Month: January 2020

Selon différents médias américains, Charlie Sheen devrait accorder aujourd’hui une interview sur la chaîne NBC pour annoncer sa séropositivité. Une triste nouvelle dont il a pris connaissance il y a plus d’un an maintenant.

Cela fait longtemps que Charlie Sheen fait davantage parler de lui pour ses frasques et ses dérapages que pour ses rôles à la télévision ou au cinéma. Et ce n’est toujours pas sur les pages culture que son nom risque de s’inscrire cette semaine car, selon plusieurs médias américains, l’acteur devrait annoncer aujourd’hui qu’il est séropositif. Rendez-vous a été pris avec Matt Lauer dans la matinale de la chaîne NBC, The Today Show.

L’acteur de Platoon révélèrerait donc qu’il a le sida et qu’il le sait depuis quelques temps maintenant, au moins un an. Jusqu’ici, il avait du mal à en parler. Tombé dans tous les travers de la célébrité, l’alcool, la drogue, les prostituées, Charlie Sheen a sans doute été affecté par la maladie lorsque sa vie n’était qu’excès et débauche. L’une des prostituées qu’il aurait fréquentée a avoué récemment qu’elle-même était séropositive et qu’il n’était pas exclu qu’elle l’ait transmis à des clients.

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Selon Access Hollywood, Charlie Sheen, âgé de 50 ans, aurait été touché après son divorce d’avec Denise Richards, en 2006. Ni elle, ni les enfants qu’elle a eus avec l’acteur n’auraient donc été exposés. Cela fait quelques mois que la star de Mon oncle Charlie voulait communiquer sur le sujet. Il aurait pour cela contacté un communiquant spécialiste de la gestion de crise, Howard Bragman. Ce dernier a déclaré dans People Magazine: «L’interview pourrait lui apporter beaucoup de sympathie mais il a peur d’être confronté à d’anciennes partenaires sexuelles. Il ne peut pas prendre ça à la légère». Même si l’image de Charlie Sheen est écornée depuis longtemps, ses révélations devraient faire grand bruit et toucher une partie du public américain.

Une enquête a été ouverte concernant le décès d’une jeune assistante de studio hollywoodien. Le nom de Jennifer Aniston apparaîtrait dans le dossier selon le site RadarOnline.

Ce devait être un voyage idyllique. En août dernier, Jennifer Aniston part enfin en lune de miel après s’être fait passer la bague au doigt par le charmant Justin Theroux. La destination du couple? Bora Bora, rien que ça. Etant donné que plus on est de fous, plus on rit, la jeune mariée décide d’inviter plusieurs ami(e)s sur l’île paradisiaque. Parmi eux, Carmel Musgrove, assistante du puissant producteur hollywoodien Joel Silver. Après quelques jours de fête, Jennifer Aniston et son époux rallient les Etats-Unis. C’est à leur retour qu’ils apprennent la terrible nouvelle: Carmel est décédée. Son corps a été retrouvé sans vie sur une plage de l’île. L’autopsie alors réalisée par les autorités françaises confirme la noyade mais fait également état de la présence de résidus de cocaïne et de cannabis dans le sang de la jeune femme.

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Voilà qu’aujourd’hui, trois mois après les faits, le site RadarOnline assure qu’une enquête vient d’être ouverte par les autorités américaines. Une enquête visant à déterminer où la victime a pu se procurer les drogues consommées avant sa mort. Une liste de noms a donc été établie pour faciliter le travail des enquêteurs. Celui de Jennifer Aniston apparaît sur cette liste, à en croire le site américain. Rien de probant selon l’agent de la star qui parle ici d’une triste coïncidence et rappelle que sa cliente et son époux avaient déjà quitté l’île lorsque le drame est survenu. Le nom de l’actrice n’apparaitrait donc que de par sa proximité avec la victime dans les jours qui ont précédé le drame. Si la piste de la noyade a à ce jour été privilégiée, la famille de la victime a de son côté employé un célèbre médecin légiste pour tenter de déterminer si la mort de la jeune assistante aurait pu être causée par une tierce personne. Une sombre histoire qui n’a donc peut-être pas encore livré tous ses secrets.

