“Gravity” : George Clooney fait plus fort qu'”Ocean’s Eleven” !

Avec un total avoisinant les 200 millions de dollars de recettes, “Gravity” devient officiellement le plus gros succès de la carrière US de George Clooney en tant qu’acteur. Le point en chiffres.

Gravity / © Warner Bros. France

 

Gravity, au lendemain de son troisième week-end d’exploitation aux Etats-Unis, avoisine les 200 millions de dollars de recettes (199 814 000 millions précisément, en attendant les résultats définitifs de mardi). Un chiffre qui permet au long métrage de devenir, officiellement, le plus grand succès au box-office US de George Clooney en tant qu’acteur, devant Ocean’s Eleven et ses 183,4 millions de billets verts. L’occasion de faire un point chiffré sur la rentabilité de Mister Clooney sur le sol américain selon qu’il soit acteur, réalisateur ou producteur. (Clément Cuyer avec Boxofficemojo.com)

 

VOIR AUSSI : le carton de “Gravity” pour ses débuts en France

 

Le box-office US de George Clooney en tant qu’acteur :

1 – Gravity : 199 814 000 millions (résultats définitifs en attente, carrière en cours)

2 – Ocean’s Eleven : 183 417 150

3 – En Pleine Tempête : 182 618 434

4 – Ocean’s Twelve : 125 544 280

5 – Ocean’s 13 : 117 154 724

6 – Batman & Robin : 107 325 195

7 – In the Air : 83 823 381

8 – The Descendants : 82 584 160

9 – Les Rois du désert : 60 652 036

10 – Burn After Reading : 60 355 347

Le box-office US de George Clooney en tant que réalisateur :

1 – Les Marches du Pouvoir : 40 962 534

2 – Good Night, and Good Luck. : 31 558 003

3 – Jeux de dupes : 31 373 938

4 – Confessions d’un homme dangereux : 21 370 200

 

Le box-office US de George Clooney en tant que producteur :

1 – Argo : 136 024 128

2 – Les Marches du Pouvoir : 40 962 534

3 – The American : 35 606 376

4 – Les Chèvres du Pentagone : 32 428 195

La bande-annonce de “Gravity” :

Gravity

VIDEO – Quand Tom Hanks s’incruste à un mariage à Central Park

Venus immortaliser leur union dans les allées de Central Park, à New York, Elizabeth et Ryan ne se doutaient pas de la surprise que leur réservait Tom Hanks.

Ce samedi après-midi, à New York, Elizabeth et Ryan décident de prendre la pose à Central Park. Le jeune couple vient de se dire oui et souhaite immortaliser cette journée pas comme les autres. Mais le samedi après-midi, c’est également le moment que le comédien Tom Hanks affectionne tout particulièrement pour effectuer son jogging hebdomadaire. Apercevant le couple en tenue de mariés durant son footing, l’interprète de Forest Gump n’a pu s’empêcher de dire bonjour et d’offrir ses félicitations aux deux jeunes gens. Une surprise de taille qui se lit d’ailleurs sur le visage des mariés. Prenant le temps de poser pour une photo, Tom Hanks a même demandé la permission de prendre un selfie en compagnie du couple. L’acteur n’a ensuite pas hésité à publier le cliché sur son propre compte Instagram. En voilà un cadeau de mariage !

Elizabeth and Ryan! Congrats and blessings! Hanx.

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“Fonzy” : les premiers pas au cinéma de l’humoriste Verino ! [INTERVIEW]

L’humoriste Vérino, bien connu des téléspectateurs de “On n’demande qu’à en rire” sur France 2, fait ses premiers pas au cinéma, dans la comédie “Fonzy”, à l’affiche depuis mercredi. Pour AlloCiné, le comédien raconte cette première expérience.

AlloCiné : Comment vous-êtes vous retrouvé sur le tournage de “Fonzy” ?

Vérino : C’est une bien belle histoire ! J’avais envie de clore mon premier one-man-show avec une belle salle, à Paris, dans l’idée également d’en faire un captation. J’en ai parlé à mes producteurs, qui n’étaient pas super chauds. Comme ils ne m’ont pas suivi, j’ai réfléchi à comment le faire tout seul et quels étaient les moyens pour réussir à créer l’enjeu qui soit suffisant pour monter cette dernière date. En me passant de communication payante, j’ai pu proposer des places à l’Olympia à prix réduit. J’ai tout fait uniquement via Twitter et Facebook. C’est finalement les spectateurs qui se sont battus, avec moi, qui ont remplacé tout programme d’affichage. Ça a été un moment magique car la date était complète 24 heures avant. La salle fait près de 2 000 places.

