mon travail, je vais dans le sens de la veine, je suis tout sauf rigide.
Dernièrement, ma sœur aînée m’a demandé de qui je me souvenais de mon enfance. Je lui ai répondu : “Ma marraine, Nicole, une grande maigre au teint olive. Le teint olive ? Mais elle était noire !”, s’est-elle esclaffée. D’ailleurs, vers neuf ans, je pensais que j’étais un enfant adopté car j’étais beaucoup plus foncé que mes sœurs, blondes au yeux bleus. Je n’ai jamais osé en parler à mes parents, et cette question est toujours restée dans mon imaginaire. Je me disais que j’étais égyptien, je me voyais fils de pharaon ! Eh bien croyez-le ou non, il y a quatre ans, j’ai enfin su la vérité : mon vrai père est égyptien. Je suis le fils de l’amant de ma mère. C’est fascinant. Je trouve cela formidable que ma mère ait aimé un autre homme, mais qu’elle soit tout de même restée avec son mari, qui ne m’a jamais fait sentir que je n’étais pas son fils.
J’ai quitté l’école à seize ans, sans regret tant je m’ennuyais. J’avais déjà une vie d’adulte, je comprenais les choses de la vie et je n’avais peur de rien. J’avais commencé à dessiner des souliers à douze ans. Souvent, je me réfugiais au musée des Arts d’Afrique et d’Océanie où, un jour, je suis tombé sur un panneau interdisant le port des talons aiguilles – afin de ne pas rayer le parquet. Cette image m’a obsédé. Aussitôt rentré chez moi, je me suis mis à faire des centaines de dessins de cette chaussure. Tout le monde se moquait de moi et m’appelait Guy Degrenne, en référence à cette pub où un enfant en culottes courtes dessinait des couverts. Vers l’âge de quinze ans, j’ai découvert que ce hobby pouvait devenir un métier. J’ai fabriqué mes premiers souliers avec de la peau de maquereau que j’avais dénichée chez un poissonnier de quartier. Pourquoi ? Parce que, enfant, je passais des heures devant l’aquarium de poissons tropicaux du musée des Arts d’Afrique et d’Océanie. La mobilité des poissons me fascinait, leurs formes et leurs couleurs aussi. Quand j’y pense, les poissons m’ont donné le goût du textile. C’est drôle : en fait, je vis mon rêve d’enfant. Et si j’ai pu le réaliser, c’est grâce à mon associé depuis le début, Bruno, qui m’a soulagé des contraintes du quotidien pour que je laisse libre cours à ma créativité. »
L’association entre DC Comics et Dwayne Johnson n’a jamais semblé aussi proche d’être conclue. Le comédien aurait trouvé le super-héros qu’il pourrait interpréter au cinéma…
“J’aime les super-héros, et nous discutons avec DC depuis des années pour trouver le “bon” personnage.” Cette déclaration émane de Dwayne Johnson, interrogé par Comingsoon lors du CinemaCon de Las Vegas (organisé du 24 au 27 mars dans la ville du vice et du jeu).
Mais si l’acteur confirme ainsi les rumeurs circulant depuis un bout de temps sur son union prochaine avec DC Comics, il ne va pas jusqu’à révéler l’identité de ce “bon personnage.” Tout juste la montagne de muscles, qui sera bientôt à l’affiche du Hercule de Brett Ratner, consent-il à dévoiler les 3 qualités de son futur super-héros…
“La première qualité que nous recherchons concernant ce personnage est qu’il doit être extrêmement complexe, avec une intrigue très profonde, afin de me satisfaire en tant que comédien et de donner au studio les moyens d’explorer cette complexité. La 2ème, c’est que ce personnage doit être suffisamment connu mais qu’il n’ait jamais fait l’objet d’une adaptation auparavant. Personnellement, cela me permettrait de créer quelque chose, d’imprimer ma marque, de me projeter dans sa personnalité avec mes outils, d’insuffler quelque chose d’unique à ce personnage tout en lui rendant bien évidemment hommage. Enfin la 3ème qualité, et sans doute la plus importante, c’est que ce personnage doit être un put** de badass, avec des pouvoirs comparables à ceux de Superman.
Je suis heureux de vous dire que nous avons trouvé le personnage correspondant à ces 3 qualités, et que nous nous entretenons actuellement avec des scénaristes.”
Si la description est sommaire, elle donne peut-être des indices aux plus clairvoyants d’entre vous… Savez-vous de quel super-héros de DC il s’agit ?