Retrouvez les images de Jennifer Aniston et de son époux Justin Theroux:

Crédits photos : Michael Tran/Getty

Suite aux attentats du 13 novembre, U2 avait été contraint d’annuler les deux concerts prévus à l’Accorhotels Arena de Bercy le week-end qui suivait. Ce n’était qu’un simple report puisque le groupe irlandais sera de retour début décembre.

«Nous musiciens sommes visés directement et je pense notamment aux Eagles of Death Metal. Nous allons tout faire pour aider le groupe et ses fans. Le visage de la musique a changé du jour au lendemain». C’est par ces mots que Bono avait réagi au lendemain des terribles attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier.Après avoir joué deux soirs à l’Accorhotels Arena de Bercy, le groupe avait dû annuler les deux derniers concerts parisiens inscrits au planning de la tournée Innoncence + Experience Tour. Mais il ne s’agissait que d’un report et, bonne nouvelle pour les fans, les Irlandais seront de retour dès le mois de décembre.

Live Nation vient en effet d’annoncer que deux nouvelles dates avaient été programmées,les 6 et 7 décembre prochain. Les détenteurs de tickets pour le concert du 14 novembre pourront accéder à celui du 6 décembre, ceux qui avaient des entrées pour le 15 novembre auront accès à celui du 7 décembre. Et si certains spectateurs ne peuvent plus se rendre aux nouvelles dates, ils devraient pouvoir se faire rembourser jusqu’au 30 novembre.

Si Bono et sa bande n’avaient pu honorer ses concerts, ils s’étaient rendus devant le Bataclan au lendemain de la fusillade, afin de se recueillir et rendre hommage aux victimes. Depuis Dublin, où U2 a poursuivi sa tournée et rendu hommage aux victimes, Bono avait déclaré à propos du 13 novembre: «Pour une nuit , les tueurs ont pris vie, ont pris la musique, ont pris la tranquillité d’esprit -mais ils ne pouvaient pas voler l’esprit de cette ville. C’est un esprit que notre groupe connaît bien et va essayer de servir quand nous reviendrons pour les spectacles reportés, le 6 et 7 Décembre. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes pour Paris». Les deux concerts devraient effectivement être chargés d’émotion.

Crédits photos : Kevin Mazur

Alors que les Français ont pour certains accroché des drapeaux français à leur fenêtre ce matin, quelque deux mille personnes commencent à se presser dans la cour des Invalides pour assister à l’hommage national aux 130 victimes des attentats terroristes à Paris le 13 novembre dernier. Les chanteuses Nathalie Dessay, Nolwenn Leroy, Camelia Jordana et Yael Naïm ont accepté de prendre part à cette cérémonie.

L’hommage national promet d’être particulièrement poignant. En plus des familles des victimes, du président de la République, du gouvernement et des différents chefs de partis politiques, quatre chanteuses ont fait le déplacement pour chanter en hommage aux victimes des attentats. Après les honneurs militaires, la Marseillaise jouée par l’orchestre militaire et le discours de François Hollande, elles chanteront chacune à leur tour. C’est d’abord le trio de chanteuses formé par Nolwenn Leroy, Camelia Jordana et Yael Naïm qui va interpréter la chanson de Jacques BrelQuand on a que l’amour. C’est ensuite au tour de la cantatrice Nathalie Dessay de reprendre la chanson de Barabara, Perlimpinpin, datant de 1972.

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En pleine séparation, Jennifer Garner essaie de rester digne et de garder le sourire malgré les circonstances. Bien décidée à protéger ses enfants des difficultés de son couple et de la tourmente médiatique, l’actrice est restée en bons termes avec la famille de Ben Affleck et notamment sa belle-mère avec qui elle passe du temps.

Dix ans de mariage ne s’effacent pas d’un revers de la main. Jennifer Garner et Ben Affleck sont certes séparés, mais leur famille reste unie. L’actrice de 43 ans l’a encore une fois prouvé hier, dimanche 29 novembre, en partageant un moment simple avec Christine Anne Boldt, la mère de Ben Affleck et grand-mère de ses trois enfants. Accompagnée de sa petite Seraphine, elle s’est rendue à l’église avec sa belle-mère, tout sourire.