Et donc dans la salle de l’Olympia, il y avait la directrice de casting du film Fonzy, qui est venu voir le spectacle, et s’est dit « mais il ressemble à José Garcia, lui ! Ce serait pas mal qu’il soit le frangin ! ». Et elle a contacté mon agent pour me voir en audition.

Après, commence le vrai stress, le moment où tu es auditionné, tu dois réussir à jouer. Ensuite, la rencontre avec José Garcia pour voir si tout fonctionnait bien, et si lui aussi avait envie de jouer avec moi. C’est un mec adorable. On s’est tout de suite super bien entendu. Le casting s’est validé assez vide.

Vérino, à gauche, à côté de Gérard Hernandez, Laurent Mouton et José Garcia © StudioCanal

C’était votre toute première expérience au cinéma ou, peut être, avez-vous un court métrage enfoui quelque part ?

Vérino : J’avais fait quelques trucs avant, pour dépanner des potes. Là, c’était ma première réelle expérience en tant que comédien, d’une payé, de deux, pris au sérieux, et de trois, des conditions réelles, avec plein de caméras, des assistants dans tous les sens, de la panique sur le plateau, de la rapidité de réaction…

 

Ce qui est amusant, c’est qu’il y a plusieurs scènes dans la poissonnerie, en hiver, au printemps et en été, je crois. Et elles ont toutes été tournées la même journée, sous une neige énorme. C’était assez marrant de voir comment au fil de la journée, ils ont fait évoluer le temps, avec des lumières artificielles, en déblayant la neige, pour qu’on puisse croire qu’on était au printemps, et nous on était en manche courte comme s’il faisait super chaud. Je n’avais jamais fait ça. Sur scène, c’est assez confortable, il fait bon !

 

 

Aviez-vous envie de faire du cinéma avant qu’on vous caste pour Fonzy. Etait-ce quelque chose que vous recherchiez ?

Vérino : Oui, je cherchais plus ou moins, en fait. J’aime bien faire plusieurs choses, même si le cœur de mon métier, c’est la scène avant tout. C’est ce qui me fait vibrer, c’est ce que j’adore. Sur scène, je suis responsable de tout. Je n’ai pas besoin d’attendre que quelqu’un veuille bien me faire passer une audition, d’attendre que mon téléphone sonne. C’est à moi de me débrouiller pour que mes textes soient suffisamment bons pour que les gens aient envie de voir mon spectacle. J’aime cette forme de liberté. Le résultat est immédiat sur scène, les gens viennent ou pas, rient ou pas. C’est vraiment la scène en one-man-show qui m’intéresse, me passionne.  Même si ce n’était pas une priorité, le cinéma est quelque chose qui m’amuse beaucoup.

© StudioCanal

La particularité de “Fonzy” est qu’il y a beaucoup de jeunes talents comme vous parmi les seconds rôles, notamment Arnaud Tsamère.
Vérino : Oui, je connais bien Arnaud Tsamère. On s’est côtoyé avant l’émission On n’demande qu’à en rire. Lui, ça fait 15 ans qu’il joue. Pour la petite histoire, il fait partie des mecs qui me mettaient des étoiles dans les yeux quand j’ai débarqué sur Paris, quand j’ai voulu faire ce métier. Il faisait partie déjà des humoristes sur lesquels on savait qu’on pourrait compter plus tard. Il y a Hugo Tout Seul aussi dans le film, toute une flopée de jeunes comédiens, comme Alice Belaïdi, Douglas Attal…

Sur le plateau, l’ambiance était vraiment géniale. Isabelle Doval, la réalisatrice, est extrêmement généreuse. Il y avait une ambiance familiale, et du coup, pour moi, maintenant, le cinéma, c’est ça !

Avez-vous des pistes, d’autres films en vue ?
Vérino : Pour l’instant, je suis très concentré sur mon 2e spectacle qui vient de commencer. Il marche très bien, ce qui est plutôt une bonne nouvelle ! Je ne m’attendais pas à ce qu’il fonctionne aussi bien. Je suis vraiment super content et donc j’ai envie de continuer à creuser dans ce sens. La salle de l’Européen, où je joue jusqu’au 9 novembre, se remplit de plus en plus. Ces 15 dates ne suffiront pas. Je cherche à prolonger, et il y a quelques dates de tournée.