Vin Diesel chez Marvel (Les Gardiens de la Galaxie) Vs Dwayne Johnson chez DC Comics : ça va cogner sévère dans l’univers des super-héros à l’avenir…
Hercule, le demi dieu qui hante… le petit et le grand écran !
La bande-annonce d'”Hercule” en salles le 6 août prochain :
ATTENTION SPOILERS !!! Dans “Captain America : Le Soldat de l’Hiver”, un nouveau super-héros de la franchise Marvel est mentionné… Découvrez lequel ! Est-ce la première étape avant le film ?
ATTENTION SPOILERS !!!
Captain America, le soldat de l’hiver contient la première mention de Stephen Strange, alias Doctor Strange, dans l’univers cinématographique de Marvel. Les frères Joe et Anthony Russo, réalisateurs de la 2ème aventure Solo de Steve Rogers, réagissent à cette évocation, certes rapide… mais bien présente. Une manière pour le studio d’officialiser le long-métrage ?
“Avengers”, “X-Men”, “Spider-man”… Le calendrier des films Marvel jusqu’en 2018 !
La bande-annonce de Captain America: Le Soldet de l’hiver” en salles actuellement :
Montage : Constance Mathews
Propos recueillis le 17 mars 2014 à Paris par Thomas Destouches
Depuis leur séparation, Angelina Jolie et Brad Pitt se montrent très discrets dans leur nouvelle vie sentimentale. La rumeur enfle cependant que l’actrice et sur le point d’épouser un homme d’affaires. Et si ce mystérieux britannique était à l’origine de son divorce?
Angelina Jolie sur le point de se marier ? Aussi improbable qu’elle soit, la rumeur ne désenfle pas. Alors que certains admirateurs de la comédienne pourraient penser qu’elle va vite en besogne, songeant déjà à épouser un autre homme, sept mois seulement après son divorce avec Brad Pitt, le média américain Hollywood Life a sa propre version des faits. Et si l’histoire d’amour entre Angelina Jolie et son homme d’affaires britannique avait débuté avant le divorce de la star? Elle pourrait alors être à l’origine de la rupture de Brangelina.
Une source proche de l’actrice assure en effet au média américain qu'”Angelina a eu le coup de foudre pour son nouvel homme avant même de rompre avec Brad« . Selon l’informatrice, l’ex star de Tomb Raider »était encore mariée« au moment de sa rencontre avec le mystérieux britannique. Reste désormais à savoir si Angelina Jolie est réellement partante pour un quatrième mariage alors que ses enfants sont encore sous le choc de son divorce avec Brad Pitt. La source de Hollywood Life assure pourtant que l’actrice de 41 ans souhaiterait présenter sa nouvelle conquête à ses enfants »dans les semaines à venir“.
Jusqu’ici, très peu d’informations ont filtré quant à l’identité de l’inconnu qui s’est accaparé le cœur d’Angelina Jolie. Certains vont même jusqu’à douter de son existence. Toujours est-il que selon la source du média américain, l’ex-femme de Brad Pitt l’aurait rencontré grâce à des amis communs, lors d’un voyage à Londres. « Il a un esprit généreux, philanthrope, assure la source. Il a également des ambitions politiques, ce qu’elle adore. Angelina a le sentiment que ce nouvel homme, si tout se passe bien, pourrait la catapulter dans la prochaine phase de sa vie ». En attendant d’être candidate à l’élection présidentielle américaine, Angelina Jolie prochaine first lady d’un futur Premier ministre britannique?
Dans son autobiographie, le top model Ashley Graham revient sur un épisode douloureux de sa jeunesse : son agression sexuelle par un ami de la famille alors qu’elle avait 10 ans.
Nouvelle star des podiums, des magazines et des réseaux sociaux, Ashley Graham est la it-girl par excellence. En devenant, en 2016, la première taille 46 à décrocher la une de l’édition spéciale maillots de bain du magazine Sports Illustrated, le top fait bouger les lignes. À quelques semaines de la sortie de son autobiographie à paraitre, A New Model: What Confidence, Beauty, and Power Really Look Like, elle se livre pourtant sur son adolescence et notamment sur l’agression sexuelle dont elle a été victime à l’âge de 10 ans.