En attendant, le couple a décidé de ne pas presser les procédures pour lancer le divorce et officialiser leur séparation. Selon le magazine Grazia, les deux acteurs essaient de rester amis, pour ne pas bouleverser l’équilibre de leur famille. La signature des papiers de divorce attendra.

Tout ce qu’elle touche perd un peu de sa magie. Miley Cyrus arrive même à faire des fêtes de fin d’année un simple rendez-vous d’affamés.

Pour les fêtes, Netflix a fait appel aux talents de réalisatrice de Sofia Coppola. La jeune femme a mis en scène Bill Murray, sa muse de longue date, dans un téléfilm loufoque et sensible dont elle a le secret. L’acteur tente dans A Very Murray Christmas, d’organiser une soirée de Noël avec ses amis célèbres dans un hôtel un peu désuet de New York.

George Clooney a accepté aussitôt de rejoindre cette aventure et Miley Cyrus également. La jeune femme aux moeurs légères rêvait depuis longtemps de rencontrer Bill Murray et l’attente était vraisemblablement réciproque. “C’est le truc le plus cool que je n’ai jamais fait” affirme l’interprète de Wrecking Ball. Sofia Coppola a laissé le champ libre à la chanteuse qui interprète un classique de Noël avec Bill Murray. En trio avec George Clooney, ils reprennent Sleigh Right (Promenade en traîneau en français). Miley Cyrus en tenue de mère Noël sexy, interprète seule, assise sur un piano blanc, le célèbre Douce nuit, sainte nuit. Ce téléfilm très attendu, à mi-chemin avec la comédie musicale, sera diffusé le 4 décembre prochain.

Pour sa part, Miley Cyrus espère passer les fêtes en famille à Nashville, son berceau. Mais pour la petite reine de la provoc made in USA, Noël n’est “qu’une excuse pour se goinfrer”! Petite, elle était excitée à l’idée d’ouvrir des cadeaux, désormais c’est seulement le menu du réveillon qui la fait vibrer. Charmant.

Crédits photos : MPI/CapitalPictures/Starface

Inna Modja, qui nous a fait danser avec son tube French Cancan revient avec Motel Bamako, un album engagé. A l’image de ses combats contre les violences faites aux femmes.

Gala: La presse qualifie votre nouvel album, Motel Bamako, de retour aux sources. Vous étiez-vous éloignée de vos racines?

Inna Modja: Non, je vais très souvent au Mali, une grande partie de ma famille (quatre frères et sœurs sur sept et ses parents, ndlr) y vit toujours. Seulement avec cet album, j’ai la sensation de repartir de zéro. J’avais besoin de raconter qui je suis et d’où je viens. J’ai décidé de ne plus me cacher derrière mes chansons.

Gala: Pourquoi aujourd’hui, qu’est-ce qui a changé dans votre vie?

I.M.: Parce que je me sens plus à l’aise avec moi-même et avec les autres. Je suis arrivée dans la chanson sur la pointe des pieds avec mes albums précédents. Avec celui-ci, je suis ancrée dans le sol et j’avance à pas assurés.

Gala: Ressentiez-vous aussi le besoin d’affirmer votre africanité?

I.M.: Pas du tout, je suis africaine à 200%! J’ai grandi en Afrique jusque l’âge de dix-neuf ans, j’ai quitté Bamako pour Paris afin d’y poursuivre mes études, et j’y retournais à chaque vacances scolaires. Je vis ici mais j’ai toujours un passeport malien, et tout me renvoie à mon africanité.

Gala: Vous êtes moins dans la pop acidulée. Le son est plus chaud, les textes plus sombres, plus engagés…

I.M.: C’est vrai, je suis plus directe dans mon discours: dans mon premier single, Tombouctou, j’appelle les femmes maliennes à se libérer du carcan religieux et sociétal, dans les autres chansons j’aborde l’islamisme radical dans le nord Mali, la guerre, le sort des déplacés, etc. Je ne peux pas être indifférente car tout cela pèse sur nos vies, sur celle de ma famille et la mienne.