 

Niveau cinéma, j’ai des pistes. Je passe des auditions. On me propose des tas de trucs, des voix off, des séries. C’est la chance que j’ai avec le one-man, on est vite identifié. Quand ça commence à marcher, les pros s’intéressent beaucoup.

 

Le site officiel de Verino

 

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Fonzy

Propos recueillis par Brigitte Baronnet, le 31 octobre 2013

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TPMP : Cyril Hanouna ne voudrait plus d’Enora Malagré

Depuis plusieurs mois, la cote de popularité d’Enora Malagré est au plus bas. Selon nos confrères de Voici, face aux critiques récurrentes des téléspectateurs et des membres de son équipe, Cyril Hanouna envisagerait désormais de la congédier.

D’après le magazine Voici, disponible en kiosques vendredi 7 octobre, Cyril Hanouna souhaiterait se séparer d’Enora Malagré. Bien qu’ils soient amis dans la vraie vie et qu’elle travaille à ses côtés depuis le lancement de TPMP, l’animateur ne supporterait plus sa méchanceté envers le reste de l’équipe. Alors qu’elle était plutôt amusante à ses débuts, la chroniqueuse n’hésite plus, aujourd’hui, à clasher ses camarades. Comme l’explique une source de la chaîne C8 : « Enora crée beaucoup de tensions avec les autres chroniqueurs et ça nuit à l’émission. Dès qu’elle est sur le plateau, les autres rigolent moins et ça énerve Cyril qui veut que ça déconne tout le temps ».

En plus d’agacer ses collègues, Enora Malagré s’attire régulièrement les foudres du public, qui n’hésite pas à la dézinguer avec le hashtag #EnoraDégage sur les réseaux sociaux. Très attentif à l’avis de ses « fanzouzes », Cyril Hanouna hésiterait donc à la remercier, mais serait confronté à un gros problème. Les deux partenaires sont très proches depuis plusieurs années et Enora connaît tous les petits secrets de son mentor. En cas de renvoi, la jolie blonde pourrait tous les balancer à la presse pour se venger : « Cyril a créé un monstre, mais aujourd’hui, il ne sait pas comment s’en débarrasser… »

“The Green Inferno” : 1er extrait du film de cannibales d’Eli Roth !

Deux mois après son passage remarqué au Festival de Toronto, “The Green Inferno” d’Eli Roth n’a toujours pas de date de sortie. Mais son réalisateur en a présenté un extrait sur le plateau du “Tonight Show” de Jay Leno.

C’est qu’ils se font attendre les cannibales d’Eli Roth ! Pratiquement deux mois, jour pour jour, après sa présentation remarquée à Toronto, The Green Inferno n’a toujours pas de date de sortie. Et tandis que la rumeur évoque les mois de février ou août 2014, le réalisateur a lui-même présenté un extrait de son film d’horreur sur le plateau du Tonight Show de Jay Leno. Pas encore d’antropophages dans ces images, visiblement situées au début du récit, mais un crash d’avion qui secoue bien les acteurs, l’un d’eux ayant d’ailleurs l’estomac pas très bien accroché. Bon appétit bien sûr !

Maximilien Pierrette avec ShockTillYouDrop & NBC

Qu’a pensé la presse de “The Green Inferno” à Toronto ?



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Sylvie Tellier revient sur son divorce, un échec pour cette fille de parents séparés

En 2012, Sylvie Tellier s’est séparée de son mari après dix ans de vie commune. Quatre ans plus tard, au micro d’Amanda Scott, elle se confie sur cet événement qui l’a traumatisée.

Alors qu’elle se prépare à l’élection Miss France 2017 du 17 décembre prochain à Montpellier, Sylvie Tellier ne chôme pas. La directrice générale du comité Miss France a confirmé sa présence à l’émission Danse avec les starsmalgré une blessure cette été.

Invitée du talk-show d’Amanda Scott sur France 2, ce 7 octobre, elle a eu l’occasion de se confier à propos de sa vie privée. En 2007, Sylvie Tellier épousait Camille Le Maux. Moins de 3 ans plus tard, le 17 janvier 2010, elle donnait naissance à son premier enfant : Oscar. Le mariage prenait malheureusement fin au bout de 5 ans avec un divorce prononcé en 2012. Elle retrouvera l’amour quelques mois plus tard auprès de Laurent, et donnera naissanxe à un petit Margaux, fruit de leur amour, en mars 2014..