Alors qu’elle se séchait en sortant de la piscine, le fils des amis de ses parents, avec qui elle s’était baignée et âgé de 18 ans, l’a forcée à toucher son pénis en érection. « J’ai eu peur et je me suis vite enfuie », raconte Ashley Graham qui avoue s’être longtemps interrogée sur son implication et avoir culpabilisé jusqu’à se demander si elle avait « fait quelque chose pour que cela se produise ». Une scène traumatisante qui a laissée la petite fille avec « tant de questions persistantes ».
Deux ans plus tard, à l’âge de 12 ans, deux mannequins masculins de 17 ans ont demandé à Ashley de les rejoindre dans un jacuzzi. Une scène qui a poussé le top à s’interroger sur les hommes mannequin. À 17 ans, elle déménage à New York et enchaîne les histoires sans lendemain. Dans son livre, elle s’en explique : « Peu importait à quel point elle était inappropriée, non sollicitée ou confuse, toute attention masculine était une bonne attention pour moi. »
Mariée depuis 2010 au cinéaste Justin Ervin, la bombe américaine vit toujours le grand amour et affiche son bonheur sur les réseaux sociaux où elle est devenue un véritable phénomène.
Le premier est un vieux gangster au crépuscule de sa carrière, le second un jeune loup fraîchement débarqué dans le métier où la magouille est reine. Interview croisée avec Patrick Chesnais et Rachid Youcef pour “La Braconne”, un premier long-métrage coup de poing signé Samuel Rondière.
AlloCiné : Qu’est-ce qui vous a emballés sur ce projet de premier long-métrage ?
Patrick Chesnais : C’est évidemment le scénario. C’est ce que je dis souvent, c’est premièrement le scénario, deuxièmement le scénario, troisièmement le scénario ! Je trouve que c’est un polar urbain magnifiquement écrit avec un ton et un style. Le jargon aussi, la façon dont parlaient les protagonistes est très juste. Et puis c’était ce type comme ça qui avait fait carrière, un peu fatigué, avec une fragilité, une forme de pudeur, mais quand même une grande violence. Il fait le job ce n’est pas un rigolo, c’est un gangster, un voyou. Vous savez les rôles de gangsters sont des rôles mythologiques dans le cinéma. La vie du cinéma depuis le premier film parle de gangsters donc dans la panoplie des personnages à interpréter, c’est un incontournable. Et j’attendais ça, j’en avais déjà joué un mais c’était un peu différent. J’avais joué un type qui faisait de l’infiltration dans les milieux gangsters et devenait gangster lui-même.
“J’étais un cancre, j’ai grandi dans les milieux un peu populaires. Disons qu’il fallait pas trop me chercher, mon frère par contre était un braqueur, il a fait de la prison et tout.”
Rachid Youcef : Ce qui m’a touché par rapport au scénario c’est ce côté anti-clichés. Il n’y a pas de jugements portés sur les personnages et le public peut avoir sa propre opinion par rapport au film. Après il y a un petit côté Mean Streets de Martin Scorsese que j’aime beaucoup dans ce film. C’est marrant parce que je l’ai découvert en même temps que La Braconne. C’est Samuel Rondiere qui me l’avait conseillé d’ailleurs et j’ai tout de suite accroché au film et à l’ambiance.
Plus jeunes, vous étiez plutôt enfants de chœur ou comme dans le film, des hommes peu recommandables ?
Patrick Chesnais : J’étais un cancre, j’ai grandi dans les milieux un peu populaires, c’est vrai qu’il y avait pas mal de bagarres. Disons qu’il fallait pas trop me chercher, mon frère par contre était un braqueur, il a fait de la prison et tout. J’étais à la fois un enfant un peu secret, un peu rêveur, j’étais les deux comme quand je joue finalement. Je peux être à la fois la tête dans les nuages, me prendre les pieds dans le tapis et puis plus dur, plus violent, plus cynique.
Rachid Youcef : J’ai fait des conneries comme tous les gosses mais je me suis arrêté à la majorité, je me suis rangé comme on dit. C’est le parkour, la danse, toutes ces choses-là qui m’ont aidé.
Comment définiriez-vous la relation qu’entretient vos deux personnages. Plutôt celle d’un père et de son fils, d’un tuteur et de son apprenti ?