Gala: Vous semblez très proche de votre famille…

I.M.: Très. D’ailleurs dans le clip Tombouctou, il y a ma mère, ma grand-mère, ma sœur, la fille de ma sœur, une petite cousine et une amie… que des femmes proches qui pensent ce que je revendique. Ma famille est très présente dans ma vie et ma musique.

Gala: Peut-on dire que vous êtes née deux fois: une fois au Mali, en 1984, d’un père diplomate et d’une mère sage-femme, et une seconde fois à Paris, en 2006, sur la table d’opération d’un médecin français?

I.M.: Oui. L’excision dont j’ai été victime à l’âge de cinq ans, à l’insu de mes parents, est l’une des choses qui a bouleversé ma famille. Mes parents nous ont toujours dit: ne te cherche pas d’excuses, si tu veux quelque chose, tu as les mêmes droits et les mêmes chances que n’importe qui. C’est pourquoi j’ai toujours eu la gnaque, mais savoir que j’avais ça en moi (la mutilation qu’est l’excision, ndlr) m’a mis des bâtons dans les roues. Alors lorsque j’ai entendu parler de chirurgie réparatrice, je n’ai pas hésité une seconde. Une fois réparée, je n’avais du coup plus d’excuse de ne pas devenir celle que je voulais être.

Gala: En quoi cela vous freinait-il?

I.M.: J’avais la sensation qu’il était inscrit « excisée » sur mon front. J’avais l’impression d’être une usurpatrice, de ne pas être une femme à part entière, je me sentais moins capable que les autres, pas à la hauteur. Je ne savais plus qui j’étais. On est censée être une mère, sans pouvoir disposer librement de son corps, et sans les attributs de la féminité. L’excision est un véritable lavage de cerveau, un frein invisible, psychologique. La mutilation n’est pas que physique.

Gala: La réparation a-t-elle suffi à votre reconstruction?

I.M.: La réparation m’a redonné confiance en moi. Les cinq premières années, j’ai eu l’illusion d’être réparée, mais c’est faux. Vous savez, quand on recolle un objet cassé, il reste toujours une faille. J’ai porté l’excision jusque l’âge de vingt-deux ans, je serai toujours quelqu’un de réparé. J’ai cette fragilité en moi qui fait que je dois me recentrer en permanence pour ne pas craquer. C’est aussi ma force. Même si j’ai repris le contrôle sur mon corps et ma féminité. Je m’aime plus aujourd’hui.

Gala: Vous aimez aussi Marco Conti, votre directeur artistique. Comment avez-vous été amenés à travailler ensemble?

I.M.: On est tous les deux artistes. Marco a fait les Beaux-Arts, il était architecte à Rome avant de revenir à sa première passion, l’art visuel. On s’est rencontrés par hasard il y a six ans, au vernissage d’une expo de street art près du canal Saint-Martin, ç’a été le coup de foudre. Nous avons beaucoup de choses en commun et partageons la même vision du monde: il a grandi avec des femmes, entre Rome et Dubrovnik, car il est à moitié croate. Il a vécu la guerre, il est végétarien, il est sensible, engagé et très à l’écoute de ce qui se passe dans le monde. Nous sommes tous les deux blessés et passionnés, et c’est naturellement que nous avons été amenés à travailler ensemble: nous créons ensemble contenus visuels, clips, photos, artwork de l’album, et les vidéos projetées lors de mes concerts. Nous menons une vie de bohème entre la France, l’Italie, la Croatie et l’Afrique. Parfois je me dis que je suis schizophrène de passer de la musique à mes combats. Mais les deux – et Marco – sont ma vie.

Le 9 mars 2015, lors du tournage de l’émission d’aventures Dropped de TF1, un crash entre deux hélicoptères de la production tuait dix personnes dont huit Français (parmi eux, les sportifs Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine). Le présentateur du programme Louis Bodin avait été particulièrement critiqué (notamment par les Guignols) pour un duplex réalisé quelques heures après le drame. Dans une interview accordée à Thomas Joubert dans Média People sur Non Stop People, Louis Bodin est revenu sur ce douloureux épisode.