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Durant cette interview à cœur ouvert, Amanda a lancé sans ménagement à l’ancienne Miss France : « Si je vous dis divorce »? Sylvie Tellier a répondu sans fard et sans filtre. “Malheureusement, comme beaucoup de Français et de Françaises, je suis issue d’une famille de parents divorcés. Je pensais que je ne reproduirais pas cela, et bien je l’ai reproduit car j’ai divorcé à mon tour. Mais, comme dans le cas de mes parents, je pense que parfois des couples sont faits pour vivre ensemble longtemps, et puis d’autres moins. Mais ce n’est pas pour cela qu’ils ne créent pas de très belles choses, et moi, j’ai de très bons souvenirs de mon mariage. Et voilà, après on dit toujours que ça ne matche ou ça ne matche pas. C’est la vie !”

Une réflexion d’une grande maturité pour cette fille de parents séparés qui ne s’était pas préparée à cette séparation.

Rome’s Colosseum Illuminated Red To Protest Pakistan’s Blasphemy Law

Rome’s ancient Colosseum was lit in red on Saturday in solidarity with persecuted Christians, particularly Asia Bibi, a woman condemned to death under Pakistan’s blasphemy laws.

Hundreds gathered on a rainy night outside the Roman amphitheatre that is a symbol of the martyrdom of early Christians to hear the husband and daughter of Asia Bibi. The law does not define blasphemy and evidence might not be reproduced in court for fear of committing a fresh offence. There are no penalties for false accusations.

Asia Bibi’s case drew international attention after the murder of two politicians who tried to intervene on her behalf. At the Rome gathering, her husband Ashiq Masih said his wife was innocent of blasphemy. “This is just hate against Christians, who are considered impure,” he said.

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More Than 4 Lakh Olive Ridley Turtle Nests Spotted In Odisha, Tourists Warned Not To Disturb Them

4,28,083 and still counting… that is how it stands as of now. It is an encouraging sign for the conservation efforts of the endangered Olive Ridley Turtles.

With a few more days to go for the mass nesting season to conclude, the Rushikulya rookery coast in Ganjam district of Odisha has registered more than four lakh nests so far, the highest number ever recorded. The previous record was over 3,85,000, which was set in 2017.

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AFP

Nathalie Rheims : les nouvelles hallucinations d’une excentrique

Elle écrit, comme on fait de la balançoire. Tantôt du côté des morts, tantôt du côté des vivants. Ecrivaine à la fois de l’intime et de l’universel, la dernière compagne de Claude Berri a choisi son ultime bascule: effrayée par les cavaliers de l’apocalypse qui ensanglantent le monde, c’est la vie qu’elle célèbre dans son dernier ouvrage aux allures de jeu de pistes…

On l’avait quittée jeune fille, déplâtrée, après des mois d’hospitalisation, et revenue à la vie, par la découverte du sexe, dans son dernier « roman vrai », Place Colette (Ed. Léo Scheer). Ses billes d’un bleu-vert confondant continuent d’être traversées par d’étranges lueurs. Deux ans après la parution du Père-Lachaise, jardin des ombres ( Ed. Michel Lafon), beau-livre accompagné de photographies de Nicolas Reitzaum et best-seller, Nathalie Rheims revient au récit illustré. Cette fois, pas de balade entre la vie et la mort. A moins que… Avec La Mémoire des Squares, sur les traces des fantômes de Paris, la plus enténébrée des blondes déroule les pérégrinations d’une femme dans les jardins de la capitale, où des voix oubliées chuchotent de précieux secrets à qui sait les entendre et veut apprécier le sens de la vie, chahuté ces derniers temps… A nouveau éditée par Michel Lafon, et, associant une fois encore son talent de conteuse à l’œil de Nicolas Reitzaum, la dernière compagne de Claude Berri et grande amie de Mylène Farmer superpose les temps, les destinées et les cendres, jusqu’à la funeste date du 13 novembre 2015. Vertigineux…

Gala : Après nous avoir fait déambuler dans les allées du Père-Lachaise, vous nous entraînez dans les squares de Paris, où les fantômes du passé ne sont pas moins présents. Mais où donc Nathalie Rheims se sent-elle en paix ?