Patrick Chesnais : C’est un peu les deux. Je suis un passeur, je l’initie au métier. Ce sont quand même des exclus de la société, des gens qui sont à la marge. Mais petit à petit on arrive à installer un rapport un peu père/fils, une filiation mais qui n’avoue pas son nom. Tout est fait avec beaucoup de subtilité, de finesse. Il y a beaucoup de pudeur, de mystère et donc du coup de force entre leurs rapports. Rien n’est sentimental, il n’y a pas de sensiblerie. De toute façon ce sont des gangsters ils ne sont pas comme ça. Je crois qu’il y a un vrai partage. Ce film fonctionne comme beaucoup au départ, ce sont des contraires, au niveau de leur culture, de leur attache, de leur âge. C’est ce qu’on appelle un buddy- movie. C’est la façon dont ils vont se rapprocher qui fait la quintessence du film, mais d’une façon très fine, très subtil, il n’y a pas de démonstration, ce n’est ni surligné, ni expliqué.
Rachid Youcef : Je pense la même chose et ce qui était marrant c’est que ça s’est aussi passé comme ça derrière la caméra.
Justement, est-ce que votre première rencontre sur ce film a été celle de votre duo à l’écran, un croisement entre la sagesse et l’insouciance ?
Patrick Chesnais : On s’est très vite entendu et je crois qu’il m’aimait bien. On a eu une certaine fraternité, un partage, donc du coup ça s’est ressenti à l’écran. Ce n’est pas une règle absolu mais c’est bien de travailler avec les gens avec qui on s’entend bien, avec qui on peut partager quelque chose. Les rapports de la vie étaient un peu les rapports du film. Je ne lui montrai pas le chemin mais de temps en temps je le posai un peu. Lui il était un peu plus à l’écoute donc il y a forcément un partage qui se créer. Ça nous aidait tous les deux d’être dans ce partage, c’est bien pour la création.
“On a eu une certaine fraternité, un partage, donc du coup ça s’est ressenti à l’écran”
Rachid Youcef : Hors plateau, il y avait ce rapprochement et ce qui était marrant c’est que du coup les rapports entre les personnages et nous humainement étaient vraiment différents dans le sens où moi j’ai ce respect envers Patrick. Et justement Driss il n’a pas ce côté-là il est vraiment d’égal à égal avec Danny et ce rapport était compliqué mais il s’est fait dès le premier jour face à la caméra. Ça a fonctionné directement entre Patrick et moi. Et je me rappelle que j’ai éprouvé beaucoup de sympathie envers Patrick la première fois où je l’ai rencontré. J’ai une petite anecdote à ce sujet parce que je l’ai rencontré dans les bureaux et en fait on lui a demandé s’il savait mourir et il a dit oui puis il s’est étalé contre une bibliothèque et c’était juste génial. Je me suis senti en confiance, c’était mon deuxième long métrage donc je n’avais pas rencontré énormément d’acteurs mais quand même j’ai pu deviner rapidement que Patrick fait partie de ces gens qui n’ont pas la grosse tête.
“La Braconne” est un film sur l’expérience de la vie. Que retenez-vous de cette expérience et comment s’est déroulé le tournage dans la zone commerciale de Tours ?
Patrick Chesnais : Ce n’était pas un tournage à l’arrache on a pris le temps de faire les choses. C’était un tournage tout à fait normal, avec des petits moyens. Samuel Rondière savait exactement ce qu’il voulait, ce qui n’est pas forcément une qualité d’ailleurs, mais j’ai remarqué que plus on avance en expérience plus j’ai affaire à des metteurs en scènes qui ne savent pas, qui doutent, qui cherchent, ils hésitent, ils se demandent, ils recommencent. On sentait qu’on faisait du cinéma avec lui, on ne faisait pas une mise en boîte, on ne mettait pas en boite des citations. Samuel avait une façon de placer sa caméra, il donnait des explications de jeu qui étaient les siennes. Comme dit Truffaut « un film ressemble toujours à celui qui le fait ». Il avait un vrai regard, un vrai point de vue.
Propos recueillis par Marie Ponchel à Paris le 21 mars 2014
Une chanson inédite d’Ellie Goudling, “Beating Heart”, figure sur la bande-originale de “Divergente”. Vous pouvez découvrir le clip, qui contient des images du film, qui sort le 9 avril…
Alors que Divergente fait des ravages aux Etats-Unis (97 millions de dollars à ce jour récoltés) et pointe le bout de son nez en France (le film sort le 9 avril), vous pouvez d’ores et déjà écouter un extrait de la bande-originale. En l’occurrence un nouveau morceau de la chanteuse Ellie Goulding, intitulé “Beating Heart”, dont le clip contient des images de l’adaptation du roman de Veronica Roth. Vous pouvez consulter la tracklist de la bande-originale en cliquant ici !
Divergent : l’avant-première glamour… du nouveau phénomène ciné !