Neuf mois après le dramatique accident survenu sur le tournage de Dropped, Louis Bodin a accepté de revenir sur ce sombre passage de sa vie dans le plateau de Non Stop People. «Quand on a vécu ça, il y a toujours un avant et un après, a-t-il expliqué à Thomas Joubert dans l’émission Média People (à l’occasion de la promotion de son livre « Quand la météo fait l’histoire », aux Editions Albin Michel). Alors ensuite, pour se reconstruire, il faut du temps. Il faut le soutien d’un psychologue, moi c’est ce que j’ai eu très longtemps. Là j’ai commencé à quitter un peu ça, donc ça va mieux. Je repars, avec quelque chose qui m’aide énormément. Tous les jours, il y a au moins un moment où je me dis : « Est-ce que je suis bien digne, à la hauteur des valeurs des camarades qui étaient avec moi et qui sont partis ? » Moi ça va de mieux en mieux, mais il faut penser aux familles. Pour elles, la reconstruction sera beaucoup plus délicate. Quand on a perdu un frère, une mère, un enfant, les choses sont beaucoup plus difficiles beaucoup plus longtemps.»

Louis Bodin est aussi revenu sur son duplex tant décrié quelques heures après le drame.«Ça me dérange de revoir les images de ce duplex, parce que, d’abord, ce plateau-là, je ne voulais pas du tout le faire, explique-t-il. Je l’ai fait parce que je travaillais pour TF1, qu’en plus, j’étais probablement en état de choc. J’ai fait ça parce que ma rédaction voulait que je le fasse, parce qu’à un moment, le réflexe de journaliste était là. Mais c’est quelque chose que je regrette infiniment, c’est certain.»

À quelques jours du retour des Guignols sur l’antenne de Canal +, le monsieur météo de TF1 semble avoir gardé en travers de la gorge certaines interventions de son double de latex. «C’est bien Les Guignols. Je trouve que c’est un bel exercice . (…) Après, où est la limite ? Ça doit être très compliqué pour eux. Je pense qu’ils l’ont franchie avec moi et avec d’autres d’ailleurs. (…) Moi, je côtoyais les familles, on était ensemble. On essayait de s’en sortir. C’était très compliqué quand je pensais à eux, à ces personnes disparus. C’est compliqué de trouver la limite. Mais je pense que ce coup-là, ils l’avaient franchie». Retrouvez l’intégralité de cette interview demain à 21h dans l’émission Média People sur la chaîne Non Stop People.

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Le 4 décembre dernier, sortant de sa réserve, la chanteuse est revenue mettre le feu à Bercy, à l’occasion du trentième anniversaire la salle qu’elle a remplie à de nombreuses reprises. Simple tour de piste ou tour de chauffe? Ces retrouvailles avec le public pourraient se prolonger…

« C’était de la folie, une émotion énorme, j’ai tremblé autant que Bercy ! Un retour sur scène ? Il ne faut jamais dire non… Moi, je ne ferme pas les portes. Pourquoi pas ? » C’est elle-même qui l’a confié au cours d’un entretien téléphonique avec Bernard Montiel diffusé sur les ondes de MFM Radio, ce jeudi 10 décembre. La voix toujours aussi enjouée, brièvement plus voilée au moment d’évoquer son ami Cabu, tué lors de l’attentat de Charlie Hebdo, en janvier dernier. Alors qu’un coffret de 5 cds compilant 138 de ses titres vient de sortir dans les bacs et que sa participation à l’émission « 30 ans de Bercy » a ravivé la nostalgie de toute une génération, le 4 décembre dernier, Dorothée, retirée du show-business depuis 1997, n’exclut plus rien.