Nathalie Rheims : L’écriture est pour moi un refuge. C’est ma bulle d’air dans l’asphyxie de notre époque. Quand j’écris, je pars loin, très loin de tout. J’oublie la fureur du monde, les vanités – je ne parle pas de ces représentations artistiques qui nous rappellent notre mortalité et nous invitent à plus d’humilité ; celles-là, je les aime. L’acte d’écriture me sauve de la vacuité du monde. Il me permet de tenir à distance ces assignations à la vitesse. Je m’échappe du bal des faux-semblants. Je m’isole dans mon « petit monde », peuplé des gens que j’aime et égayé par des animaux (elle caresse Minimiss, le Carlin qui a remplacé Georges, le chien que lui avait offert son compagnon Claude Berri).

Gala : Quel est le square qui vous inspire le plus ?

Nathalie Rheims : Tous m’inspirent, car chacun représente un morceau du puzzle de mon conte. Riche de trésors inconnus et de mystères, chacun est une clé de ce « rêve éveillé ». Dans n’importe quel square, il suffit de baisser ou de lever le regard, de s’asseoir sur un banc et d’attendre que la magie opère. L’ensemble raconte l’histoire de Paris, ville enchantée. Il faut redonner à Paris de la lumière.

Gala : Qui aimeriez-vous voir s’asseoir sur un banc près de vous ?

Nathalie Rheims :Mon frère Louis (brillant avocat, décédé à l’âge de 33 ans, en 1988), mon père Maurice (historien d’art et membre de l’Académie française, disparu en 2003)… Tous les êtres aimés que j’ai perdus. Comme chacun d’entre nous, j’attends des signes de l’au-delà. Hélas, c’est le silence. Il n’y a que lorsque j’écris que je ressens des vibrations particulières. S’il me faut citer des gens plus connus, je crois que j’aimerais bien frôler le fantôme de Gérard de Nerval.

Gala : Encore une fois, le fantastique se confond avec le réel dans votre récit. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec le Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Vous gobez des trucs magiques, vous aussi ?

Nathalie Rheims : Non, pas du tout. J’ai beau paraître hallucinée, je n’ai jamais fumé un joint de ma vie ! J’ai trop peur de perdre le contrôle de moi-même. Je ne lâche prise qu’au moment de plonger dans mes textes de fiction. Parfois, je me fais peur. J’ai l’impression de vivre dans les mondes que je construis. L’écriture est un shoot plus fort que n’importe quelle substance !

Gala : La Mémoire des Squares se lit presque comme une prophétie. Vous avez des visions pour les mois à venir ?

Nathalie Rheims : Oui, mais certaines sont si sombres que je préfère ne pas les partager. J’ai des espoirs aussi. Chacun d’entre nous a bien plus de pouvoir qu’il ne l’imagine. Nous sommes souvent infantilisés. Il faut oser prendre du temps pour se construire, pour rêver un peu… Même si le quotidien, les soucis, le désenchantement du monde nous éloignent de la rêverie, celle-ci est un bien nécessaire.

Gala : Vous avez déclaré que vous écriviez pour « réparer ». Qu’est-ce qu’il y a de plus urgent à réparer, actuellement ?

Nathalie Rheims : L’indécence, la curiosité malsaine. Il faudrait renouer avec une curiosité plus pure, savoir distinguer et contempler les belles choses… Il y en a tellement qui nous entourent ! Il est urgent de réapprendre à lire, de marcher, de reconnaître le vrai plaisir, sans céder à l’astreinte consumériste et futile. Nous sommes ce qui se cache en nous, pas ce que nous montrons dans le vain espoir de briller dans le regard des autres. L’acte d’écriture fut réparateur pour moi. Mais à chacun sa consolation. C’est une affaire intime et l’instrument du mieux-aller peut être inattendu.

Gala : Vous racontez l’histoire de squares de Paris, d’abord conçus comme des jardins, au milieu de la fureur citadine. Qu’est-ce qui vous semble le plus abrutissant aujourd’hui ?

Nathalie Rheims : Ce bruit permanent, la force centrifuge du vide… Tout va si vite, les gens parlent si fort que plus personne n’est entendu. Un événement en chasse un autre, les scandales se succèdent, les défunts sont oubliés… Un mort, puis cent, puis des milliers… Les chiffres défilent en bas de nos écrans de télévision, sur nos ordinateurs, on ne sait même plus qui est qui ! Je pense aux survivants et la banalisation de leur chagrin me bouleverse.

Gala : Deux symboles du bruit de notre époque : Valérie Trierweiler et Cyril Hanouna. A choisir, avec lequel préfèreriez-vous être oubliée dans un square, à la nuit tombée ?