Un tremblement de terre. Légendaire, le nez de l’ex-idole des enfants n’a pas manqué de flair, en choisissant ce titre pour son retour sous les projecteurs de Bercy et devant les caméras de TF1. Malgré cinquante-neuf concerts dans la salle, durant les années quatre-vingt dix, la chanteuse ne s’attendait pas à ce que l’on rappelle sur scène. Sollicitée par DMLSTV, la société de production du show pour laquelle « au-delà d’être légitime, sa participation était nécessaire », l’icône a confirmé sa participation, au terme d’un rendez-vous. Possibilité de chanter en direct, réorchestrations plus contemporaines, stylisme sur mesures… La discrète, qui n’en demandait pas tant, a pu mesurer combien, après toutes ces années, elle était restée populaire.

C’est néanmoins sous la pyramide de Bercy que l’émotion l’a submergée. Tombant dans les bras de Jeanne Mas et des Zouk Machine en coulisses, comme au bon vieux temps du « Club Dorothée », peu avant le début des festivités, Dorothée s’est également laissée émouvoir par les encouragements bienveillants d’un Patrick Fiori et d’une Hélène Ségara, alors que la clameur montait dans la salle. Artiste la plus applaudie dans la salle à chaque fois que le chauffeur de salle annonçait son nom, mais aussi en régie par des techniciens replongés en enfance, « Do » n’en est pas revenue d’entendre son Tremblement de terre repris en chœur avec elle.

A l’issue de sa prestation, un vigile, qui avait assuré sa sécurité lors de son premier concert à Bercy en 1990, lui, n’en revenait toujours pas qu’elle l’ait reconnu. « J’étais déjà là en 90, avec ma fille de trois ans, et vingt-cinq ans plus tard, je la retrouve… » Emotion, plus inattendue, d’un grand gaillard. Mais c’est aussi cela, l’effet Dorothée.

Depuis le 4 décembre, on murmure que des producteurs s’affaireraient à lui soumettre de beaux projets…

Alors, « Do », à quand précisément un prochain « tremblement terre » ?

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Empêtré dans un scandale sans précédent dans l’histoire du football, Sepp Blatter sera auditionné jeudi par le Comité d’éthique de l’instance internationale. En attendant, il a accordé une interview fleuve à Libération et en a profité pour s’enquérir du sort de l’animateur de Questions pour un champion sur France 3 Julien Lepers.

« C’est vrai qu’on fout Julien Lepers dehors ? Vous avez entendu ça? Et ça, après vingt-sept d’émission… » À la question «Comment occupez-vous vos journées?», Sepp Blatter a une nouvelle fois prouvé qu’il excellait dans l’art du contre-pied.

L’ex-président de la fédération internationale (suspendu de ses fonctions jusqu’au 5 janvier) a en effet rien trouvé de mieux pour noyer le poisson que de se questionner à voix haute sur l’animateur de Questions pour un champion dont les jours seraient comptés à la présentation du jeu culte du service public.

Sepp Blatter est également revenu sur la suspension de Michel Platini qui semble très mal embarqué pour lui succéder à la tête de la FIFA. «A la FIFA, on paye les dettes, assure le patron du football mondial avant de défendre le français. «Oui, c’est un homme honnête. Bon, c’est une vedette, hein!» Avant de jouer les candides quand on l’interroge sur les nombreuses affaires de corruption qui touchent d’anciens dirigeants de la FIFA. «Pour moi, c’est comme si un monde s’était écroulé, rétorque-t-il. Une de mes qualités est aussi une faiblesse : je fais confiance aux gens. Savoir que des gens tout près de moi, je parle des anciens… (…) Certains n’ont pas avalé cette situation (qu’il devienne président ndlr).»

Et l’ancien patron du football mondial d’en profiter pour s’enorgueillir de son bilan à la tête de la FIFA. «Avant, le foot était une affaire européenne et sud-américaine. Aujourd’hui, il est universel». Auditionné demain par le Comité d’éthique de la FIFA, Sepp Blatter déplore que son entourage souffre de ce scandale. «Deux de mes employés ont eu des problèmes psychiques, regrette-t-il. Ma petite-fille de 14 ans a dû changer d’école parce qu’on commençait à être trop pressant avec elle.»

Rappelons que poursuivi par la justice suisse pour corruption, Sepp Blatter risque d’être radié à vie de toute activité liée au football.

Crédits photos : The FA/Getty