Nathalie Rheims :Valérie Trierweiler. Je n’aurais jamais pu écrireMerci pour ce moment, je suis trop pudique et surtout, il me faut l’avouer, pas assez forte. Quand son livre est sorti, j’ai d’abord mal perçu son cri de rage. J’ai fini par comprendre sa souffrance, son besoin de se réapproprier sa vie à l’évidence manipulée. Je crois que nous pourrions converser toute une nuit sur un banc du Square Louis-XVI, devant la Chapelle expiatoire.

Gala : Quelle est votre passion honteuse ?

Nathalie Rheims : Elle n’est pas honteuse, mais enfantine : les palettes de maquillage. Petite fille, je regardais ma mère se préparer, j’étais fascinée par ses produits Guerlain, leurs boîtiers, leurs odeurs… Depuis quelques années, je collectionne les belles palettes de fards à paupières. Il y en a une dont je ne me sers même pas. Les regarder suffit presque à mon plaisir.

Gala : La Mémoire des Squares, comme Le Père-Lachaise, ressemble à un jeu de pistes. Qui recherchez-vous dans vos œuvres ? Vous-même ? Les fantômes du passé ? Un amour à venir ?

Nathalie Rheims : Comme je l’ai stipulé dans un précédent roman, Les fleurs du silence, « lorsque je n’écris pas, il ne m’arrive rien ». Je ne peux pas vous dire que la recherche de quelque chose ou de quelqu’un est une motivation. Par contre, je peux vous assurer que j’embrasse pleinement ce qui m’arrive et ceux qui me viennent, quand j’écris. Si je peux embarquer des lecteurs dans ce monde de rêves, d’illusions et de sortilèges, c’est encore mieux.

Gala : Qu’a pensé votre si chère amie Mylène Farmer de votre dernière « ballade » littéraire ?

Nathalie Rheims : Je suis attentive à ce qui la touche, comme elle est attentive à ce qui me touche. Alors, je peux vous confirmer sa bienveillance. Pour le reste… Vous la connaissez, posez lui la question ! (Rires)

Gala : Vous préparez un prochain « roman vrai ». Vous avez déjà évoqué l’abandon de votre mère, le deuil de votre père, la vie aux côtés de Claude Berri et même votre initiation au sexe dans le dernier en date, Place Colette. Vous n’avez pas retourné tous vos tiroirs à secrets ?

Nathalie Rheims : (Malicieuse) Non, non, je ne crois pas. J’écris pour retrouver un univers, le mien. Si je déroute, plonge les lecteurs dans un monde insoupçonné et inattendu, voilà une belle aventure ! N’êtes-vous pas d’accord ?

Propos recueillis par Thomas Durand

Crédits photos Sipa / Nicolas Reitzaum / Getty

“The Canyons” avec Lindsay Lohan en ouverture du premier Film Noir Festival

Le premier Film Noir Festival, c’est du 5 au 8 décembre à Gisors ! Et c’est “The Canyons” de Paul Schrader, qui fera l’ouverture de cette édition. Le film, emmené par Lindsay Lohan et la star du X James Deen, avait fait sensation lors du dernier Festival de Venise…

Lindsay Lohan et James Deen dans The canyons

Comme son nom l’indique, le Film Noir Festival a pour thème… le film noir ! Et pour cette première édition, les organisateurs frappent fort avec, en ouverture, un film d’ores et déjà controversé avant même sa sortie en salles : The Canyons de Paul Schrader. Le scénariste de “Taxi Driver” et “Raging Bull” passe ici derrière la caméra et à l’écriture du scénario, on retrouve Bret “American Psycho” Eston Ellis.

 

Au casting, Lindsay Lohan et la star du X James Deen dans une histoire sulfureuse sur fond de décor hollywoodien, le tout dans un style Grindouse du plus bel effet… Présenté à Venise hors compétition en août dernier, “The Canyons” a déjà beaucoup fait parler de lui !

 

Les rétrospectives

Pour sa première édition le Festival offre au public un voyage au coeur du Noir, avec la projection de sept grand classiques, des années 40 à nos jours, à (re)découvrir sur grand écran : Rebecca d’Alfred Hitchcock, La Dame de Shanghai d’Orson Welles, Vivement dimanche ! de François Truffaut, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis, Usual Suspects de Bryan Singer et Drive de Nicolas Winding Refn.

Tout sur le Festival

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Venise 2013 : la presse descend-elle “The Canyons” avec Lindsay Lohan ?

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